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Proposée le 13/03/2011 par CAVAL
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Pièce de théâtre en 5 actes et une Farandole
La scène est à Paris dans la seconde moitié du XVIIe siècle.
Le style de cette pièce de théâtre essaye de reproduire la langue de l'époque (règne de Louis XIV), donc celle de Molière, de Madame de La Fayette?
Résumé du 1er acte : Le jeune marquis de Saint-Aubin a pour maîtresse Louise du Bois. Il est le beau-fils du Comte de Toucheboeuf, second époux de sa mère. Il est épris d'Amandine de Jamois dont il n'a pas encore demandé la main, mais dont il se sait aimé.
Marie de Toucheboeuf, sa demi-s'ur, doit se marier le jour même avec le comte de Montgaudier.
La scène est à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
Personnages :
Le Marquis de Saint-Aubin : jeune homme d'une vingtaine d'année
Mademoiselle Marie de Toucheboeuf : sa demi-s'ur, de 19 ans qui sort du couvent
Mademoiselle Françoise de Toucheboeuf : s'ur ainée de Marie (demi-s'ur du Marquis)
Le Comte de Montgaudier : ami du Marquis et fiancé de Marie
Le Chevalier du Bois : ami du Marquis
Madame Louise du Bois : Femme du Chevalier du Bois, maîtresse du Marquis de Saint-Aubin.
Le Comte de Toucheboeuf : beau-père du Marquis (second époux de la mère du Marquis de Saint-Aubin, et père de Marie et Françoise. Veuf depuis quelques mois.
Suzon : femme de Chambre de Marie
George : valet de la maison des Toucheboeuf
Alain : valet de la maison du comte de Montgaudier
Amandine de Jamois : Jeune femme à marier
Le comte de Brancher : oncle et tuteur d'Amandine de Jamois
Louison : chambrière de Melle Amandine de Jamois
ACTE SECOND
Dans la chambre de Marie de Toucheboeuf. Elle est toute pareille à celle du Marquis de Saint-Aubin : Un lit à baldaquin dont les rideaux sont partiellement fermés, au fond de la pièce, une petite porte, à droite une porte plus importante.
Scène 1 : MARIE DE TOUCHEBEOUF DE TOUCHEBOEUF, SUZON
(Suzon entre dans la chambre alors que sa maîtresse est couchée dans son lit.)
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Te voilà enfin, cela fait une heure que je t'appelle.
SUZON
Que vous plaît-il Madame.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Où étais-tu donc, coquine ?
SUZON
Dans la rue, Madame. (A part) Je ne vais pas lui dire que j'étais occupée à sucer le beau dard du valet d'écurie, elle ne saurait comprendre mon goût immodéré pour le foutre.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Et pourquoi diantre étais-tu donc dans la rue.
SUZON
Vous m'avez dit que je vous fatiguais et que j'aille voir dehors si vous étiez. J'y suis allé, et vous n'y étiez pas, Madame.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Tu es une impertinente ! Sache que si tu continues ainsi je te ferais fouetter et rentrer dans le rang. Pour l'instant approche.
SUZON
Que vous plait-il, madame ?
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Aide-moi à me redresser dans mon lit avant que je ne me lève. Doucement donc, maladroite, tu me secoues pire qu'un fétu de paille. Mais arrêtes donc, tu ne sais donc rien faire de tes mains ma fille.
SUZON
Je fais, madame, du plus doucement que je puis.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Oui, mais du plus doucement que tu peux, c'est fort rudement pour moi. Où est ma chemise de jour ?
SUZON
Je ne sais madame. Mais je ne peux être dans la rue, vous aidez à vous lever et aller chercher votre chemise dans votre garde robe.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Ah ! mon Dieu, l'impertinente ! Je ne peux plus le souffrir.
(On frappe à la porte et le Marquis de Saint-Aubin entre dans la chambre de sa demi-s'ur).
Scène 2 : MARIE DE TOUCHEBEOUF, SUZON, MARQUIS DE SAINT-AUBIN
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Vous tombez bien monsieur mon frère. J'ai besoin de vos services.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Je suis votre serviteur madame ma s'ur. Vous plait-il ?
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Ma femme de chambre est d'une rare impertinence. Elle ne fait rien de ce que je lui demande où elle le fait fort mal. Elle est incapable de me bien servir sans tout faire de travers.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Elle que vous avez recueilli alors qu'elle était sans famille. Vous lui avez donné un toit, un emploi digne, alors qu'elle pourrait être à cette heure dans le ruisseau à la merci de bien des périls. Elle est bien méchante en vous remerciant de la sorte.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Une correction me parait indispensable, si non jamais elle ne me respectera.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Certes, elle doit être corrigée. Mais nous ne pouvons la renvoyer aujourd'hui, elle nous est trop utile le jour de vos noces. Comment faire alors ?
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Qui parle de la renvoyer ? Non je pense que quelques coups de verges auront raison d'elle et qu'elle réfléchira avant d'ouvrir la bouche.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Des coups de verges ?
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Oui, sur les fesses de cette gourgandine !
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Oui, c'est cela quelques coups de verges sur ses fesses et elle ne vous tarabustera plus autant, j'en suis certain. C'est une excellente idée et je vous remercie de me l'avoir soufflée. Je vais m'y employer sur l'heure sans laisser personne d'autre que moi opérer cet office. Oui, oui, quelques coups de verges seront parfaits.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Je souhaiterais que la punition se fasse sur le champ.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN (à part)
Cela me donne des idées. Je ne pensais pas que ma s'ur me permettrait et encore moins me procurerait quelques libertinages. M'occuper du cul de Suzon avec une verge, et non pas plusieurs.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Tenez, voici les verges dont vous pouvez vous servir.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Soit madame ma s'ur, je vais m'y employer. Mais cela me gênerait que vous voyez comment je corrige votre servante. Restez couchée dans votre lit, voyez, je tire les rideaux. Ainsi vous entendrez Suzon geindre et crier, mais vous ne me verrez pas frapper.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Si tel est votre souhait, je ne saurais m'y opposer.
(Le marquis fait courber Suzon, lui remonte les jupes jusqu'à ce qu'elle ait le cul nu).
MARQUIS DE SAINT-AUBIN (A Suzon)
Tu vas recevoir quelques violents coups de verges, non plutôt, d'une seule verge, mais pas sur les fesses, plutôt dans le cul.
(Il sort son sexe dressé et sodomise sans ménagement la soubrette qui se met immédiatement à crier de douleur. Il l'astique vigoureusement pendant deux minutes. Il se retire et éjacule sur les fesses de la jeune fille).
SUZON (A part au marquis)
Monsieur le marquis, avec une telle punition, cela me tente de continuer à être impertinente avec madame.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN (A part à Suzon)
Ne t'y risque pas trop tout de même. D'ailleurs j'ai mis au courant le mari de ma s'ur de la manière dont tu peux le servir et comment il peut te corriger à coups de verges. (Suffisamment fort pour que sa s'ur entende) Voilà, te voici bien corrigée ? Seras-tu plus respectueuse de ta maîtresse.
SUZON
J'y consens monsieur le marquis.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Voilà qui est bien.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Merci mon frère d'avoir bien corrigé cette petite impertinente.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Tout le plaisir était pour moi.
SUZON (à part)
Et pour moi.
Scène 3 : MARIE DE TOUCHEBOEUF, SUZON, MARQUIS DE SAINT-AUBIN, FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
(Françoise entre dans la chambre de sa s'ur en fine chemise de nuit.)
MARQUIS DE SAINT-AUBIN (s'adressant à Françoise)
Bonjour Madame ma s'ur. Vous êtes toujours aussi resplendissante.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEU
Je vous salue monsieur mon frère et vous remercie de vos compliments, quoi que vos yeux soient trop perçants sur moi. Oui, je suis votre s'ur et vous me devez respect.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Françoise, certes je suis votre frère, il n'y a aucun mal à ce qu'un frère envisage sa s'ur. Vous êtes fort belle et il est bien dommage que vous ne preniez mari. Votre s'ur, qui est tout aussi ravissante, ne restera pas sans prendre époux dès aujourd'hui.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Et vous mon frère, il est fort malheureux que vous ne preniez pas femme. Vous allez de femme en femme, comme le papillon qui va de fleur en fleur. Cette inconstance est bien fâcheuse. Je ne puis croire qu'il n'y ait pas une belle demoiselle qui rêverait de colloquer en mariage avec vous.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
J'y songe ma s'ur, j'y songe. Et dès ce soir vous saurez sur qui mon attention se porte.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Hâtez vous mon frère, avant qu'un autre vous subtilise celle qui a retenue toute votre attention. Mais il est temps que vous nous laissiez votre s'ur et moi, je dois l'entretenir en particulier.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Fort bien, je me retire, mes chères s'urs.
Scène 4 : MARIE DE TOUCHEBOEUF, SUZON, FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Ma s'ur, en ce jour de vos noces, il faut que vous preniez un bain et je vais vous accompagner en cette démarche.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Vous savez, j'ai pris un bain lorsque je suis sortie du couvent, il y a à peine six jours de cela et je ne me vois pas en prendre si prestement.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Si, j'insiste. En tant que votre affectionnée s'ur, avant que vous quittiez cette demeure avec votre époux, je veux pouvoir prendre un bain avec vous. Nous parlerons ensemble sans que personne ne puisse nous déranger. Croyez-moi ma s'ur, ces ablutions vont vous faire beaucoup de bien, tant pour votre corps que pour votre esprit. Quant à ceux qui se méfient de l'eau et préfère les parfums pour dissimuler les fragrances du corps, j'ai bien des doutes sur leurs sciences.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Puisque c'est votre volonté ma s'ur, je m'y résous.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Voilà qui est fort bien. Suzon, va trouver George, qu'il apporte le baquet et l'eau.
Scène 5 : MARIE DE TOUCHEBOEUF, FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Viens là que je t'aide à te lever. Voilà, et je t'ôte ta chemise.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Mais, George va me voir nue !
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
George ? Et alors, c'est un valet, rien de plus. Tu ne dois avoir aucune pudeur d'une personne qui est à ton service. La reine est-elle pudique lorsqu'à son levé on lui ôte en public sa chemise de nuit pour lui passer sa chemise de jour. Non, si un jour tu reçois un marquis, un conte, le roi, qui sait, là tu devras être habillée, ne dévoilant rien de ton corps. Mais vis-à-vis d'un valet, d'un bourgeois, d'un marchant, aucune pudeur n'est de mise ; elle n'existe pas.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
J'entends bien ce que vous me dites ma s'ur, mais'
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Je vais vous apprendre une chose. La pudeur est sociale : Vous devez être pudique vis-à-vis de ceux qui sont à votre égal ou qui vous sont supérieurs, mais elle serait inconvenante devant tous ceux qui sont en dessous de votre état. Pourquoi pensez-vous que les nobles dames sillonnent les berges de la Seine dans leur coche, si ce n'est pour envisager les hommes qui se baignent dans la rivière. Toutes ces dames aiment à s'encanailler en regardant des sexes d'hommes qui, par la bienséance, voudrait qu'elles ne puissent jamais voir. Elles n'ont que faire des vits des barons et autres marquis, elles sont plus attirées par les corps du peuple.
(Françoise ôte la chemise de sa s'ur et retire la sienne. Elles se retrouvent ainsi nues alors que les serviteurs entrent.)
Scène 6 : MARIE DE TOUCHEBOEUF, SUZON, FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF, GEORGE
(George entre dans la chambre avec un baquet, suivit de Suzon qui porte des draps. Il ressort et revient avec des seaux d'eau chaude et froide tandis que Suzon place des draps au font de la bassine. George remplit la bassine d'eau. Les deux serviteurs s'activent sans s'occuper nullement des deux femmes qui sont nues et qui attendent pour prendre leur bain.)
SUZON
Mesdames, si vous voulez pour votre bain.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF (Elle S'approche Sans Aucune Pudeur)
Voyons voir si l'eau est à bonne température. Encore un peu d'eau froide pour que nous puissions plonger sans nous ébouillanter.
GEORGE (après avoir rajouté de l'eau froide)
Voilà Madame, cela vous va-t-il ?
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Très bien. Eh bien viens Marie, ne reste pas comme une sotte. Viens dans le baquet avec moi.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Je viens, je viens. George ne se retire-t-il point ?
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Non, surtout pas, si nous avons besoin à nouveau d'eau chaude il faut qu'il soit là. Suzon serait incapable de verser de l'eau dans le baquet.
(Marie et Françoise rentrent dans l'eau, tout d'abord debout avant de s'assoir dans le baquet.)
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Ne trouvez-vous pas qu'il faudrait rajouter de l'eau chaude, tout compte fait le bain n'est pas à si bonne température. C'est ça qui est ennuyeux, on croit toujours que c'est bien et une fois dedans on a froid. Où alors on s'ébouillante. Voulez-vous donc que George rajoute de l'eau chaude Marie ?
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Certes, cette eau est juste chaude.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
George.
GEORGE
Plait-il ? Madame.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Rajoute donc nous un peu d'eau chaude. Ouvrez les jambes ma s'ur, si non George va vous ébouillanter.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Mais, ma s'ur, il va voir mon sexe.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Il n'en perdra pas la vue et vous, votre vertu ne devra pas en être offensée.
(Marie ouvre largement les jambes dans le baquet, laissant voir au valet sa chatte et son sexe. Celui-ci détourne ostensiblement le visage.)
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Mais regarde donc ce que tu faits ! Tu vas finir par nous brûler l'une et l'autre.
GEORGE
C'est que Madame, votre s'ur n'aime pas que j'envisage le haut de ses jambes. J'ai vergogne à regarder cette partie de sa personne si elle veut la dissimuler.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Tu m'as habituée à être moins regardant sur les qualités de tes regards. Les premières fois que tu versais l'eau pour mon bain ou celui de notre pauvre défunte mère, tu te rinçais l'oeil. Jusqu'au jour où on t'a fait comprendre que le corps de tes maîtresses ne serait jamais pour toi et que nous n'avions cure d'avoir de pudeur vis-à-vis de toi. Il en est pareil pour ma s'ur. Elle est nue devant toi, mais ce n'est rien, car elle a le même statut que moi dans cette maison. Non George, si tu vois ta maîtresse nue, c'est naturel, la femme du boulanger, de l'apothicaire, du médecin, ces bourgeoises, si tu les vois nue, il n'y a aucun problème, si tu vois Madame la dauphine nue, rien de plus normal, la reine, là encore personne ne s'en offusquera. Par contre, si tu vois Suzon nue, là tu porte atteinte à sa pudeur, la femme ne notre meunier, de même, et que dire de celles de nos laboureurs dans nos terres de province.
GEORGE
Bien Madame.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Retires toi à présent. J'ai à parler en privé à ma s'ur. Suzon, tu peux rester et entendre ce que je vais dire à Marie. Après tout, tu vas l'accompagner alors qu'elle change de demeure en suivant son nouvel époux.
Scène 6 : MARIE DE TOUCHEBOEUF, SUZON, FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Ma s'ur, pour dire la vérité, je m'inquiète beaucoup pour vous. Votre mariage, qui doit avoir lieu cet après-midi même, est un réel souci pour moi. Connaissez-vous votre époux, le comte de Montgaudier ?
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Je l'ai vu trois fois depuis que je suis arrivée ici, après trois ans passés au couvent. Il m'est apparu comme un homme charmant. Il est bien fait de sa personne, bien qu'ayant 17 ans de plus que moi. Il est veuf depuis trois ans et désire que je devienne sa seconde épouse pour lui donner des enfants ; il n'en a eu aucun de son premier mariage.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Je sais tout cela, Marie. Mais s'unir a un homme n'est pas une chose que l'on fait à la légère. Il ne suffit pas de dire « oui » devant le curé et que les enfants viendront d'eux même. Votre époux voudra, tout du moins dans un premier temps, plus qu'une simple mère de famille à ses côtés. Avez-vous bien conscience, que le soir même de la cérémonie, vous vous trouverez couchée dans le même lit que lui et qu'il prendra votre virginité ? Cela ne vous effraie-t-il pas dans votre pudeur candide toute fraiche sortie de la prison des sens où vous étiez ? Les s'urs de votre couvent ne vous ont pas parlé de cela.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
C'est vrai que l'éducation que j'ai reçue ne m'a pas ouvert l'esprit sur toutes ces choses. Mais je ne suis pas aussi niaise que vous semblez le croire ma s'ur. Je sais fort bien que lorsque le comte sera mon mari, je devrai me soumettre à lui et le contenter. La pudeur que vous me dites ne pouvoir exister entre une femme noble et un valet, je ne conçois pas qu'elle puisse exister entre une femme et son mari.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Cependant ma s'ur avez-vous seulement vu un jour ne sexe d'homme ?
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Cela me gêne de vous en parler. Mais étant ma s'ur, je me confie à vous. Oui j'ai déjà vu un sexe d'homme nu. Oh, ce fut une vision fugitive, mais elle reste gravée à mon esprit. Contre toute attente, c'est dans le couvent d'où je sors que je vis ce sexe. Nous étions trois pensionnaires dans le bureau de la mère supérieure pour recevoir une réprimande après je ne sais quelle bêtise que nous avions commise. A un moment la mère supérieure nous a demandé de l'attendre en priant alors qu'elle allait dans une pièce attenante à son bureau. Elle n'avait pas fermée la porte communiquant entre les deux pièces et nous avons vu un jeune prêtre discuter avec la mère et assez rapidement, il a soulevé sa soutane et a présenté un sexe nu devant la religieuse. La mère l'a pris en main. Nous étions si troublées par ce spectacle, que nous avons repris notre prière consciencieusement.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Il se passait donc des choses bien libertines dans cette école pour l'éducation de jeune pucelles vertueuse. Qu'avez-vous pensé de ce spectacle que le hasard vous avait offert ma s'ur ? Seriez-vous prête à imiter la mère supérieure en prenant à pleine main le sexe d'un homme. Je parle de celui de votre mari bien entendu.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Je n'y ai jamais pensé. Je crois que ce serait au-delà de ma pudeur, même si elle ne doit pas exister entre un mari et sa femme. Je ne pense pas qu'une seule des dames de la Cour fasse cela sans vergogne.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
C'est bien ce que je pensais, vous ne connaissez rien aux jeux de l'amour. Sachez que votre mari ne s'attachera à vous que si vous savez le combler. Si ce n'est pas le cas, il vous fera des enfants sans plaisir ni dégout, puis vous oubliera pour aller trouver son contentement ailleurs que dans votre couche. Vous ignorez tout ce qui ce passe sous les draps et derrière les rideaux des lits à baldaquin. Voyez-vous, un jour, Madame la Comtesse de Saintonge, était au lit avec son mari. Un compagnon de celui-ci est venu le trouver pour partir à la chasse. Le Comte qui était nu avec son épouse sous les draps, a tiré ceux-ci prestement pour ce lever. Madame de Saintonge n'eut pas le temps de retirer sa main qui était posée sur le sexe de son mari avec lequel elle jouait. On dit que sa honte fut fort grande et le comte, pas mécontent de l'aventure, d'autant plus que personne ne fut sans connaitre les faits dans l'heure qui suivit.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Il faudra donc que je touche le sexe de mon mari pour qu'il reste toujours attaché à moi ?
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Oui, toucher, mais pas n'importe comment. C'est tout un art de donner du plaisir aux hommes sans qu'ils aient besoin d'entrer en nous. Car vous n'êtes pas sans savoir que l'unique but qu'à un homme, c'est de faire rentrer son sexe dans celui d'une femme.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Je l'ai bien compris, il fera comme l'étalon fait avec la jument ou de taureau avec la vache.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Oui, en espérant qu'il soit moins violent avec vous que peuvent l'être les animaux. Vous pourriez y prendre bien du plaisir savez-vous. Les étreintes amoureuses avec un homme sont parfois douces et extrêmement jouissives. Croyez en mon expérience. Alors voulez vous que je vous montre comment on doit toucher le sexe d'un homme. Suzon, rappelez donc George.
(Suzon sort à peine de la pièce et revient avec George.)
Scène 6 : MARIE DE TOUCHEBOEUF, SUZON, FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF, GEORGE
GEORGE
Plait-il, Madame ?
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
George, il faut que ma s'ur sache comment bien manipuler le sexe d'un homme. Vous êtes le seul dans cette maison à pouvoir nous aider. Déshabillez-vous, je vais lui montrer comment faire.
GEORGE
Mais, Madame, me déshabiller devant Madame votre s'ur, cela me gêne beaucoup.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Allons George, vous faite bien moins de manière lorsque je suis seule avec vous et que je vous le demande. Il s'agit céans de ma s'ur, c'est un peu comme si c'était un peu de moi-même.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Quoi, ma s'ur, vous' Avec votre valet.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Marie, crois-tu que je reste passive en attendant qu'un potentiel mari arrive. Car mon marquis, qui après m'avoir pris ma virginité m'a promis le mariage, je n'y crois plus vraiment. Lors je passe le temps comme je peux. George est très doué et m'aide beaucoup dans la recherche du plaisir. Je prends d'ailleurs plus de plaisir avec lui que je n'en ai pris avec mon petit marquis. Non, si je restais dans l'abstinence, je serais bien la seule dans cette maison. Notre frère chevauche des nuits entières, tantôt avec des putains de bas étages, tantôt avec des dames du monde ; notre père a vu passé dans son lit toutes les soubrettes de la maison et cela bien avant la mort de notre pauvre mère : Elle le savait, mais s'en accommodait. Vous êtes bien édifié ma s'ur ; mais telle est la réalité.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Je ne pensais pas que dans ma propre famille cela puisse être. Et qu'en était-il de ma mère ?
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Je ne sais pas trop et ce n'est pas à une fille de savoir cela de sa mère. Je ne crois pas qu'elle eut des amants. Peut être prenait-elle plaisir avec quelques chambrières attentives.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Quoi, avec des femmes ? Mais c'est impossible !
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Lorsque le mari est peut attentif au plaisir de son épouse, la chambrière peut être d'un grand secours. Il ne faut certes pas en abuser, mais la douceur des caresses d'une femme peut vous emporter vers des voyages que vous ne pouvez imaginer. Suzon par exemple a une grande expérience en la matière. N'est-ce pas ?
SUZON
Oui Madame, pour votre plaisir puisque vous me le demandiez.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Et en ferais-tu autant pour ma s'ur ?
SUZON
Certes Madame, si elle le désire.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Allez George, sortez votre membre que ma s'ur voit comment faire.
(Gorge s'exécute et présente son sexe.)
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF (tout en joignant le geste à la parole) :
Voyez comme je pratique ma s'ur. Votre mari ne pensera pas à vous présenter son sexe comme le fait si complaisamment George. Ce sera donc à vous d'aller le chercher sous la chemise de nuit. Mais il ne convient pas de vous précipiter sur le membre, même lorsqu'il vous est offert, puisque l'attente fait augmenter le désir. Vous pouvez faire des travaux d'approche, mais finalement, c'est le vit que vous devrez caresser. Il faut bien repérer les points les plus sensibles et les plus agréables pour l'homme. Le plus réactif au plaisir, c'est le gland. Il y a également la couronne du gland, vous voyez cette ligne qui est comme un anneau entre la zone de peau et la partie plus rose. La tige du pénis et enfin les bourses. Voyez comme je les prends en main, délicatement, sans trop serrer. Sur la tige, un massage assez vigoureux mais sans violence. Tout est question de doigté ! Plus on est sur un point sensible, comme le gland ou les bourses, plus il faut faire preuve de douceur ! Il en est de même pour le rythme des caresses. Avec l'expérience ma chère s'ur, vous constaterez qu'une caresse très lente peut parfois faire mourir de plaisir.
MARIE DE TOUCHEBOEUF :
Françoise, tout cela me trouble énormément.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Le mieux, Marie, c'est que vous preniez le relais. Voyez comme ce sexe est tendu. Approchez votre main et prenez la tige. N'aillez crainte, je vais vous guider.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Mais pourquoi est-il devenu si gros et qu'il est tout droit ?
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF :
C'est que lorsque vous avez vu l'abbé avec votre mère supérieur, l'excitation n'était pas encore survenue. Pareillement, lorsque George a accepté de nous présenter son sexe, il n'avait pas commencé à s'ériger. Mais avec les caresses que je viens de lui prodiguer, ce brillant valet que voilà a vu son sexe grossir et se tendre : C'est le signe qui permet de voir si les caresses que vous prodiguez sont source de plaisir pour celui qui les reçoit.
MARIE DE TOUCHEBOEUF (commençant à masturber timidement le valet) :
C'est ainsi que je dois faire avec la main. La peau est douce à cet endroit et ce n'est pas si désagréable que je le redoutais.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Oui, c'est par l'action de vos mains, vos deux outils. D'autres parties de votre corps pourront donner le même effet, mais vous ne pourrez y venir que lorsque votre époux sera éperdument fou de vous. Avant, il pourrait vous prendre pour une dévergondée et cela éveillerait sa jalousie. Vous pouvez par exemple caresser la verge sur vos seins qui, étant souples et doux, donnent des sensations fort appréciées !
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Je n'oserai jamais ! Exposer mes seins à mon époux et plaquer son sexe sur eux, cela me semble inconcevable ?
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Vous y viendrez ma s'ur, vous y viendrez. Ah, une chose, de grâce, lorsque vous serez couchée avec votre époux, ôtez votre chemise : Vous trouverez bien du plaisir à sentir la chaleur de son corps contre le vôtre sans aucun tissus. Trop d'épouses gardent leur chemise toute la nuit et viennent à l'ôter lorsqu'elles prennent un amant.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Vous m'ouvrez des perspectives nouvelles, que je devrais mettre en application, je le vois bien, si je veux garder mon époux auprès de moi. Il me faudra tout de même du temps pour lever toutes les barrières de ma pudeur.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Avec votre époux, oubliez votre pudeur. Ne parlez plus de vertu, c'est votre mari. Ces deux éléments : Pudeur et vertu, n'ont plus lieu d'être. Redonnez-moi la verge de George, je veux vous montrer qu'avec votre bouche vous pouvez donner beaucoup de plaisir également. (Reprenant le sexe en main puis le présentant devant sa bouche) Vous introduisez le vit dans votre bouche en prenant garde de ne pas le blesser avec vos dents, et vous effectuez des va-et-vient. (Elle met en ?uvre la fellation et s'interrompt par moment pour commenter) Variez le rythme, l'intensité des frottements, alternez douceur et passion. Embrassez, léchez, sucez, titillez le sexe en érection. Regardez comme il apprécie, comme il grogne de contentement.
(En retrait, Suzon a relevé ses jupons et se masturbe vigoureusement.)
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Ma s'ur, Suzon non plus ne reste pas inactive. Souillon, as-tu bien finie.
SUZON
C'est que je ne peux, Madame, devant un si beau spectacle.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Laissez là, elle a bien raison de se donner du plaisir également. Revenons à ce beau sexe. Il faut insister sur les zones sensibles. Voyez comme je passe la langue sur son gland, sur la couronne et sur le frein : La zone la plus sensible qu'on ne peu flatter qu'avec notre langue, les doigts feraient trop mal.
GEORGE (en éjaculant abondamment) :
Hhhaaa !!!
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Voilà qu'il éjacule. Là une question se pose ma s'ur : Faut-il avaler ou non ? Ce n'est pas une obligation. Je comprends qu'on puisse être dégouté et qu'on se dégage à ce moment là. Il ne faut pas se forcer. Pour ma part j'aime assez le goût et une bonne rasade de foutre, ce n'est pas plus déplaisant qu'une gorgée de mauvais vin. Vous pouvez également laisser jouir votre homme dans votre bouche puis recracher le foutre.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Oh ! Cela me dégouterait trop. Mais ma s'ur, cela ne peut être bon.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Vous semblez curieuse pourtant (elle recueille un peu de sperme tombé sur ses seins avec son index). Tenez, goûtez donc, vous jugerez par vous-même.
MARIE DE TOUCHEBOEUF (ayant sucé le doigt de sa s'ur) :
En effet, ce n'est pas si mauvais que cela. Finalement, si jamais un peu de sperme me venait à la bouche, je ne cracherais peut-être pas.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Un dernier conseil, ma chère Marie. Si un jour votre mari va voir ailleurs, si vous apprenez qu'il a une liaison avec une autre femme, ne l'en blâmez pas. Il ne faut rien lui dire et encore moins à vos connaissances.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Mais ce serait une trahison et j'en serais mari.
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Si vous vous en plaignez à vos amis, la meurtrissure sera encore plus profonde. Je ne suis pas sans savoir que de tels propos d'une femme mariée ne peuvent que lui provoquer des moqueries.
MARIE DE TOUCHEBOEUF
Que devrais-je faire ?
FRANÇOISE DE TOUCHEBOEUF
Vous donner encore plus pleinement, de telle manière à reconquérir son amour. S'il trouve dans son lit ce qu'il pourrait trouver ailleurs, il ne cherchera plus et fera encore plus l'amour avec vous. D'où la nécessité que j'avais, aujourd'hui à vous montrer quelques jeux sexuels qui vous seront peut être utiles.