Je suis bisexuel : 5) Ma vie d'étudiant

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Proposée le 2/11/2013 par CAVAL

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Résumé : Marc est bisexuel depuis qu'il partage le lit d'Alice, étudiante en art, et celui d'Eric un modèle vivant pour les artistes. Il est devenu, lui aussi, modèle.

5) Ma vie d'étudiant

Je sais que je suis parfaitement bisexuel depuis cette époque là. Mes rapports sexuels avec des hommes et des femmes n'étaient pas seulement dus à des circonstances particulières, par le seul hasard des rencontres ; non c'était un choix délibéré et mûrement réfléchi.
Pourquoi j'aime tant faire l'amour avec les femmes ?
Et pourquoi ai-je en plus besoin du contact avec des hommes ?

Avec les femmes j'éprouve une infinie douceur, j'aime les caresser, découvrir leur corps et pouvoir leur donner du plaisir aussi bien par le jeu de mes mains que par l'action de mon sexe. Lorsque j'entre en elle, la jouissance est toujours intense et m'électrise. Les seules déceptions que je peux éprouver, c'est lorsque ma partenaire est incapable d'atteindre la jouissance. Un rapport sans qu'elle puisse connaître l'orgasme est pour moi un échec.
Or, la pratique sexuelle adoptée n'est pas le seul critère pour amener une femme à l'orgasme. Que ce soit la rencontre d'un soir ou une relation établie, il faut que la partenaire soit en confiance, qu'elle soit prête à se donner et à accepter le plaisir lorsqu'il viendra, car il est imprévisible, voire parfois, inattendu. L'acte sexuel avec une femme, c'est un moment sublime d'incarnation des émotions : des frissons, de la tension, de la détente, voire des pleurs ou des rires. Les caresses, les stimulations, les pénétrations, tout est important pour faire jouir une femme et l'orgasme est la somme de tout cela.
Mais il ne faut pas se tromper, un orgasme rapide ne veut pas dire que la femme ait obtenu ce qu'elle voulait : c'est à l'homme aussi de maîtriser l'arrivée du plaisir de sa partenaire : le provoquer et le retarder.
La moindre réticence, la moindre gêne, peut bloquer la jouissance de la femme. Même si le désir est présent, que le plaisir apparait durant les préliminaires, que la jouissance est sur le point de voir le jour, tout peut s'arrêter. Il faut que l'homme comprenne avant de blâmer. Il faut être à l'écoute de l'autre et non pas seulement l'entendre : elle peut avoir une sensation de douleur physique ou mentale qui brise le bien-être, ou un trouble sur la situation, la peur de ne plus rien maîtriser si elle se laisse trop aller, la volonté de ne pas se laisser déborder. C'est aussi le regard de l'autre qui peut intimider la femme qui se donne.
Cette capacité de comprendre les femmes, je l'ai acquise au fil de mes expériences.

Avec les hommes, les sensations sont différentes. Les lesbiennes disent souvent que seule une femme peut faire jouir convenablement une autre femme, par la connaissance qu'elle a du corps, du sien et de celui de sa partenaire. Selon moi, pour les gays c'est exactement la même chose : comme les deux partenaires sont du même sexe, leur communication et leur compréhension mutuelle deviennent souvent très intenses. Chaque partenaire connaît aussi, à partir d'expériences personnelles, quelles sont les parties les plus sensibles du corps de l'autre.
Personne d'autre qu'un homme n'est capable de sucer aussi bien la queue d'un autre homme, s'arrêter au moment où il convient de réduire l'excitation, faire durer la jouissance sans que l'éjaculation n'intervienne. Je préfère souvent une fellation réalisée par un homme que faite par une femme.
Une bouche féminine, lorsqu'elle s'approche d'une queue, peut avoir deux attitudes diamétralement opposées. En premier lieu on trouve la timidité et une certaine crainte, ce qui provoque un manque d'assurance et une caresse buccale assez peu plaisante. C'est le cas d'une femme qui suce, car elle sait que cela plaira à l'homme, alors qu'elle ne le désire pas et n'en éprouve aucune satisfaction, aucun plaisir. Elle n'ose pas et lorsqu'elle oscille entre obligation et dégout, c'est encore pire. Que dire de cette femme qui me dit un jour qu'elle trouvait la fellation comme dégradante et avilissante et qu'elle préférait la pénétration vaginale plutôt que ces rapports buccaux, pourtant sans grande conséquence.
En second lieu, il y a la femme expérimentée qui prend la trique sans ménagement, la branle violemment, l'embouche, la branle à nouveau, pensant qu'un homme ne peut jouir que dans une relation brutale.
Un homme agit différemment, il parcoure le gland délicatement avec le bout de sa langue avant de s'attaquer à la verge dans son ensemble : il saura trouver les zones les plus sensibles et les plus jouissives.
« Qui mieux qu'un homme peut s'occuper du sexe d'un homme », pour paraphraser une publicité de voiture.

Je suis certain que les mâles savent mieux que personne ce qui peut les exciter et les faire jouir.
Quant à la sodomie, c'est une pratique qui s'intègre dans les rapports des homosexuels mâles. J'aime être sodomisé, pénétration que bien peu de femmes sont prêtes à offrir à leur compagnon. J'ai entendu dire qu'elles sont moins d'une sur dix et que la moitié n'apprécient pas. Ce qu'on oublie souvent dans la sodomie entre hommes, c'est qu'outre la pénétration, c'est aussi pour le sodomisé un voyage vers le point « P ». Si les femmes ont un point « G », les hommes aussi ont un point de jouissance absolue : la prostate. Le touché prostatique procure une jouissance exceptionnelle qui peut être obtenu par un massage digital de l'anus. Or une queue procure le même effet, sinon un effet encore plus puisant.
De plus, il est plaisant et instructif de savoir ce que peut ressentir une femme lorsque la queue d'un homme la pénètre. Je ne peux ressentir la sensation d'une introduction vaginale, certes, mais du moins puis-je connaitre l'introduction anale. Et cette perception permet de savoir comment faire apprécier ce rapport avec une partenaire.
Pour autant je ne mets jamais en avant mes connaissances de cette pratique à mes partenaires féminines et si elles ne veulent pas y goûter, je ne les force jamais. En effet, je sais qu'il y a toujours mon amant qui est là pour m'offrir son anus. Pourquoi devrais-je à tout prix vouloir déchirer le délicat anus d'une partenaire féminine, alors que mon amant ne demande qu'à être pénétré.


Après les vacances de Noël, Alice nous présenta une copine, Léa. Elle avait tout juste 18 ans, une jolie figure encadrée par des cheveux bruns longs. Sous son pull on pouvait deviner deux petits seins et une taille fine.
- Mon amie n'est pas vierge, dit sans plus de ménagement Alice, mais elle n'a pas eu d'expérience sexuelle satisfaisante. Je me suis employée à lui faire découvrir les plaisirs lesbiens, mais je ne veux pas qu'elle en reste là. S'il est très bien qu'elle puisse prendre du plaisir avec une femme, je ne souhaite pas qu'elle soit exclusivement lesbienne. Je veux qu'elle goûte aux véritables plaisirs qu'on peut éprouver en faisant l'amour avec un homme. Il faut qu'elle jouisse avec un mâle comme elle le fait avec une gouine. Je compte sur toi Marc pour que ce soit le cas.
- Ce sera avec beaucoup de plaisir, répondis-je.
- Baise là avec raffinement, me glissa à l'oreille Alice, avec douceur, mais aussi avec la même ardeur que tu as montrée lors de notre première nuit. Et si tu remplis bien ta mission, je suis certaine qu'elle sera désireuse de partager nos petits jeux entre amis.
Je pris la main de la jeune fille qui se laissa faire. Puisque son amie lui demandait de faire quelque chose, elle obéissait. Mais je sentais qu'elle venait sans entrain et qu'elle se disait qu'avec moi, elle ne ressentirait pas plus de plaisir qu'avec son précédant amant. Oui, elle n'en avait eu qu'un seul, celui qui avait brisé son hymen, qui l'avait sauté à la va vite en prenant son plaisir et ignorant totalement celui de sa partenaire.

Je demandai à Léa de quitter son pull, puis je la plaçai devant moi et commençai à l'embrasser avec sensualité tout en la caressant doucement à travers ses habits. Je parvins à prendre sa bouche, à titiller avec ma langue la sienne. Puis ma bouche s'égara dans son cou puis vers sa gorge alors que je défaisais uns à uns les boutons de sa chemise.
Elle se laissait faire sans protester, presque avec indifférence. Sa chemise une fois à terre, je m'employai à défaire son soutien gorge. Deux beaux petits seins, bien fermes et à la blancheur de l'ivoire s'offrirent à mon regard. Je me dis que la jouissance de Léa dépendrait du traitement que je leur ferais subir. J'imprimai les plus savantes caresses sur ses deux globes. Couchant la belle sur le lit, j'embrassai la base de ces fruits, j'en fis le pourtour en baisant, en léchant, puis je remontai progressivement jusqu'à la pointe. Lorsque ma langue entra en contact avec le bouton rouge qui s'érigeait de plaisir, la jeune fille tressaillit. Je pratiquais de la même manière avec le second sein qui répondit de la même façon à mes effleurements. Enfin, je pris les deux globes dans mes mains et les malaxai doucement. J'entendis le souffle de Léa se faire plus rapide : elle n'était plus l'insensible fille qui était entrée dans ma chambre.
J'ôtais ma chemise et mon pantalon, ne gardant que mon caleçon avant de lui enlever son propre jean. Elle portait une culotte plus proche du petit bateau que du string. Je le fis descendre : son sexe était totalement imberbe.
- C'est Alice qui m'a rasée, me dit elle en rougissant, elle trouvait que j'avais trop de poils. A présent je me sens encore plus nue qu'avant et j'ai presque honte...
- Pourquoi avoir honte, c'est très beau, lui dis-je lui cachant que je préférais les sexes féminins poilus. Ouvre les jambes, n'ai pas peur, je ne suis pas là pour te prendre brutalement, juste pour te donner du plaisir.
Elle fit ce que je lui demandais. Je me glissai entre ses jambes pour visiter son sexe. Avec ma langue je cherchai à ouvrir le sillon de ses lèvres bien dessinées. J'eus sur la langue les premières gouttes de son jus intime. J'allais un peu plus loin, passant sur les petites lèvres avant de découvrir le clitoris. Les réactions de Léa étaient sans appel : elle était réceptive et aimait le traitement que je lui faisais subir.
Avec un doigt, j'effleurai sa conque à présent largement ouverte. Peu à peu j'avançai en elle, mes mouvements étant à la limite d'une introduction, mais sans aller trop loin. Je voulais que ma partenaire jouisse alors même que je ne l'avais pas pénétrée, ni avec mes doigts, ni avec mon sexe. Si elle prenait du plaisir dans les bras d'une femme, sans doute sans introduction, je voulais lui prouver qu'il pouvait en être de même avec un homme.
Léa dodelinait de la tête vers la gauche et vers la droite jusqu'à ce que sa tête parte en arrière et que son corps se cabre : un très bel orgasme.

Je remontai vers ses deux petits seins que je caressai, que je baisotai, que je suçai avec délectation alors qu'elle revenait à la réalité.
- Jamais mon copain ne m'avait fait cela.


- Il ne savait pas y faire. Mais tu n'as rien vu, je ne veux pas m'arrêter en si bon chemin. J'ai encore bien des choses à te faire connaitre. Laisse toi aller, ce ne peut être que du bonheur pour toi.
Elle se laissa alors totalement aller et lorsque je plongeai une nouvelle fois ma tête entre ses jambes, celle-ci s'ouvrirent sans la moindre résistance. Léa se livrait à moi. Je quittai le dernier habit qui me couvrait, il faut dire que ma queue commençait à être à l'étroit. Léa croyant bien faire, s'avança pour prendre mon sexe et le branler ; mais je la repoussai avec douceur sachant que si je la laissais faire, j'allais exploser entre ses doigts, ce que je ne voulais pas. Mon excitation était telle que ma jouissance n'était pas loin, pourtant je faisais tout pour me contrôler.
Je présentai mon sexe (revêtu d'un préservatif) devant sa vulve, mais encore une fois je ne voulus pas précipiter les choses et ne faisais que masser ses lèvres vaginales avec mon gland. Finalement, c'est Léa elle-même qui provoqua l'introduction de ma verge en elle, par un mouvement du corps, elle vint s'empaler dessus. Le gland disparut dans le sillon chaud et humide. L'heure du sacrifice approchait : je pouvais m'introduire en elle, doucement, pour lui faire ressentir le plus délicieux des supplices. Car, par sacrifice j'entendais lui offrir le plus divin et quant au supplice, il devait être le plus exquis. Je fis aller et venir ma queue dans ce fourreau chaud et humide qui n'avait jamais rien ressenti que de la douleur et de la souffrance, sans la moindre once de plaisir.
Ma petite martyre n'était plus que déesse de l'amour entre mes bras et ma seule volonté, c'était de l'emporter au septième ciel, sans se soucier de mon propre plaisir.
Léa jouissait, elle se tortillait comme une anguille, et je devais, pour rester en elle, la tenir fermement par les hanches. Puis ce fut comme une fulgurance, je vis son jeune corps se contracter, ses muscles se crisper, enserrant plus étroitement mon sexe en elle. Nous avons explosé simultanément l'un dans l'autre.

Nous sommes restés l'un contre l'autre un long moment, à nous caresser. Je titillais ses beaux petits lolos encore palpitant, tandis qu'elle avait posé sa main sur ma verge ramollie.
- Léa, lui demandais-je soudain, peux-tu encore dire que le plaisir n'existe pas en faisant l'amour avec un homme ?
- C'est une découverte pour moi. Alice est véritablement merveilleuse. Elle m'a fait découvrir les plaisirs saphiques, moi qui pensais que les lesbiennes n'existaient que dans des milieux dépravés. Puis elle m'a confié à toi pour que je retrouve... non, que je trouve le plaisir physique avec une personne de l'autre sexe. Comment mon ex-copain a-t-il pu rater mon initiation à ce point ?
- Arrête donc de penser à lui. Vaut-il vraiment la peine que tu te soucies encore de lui ?
- Non, c'est vrai. Je ne pensais pas qu'un homme puisse me donner tant de plaisir. Tu sais divinement caresser les femmes... Alice a beaucoup de chance d'avoir un amant comme toi.
- Tu sais, Eric est également un très bon amant.
- Tu en sais quelque chose puisque tu baises avec lui également. Alice m'a tout raconté. Sur le coup j'ai été assez dégoutée, mais elle a su trouver les mots pour me faire comprendre que deux filles peuvent se faire du bien entre elles, alors pourquoi pas deux mecs. Il me restait à prendre du plaisir avec un mec : voilà qui est fait.
- Tu vois, en matière de sexe, il faut être à l'écoute de l'autre et alors il n'y a que du plaisir.
- Pourrais-je essayer de te donner du plaisir... Enfin, d'essayer de faire avec ton sexe, ce que tu as fait avec le mien.
- Seulement si tu en as envie. Sinon, ne te force pas, ce n'est pas une obligation.

Léa se pencha alors sur ma tige qui n'avait plus rien d'une virilité triomphante et commença à la masturber. Je lui indiquai comment elle devait si prendre. Mais la pauvre n'était pas vraiment douée. Même si par ses coups de langue elle fit regonfler la bête, elle ne réussit pas à me faire éjaculer ainsi.
Nous décidâmes donc de refaire l'amour. Je la fis agenouiller en appui sur les coudes et cambrer les reins. Je m'agenouillai derrière elle, frottai mon sexe qui avait retrouvé toute sa fermeté contre l'orifice vaginal. Je pressai mon bassin contre la croupe de Léa pour la pénétrer profondément. Je pris en main ses hanches et entamai des mouvements de va-et-vient. Lorsque mes mouvements furent bien assurés, mes mains vinrent se poser sur les seins de ma belle partenaire, je les malaxai me délectant de leur élasticité.
Je savais que Léa éprouvait des sensations puissantes. Pour qu'elles soient encore plus fortes, je variais l'angle de pénétration de ma queue qui la pénétrait très profondément. Je voulais que cette position dominatrice pour l'homme soit une nouvelle source de plaisir pour elle. Tout en allant au fond de son vagin, je prenais garde à ce que ce ne soit pas douloureux ; mais par bonheur, son con était parfaitement bien lubrifié.
Cette fois-ci, n'ayant plus rien à lui démontrer, je mis un peu moins de forme, mais tenais à ce qu'elle jouisse une nouvelle fois, sans oublier mon propre plaisir. Une nouvelle fois, notre étreinte se termina en un sublime feu d'artifice.

Lorsque nous avons rejoint nos amis, Alice me dit :
- Qu'est-ce que tu lui as fait, elle a des étoiles dans les yeux.
- Rien de spécial, dis-je d'un air un peu détaché.
- Allez, dis !
- Tu m'as demandé à ce qu'elle aime faire l'amour avec un homme. Mission accomplie. Je crois qu'elle n'est plus en mesure de se priver des belles queues qui s'offriront à elle. Elle a encore beaucoup à apprendre : fellation, sodomie ou autres positions du kamasutra... mais cela viendra naturellement avec le temps. Je suis certain qu'Eric, toi et moi nous arriverons à dresser parfaitement cette pouliche que je viens juste de débourrer.

Léa ne fut pas longue à faire l'amour avec Eric. Elle trouva ça « plus mâle » mais « tout aussi jouissif ». Lorsqu'elle voulut faire une comparaison avec son ancien copain, nous l'arrêtâmes pour lui signifier qu'il s'agissait d'une autre époque et que celle-ci était révolue. En fait la jeune fille n'avait qu'à se libérer, ce qu'elle fit en notre compagnie. Elle nous avait été présentée comme frigide et timide, maintenant elle participait à nos jeux les plus intimes sans retenue.
Nous l'initiâmes également à la sodomie. La première introduction, dont j'eus le privilège, fut assez délicate dans son puits inviolé ; mais elle y prit bientôt goût, à condition qu'Alice se charge de préparer son orifice. Lorsque nous lui proposâmes une double pénétration, elle dit bravement :
- Vu toutes les jouissances que vous m'avez fait connaître, je suis prête à m'immoler pour vous, même si je ne sais si je sortirais vivante d'une telle étreinte. J'ai déjà vu des filles prises en sandwich dans des films, je ne sais comment elles peuvent souffrir cela.
Encore une fois, Léa fut formidable et après quelques moments difficiles, elle jouit comme jamais. Elle gueulait comme un cochon qu'on égorge. Et sa jouissance dura, dura... Elle eut au moins trois orgasmes les uns derrières les autres sans discontinuer.
Ainsi lorsque nous nous retrouvions tous les quatre, ce n'était pas pour des discutions oisives, mais plutôt pour le plaisir des sens. Nous n'étions pas long à nous retrouver tous à poil et à faire l'amour indéfiniment avec une fille ou un mec et échangeant les partenaires selon les goûts, les moments ou les hasards des étreintes. Il arrivait souvent que je caresse Léa, puis que je pénètre le vagin d'Alice, pour finir par éjaculer dans le cul d'Eric. Les scénarios étaient multiples. Parfois, lorsque nos amantes avaient encore quelques ardeurs alors que nous, les mâles, étions sans vie, elles faisaient l'amour en véritables lesbiennes avec une impudeur toute particulière qui rendait la chose magnifique.

Cette vie à quatre me convenait parfaitement. D'une part il y avait une existence sexuelle sans tabou où hommes et femmes couchaient ensemble, indifféremment les uns avec les autres. D'autre part il existait dans notre groupe une cohésion que je pourrais définir comme une notion de fidélité. Deux femmes, deux hommes, trois partenaires potentiels pour chacun, sans qu'il n'y ait la moindre duperie. Car ni les uns, ni les autres n'allaient voir ailleurs.
Mes sentiments pour mes partenaires étaient sans équivoque et je les assumais sans aucun problème. J'ai aimé Alice dès le moment où elle est entrée dans ma chambre, cet amour a grandi lorsque j'ai posé pour elle et que j'ai partagé pour la première fois son lit. Par la suite, mon attachement profond a été sans faille. Même lorsque j'ai rencontré Eric et que je suis devenu son amant, Alice resta la fille que j'aimais.
Pourtant j'aimais véritablement Eric, et pas seulement dans sa façon qu'il avait de me faire l'amour ; j'appréciais sa façon de penser, de vivre, de saisir les occasions qui pouvaient se présenter à lui. Qu'Eric baise avec Alice ne m'avait pas posé de problème. De plus j'ai toujours vu l'amour comme le fait de donner à l'autre le bonheur auquel il a droit : Alice prenait du plaisir avec Eric, Eric prenait du plaisir avec Alice, j'étais donc ravi qu'ils soient ainsi satisfaits.

Quand Léa s'est jointe à notre trio, je fus également comblé. Elle était totalement différente d'Alice qui semblait tout connaître du sexe. Vis-à-vis de Léa, nous étions ses initiateurs, l'amenant vers des précipices de plaisir de plus en plus vertigineux. Elle se soumettait à nous avec une totale confiance, ce qui était sublime. Pour elle, ce n'est pas véritablement de l'amour que j'éprouvais, mais un réel attachement. Celui que peut avoir un maître pour son élève aux réels talents, qu'il convient d'encourager pour qu'il découvre.
Cet amour que je ressentais pour Eric et Alice, et l'attachement profond que j'éprouvais pour Léa, étaient partagés. Je crois qu'Alice m'aimait véritablement, pas seulement parce qu'elle aimait baiser avec moi, le sexe étant l'un de ses passetemps favori, ni parce que j'étais un bon modèle bénévole, mais parce que notre intimité, nos façons de penser étaient très proches. Avec Eric, c'était aussi de l'amour qu'il éprouvait pour moi. En fait il trouvait en moi un reflet de sa propre image : un bisexuel qui aime autant les hommes que les femmes et qui n'avait rien contre le fait de partager sa ou ses partenaires de l'autre sexe.
Nous restions dans un cercle restreint. D'autant plus que la confiance était l'un des principes de nos relations. Afin d'éviter de s'embarrasser de préservatifs, nous avions réalisé des tests de dépistage du SIDA. Ainsi pouvait-on baiser sans crainte et en allant des uns dans les autres en mélangeant nos sécrétions.

Je me rappelle de divins instants où dans la même foulée Eric m'ayant sodomisé, je sautais Alice tandis que j'utilisais le sperme coulant de mon cul pour lubrifier le cul de Léa et enfin prendre celle-ci par derrière, ma queue étant couverte de la cyprine de l'artiste. Ainsi n'utilisions-nous presque plus de crème pour lubrifier nos introductions anales, le plus souvent sperme et cyprine des uns ou des autres faisaient parfaitement l'affaire.
Nos sécrétions ajoutées à l'habitude rendaient la pénétration entre les muscles puissants de l'anus sans douleur. Je pensais qu'il était malsain de pénétrer un vagin après avoir pénétré un anus, mais Alice n'en avait cure et Léa, comme à son habitude, faisait de même.

Léa partagea également notre goût pour le naturisme. Dès sa première visite à la piscine, elle éprouva un réel plaisir à être nue devant des inconnus, à discuter avec des hommes et des femmes sans aucun habit, le plus naturellement du monde. Son plaisir fut tel que nous eûmes toutes les peines du monde pour lui demander de se rhabiller. Elle accepta d'enfiler une robe, mais sans aucun sous vêtement. A ce propos, elle avait définitivement abandonnée les culottes et soutiens-gorges bien sages ; à présent elle ne portait que des strings et autres dessous affriolants du plus bel effet.
Elle avait une faculté d'adaptation de passer d'un monde à l'autre assez étonnante : de celui de fille coincée et pudibonde, à celle de femme ouverte à toutes les nouveautés acceptant parfaitement son corps comme instrument de plaisir.

Par contre, elle refusa toujours de se présenter pour être modèle physique nu comme Eric ou moi. Pourtant, elle aimait beaucoup prendre la pose pour Alice, que ce soit seule ou avec nous autres. Alice réalisait des compositions parfois très osées qu'elle nous disait vendre à des amateurs avertis. Elle prenait toujours la précaution de modifier l'apparence de nos visages pour éviter que nous puissions être reconnus. Par contre, en ce qui concerne nos corps, elle était d'un réalisme proche de la perfection.


A suivre

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