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Proposée le 03/03/2011 par CAVAL
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Pièce de théâtre en 5 actes et une Farandole
La scène est à Paris dans la seconde moitié du XVIIe siècle.
Le style de cette pièce de théâtre essaye de reproduire la langue de l'époque (règne de Louis XIV), donc celle de Molière, de Madame de La Fayette…
Le MARQUIS DE SAINT-AUBIN : jeune homme d'une vingtaine d'année.
Mademoiselle Marie de Toucheboeuf : sa demi-sœur, de 19 ans qui sort du couvent.
Mademoiselle Françoise de Toucheboeuf : sœur ainée de Marie (demi-sœur du Marquis).
Le COMTE DE MONTGAUDIER : ami du Marquis et fiancé de Marie.
Le CHEVALIER DU BOIS : ami du Marquis.
Madame LOUISE DU BOIS : Femme du CHEVALIER DU BOIS, maîtresse du MARQUIS DE SAINT-AUBIN.
Le Comte de Toucheboeuf : beau-père du Marquis (second époux de la mère du MARQUIS DE SAINT-AUBIN, et père de Marie et Françoise. Veuf depuis quelques mois.
Suzon : femme de Chambre de Marie.
George : valet de la maison des Toucheboeuf.
Alain : valet de la maison du COMTE DE MONTGAUDIER.
Amandine de Jamois : Jeune femme à marier dont est épris le MARQUIS DE SAINT-AUBIN.
Le comte de Brancher : parrain et tuteur d'Amandine de Jamois.
Louison : chambrière de Melle Amandine de Jamois.
Le notaire.
ACTE PREMIER
Dans la chambre du MARQUIS DE SAINT-AUBIN. Un lit à baldaquin dont les rideaux sont restés ouverts, au fond de la pièce, une petite porte, à droite une porte plus importante donnant accès aux autres appartements de la demeure.
Scène 1 : MARQUIS DE SAINT-AUBIN – LOUISE DU BOIS
(Le MARQUIS DE SAINT-AUBIN et LOUISE DU BOIS sont couchés, nus sur le lit, ils font l'amour passionnément. La jeune femme et le jeune homme obtienne une jouissance coïtale. Ils reprennent leur souffle l'un contre l'autre. Le MARQUIS DE SAINT-AUBIN, caresse voluptueusement le sein de sa maîtresse).
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
C'est toujours un plaisir de faire l'amour avec vous ma chère Louise. Vous êtes si réceptive, si entreprenante également.
LOUISE DU BOIS
Il faut que je vous l'avoue, j'aime faire l'amour… Ce ne sont pas les paroles d'une femme honnête n'est-ce pas ? Certains hommes disent qu'une femme ne peut pas ressentir du plaisir dans les choses du corps. Mais à vous je peux bien le dire, cher Marquis, vous êtes mon amant et non mon mari.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Votre mari, mon ami le CHEVALIER DU BOIS, ne serait-il pas à la hauteur de votre ardeur ?
LOUISE DU BOIS
C'est le moins qu'on puisse dire. Bien-sûr il me baise, mais bien mollement. Il n'est pas sans connaitre une seule position en amour (une de ses anciennes maîtresses me l'a affirmé), et pourtant avec moi, voudrez-vous le croire, je suis dessous et lui dessus ? Le scénario est toujours le même. Il ne m'a jamais vue totalement nue. Je vous assure, il se contente de remonter ma chemise jusqu'à la taille, il fait sa petite affaire puis s'affale à côté de moi en ronflant, me laissant insatisfaite et sans pouvoir m'endormir. (A part) Je ne vais pas tout de même lui avouer que pour obtenir un minimum de plaisir je suis obligée de me branler la vulve et le clitoris après les assauts de mon mari.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
J'ai du mal à le croire.
LOUISE DU BOIS
Si non, pourquoi diantre prendrais-je un amant ?
MARQUIS DE SAINT-AUBIN (lui baisant le bout des seins)
Moi qui ne peux me passer de vous caresser les seins, tant ils sont beaux, ronds et doux au touché. Votre corps est délicieux et ce serait pécher de ne pas remercier Dieu de vous avoir donné tant d'attraits. Oui, j'aime ôter votre chemise pour découvrir toutes vos beautés, de vos tétins à votre motte de poils blonds. Ce duvet si soyeux qui dissimule votre gentil con. Ombragé qu'il est de poils follet, il est si mignon, si joli. J'aime le regarder, le contempler, le mignarder, le lécher, le baiser, votre petit con. Sa bouche vermeille a l'art de faire dresser mon vit. Il produit sur moi des effets étonnants faisant ressusciter la chair. Voyer par vous-même (il montre ostensiblement son sexe qui commence à rebander). Et votre joli petit cul, d'une blancheur exquise et d'une fermeté agréable. Je passe sous silence toutes les autres beautés de votre corps. Immanquablement on pourrait vous prendre pour modèle afin de rédiger les plus aimables blasons, comme l'ont fait bon nombre des meilleurs poètes.
LOUISE DU BOIS
Sauf peut-être celui du con de la pucelle mon ami.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Certes, celui-ci se laissant aimablement visiter tant par ma main que par mon sexe.
Une voix derrière la porte
Laissez-moi passer, en tant qu'ami du Marquis, sa chambre m'est ouverte…
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Lorsqu'on parle du loup… Voilà le Chevalier !
LOUISE DU BOIS
Mon Dieu, mon mari ! Moi qui suis nue dans ce lit avec vous.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Ne bougez pas et surtout ne dites rien, pas un mot, je vous en conjure, sinon votre mari vous reconnaitra.
(Le marquis recouvre la tête de LOUISE DU BOIS d'un drap, laissant son corps intégralement nu, alors même que la porte s'ouvre et que le CHEVALIER DU BOIS entre dans la chambre.)
Scène 2 : MARQUIS DE SAINT-AUBIN, LOUISE DU BOIS (la tête dissimulée sous un drap), CHEVALIER DU BOIS
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Bonjour Chevalier !
CHEVALIER DU BOIS
Oh excusez-moi, vous étiez en charmante compagnie… Je me retire.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Que nenni, que nenni, venez donc voir le trésor qui a accompagné ma nuit et qui a chassé Morphée. Vous êtes céans, et vous ne resterez pas sans voir, approchez-vous donc.
CHEVALIER DU BOIS (gêné, tout à la fois hésitant et intéressé)
C'est que j'interromps peut-être…
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Ne vous inquiétez pas mon ami, j'avais fini l'essentiel. Je ne faisais que flatter de la main cette chair offerte. Je dois vous avouer que j'ai passé une excellente nuit en fort bonne compagnie. Mais constatez par vous-même. Voyez donc cette beauté, chevalier. Cette gorge aux jolies formes qui donne naissance à ces seins blancs comme l'ivoire, voyez comme ils sont ronds, comme ils sont rebondis. Ils sont de formes parfaites et d'une fermeté irréprochable. Et leurs pointes charmantes, comme deux roses de ce matin décloses.
(A part) Comme il ne l'a jamais vu nue, il ne sera même pas capable de la reconnaître.
(Haut) Allez, ne soyez pas timide, touchez ces mamelles, mon amie ne sera pas sans apprécier quelques caresses supplémentaires, qu'elles viennent de vous où qu'elles viennent de moi, cela ne change rien.
(Le CHEVALIER DU BOIS approche la main de la poitrine de l'inconnue et touche le bout du sein, au contact elle frisonne, mais reste silencieuse. Il prend en main le sein, le soupèse, le caresse et en pince la pointe).
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Alors qu'en pensez-vous mon ami, vous touchez, vous pelotez, mais vous ne dites pas un mot. Qu'en dites-vous ?
CHEVALIER DU BOIS
Il est vrai que c'est doux. Une chair fraiche et ferme, je vois que vous avez bon goût mon ami.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Je ne peux me rassasier de caresser ses merveilleux tétins, avant, pendant et après avoir pris la belle. Je les baise ces trésors, je ne vous dit que cela. Je les sens qui durcissent sous ma main, sous ma bouche.
CHEVALIER DU BOIS
Certes, j'avoue qu'ils sont magnifiques. Leurs formes et leur fermeté est assez exceptionnelle. Même chez les plus sublimes ribaudes de Madame Limer on ne trouve de beautés avec une telle charnure. Pourtant ses pensionnaires sont de première qualité et forts jeunes. Elles ont la peau fraiche, non encore altérée par le labeur de donner du plaisir aux hommes.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Oui, mais voyez-vous, les catins comme les pensionnaires de Madame Limier, sont soit fort jeunes et sans grande expérience pour vous donner du plaisir, soit plus vieilles, connaissant leur métier sur le bout des doigts, mais le corps déjà flétri et portant toutes les maladies du siècle, à commencer par le mal de Gêne… Non je préfère frayer avec des charnures plus saines. Car voyez-vous, ma partenaire est une experte des jeux de l'amour, toujours enthousiaste pour une agréable joute. Elle aime les positions les plus mystérieuses, tant et si bien qu'on ne peut se lasser de la baiser toute une nuit durant. Mais regardez bien son corps, je ne peux vous proposer de la baiser, mais voyez mon ami, je ne peux faire moins pour vous. Contemplez ce ventre, plat comme une limande, un corset, même des plus sérés ne saurait lui rendre la taille plus fine. Qu'en dites-vous mon ami ?
CHEVALIER DU BOIS (caressant le ventre)
Et d'une douceur exquise.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Et cette petite toison blonde, comme celle que vous voyez entre ses jambes, qu'en pensez-vous ? N'est-ce pas mignon, n'est-ce pas divin ?
CHEVALIER DU BOIS
Certes, jamais je n'en ai vu de si clair. Me permettez-vous Marquis ? (Il approche la main)
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Faites, mon ami, faites. Je vous dois bien cela, et ma maîtresse aussi.
(A part) Je le savais benêt, mais à ce point là tout de même, j'étais loin de me douter. Je baise sa femme, je la dénude devant lui et il croit avoir la bonne aubaine de peloter une inconnue. La scène est cocasse. En plus, il raconte ouvertement qu'il va voir les ribaudes sans savoir que sa femme l'apprend. Encore qu'elle doit bien s'en douter.
(Le Chevalier caresse la chatte de la charmante inconnue. Elle gesticule un peu, mais ne dit mot de peur d'être découverte.)
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Retournez-vous ma mie, que notre ami puisse admirer votre magnifique cul.
(Le Marquis fait rouler le corps sans défense, tout en faisant attention de ne pas dévoiler le visage, pour montrer de divines fesses au chevalier).
CHEVALIER DU BOIS
Oh ! Sublime derrière ! Oh ! Quelles belles rondeurs ! Comment ce fait-il que ma femme ne puisse pas en avoir autant. Si c'était le cas je n'irais pas voir ailleurs. Encore, qu'elle est si froide qu'un homme ne saurait éprouver le moindre plaisir avec elle. Aussi je suis sans crainte sur sa fidélité ; avec elle je ne risque pas d'être cocu. Mais tout de même, tant de beauté, de tels nichons, de tels poils au bas du ventre et un tel cul, je n'ai jamais vu de si belles choses chez un seul être.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
J'apprécie que vous reconnaissiez les qualités de ma maîtresse.
CHEVALIER DU BOIS
Mais, pourrais-je…
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Quoi, Chevalier, vous en voulez encore plus ? Vous voudriez bien voir le con de la demoiselle ? Eh bien non, le spectacle est fini, désolé. (Il recouvre du drap le corps dévoilé)
CHEVALIER DU BOIS
Puis-je savoir l'identité de cette charmante jeune personne ?
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Vous n'y pensez pas ! Pour que toute la Cour sache dans l'heure que Mme ou Melle de… baise avec le MARQUIS DE SAINT-AUBIN ? Non, mon cher ami, vous avez profité de la beauté de ce corps, tant par le regard que par le touché, vous avez apprécié la fermeté du tétin, la douceur de la fourrure, le galbe des fesses, mais en aucune façon vous ne verrez son visage ou ne saurez son nom. Car savez-vous, c'est une grande dame qui a une morale à préserver. Elle n'est pas sans savoir que sa vertu n'est pas blanche comme neige, mais cela la concerne, elle seule et nul autre. Enfin nul autre que moi-même, qui ne peut que l'en féliciter, et son confesseur, qui lui reprochera de tels égarements. Oui, ce qu'elle a fait entre mes bras cette nuit ne vous concerne pas cher Chevalier.
CHEVALIER DU BOIS (désappointé)
Certes, certes, j'entends bien ce que vous me dites.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Chevalier, vous êtes mon ami, mais je vous prierais de vous retirer, voyez dans quel état m'a mis cette petite discussion (il montre son sexe qui bande). Il faut que je me soulage. Ma maîtresse va y contribuer.
CHEVALIER DU BOIS
Je vous laisse mon ami, et repasserai cet après-midi. Vous serez sans doute moins occupé.
Scène 3 : MARQUIS DE SAINT-AUBIN, LOUISE DU BOIS
(Le MARQUIS DE SAINT-AUBIN découvre le visage de la belle.)
LOUISE DU BOIS
Mais vous êtes insensé… Il aurait pu me reconnaître…
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Aucune crainte, ne m'avez-vous pas dit qu'il ne vous avait jamais vu totalement nue.
LOUISE DU BOIS
Tout de même…
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Assez ma mie, ne me laissez pas tant languir. Prenez donc mon sexe en main et en bouche comme vous savez si bien le faire.
(Sans protester elle prend de sexe dressé en bouche comme si elle dégustait une délicieuse gourmandise, un gros sucre d'orge (recettes des religieuses de Moret-sur-Loing).
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Humm ! Oh ! C'est bon, continuez…
(Après quelques instants d'un si délicat traitement, il éjacule, LOUISE DU BOIS avalant une partie du sperme, l'autre partie maculant le ventre du marquis qui était resté sur le dos.)
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Il ne connait pas son malheur votre mari, de ne pas se faire sucer par vous. Il va voir les catins alors qu'il a dans son lit une femme sublime et qui à des talents insoupçonnables. Pouvez-vous juste me passer la serviette pour me nettoyer ?
LOUISE DU BOIS
Pourquoi donc avez-vous besoin d'une serviette, Marquis. Je peux très bien faire sans.
(Elle s'emploie à récupérer avec sa langue tout le foutre rependu sur le ventre de son amant et nettoie enfin jusqu'à la dernière goûte sur son sexe).
MARQUIS DE SAINT-AUBI
Il n'y a pas à dire, vous êtes absolument divine ma mie.
LOUISE DU BOIS
Pourtant, vous ne le méritez pas mon ami.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Comment cela ?
LOUISE DU BOIS
La manière dont vous avez procédé avec mon mari. Me montrer ainsi nue à lui, c'était très dangereux. Et puis, qu'a-t-il pu penser de moi. M'exhiber, me laisser ainsi peloter comme une vulgaire catin.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Je vous le répète, il ne vous a jamais vu nue, il était bien loin de penser qu'il puisse s'agir de vous. Il n'y avait aucun risque.
LOUISE DU BOIS
Et que faites-vous de ma pudeur ?
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Mais c'était votre mari tout de même.
LOUISE DU BOIS
Et alors, croyez vous que je me montre nue à tous ? Justement à mon mari je ne présente pas mon corps.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Alors pourquoi à moi ?
LOUISE DU BOIS
Parce que vous me baisez bien monsieur et qu'il est plus jouissif de se faire bien baiser nue qu'habillée. C'est du moins ce que je pense.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Ma mie, je ne suis pas sans savoir, qu'en vérité, vous n'avez pas détesté cette petite fourberie faite à votre mari. Et cela pour deux raisons : primo, cela vous permet de vous venger de lui qui vous délaisse ; secundo, vous êtes délicieusement perverse et une petite aventure comme celle-là n'est pas pour vous déplaire, bien au contraire.
LOUISE DU BOI
Je ne vous donnerais pas tord mon ami. Ce qui m'étonne, c'est que vous ne preniez pas femme. N'y a-t-il pas parmi les belles femmes de la Cour, une qui pourrait avoir votre préférence et avec qui vous pourriez envisager le mariage, et non seulement lui donner le statut de maîtresse. Ne voudriez-vous pas devenir mari plutôt qu'amant ?
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Aucune jeune femme de la Cour ne me ferait quitter la vie d'homme célibataire. Elles sont souvent trop timorées et sans saveur. Les plus aimables au commerce de l'amour son soit mariées, comme vous, soit trop libertines. Si je prends femme, je ne souhaite pas être cocu comme votre mari. Celles qui restent n'ont pas leur place de le lit d'un homme, mais plutôt dans un couvent. Par contre, peut-être qu'en dehors de la Cour, je pourrais trouver celle qui changerait mon existence.
LOUISE DU BOIS
Et existe-t-elle celle qui aurait vos faveurs ?
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Oui, elle existe, elle n'est pas que dans mes rêves ; elle est bien réelle.
LOUISE DU BOIS
Est-ce que je pourrais connaitre le nom de celle que vous voudriez prendre pour épouse ?
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Je craindrais que vous en preniez ombrage et que cela excite votre jalousie, surtout si vous apprenez que je puisse l'aimer véritablement.
LOUISE DU BOIS
Dites toujours. Connaissant l'heureuse élue, je vous dirai si je dois ou non prendre plaisir à lui laisser la place à vos côtés.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Il s'agit de Mademoiselle de Jamois. La connaissez-vous ?
LOUISE DU BOIS
Très bien, c'est une amie très chère et je suis on en peu plus satisfaite de ce choix. Je souhaite de tout mon cœur que vous aimiez cette jeune fille. Avez-vous des raisons qui vous poussent à croire qu'elle éprouve quelques sentiments pour vous.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Oui, par des regards, des paroles et même des billets échangés. Même si tout cela reste fort sage, on ne peut se méprendre sur l'inclination de son cœur à mon égard. C'est une chaste jeune fille que je dois conquérir sans l'effaroucher, mais il n'en demeure pas moins que si elle ne m'aime pas encore, ou qu'elle ne sait pas ce qu'est l'amour, elle apprécie beaucoup mon commerce.
LOUISE DU BOIS
Fort bien. Je n'éprouve aucune jalousie, bien au contraire, je vous souhaite un sincère bonheur pour vous comme pour elle. Pourtant, une chose me gêne tout de même. Je sais que pour être votre amante, il ne faut pas être de ces femmes jalouses. Je sais que depuis que vous me faite l'amour, je ne suis pas la seule. Sans savoir que je partageais votre couche, la marquise de Vésigneux m'a conté les turpitudes que vous lui avez infligées. N'avez-vous pas honte, vous avez pris la fille, vous l'avez même dépucelée, puis celle-ci mariée, vous avez baisé la mère, tant et si bien qu'elle ne s'en remet pas. Je ne parle pas non plus de cette accorte chambrière qui est plus chaude que braise et qui doit se faire culbuter par tous les mâles de la maison.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
C'est que je ne peux résister devant une belle paire de tétons. Or vous savez bien que la petite Vésigneux à deux tétons peu volumineux mais bien fermes et que la mère en a d'énormes. Je suis désolé de vous avoir meurtrie par mon inconduite.
LOUISE DU BOIS
Il ne s'agit pas de moi céans, mais de celle qui sera votre épouse. Je ne veux pas qu'elle souffre de vos débauches ou vos « inconduites » comme vous dites. J'aime Mademoiselle de Jamois, d'une sincère amitié et je ne voudrais pas la jeter dans les bras d'un homme qui n'est pas capable d'aimer une seule femme. Me voyez-vous entendre ses jérémiades comme quoi son mari la trompe avec la première venue.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Ma mie, j'ai déjà pensé à cela et j'ai pris de fermes résolutions. Je sens que mon bonheur sera très grand si j'épouse celle que j'aime. Aussi, je serai l'homme d'une seule femme, celui de mon épouse. Pour elle, je serai un bon époux, un amant enflammé et un père attentif aux enfants qu'elle me donnera.
LOUISE DU BOIS
Vos paroles sont si douces et si aimables que je ne peux que les croire ; un cœur de femme ne peux être qu'ému dans tout ce que vous faite ressentir. Allez, Mademoiselle de Jamois, allez Monsieur le MARQUIS DE SAINT-AUBIN, allez à la grandeur qui vous est destinée : vous aurez mon cœur dans cette entreprise. Pour faire le bonheur de votre épouse, je veux que cette union se fasse.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Vous voulez donc vraiment que Mademoiselle de Jamois devienne mon épouse, sans jalousie, sans rancune ?
LOUISE DU BOIS
Pourquoi aurais-je des remords, des incertitudes, ou de la jalousie. Non, la raison me conseille de faire le bonheur de deux personnes que j'aime. Je ne vous révérais jamais si vous n'allez achever ce mariage qui s'annonce si bien. Pour l'amour de moi et de vous-même, renoncez à la passion déraisonnable que vous m'avez témoignée. Elle ne nous aurait conduits peut-être qu'à d'horribles malheurs.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Merci, Madame, de votre sollicitude. Vos paroles me touchent au plus profond du cœur.
LOUISE DU BOI
Mademoiselle de Jamois est un très bon choix. La jeune fille est fort jolie et de plus elle n'est pas farouche comme pourrait l'être une niquedouille sortant tout juste du couvent. Non elle a vécu à la campagne. Sa mère lui a donné une excellente éduction, mais en même temps elle a été en contact avec la nature.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Voulez-vous dire qu'elle ne serait plus…
LOUISE DU BOIS
Non, rassurez-vous, de ce côté elle est totalement intacte et, si elle devient votre épouse, vous aurez le privilège de briser l'entrée. Non mais elle n'est pas sans savoir ce qu'est un homme, elle n'est pas sans connaître ce que font les hommes et les femmes ensembles et ne semble pas s'en émouvoir ou le craindre. Elle m'a même confiée qu'un jour, elle prit le vit d'un valet de ferme en main, l'a fait grossir jusqu'à ce qu'il explose. Vous voyez qu'avec elle vous n'aurez aucune envie d'aller voir ailleurs, que vous aurez une femme qui ne peu qu'aimer les choses de l'amour et du sexe. Avec un amant tel que vous, je ne me fait aucun soucis.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
C'est un portrait totalement inconnu de moi que vous me brossez de Mademoiselle de Jamois.
LOUISE DU BOIS
Peut être n'aurais-je pas du révéler de telles choses à son futur époux.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Non, vous avez eut parfaitement raison. Si j'avais eu encore quelques réticences à demander sa main, avec ces révélations, je n'en ai plus aucune.
LOUISE DU BOIS
Mais je m'ensauve… ha si avant. Je dois vous avouer quelque chose : j'ai de forte présomption d'être grosse.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Et c'est grosse vous venez faire l'amour avec moi.
LOUISE DU BOIS
Vous auriez préféré que je me donne à un autre ? Je crois savoir ce qui vous dérange, vous voudriez que je sois malade durant neuf mois. Mais voilà, je ne suis pas malade, je n'ai jamais été mieux et je ne conçois pas qu'une femme grosse doive se priver des plaisirs de l'amour et des services d'un bel homme comme vous.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Vous voulez dire des services d'un beau vit comme le mien. Mon sexe a vraiment l'air de vous plaire.
LOUISE DU BOIS
Je ne nierais pas ce que vous venez de dire, mais ce ne sont pas mes propos mon cher marquis. Votre membre érigé m'est d'un grand secours et d'un grand réconfort, je dois le reconnaitre.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Je vois bien là vos idées novatrices. Et qui est le père ?
LOUISE DU BOIS
Ce pourrait être mon mari. Cependant j'ai beaucoup de doutes sur les capacités procréatrices de son jus. Alors je pense réellement que vous devez être le père de cet enfant.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Mais je croyais que vous vous protégiez, que vous connaissiez quelques décoctions, quelques plantes pour éviter cela. Ne me l'avez-vous pas dit la première fois que j'ai été plus loin que simplement vous baiser les tétons ?
LOUISE DU BOIS
Je connais tout cela, mais je voulais un enfant. Alors de vous cela m'ira très bien. Ne vous inquiétez pas, je ne vous demanderai rien et mon mari pensera qu'il est le père de l'enfant. A présent je m'en vais mon beau marquis.
(Elle se lève, s'étire nonchalamment, les bras en l'air, le dos cambré, cela faisant ressortir sa belle poitrine. Puis elle passe derrière un paravent pour mettre une chemise. Elle sort de la chambre par une porte dérobé)
Scène 4 : MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Cette chère Louise, elle restera parmi les femmes qui m'auront bien donné du plaisir. Si elle veut que je me marie, c'est qu'elle veut se détacher de moi. Ah, si Mademoiselle Amandine de Jamois, que je convoite, pouvait être aussi plaisante au lit, je ne découcherais jamais… de peur qu'un autre me la prenne. La belle sait l'amour que je lui porte, mais elle n'est pas seule à décidé de son sort. Elle est sous l'autorité d'un vieux barbon, son parrain, le comte de Brancher, qui l'a élevé depuis qu'elle est orpheline. La pauvre, sa mère avait épousé le marquis de Jamois et elle est née, à ce qu'on m'a dit, neuf mois après leur union. On ne sait donc pas avec certitude si elle est la fille de ce brave homme, cependant il a recueillit l'enfant, l'a reconnu comme étant sa propre fille, l'a élevé comme si elle était telle. Le marquis est mort alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Au moment de l'héritage on s'est aperçu que le marquis de Jamois était pratiquement ruiné et les créanciers ont fini de se payer sur les derniers biens qui restaient des deux femmes. Depuis elles vécurent à la campagne, avec le peu qu'il leur restait. Puis, il y a deux ans, sa mère à son tour est morte. Elle n'a pour seule dote que sa beauté, mais quelle beauté. Je ne peux résister ni à sa face si douce, ni à son corps si souple. Ce fut un plaisir immense de danser un branle avec elle durant le dernier bal du roi.
Je me suis permis de lui envoyer ce poème de ma facture :
J'ai baisé vos lèvres admirables,
Et par votre réaction aimable,
J'ai eu droit à votre blanc et doux col.
Ma mie, je ne crus plus toucher le sol,
Lorsque ma main caressa les rondeurs
De votre gorge : je fus tout à mon heur.
Mais cela ne saurait me suffire,
Et je vous demande de vous unir,
A moi, par amour et pour la vie :
Haleine contre haleine, dans un lit.
Sans vous, je ne serais pas en repos,
Etant sur terre, comme un fantôme sans os.
Embrassez-moi, baisez-moi, serrez-moi,
Sayons deux, notre amour n'à point de loi.
Pour moi vous garderez vos si doux yeux,
Et votre sein blanc, ferme et délicieux.
Cupidon de sa flèche m'a transpercé,
Dès lors, vers vous vont toutes mes pensées.
Je ne suis qu'un piètre poète, mais ses quelques vers expliquent tout ce que j'éprouve pour elle. J'aurais aimé être plus explicite parfois, mais je n'ai pas voulu choquer la belle. Elle aurait sans doute été effarouchée avec des vers la décrivant, comme savait si bien le faire Ronsard :
Je te salue, ô merveillette fente,
Qui vivement entre ces flancs reluis ;
Je te salue, ô bienheureux pertuis,
Qui rend ma vie heureusement contente !
C'est toi qui fais que plus ne me tourmente
L'archer volant qui causait mes ennuis ;
T'ayant tenu seulement quatre nuits
Je sens sa force en moi déjà plus lente.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D'un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles :
Tous vers galans devraient, pour t'honorer,
A beaux genoux te venir adorer,
Tenant au poing leurs flambantes chandelles !
Or' que l'hiver roidit la glace épaisse,
Réchauffons-nous ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux ;
Mais aux plaisirs des combats amoureux.
Asseyons-nous sur cette molle couche :
Sus, baisez-moi, tendez-moi votre bouche.
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.
Ou comment j'aurais amusé et excité son délicat téton :
Je vous disais que la main j'allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.
Je veux user d'une douce main forte.
Ah vous tombez ! vous faite jà la morte !
Ah quel plaisir dans le cœur je reçois !
Si je ne vous baisais, vous vous moqueriez de moi
En votre lit quand vous seriez seulette.
Or sus, c'est fait, ma gentille brunette :
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés en combats si plaisants.
D'ailleurs, ses doux appâts, ce cher de Benserade, les aurait décrit ainsi :
Beau sein déjà presque rempli,
Bien qu'il ne commence qu'à poindre.
Tétons qui ne font pas un pli,
Et qui n'ont garde de se joindre.
De jeunesse ouvrage accompli,
Que de fard il ne faut pas oindre ;
Si l'un est rond et poli,
L'autre l'égale et n'est pas moindre.
Seins par qui les dieux son tentés,
Digne échantillon de beautés,
Que le jour n'a point regardées ;
Il garantit ce qu'il promet,
Et remplit toutes les idées
Du paradis de Mahomet.
J'aurais tant voulu qu'elle puisse me répondre comme la charmante Cordelière lyonnaise, Louise Labé :
Baise m'encor, rebaise moi et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureux ;
Donne m'en un de tes plus amoureux :
Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.
Las, te plains-tu ? ça que le mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereux.
Ainsi mêlant nos baisers tant heureux
Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise.
Mais voilà, la surveillance de son oncle, sa vertu et sa pudeur l'empêche d'utiliser les mêmes mots de cette poétesse qui aimait tant l'amour et qui était aussi ouverte aux plaisirs que ma belle chevalière du Bois.
Je suis pourtant bien décidé, aujourd'hui même, lors du mariage de ma sœur Marie avec le COMTE DE MONTGAUDIER, je demanderai sa main à son oncle. Il ne pourra me la refuser, elle n'a aucune fortune alors que moi j'ai argent, terre et appuis à la Cour. Comme je dis, elle a pour seule dote, et c'est pour moi la plus précieuse, sa beauté.
On frappe à la porte
Entrez, c'est ouvert.
Scène 5 : MARQUIS DE SAINT-AUBIN – COMTE DE MONTGAUDIER
COMTE DE MONTGAUDIER
Mon cher beau-frère, je vous salue.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Salut à vous Comte. Justement je pensais à vous et à ma sœur. Vous ne serez mon beau frère que cet après-midi, après la signature du contrat devant le notaire et la cérémonie à l'église. Mais c'est vrai que dès ce matin je dois vous considérer comme faisant partie de la famille.
COMTE DE MONTGAUDIER
J'en suis très heureux. Cette union entre Marie et moi-même scelle entre nos deux familles un lien irréfragable. Nos ancêtres n'ont pas toujours été alliés, au fil du temps de l'eau est passée sous les ponts, une entente s'est instaurée. Enfin aujourd'hui, c'est une amitié durable qui se met en place.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Mais dites-moi, pour quelle raison épousez-vous ma sœur ? Par amour pour elle ou par l'alliance que vous apporte une union entre nos deux familles.
COMTE DE MONTGAUDIER
Voyons Marquis ; vous n'êtes pas dupe que les mariages d'amour n'existent pas. Votre sœur est charmante, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais si on se marie c'est pour deux raisons qui sont bien loin des sentiments qu'on éprouve l'un pour l'autre. D'une part une femme est là pour nous donner une descendance et d'autre part, le mariage permet créer des liens étroits entre les familles, notamment avec la dote qui me donnera quelques terres que je convoitais depuis longtemps et qu'a bien voulu me donner votre beau-père.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Vous ne croyez donc pas à l'amour.
COMTE DE MONTGAUDIER
Si, mais nullement au sein du couple. Si vous demandez à votre épouse : « Madame, m'aimerez-vous ? » elle vous répondra : « Si vous me le commandez ! » Je ne peux pas croire qu'un amour fondé sur une telle base, celle de l'obligation, puisse être sincère et réel. L'amour on ne peut le trouver que dans les bras d'une maîtresse.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Je suis fort aise de vous l'entendre dire. Je serais dans les mêmes dispositions que vous si celle que je convoitais n'étaient pas d'une extrême beauté.
COMTE DE MONTGAUDIER
De qui s'agit-il ?
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Un peu de patience Comte, vous le saurez cette après-midi, lors du mariage qui vous unira à ma sœur. Mais à ce propos, et eut égard à ce que vous venez de me dire sur l'amour et le mariage, il faut que je vous mette en garde, vis-à-vis de Marie, votre futur épouse.
COMTE DE MONTGAUDIER
Qu'y a-t-il donc ?
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Voilà, Marie sort juste du couvent et donc est pure comme une oie blanche. Je suis certain que sa vertu est parfaite et que jamais un homme n'a posé la main sur elle. Mais il y a un revers à cela, elle est tellement pure, tellement vertueuse qu'elle ne connait rien au sexe. Je n'ai pas de conseil à vous donner, mais si vous voulez qu'elle vous aime, ne serait-ce qu'un petit peu, qu'elle ait pour vous une amitié sincère, il faudra faire les choses avec douceur. Pensez qu'elle n'a sans doute jamais vu un homme nu. Je crains même que vous vous ennuyez avec elle.
COMTE DE MONTGAUDIER
Que devrais-je faire à votre avis.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
La déflorer dès la nuit de noce, puis la visiter jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Par la suite, si par miracle (je n'y crois pas trop en ce domaine) elle commençait à apprécier vos étreintes profitez en. Si non, allez voir catins et autres ribaudes ou une femme du monde peu farouche et au mari trop benêt ou peu regardant. Mais vous savez, je ne pense pas que ma sœur puisse être autre chose qu'une épouse vertueuse et une bonne mère. Je la vois peut comme amante enflammée. N'oubliez pas qu'une femme honnête n'a pas de plaisir… surtout avec son mari. Veillez, sans être trop jaloux, à ce qu'elle ne prenne pas un amant un jour.
COMTE DE MONTGAUDIER
Je suivrai vos conseils à la lettre.
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Une dernière chose, sortir tous les soirs, avoir une charmante dame dans son lit tous les soirs n'est pas toujours possible. N'oubliez pas que ma sœur vous suivra avec sa femme de chambre. Or celle-ci est très ouverte. Elle acceptera de vous satisfaire à merveille et sans rechigner, je puis vous le garantir. Elle a un con parfaitement huilé où toutes les queues coulissent de façon fort plaisante. Sa bouche fait des merveilles et elle avale jusqu'à la dernière goute. Dois-je vous le dire ? Son cul sera toujours à votre disposition si vous le souhaitez.
COMTE DE MONTGAUDIER
Quoi ? Par les trois orifices ?
MARQUIS DE SAINT-AUBIN
Et aucune crainte d'avoir un marmot : elle connait, dit-elle les plantes et sait où les mettre. Pour plus de sécurité, elle sait lorsqu'elle peut accueillir un vit dans son con ou lorsqu'il vaut mieux passer par derrière. Vous pouvez vous amuser sans tracasserie et sans même sortir de chez vous.
Fin du premier acte