Je suis bisexuel : 8)

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Proposée le 10/12/2013 par CAVAL

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Résumé : Marc est bisexuel et désire trouver une situation plus stable avec des partenaires réguliers tout en continuant ses études et son activité de modèle.


8) Avec les élèves


Je continuais mon activité de modèle. Etre nu devant les élèves ne me posait plus aucun problème, même s'il m'arrivait de me retrouver en érection malgré mes efforts. Cela arrivait dans un cours où le professeur était une belle femme d'une trentaine d'années et constitué principalement des filles, dont deux ou trois s'amusaient volontairement à m'exciter en portant des tenues sexy, en ouvrant les jambes face à moi, me laissant deviner ou voir des strings minuscules, arborant des décolletés accortes. J'avais beau détourner le regard, penser à autre chose, lorsque l'excitation me prenait, j'avais du mal à reprendre mon calme. Au départ ces situations me gênaient, je rougissais même. Je remarquais quelques rires de filles, mais il n'y avait pas de méchanceté dans ces gloussements. D'autres élèves me souriaient gentiment pour me rassurer. Finalement, je constatais que la plupart des élèves étaient plus embarrassés que moi et rougissaient eux aussi.
Ce qui est plaisant dans ces cours, c'est le respect que la plupart des élèves ont pour leurs modèles. Particulièrement ceux qui trouvaient très courageux de ce mettre nu devant des inconnus et de prendre la pose durant de longues minutes sans bouger. Les paroles entendues étaient toujours la bienveillantes :
- Merci, sans vous nous ne pourrions pas saisir les mouvements du corps. Une photo n'a rien à voir avec un corps vivant. Je serais bien incapable d'en faire autant.


Un jour deux jeunes élèves d'un cours pour lequel j'avais posé à plusieurs reprises m'abordèrent après une séance de poses en me disant :
- Nous aimerions que vous posiez pour nous, afin de faire des tableaux.
- Je suis d'accord. Vous voulez faire quoi exactement.
- Comment dire... quelque chose d'un peu plus érotique que ce qu'il est possible de faire ici.
- Pourquoi pas. Cela ne me gêne pas et si vous-mêmes n'êtes pas effrayées, je suis prêt à être votre modèle. Tout dépend de la rémunération que vous me proposez, car si je pose, je veux être payé, cela va de soi.
- Oui naturellement. Seulement nous n'avons pas beaucoup d'argent. Les étudiants ne roulent pas sur l'or.
- Combien proposez-vous ? Je ne suis pas trop gourmand.
- On peut vous proposer un payement en nature par exemple.

Je fus surpris par cette réponse franche sortie des lèvres d'une jeune fille qui ne devait pas avoir plus de 18 ans et à qui on aurait donné le bon Dieu sans confession. Sa copine, plus discrète et qui n'avait pas encore ouvert la bouche, ne sourcilla pas lors de cette proposition de rémunération particulière ; il était fort probable qu'elles savaient fort bien ce qu'elles faisaient, tant pour mon utilisation comme modèle que par la manière dont elles voulaient me payer.
Assez amusé par la situation et d'autant plus que les deux jeunes filles étaient particulièrement ravissantes, j'acceptai le marché qui m'était proposé.
- Alors vous venez chez nous, vendredi soir, sur les coups de 18 heures.

Lorsque j'arrivai chez Aurélie et Samantha, elles entrèrent dans le vif du sujet. Samantha me dit :
- Nous voulons faire des études anatomiques plus approfondie que celles qu'on fait en cours de dessins. Entre filles, ce n'est pas un problème, Aurélie peut me servir de modèle et moi je pose pour elle.
- On peut aussi faire des autoportraits, répliqua Aurélie. Enfin, si je puis dire en parlant de nos sexes.
- Mais côté homme, dit Samantha qui était vraiment la plus extravertie des deux et celle qui était la plus sûre d'elle-même, seul un modèle comme toi peut faire l'affaire.
- Ce sont de gros plans que vous voulez faire ?
- Très exactement. Mais pas n'importe comment, nous voudrions que tu bandes pour que nous puissions réaliser les œuvres dont nous rêvons.

Je me déshabillai tranquillement tout en leur disant :
- Vous savez, les filles, comme le dit la chanson de Brassens : « la bandaison ça ne se commande pas ».
C'était une boutade, car depuis que je faisais du yoga, j'étais capable de contrôler assez bien mon excitation. Si on me demandait de bander, je rentrais en moi-même pour que ma tige se dresse, dans le cas inverse, j'opérais de la même manière. Je jouais sur l'intellect, même si parfois le côté mécanique pouvait me jouer des tours. Naturellement si une fille me chauffait en déambulant à poil ou en petite tenue sexy devant moi, l'exercice devenait beaucoup plus difficile.
Aurélie chantonna la ritournelle de Brassens :

« Quand je pense à Fernande,
Je bande, je bande,
Quand je pense à Félicie,
Je bande aussi,
Quand j' pense à Léonore,
Mon dieu, je bande encore,
Mais quand j'pense à Lulu,
Là je ne bande plus,
La bandaison, papa,
Ça n'se commande pas. »

Je fus surpris qu'une jeune fille connaisse cette chanson des années soixante, jusqu'au moment où elle me dit :
- Je connais la version de Carla Bruni.

- Pour toi, demanda Samantha, nous serions Fernande, Lucie, Eléonore ou Lulu ?
- Je vous qualifierais plutôt parmi les trois premières.
Pourtant, elles trouvèrent que ma tige n'était pas assez « triomphante » à leur goût. Je leur dis :
- Pour dire la vérité, si j'avais devant les yeux des images de corps superbes et...
- A poil ?
- J'aurai dit dénudés, je suis certain que mon sexe gonflerait de façon beaucoup plus glorieuse.
- Et dans la durée ?
- Eh bien, par moment, en cas ce coup de mou, c'est le moment de le dire, si une main complaisante me caresse gentiment la verge, je pourrais bander pour votre plus grand plaisir plus longtemps de manière plus puissante.
- Une sorte d'acompte sur ta rémunération ?
- En quelque sorte, oui.

Elles ne se le firent pas répéter deux fois et les deux filles se retrouvèrent à poil devant moi. Je fus surpris qu'elles acceptent si facilement et si rapidement de se déshabiller. Alice, lorsque je lui servais de modèle ne quittait ses vêtements que lorsqu'elle avait fini de travailler, alors que nous partagions souvent le même lit et les mêmes jeux.
Pour autant le résultat ne se fit pas attendre : ma verge commença à prendre des dimensions intéressantes.

- Voilà qui est parfait me dit Aurélie, blonde comme les blés à la chatte partiellement rasée. En fait il ne lui restait plus qu'un ticket de métro au-dessus de la fente de ses lèvres.
- Ne bouge surtout pas, me dit Samantha qui elle était brune et qui avait éradiqué tous les poils de son pubis laissant apparaître une fente de laquelle dépassaient très légèrement de grandes lèvres.

Je crois l'avoir déjà dit, je préfère les sexes poilus, mais je dois avouer que le spectacle que m'offraient les deux artistes n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Je fis donc tout ce que voulaient les filles, prenant des poses impudiques, érotiques, voire même pornographiques. Elles me firent mettre de profil avec ma verge tendue devant moi à l'horizontal, elles me demandèrent de me mettre à quatre pattes dans une pose lubrique et humiliante. Je devenais plus un meuble, un objet qu'un être humain fait de chair et de sang. Puis elles me demandèrent de me coucher sur le dos, la verge toujours brandie. Elles se rapprochèrent pour faire des « zooms » notamment lorsque je dus prendre mon sexe d'une main en faisant mine de me branler.

Parfois les filles discutaient tout en continuant à dessiner :
- Quel malheur, dit l'une, qu'on ne puisse pas avoir de beaux hommes comme toi à dessiner alors qu'ils arborent de belles érections.
- La première fois que j'ai vu un modèle en érection, dit l'autre, j'ai été assez gênée.
- C'est normal, lorsque tu es avec un garçon, la plupart du temps il bande, n'est-ce pas ? Enfin pour moi ça ne me dérange pas du tout. Pour moi c'est tout mignon, ça fait viril et je dois avouer excitant.
- Oui, je comprends très bien que lorsque qu'on est avec un mec dans l'intimité, il bande et c'est tout à fait normal. Mais là dans une situation disons « non sexuelle » et plutôt artistique j'étais un peu surprise. Mais je suis de plus en plus à l'aise de jours en jours et je dois avouer que c'est aussi un peu excitant.
- Et aujourd'hui que nous en avons un devant nous ?
- C'est très troublant... d'autant plus que nous aussi nous sommes nues devant lui.

Lorsque ma verge présentait une petite fatigue, l'une des deux beautés venait à moi et prenait ma queue en main pour une branlette secourable. L'une comme l'autre prenaient garde à ce que je n'éjacule pas, ce qui aurait provoqué un résultat inverse à celui recherché.
Je ne sais combien de temps dura cette séance où j'ai posé devant elles sans aucune pudeur ni gêne. Cette indécence n'avait rien pour me déplaire et je m'en amusais, certainement par la nature de mes deux spectatrices. Car il aurait été beaucoup moins plaisant de devoir me soumettre à leurs volontés un peu perverses si elles n'avaient pas été aussi nues que moi. Ainsi il y avait une sorte d'égalité entre le maître et le modèle, ce qui n'est jamais le cas habituellement. Je n'ai jamais entendu parler d'un artiste se mettant dans le plus simple appareil pour réaliser un nu féminin ou masculin. Même dans les centres naturistes où un l'atelier peinture est organisé (et ou les modèles sont légion) les artistes en herbe ont tendance à se couvrir un minimum, car là c'est eux qui risquent le problème d'un sexe un peu trop vigoureux.

Alors que j'étais sur le dos, le corps abandonné, la verge gonflée mais pas en parfaite érection. J'avais fermé les yeux, lorsque je sentis mon sexe pris en main et happé par une bouche vorace. Les deux filles se jetèrent littéralement sur moi. Nous nous écroulâmes sur le lit. C'est Samantha qui avait fermé ses lèvres sur ma hampe, tandis qu'Aurélie m'embrassait fougueusement. Je lui caressais les seins d'une main et de l'autre, j'atteignais sa vulve que je doigtais ; elle était toute humide. Pourtant, je ne dirigeais rien dans ce règlement en nature des plus agréables. Aurélie vint rejoindre sa copine pour s'occuper de mon sexe presque douloureux sous la pression des deux filles et peut-être également parce qu'il était resté tendu pendant tout le temps de la pose.

Enfin, Aurélie vint s'empaler sur ma hampe (après l'avoir recouverte d'un préservatif), l'enfonçant en elle jusqu'à la garde. Samantha vint se positionner au-dessus de ma tête me présentant sa vulve glabre que je me mis à lécher. Au-dessus de moi les deux copines se masturbaient mutuellement les seins et le clitoris. Sous une telle tension, je ne fus pas long à éjaculer.
Les filles roulèrent sur le côté pour continuer à se donner du plaisir sans moi.

Je les regardai un moment puis me levai pour aller voir les dessins qu'elles avaient réalisés. J'eus alors un doute sur la raison artistique de ma venue chez elles. Je me demandai si leur seule volonté n'était pas de baiser avec moi, car les qualités graphiques des deux filles restaient à démontrer, contrairement à celles d'Alice. Les deux nanas avaient dessiné un corps qui n'avait pas grand-chose à voir avec le mien, affublé d'un sexe démesuré en longueur et ne grosseur. On aurait pu penser à certaines toiles de Picasso où le maître se complaît dans la représentation des sexes de femmes ouverts dans des poses suggestives. La seule différence, c'est ces poses, c'est un homme qui les prenait. Que ce soit des femmes où des hommes, je n'apprécie pas vraiment ces images qui n'ont pour moi rien de très artistique, dans la mesure où l'art est synonyme de beauté. Pour faire de telles réalisations, les photos de magazines pornographiques ou des images d'internet auraient été bien suffisantes.
Mais comme j'étais en si bonne compagnie, je ne fis pas la fine bouche.

Je rejoignis donc les deux filles qui s'employèrent à tour de rôle à redonner toute sa vigueur à mon sexe.
Voyant que c'était fait, elles me présentèrent toutes les deux leur cul et me demandèrent de les prendre en levrette. J'enfonçais ma queue dans la vulve de l'une d'elle, je ne saurais dire si c'était celle d'Aurélie ou de Samantha, tandis qu'avec deux doigts j'entrais dans le con de l'autre. Puis, j'échangeais. Les filles se tortillaient et se caressaient mutuellement les seins tout en s'embrassant. Lorsqu'elles se mirent l'une sur l'autre, j'eus à quelques centimètres l'un de l'autre, les deux sexes béants s'ouvrant et accueillant divinement ma queue. J'entrais dans l'un, y faisais quelques va-et-vient, en ressortais pour entrer dans l'autre, le gratifiant lui aussi de puissants coups de rein. Je finis, cette fois-ci, par éjaculer sur leurs poitrines.

A l'issue de cette nuit mémorable, Aurélie me dit :
- On m'avait dit que tu étais PD. Je suis heureuse que ce ne soit pas le cas.
- Oui, tu es un superbe étalon hétéro, affirma Samantha.
- Ce n'est pas si simple les filles, j'aime les filles, c'est vrai et je crois vous l'avoir prouvé... mais j'aime aussi les mecs.
- Comment ça ? S'exclama Samantha. Tu es PD ?
- Oui, lorsque je suis avec un garçon. Mais pas exactement puisque j'aime les filles aussi.
- Tu veux dire, demanda interloquée Aurélie, que tu es bisexuel ?
- Tout à fait. J'aime autant baiser avec des filles qu'avec des garçons. Voilà tout, c'est peut-être pour cela qu'on vous a dit que j'étais homosexuel.
Devant l'air interdit de mes deux maîtresses je leur fis remarquer :
- D'ailleurs, vous aussi vous êtes bisexuelles. Vous avez apprécié baiser avec moi, mais entre vous, les caresses que vous échangez ne laissent pas de doute.
- Oui, mais entre filles... c'est plus naturel.
- Pas plus qu'entre mec. D'ailleurs je ne vous reproche rien. Je me réserve le droit de prendre du plaisir avec les hommes, ce n'est pas pour interdire les filles d'en faire autant entre elles.
- Tu as raison, finit pas reconnaître Samantha, avec Aurélie nous sommes gouines depuis plusieurs années, ce qui ne nous empêche pas de baiser avec des mecs... qu'on se partage. On les déguste en trio ou l'une après l'autre. C'est très amusant lorsqu'une des deux joue le rôle de la copine et que l'autre joue celui de la garce qui veut piquer le mec. En général il tombe comme des mouches et ils flippent un maximum lorsqu'on dit : « Si elle le sait, elle nous tue tous les deux. »

Malgré cet aveu, je sentis que leur entrain à faire l'amour avec moi était moins grand et qu'il y avait dans leur comportement une certaine réticence.

De toute façon, là encore, ma relation avec les deux filles ne pouvait arriver à rien. D'ailleurs je ne me fis aucune illusion. C'était simplement un plan cul comme on dit. Je ne le renie pas puisque j'y ai pris du plaisir, mais jamais je ne revins chez elles pour une nouvelle séance de « pose ».


Je me fis certaines réflexions après cet épisode. Tout ce que j'avais vécu jusqu'à présent m'avait été dicté par les personnes que j'avais rencontrées. J'étais un homme soumis à la volonté des autres, hommes comme femmes, tout en y trouvant une source indéniable de plaisir.
Mon colocataire, Olivier m'avait poussé vers les chemins de l'homosexualité alors que mes penchants primaires m'auraient dirigé plus facilement vers les femmes. C'est Fleur, la sœur d'Olivier qui m'avait initié aux plaisirs de faire l'amour avec une femme, faisant de moi un bisexuel. Lorsque j'ai rencontré ma voisine Alice, c'est elle qui a voulu me peindre, coucher avec moi, et étudier académiquement et artistiquement ma queue dans son plus bel état. Là encore j'étais soumis à sa volonté. Lorsqu'elle me présenta Eric, c'était un coup monté pour qu'il me séduise, de même avec Léa qu'elle m'avait demandé de déflorer. Elle avait également réussi à me persuader de devenir modèle pour des classes de peinture.
J'avais été manipulé aussi par Xavier qui m'avait traîné dans une boite gay alors que ces genres d'endroits (qu'ils soient destinés aux homosexuels ou hétérosexuels) n'ont jamais été ma tasse de thé. Enfin, ces deux jeunes filles qui venaient de me baiser en paiement de mes prestations de modèle, elles m'avaient, elles aussi, manipulé.
Finalement, seule Béatrice, mon amante le temps de vacances naturistes, ne m'avait ni manipulé, ni dominé.
Parmi mes partenaires féminines, les seules qui avaient pleinement accepté ma bisexualité, c'était Fleur et Alice. Léa, tout comme moi était totalement soumise à Alice et n'avait pas à juger ma sexualité.

Je constatais que je n'avais pas un caractère bien affirmé. Certes j'assumais ma bisexualité, ne ressentant aucun malaise à faire l'amour avec des hommes ou des femmes et y trouvant à chaque fois beaucoup de plaisirs et de contentement. Pourtant il y avait dans ces éteintes un goût de trop peu, une absence de sentiments.
Les déclarations que j'avais pu faire jusqu'à maintenant : « Je t'aime ! » correspondaient plus à « j'ai envie de toi ! J'ai envie de faire l'amour avec toi ! », qu'à une réelle émotion de tendresse et d'attachement.
Il fallait que je reprenne les choses en main et que je trouve la femme qui pourrait m'accompagner sur le chemin de la vie en souhaitant qu'elle accepte que je puisse avoir au moins un homme pour satisfaire certaines de mes pulsions. Sinon Ma « quête » pouvait continuer à être une errance à la poursuite de moulins à vent.

A suivre


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