Elodie, une femme naturiste, chapitre 4 : Confessions

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Proposée le 12/06/2011 par CAVAL

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Résumé : Élodie (17 ans) est naturiste depuis son plus jeune âge. Elle a pratiqué avec ses parents et son frère dans des lieux « libres » et non pas des structures. Élodie connaît les plaisirs du sexe avec son premier amant, un Allemand nommé Helmut. L'année du bac elle emménage chez une amie. Elle convertit celle-ci au naturisme. Puis elles passent à des délices saphiques.



CHAPITRE IV
Confessions


Mes étreintes saphiques avec Mélanie me comblaient pleinement et je ne cherchais pas d'autre relation, ni avec des hommes, ni avec des femmes.

Pourtant je me posais des questions :
- Suis-je vraiment lesbienne ? Si je fais ainsi l'amour avec Mélanie, cela signifie-t'il que je ne pourrais prendre du plaisir qu'avec des femmes, que les hommes ne sont plus pour moi ?

Pour m'assurer que je pouvais encore éprouver de l'attirance pour un mec, je cherchai des photos de mâles. Parmi les publications qu'on pouvait trouver dans les librairies, les revues montrant des hommes nus étaient assez rares, voire inexistantes, sauf si on tape dans les publications pornos. Alors on les voit « honorer des femmes » où ces dernières ne sont pas vraiment mises en valeur? Autant aller voir un film de cul. Pourtant, je trouvai enfin ce que je cherchais dans une revue naturiste, qui a depuis disparu, H&E (santé et naturisme), avec de nombreuses photos de femmes, mais également de beaux hommes. Après avoir feuilleté ces revues, d'une seule main, il n'y avait aucun doute possible, j'étais très attirée par les hommes. Comme celui-ci au sexe légèrement gonflé et qui entraînait sa compagne on ne sait où (tout en se doutant ce qu'ils allaient faire, comme Didier avec Isabelle ou moi avec mon premier amant, Helmut). Ou cet autre tenant deux filles par les hanches, ce groupe qui jouait au volley, ces jeunes qui sortaient de la mer, ces jumeaux beaux comme des dieux? Non j'estimais que je n'étais pas lesbienne. Et pourtant, ma relation avec Mélanie était bien homosexuelle.

Quand je suis rentrée chez mes parents un week-end (un de ceux que je ne passais pas avec Mélanie), je n'osais pas, pour la première fois, en discuter avec ma mère. Mais, j'en parlais à mon frère. Ce fut de tout temps mon meilleur confident. Il m'avait raconté son séjour en Grèce, chose qu'il n'avait livrée à personne et surtout pas à nos parents. Ils avaient beau avoir les idées larges, nous considérions que si notre vie amoureuse pouvait les concerner, nous voulions rester discrets sur notre vie sexuelle. Je savais que je pouvais lui parler de mes ébats amoureux avec ma logeuse sans qu'il rigole en me traitant de gouine.

Je lui racontais donc que j'avais initié Mélanie au naturisme et que de retour de la plage, j'étais devenue sa maîtresse.
- Tu y éprouves du plaisir ? Me demanda-t'il.
- Oui, mais faire ainsi l'amour avec une femme? Je ne me sens pas lesbienne, j'aime toujours les hommes.
- N'aie aucune inquiétude s'urette, c'est tout naturel de vouloir goûter à autre chose. Tu baises avec une fille, où est le mal, au contraire, tu devrais être ravie, cela te fait une expérience sexuelle de plus. Lorsque je vois des filles qui à quarante ans se disent, « je ne l'ai jamais fait, cela ne me tente pas, de toute façon ce ne pourrait être qu'avec une très bonne amie », je me dis : « les malheureuses, jamais elles ne passeront à l'acte ». Non, il est très bien que tu connaisses les plaisirs lesbiens maintenant, tu n'en éprouveras que plus de plaisir à faire l'amour avec un homme quand cela se produira. Fais-moi confiance.

Il m'avait convaincu, mais il souhaitait poursuivre :
- Tu sais, entre mecs aussi, on peut avoir des rapports homosexuels sans se sentir pour autant gay. Avoir une attirance pour un homme, en passant comme ça.
- Tu ne vas pas me dire que tu as baisé avec un mec ?
- Cela m'est arrivé.

Je suis restée sans voix et interloquée devant sa révélation. Je ne pouvais pas imaginer mon frère avec un autre mec. Pourtant il poursuivit sa confession sans gêne, au contraire, il était heureux de se confier, de dire à sa s'ur ce qu'il ne pourrait pas raconter à grand monde, si non à se faire vite traiter de pédé, ce qu'il n'était pas.

- Tu sais, dans les facs, il n'est pas toujours facile de draguer les filles. D'autant plus que dans la section où je suis, elles sont peu nombreuses ; dans ma classe il n'y en a qu'une, en plus elle a un petit copain auquel elle veut rester fidèle ; dans le bahut elles doivent être moins de dix. Je peux te dire qu'elles n'ont que l'embarras du choix. Il y a de tout : La moche qui n'attire pas un seul mec ; celle qui se les tape tous, les uns après les autres ; la sainte-nitouche qu'on ne peut même pas approcher ou encore celles qui se consacrent à leurs études et qui ne veulent pas batifoler. Ah oui, j'oubliais, un couple de lesbiennes qui s'affichent ouvertement. En plus, comme on est deux par chambrée, il est difficile de dresser un planning de qui pourra occuper la chambre pour une rencontre plus poussée. Mon pote de chambrée, c'est Fred, avec qui je suis allé en Grèce cet été, tu te souviens. Nous étions en manque de fille et cela nous minait après ce que nous avions vécu avec les deux Flamandes sur les plages. En en parlant ensemble, il s'est avéré que c'est tout simplement de sexe dont nous manquions. Nous avons donc décidé de faire quelques séances de branlette en regardant des magazines spécialisés. Tu te masturbes bien toi aussi ?

- Naturellement, qui ne le fait pas ? D'ailleurs tu le sais très bien' Tu te rappelles de nos séances en commun. Pour tout t'avouer, dernièrement j'ai trouvé des photos de mecs dans une revue naturiste qui m'ont pas mal excitée. C'était pour vérifier si j'étais toujours bien hétéro.

- Donc dans un premier temps, lorsque l'envie nous en prenait, chacun prenait une des revues que nous achetions pour reluquer des filles tout en s'astiquant. Puis nous avons partagé nos séances en regardant ensemble, en partageant nos avis sur les filles en photo. Nous avons ensuite trouvé un malin plaisir à nous masturber l'un en face de l'autre, en nous regardant, mesurant l'arrivée de notre plaisir. En étant à la fois voyeur et exhibitionniste, ce jeu était très jouissif. Nos regards étaient fixés sur la queue de l'autre jusqu'à ce qu'un jet de sperme s'en échappe. Comme nous ne voulions pas que ce soit des branlettes vite faites, n'apportant qu'un plaisir diffus, nous adoptions un tempo permettant de retenir notre éjaculation le plus longtemps possible. Avec les filles c'est pareil, si tu jouis en cinq minutes, elles restent sur leur faim, n'est-ce pas ?

- Si mon amant de l'année dernière m'avait fait ça, c'est vrai que je n'aurais pas beaucoup aimé. Heureusement, il savait bien s'y prendre et il durait' Parfois même plus longtemps que moi.
- Enfin de fils en aiguilles, nous nous sommes masturbés conjointement. Je prenais sa bite en main, et lui la mienne. Si on fermait les yeux, on pouvait presque s'imaginer que c'était une fille qui s'occupait de nos queues' Peut-être avec moins de douceur. Enfin un jour, je n'ai pas prévenu mon copain, mais alors que nous étions à poil l'un et l'autre, je me suis placé entre ses jambes et j'ai pris sa queue dans la bouche.
- Tu l'as sucé ?
- Oui, ma première pipe, et lui a fait de même après. Pour la première fois, ni lui ni moi n'avons avalé notre semence. Il suffisait simplement de se mettre en 69 pour se donner du plaisir mutuellement. Nous avons fait de nombreuses séances ainsi, en jouissant intensément. Finalement, nous avons goûté la semence de l'autre, pour voir. C'est assez proche de votre jus, pas désagréable du tout. Donc, on a décidé d'avaler. Pour pimenter les choses, on s'embrassait après pour échanger nos semences encore dans nos bouches. Nous aurions bien aimé rester nus toute la journée, mais souvent des copains d'autres chambrées arrivaient à l'improviste, aussi il fallait mieux rester habillé. Par contre, le soir venu, nous couchions dans le même lit, l'un contre l'autre, même après quelques tumultes. C'est ainsi que nous nous endormions.

- C'est tout, demandai-je presque malgré moi.
- Oh petite perverse, tu voudrais autre chose ! Vas-y, dis-moi.
- Bah, les homos en général, ils ne s'arrêtent pas à se faire des pipes' Ils se sodomisent'
- Tu as parfaitement raison, mais nous ne sommes pas homos, juste deux mecs qui veulent se donner du plaisir. Pour te dire la vérité, Fred a essayé une fois de me sodomiser. Je n'ai éprouvé aucun plaisir et lui plus du dégoût qu'autre chose. Avec une fille c'est autre chose, mais là, entre mecs, ce n'était pas le top. Si bien que nous n'avons pas renouvelé l'expérience. Par contre nous avons expérimenté un autre jeu sexuel : Orgasme par stimulation de la prostate. Eh oui les filles, si vous avez un point G, nous on a un point P !
- C'est quoi ce truc ?
- Je t'explique en quelques mots. Il faut d'abord stimuler la prostate en externe avec la main ou les doigts, à mi-chemin entre l'anus et le scrotum. Il faut une bonne communication entre le masseur et le massé. Il faut indiquer lorsque la main éveille des émotions ou des onces de plaisir. Une fois que l'ensemble est bien excité, on peut passer à l'introduction avec un doigt dans l'anus. Il faut y aller doucement, progressivement pour qu'il n'y ait plus de tensions. Le doigt doit entrer doucement, sans précipitation, mais profondément. Une fois arrivé au maximum, il faut le recourber vers l'intérieur. Il rencontre alors une petite masse sphérique de la taille d'une noix. La sensation est unique et vraiment nouvelle la première fois. Une fois la prostate repérée, il faut masser. Le massé ressent alors des fourmillements, puis des picotements. Mais bientôt cela devient de la volupté intense : Un orgasme profond, implosif, irradiant et rayonnant.

J'étais abasourdie par ce je venais d'entendre. Abasourdie mais pas choquée, ces paroles venant de mon frère, je les recevais comme une confession intime dont il m'estimait digne de l'entendre. Si un autre homme m'avait parlé de cela à l'époque, je l'aurais certainement traité de pervers, cette description ne pouvant être qu'une invitation. Tandis que celui qui faisait ce récit n'éprouvait aucune attirance pour moi. Mais mon frère n'en avait pas fini :
- Je ne te mens pas, c'est réellement divin pour l'homme. Si tu veux combler ton mâle un jour, je ne peux que te conseiller cette pratique. On peut ajouter des variantes, comme la masturbation ou la fellation, mais ce n'est pas une nécessité absolue. Tu vois, la prostate, c'est un orgasme « à sec », il n'y a pas éjaculation, ça permet à l'homme de repartir immédiatement sans devoir recharger les accus. Avec mon ami, nous nous prodiguions cette caresse l'un après l'autre, y prenant un véritable plaisir et une jouissance extrême. Tantôt son doigt dans mon anus, tantôt le mien dans son fondement. Après, comme on avait encore de l'énergie, on pouvait se mettre en 69 pour se faire une pipe et avaler le sperme de l'autre avant de s'endormir.

Il fit une pause pour me permette de digérer ce qu'il me venait de dire. Nous étions habillés alors qu'il me faisait ces confessions et heureusement, sinon je crois qu'il n'aurait pu dissimuler une érection que je devinais sous son jean et moi, que je commençais à mouiller.

- Et en plus, c'est hygiénique, continua-il.
- Comment ça ?
- Des études ont démontré qu'il y avait moins de cancers de la prostate chez les homosexuels que chez le reste de la population. Or, la stimulation de la prostate est assez peu répandue chez les hétéros, soit que les hommes ne veuillent pas se faire ainsi pénétrer par une femme (ils ne savent pas ce qu'ils ratent), soit que les femmes trouvent cette caresse trop cochonne, alors qu'il s'agit d'un geste d'amour. Enfin, il y a ceux qui ignorent cette stimulation et cette possibilité de jouissance. Oui les gays sont ceux qui se « palpent la prostate » avec le doigt, comme nous le faisions, ou directement avec la queue dans la sodomie.

- Et tu n'es pas en train de devenir homo par hasard ?
- Ça te gênerait ?
- Ça m'étonnerait après ce que tu m'as raconté sur ton séjour en Grèce. J'aurais du mal à comprendre que tu n'aimes plus les femmes ainsi, soudainement.

- Non, j'aime toujours autant les femmes, rassure-toi. Je vais t'en donner la preuve. Pour faire mes études, je suis monté à Paris. La vie dans la capitale est chère et nos parents n'ont pas des moyens énormes. Ils doivent nous payer des études à toi comme à moi. Donc j'ai recherché une rémunération complémentaire. Faire de la bouffe dans un Mac Do, très peu pour moi. Enfin, je passe sur toutes les activités auxquelles j'ai pensé. Jusqu'à celle-là : Modèle pour les beaux arts. Il faut simplement poser totalement nu, dans les cours de dessins pour des artistes et des élèves. Les modèles sont des hommes et des femmes de différents âges, cette activité est souvent, comme ce que je recherchais, un revenu complémentaire. Il y a des étudiants et même des retraités. Pour d'autres, poser est un vrai métier, parfois à plein temps. En devenant modèle, on est vacataire employé par la ville. Il n'y paraît pas, mais être modèle n'est pas de tout repos ; on dirait que c'est une activité reposante, mais tu sais, poser nu devant des artistes, sans bouger pendant plusieurs heures exige une tension musculaire importante. Il faut une résistance physique pour être là, immobile pendant la pose. Une fille, Mireille, me disait qu'elle faisait ça depuis trois ans et qu'elle allait à la piscine plusieurs fois par semaine pour se détendre. La rémunération est juste un peu plus que le SMIC auquel s'ajoutent les cornets. C'est une enveloppe que les étudiants versent, une sorte de pourboire.

- Et on peut devenir modèle comme ça, sans formation ? Je ne crois pas que j'aimerais poser ainsi nue. En dehors de l'espace naturiste, je n'aime pas trop me montrer nue devant les autres. Alors là, me déshabiller devant des gens qui vont m'envisager pendant plusieurs heures alors qu'eux sont habillés.

- Non, pour se mettre nu en public, il n'y a pas de formation. D'être naturiste ça peut aider, car il ne faut pas être pudique. Les mecs ou de filles qui apparaissent ainsi ne sont pas forcément beaux, mais ils sont bien dans leur corps. Il faut aussi éviter de bander durant les séances de pose alors que nous sommes parfois plusieurs, hommes et femmes à poser les uns à côté des autres. Il faut évacuer de son esprit toutes les idées excitantes qui pourraient nous venir. Je ne te cache pas tout de même que parfois mon sexe s'est un peu gonflé? ça lui donnait plus de volume. D'avoir fait du naturisme, pour ça est une bonne école, cela m'a permis de mieux me contrôler. Et puis lorsqu'on agit pour l'art, la pudeur passe au second plan. Il faut concevoir cela comme une contribution artistique. Bien sûr, si on regarde la fiche de paie, on voit « divers et spéciaux », tout et n'importe quoi en fin de compte. Mais il faut considérer que sans modèle, les écoles d'arts devraient proposer des photos ou des statues à leurs étudiants. Nous ne sommes pas comme des statues mobiles pour des étudiants ou artistes, mais plutôt des composants de la réalisation d'une ?uvre. Le tableau est composé avec le professeur, l'artiste et' Le modèle.

- Vu comme cela, naturellement. Si c'est pour l'art' Dis-je d'un ton un peu narquois.
- Non, ce qui est le plus gênant, ce n'est pas la nudité (tout au moins pour moi), c'est de ne pas avoir de salle d'attente (on attend parfois une heure entre chaque séance). Et puis les salles sont parfois inconfortables, souvent il n'y a pas de chauffage, pas même de vestiaire pour nous changer.
- Mais comment devient-on modèle comme ça ?
- Souvent les modèles ont une formation proche des arts : Ecole de dessin, formation de comédien, danseur professionnel' Pour moi, c'est une copine de Fred qui m'a proposé ce job. J'ai eu une petite appréhension au départ, mais très vite j'ai bien aimé ce boulot qui me permet de boucler les fins de mois.
- Mais je ne vois pas en quoi cette expérience de modèle puisse prouver que tu es bien toujours hétéro.
- J'y viens. J'ai connu une fille, Béatrice, qui posait nue comme moi. Nous nous sommes retrouvés plusieurs fois et nous avons sympathisé. Elle était étudiante comme moi. Je la trouvais ravissante, une belle brune au teint hâlé, des formes amples (appréciées par les artistes), ses seins étaient à la fois lourds et fermes, son ventre légèrement rebondi, les fesses d'une rondeur exquise et la chatte était partiellement épilée, juste un petit peu plus que le maillot. De plus elle avait une liberté de parole remarquable qui me plaisait beaucoup. J'aimais autant sa façon d'être que sa plastique. Un jour elle m'a invité à venir chez elle, un appartement qu'elle occupait avec une copine. Mais la veille elle m'a dit que ce ne serait pas possible. Sa copine lui avait fait une crise lorsqu'elle lui avait dit que je viendrais. J'en ai parlé à Fred qui m'a dit qu'il n'y avait aucun problème et qu'il s'arrangerait pour s'absenter le temps nécessaire pour que je puisse faire ce que je voulais avec.

- Mais, ta copine, elle voulait vraiment passer à la casserole ?
- Comment tu parles. On avait sympathisé et le courant était bien passé entre nous. J'étais certain qu'elle était attirée par moi et que du copain-copine, on pouvait passer à une autre étape. D'ailleurs une fois, alors que nous avions posé tous les deux nus pour les artistes, nous nous rhabillions et je n'ai pu alors réfréner une soudaine érection : Elle s'était penchée en avant, les jambes légèrement écartées, dévoilant, juste sous le sillon de ses fesses, son sexe. Elle rigola en me demandant : « C'est moi qui te mets dans un tel état ? » Je lui répondis franchement que c'était bien elle qui me mettait dans cet état-là et que sa plastique ne me laissait pas de marbre. Si je n'avais pas bandé pendant la pose, c'est que je me contrôlais. Elle regarda mon sexe dressé sans vergogne, se pencha et déposa un petit baiser sur le gland. Rien de plus, mais tout de même. De toute façon, elle n'aurait pu aller plus loin, un élève est entré dans la salle pour nous remettre l'enveloppe, le cornet des élèves comme je t'ai dit. Donc, si elle acceptait de venir dans mon petit studio, ce n'était pas seulement pour discuter. Et puis, je n'allais pas non plus la violer sur place sans autre forme de procès.

- Alors elle est venue ?
- Oui, Fred devait être absent pour une partie de l'après-midi. Lorsqu'elle est arrivée, j'ai eu un flash. Elle portait, sous son manteau, une robe très moulante. Elle était terriblement sexy ainsi, presque plus que lorsque je la voyais totalement nue. Je lui proposais le prendre un verre, qu'elle accepta. Je me retirai dans la minuscule cuisine pour lui servir le jus d'orange demandé. Lorsque je retournai dans la chambre-espace repas-bureau, elle avait ôté sa robe mais avait gardé sa lingerie fine : Un ensemble Aubade des plus ravissants. Il s'agissait d'un soutien-gorge à balconnet (leçon n°6 : « s'il résiste, pratiquez l'hypnose ») galbant parfaitement ses seins et faisant remonter haut sa poitrine. Pour le bas, elle avait choisi un porte-jarretelles de dentelle finement ouvragée et un string assorti qui remontait sur le devant et lui dévoilait totalement les fesses (leçon n°7 : « jeter le trouble dans son esprit »). Le tout de couleur blanche, ce qui faisait ressortir sa peau bronzée. Elle me regardait avec un léger sourire qui feignait l'indifférence en me disant : « Je me suis mise à l'aise. » « Tu as eu raison ! » lui répondis-je la bouche sèche les yeux agrandis par les merveilles que je voyais. Tu vois ma s'ur, je n'ai jamais réussi à résister à une femme en lingerie. Toi-même tu arrivais à m'exciter lorsque tu te baladais quasiment à poil devant moi. Lorsque tu étais totalement nue, tu me faisais beaucoup moins d'effet. Béatrice c'était pareil, dans les séances de pose, j'arrivais à me contrôler, lorsque je la voyais nue, j'appréciais son corps mais j'arrivais à ne pas bander. J'ai juste eu cette forte érection dont je t'ai parlé, mais la vue de son joli sexe m'a mis en émoi et d'ailleurs elle n'est plus totalement nue à ce moment-là. Non, à poil je pouvais résister? Mais là en lingerie, et quelle lingerie, je bandais à mort. Elle dut le constater et me dit : « Tu pourrais en faire autant. ». Je ne me le fis pas dire deux fois. Je quittai donc mon polo et mon futal et restai en caleçon. Ma queue dressée à l'intérieur, faisait une bosse qui ne pouvait pas échapper à la belle Béatrice dont le regard était rivé sous ma ceinture sans gêne ni vergogne. Elle rigola franchement en me disant : « Mais il doit être à l'étroit le petit bonhomme. ». Elle prit le temps de boire une partie de sa boisson, puis se pencha vers moi, baissa mon dernier vêtement. Elle n'eut pas à extraire mon membre qui bondit tel un beau diable. Sans plus hésiter, mais avec une infinie douceur, elle le prit en main et commença à le branler, puis approcha la tête, apposa comme la dernière fois un bisou sur le gland, le lécha dans ses moindres recoins jusqu'au frein. Puis elle parcourut avec la langue toute ma tige, s'occupa de mes testicules qu'elle prit en main, qu'elle soupesa. Elle me regarda droit dans les yeux avant d'enfourner mon sexe dans la bouche. J'étais dans les nuages. Elle savait y faire et n'avait pas froid aux yeux. « Ça va trop vite ! », lâchai-je dans un râle, sentant bien, malgré ma volonté, que j'allais jouir rapidement. Elle quitta mon sexe et se coucha de tout son long sur le divan clic-clac, les jambes écartées. Quelle invitation ! Lorsque je m'approchai pour ôter son string, je m'aperçus avec ravissement qu'il était passé au-dessus du porte-jarretelles et qu'elle n'avait donc pas besoin de le quitter. La petite culotte enlevée, je plongeai mon visage dans son intimité déjà bien humide. Je me suis occupé du moindre détail de son entrejambe : ses lèvres, son clitoris, une langue de rose pour sa grotte secrète?

- Bon, lançai-je peu exaspérée, épargne-moi les détails.
- Tu es jalouse Élodie ?
- T'es pas bien de dire cela. Je suis ta s'ur, jamais je n'aurais voulu être cette fille avec toi. Avec un autre mec, là je ne dis pas'

- Bon, donc j'abrège, nous avons fait l'amour intensément. Je la fis jouir plusieurs fois tant avec les doigts qu'avec mon sexe. Moi aussi d'ailleurs, elle me fit monter au septième ciel. Par son habileté, elle m'a remis en forme plusieurs fois pour qu'on puisse remettre le couvert. Je déversai pour la troisième fois mon sperme, là sur les seins, comme elle me le demandait, lorsque la porte s'ouvrit et que mon colocataire apparut. Fred vit le spectacle, la fille nue, portant son seul porte-jarretelles et moi au-dessus, tenant ma queue pour en faire sortir les dernières gouttes de sperme. « Oh ! Excusez-moi, je reviendrai plus tard. » Nous n'avions pas vu l'heure passer. Comme dans un rêve, j'entendis Béatrice dire : « Non reste, d'ailleurs tu tombes bien, car Didier commence à fatiguer. » Sans pudeur, elle se leva et vint se coller à mon copain. Elle le désapa en un tour de main et le mena au lit en le prenant pas la queue. J'aurais pu être jaloux, même pas, cette fille était vraiment extraordinaire, elle s'était offerte à moi comme aucune et j'étais dans l'impossibilité de faire le moindre geste pour qu'elle puisse continuer à prendre du plaisir devant moi avec un autre mec.

- Tu veux dire que Fred s'est payé ta copine devant toi ?
- Oui, c'est ça. Mais tu sais en Grèce avec nos deux Flamandes, on changeait souvent de partenaire, tantôt l'une, tantôt l'autre. Il la fit encore jouir deux fois. Elle nous quitta nous laissant tous les deux lessivés, nus et allongés sur le lit. Elle a seulement dit : « C'était extra ! ». Nous nous sommes revus pour des trios d'enfer. Là nous nous occupions de notre belle maîtresse à tour de rôle ou tous les deux en même temps. Elle ne goûtait pas trop la double pénétration mais par contre elle adorait avoir l'un de nous deux soit dans la chatte, soit dans le cul et l'autre dans la bouche. Puis Fred eut l'idée d'inviter à nos jeux la copine qui m'avait permis de postuler en tant que modèle, Leïla. C'était une belle fille rousse au visage moucheté de taches de rousseur. Les deux filles savaient exactement quel était le programme et étaient parfaitement consentantes. Elles s'assirent entre nous deux, l'une à côté de l'autre. Sans plus attendre, je déshabillai Béatrice, et Fred sa copine. Elles étaient nues toutes les deux nous laissant admirer leur grande beauté et s'envisageant elles-mêmes l'une l'autre. C'était la première fois que je voyais Leïla nue : Les taches de rousseur qu'elle avait sur le visage couvraient également ses seins et son ventre. Au bas de celui-ci, elle avait préservé totalement sa chatte, faisant apparaître un buisson ardent délicat et charmant. Mais elles ne nous laissèrent pas le temps de les admirer trop longtemps. Elles commencèrent par se peloter les nichons, puis insérer une main vers leurs intimités respectives avant de s'attaquer à nos sexes. Elles étaient toutes les deux un peu perverses, car, c'est d'elles-mêmes qu'elles échangèrent leur place. Leïla me suçait et Béatrice suçait Fred. Puis nos corps se mélangèrent, tantôt je visitais le corps de l'une, tantôt celui de l'autre. Quant j'étais entre les jambes de l'une, je ne savais à qui j'avais à faire que par la couleur des poils pubiens. La nuit fut un feu d'artifice ininterrompu, et lorsque je nous ne pouvions plus assouvir les désirs de nos compagnes, elles se donnaient du plaisir devant nos yeux.

- Oui effectivement, tu n'es pas pédé, seulement peut-être bisexuel. Et je m'aperçois que tu ne t'ennuies pas pendant tes études.

- Vois-tu, s'urette, ce n'est pas parce que tu baises avec Mélanie que tu es forcément une gouine. Et même si un jour tu es mariée et que tu prends du plaisir avec une fille, j'ose espérer que ton homme sera assez intelligent pour l'accepter et qu'il ne se sentira pas trompé par toi. Du moins, pour ma part je préférerais voir ma copine s'envoyer en l'air avec une autre fille qu'avec un mec.
Ainsi je n'étais pas la seule à avoir des relations homosexuelles. Mon frère aussi avait forniqué avec un copain de son sexe. Cela me rassura sur mes problèmes qui n'en étaient plus. Je n'avais plus de scrupule à faire l'amour avec Mélanie qui me procurait tant de plaisir. Ce n'est pas parce que je couchais avec une fille que j'étais lesbienne. Cet intermède ne m'empêcherait pas de jouir à nouveau dans les bras d'un homme.

A suivre
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