Ballot 2

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Proposée le 15/02/2011 par CAVALIER ROUGE

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Ballot 2, lire le chapitre 1.

C'est un insatiable. Le loup a trouvé une nouvelle proie et se met à l'écart pour la dévorer seul. Pauvre Margot, son envie de trouver un brave type l'aveugle. Si je laisse faire elle pourra dans quelques mois chercher un père à deux moufflets au lieu d'un ! René aura disparu, trouvé un autre terrain de chasse. J'ai de la peine pour cette jeune mère, mais au nom de quoi irais-je casser son rêve d'amour ? Elle a plus d'expérience que moi, certainement. L'expérience n'est pas toujours un phare, la conduite de Margot en est l'illustration. Elle est majeure, agit librement. Peut-être est-elle en appétit. Pourquoi lui voler un plaisir promis.

René est pressé. Il l'a chauffée à blanc sur la piste, elle a bu, elle est pleine de bonne volonté, disposée à prouver son attachement à ce flatteur éhonté. Quelques baisers sur la bouche pour égarer le peu de vigilance éventuelle et il passe à l'offensive. Les gros seins dénudés l'arrêtent à peine. Il attaque hardiment le bas, trousse en quelques gestes précis. Margot glousse quand il applique sa main au bon endroit. L'expérience du samedi précédent inspire le galant( ? ), il fait exécuter un demi-tour à la brave fille, lui lève les bras vers le mur où elle doit prendre appui, pèse sur ses reins : Je ne vois plus son dos. Le bon apôtre jette un oeil alentour, dégage ses affaires pendant cette inspection, laissant apparaître un fessier plantureux et blanchâtre toujours marqué par la ligne d'un string rouge.

Un quart de tour, du pied il augmente l'écart des jambes, se place à bonne hauteur, éloigne l'obstacle de tissu et se propulse brutalement dans les chairs. Quelques secondes il se félicite de l'humidité et de la chaleur de ce vagin accueillant, immobilisé dans le corps de Margot. Des deux mains il soulève le bassin trop affaissé, prend ses aises et lance l'assaut. A grands coups de boutoir il donne du plaisir, passe du trot au galop, s'emballe, se fige, se retire satisfait, se rhabille et retourne vers la salle, poursuivi par l'amoureuse surprise d'avoir reçu en si peu de temps d'une charge fantastique une aussi importante quantité de sperme.

Ils ont regagné leur place, ne dansent pas, après l'effort le réconfort, ils boivent. Margot doit s'étonner du peu d'attention qu'il lui porte désormais. De mon côté il ne découvre pas d'isolée. Je suis seul, il n'y a personne à me piquer. Finalement il tire Margot sur la piste et subit avec ennui les démonstrations embarrassantes de tendresse et de reconnaissance de l'hypothétique mère de ses enfants.

A minuit trente arrive un groupe. A cette heure la caisse est fermée, l'entrée est gratuite. Une main s'abat sur mon épaule. Je lève les yeux. Jenna me sourit :

- Alors, ta visite a fait faux bond. Je te présente Alfred qui a accepté de me transporter, lui. Tu le connais

- Bien sûr. Comme tu l'as deviné, mes amis se sont décommandés en dernière minute. Je suis donc venu ici avec le secret espoir de recevoir ma première leçon de danse.

- Hélas, j'ai fait à Alfred la même promesse pour ce soir. Il sera difficile de vous satisfaire tous deux. Alfred veux-tu nous commander à boire ?

L'autre naïf fonce au bar. Jenna me sourit. Ils reviennent du cinéma et souhaitent terminer la soirée ensemble. En ma compagnie, si je les accepte à ma table. Une ombre se projette sur la table, René me demande si je permets et sans attendre ma réponse remorque l'enjôleuse vers la piste. Alfred revient avec trois verres.

- Où est-elle passée ?

Du menton je désigne la piste. Il regarde, il voit, s'assied. Je le console en lui racontant ma propre mésaventure, vieille de huit jours. S'il veut danser, mieux vaut se trouver une autre fille, il a peu de chance de revoir Jenna cette nuit. Mais voici Margot, les yeux rougis, le visage défait.

- Tu te rends compte, René m'a demandé de dégager pour laisser la place à sa copine. Je peux m'asseoir près de vous ?

- Mais oui. Je te conseille toutefois d'aller te rafraîchir un peu aux toilettes.

Elle me regarde, se demande si je sais. Je lui délivre un sourire encourageant et elle saisit son sac pour aller se refaire une beauté.

- Tu la connais. C'est ta copine ? M'interroge le dernier venu. Je lui explique que Margot et moi avons fait quelques pas ensemble avant l'attaque de René.

- Il me l'a soulevée comme il vient de te voler Jenna. Le goujat lassé la laisse tomber pour s'occuper de ta professeur de danse. C'est un vorace, il ramasse tout ce qu'il peut. J'ai dansé avec une autre jolie fille, elle m'a quitté à minuit. Le dénommé René a eu le culot de tenter de m'en séparer. Il est tombé sur un bec, la demoiselle m'a préféré.

- Si je l'invite, tu ne seras pas vexé ?

- Mon c'ur espère ailleurs. Je t'en prie, fais la danser. Tu la consoleras.

- Vous permettez, monsieur. Voudriez-vous m'accorder cette valse ?

Voilà une connaissance appréciée. Jeanne me l'avait fait oublier.

- Vous étiez dans la salle ? Excusez-moi; j'aurais dû vous inviter, je suis impardonnable. Ce sera avec plaisir, en souvenir de la fois précédente. Votre mari ne valse toujours pas ? Tant mieux pour moi.

- Je n'ai pas voulu vous déranger plus tôt. Vous formiez un si beau couple avec cette jeune fille. Je vous souhaite beaucoup de bonheur. Mon mari vous félicite et vous invite à notre table pour vous remercier de me faire plaisir.

Cette trentenaire est parfaitement à l'aise et entretient la conversation. Je suis attentif et me réjouis de pouvoir valser pour le pur plaisir de la danse, sans arrière pensée de conquête. Ca ne dure guère. Elle me provoque plus clairement. Il lui est arrivé quelque chose d'inhabituel cette semaine, elle a rêvé notre rencontre actuelle. Dans quel état va-t-elle me présenter à son mari reconnaissant si elle continue à diffuser dans ce corps à corps toute la chaleur de son envie. Ses yeux s'embuent, ses lèvres disjointes soufflent une haleine parfumée à la violette.

A proximité, Margot rayonnante mène un Alfred qui s'embrouille les pieds. Elle tient bon, le maintient debout, le serre contre elle pour lui éviter la chute, rit, le fait rire sur son ventre-coussin. Succombera-t-il à la pulpeuse tentation ? Je vais rejoindre Joseph, le mari d'Annie-Aime, la valseuse. Margot et Alfred seront mieux seuls à table. Le brave célibataire vient peut-être de découvrir sa perle rare. Ce Joseph est un brave type, jamais je ne pourrai briser sa famille. Il devrait faire un effort, la valse est accessible, surtout avec une danseuse comme Annie. J'insiste, mais le regard de l'épouse m'impose le silence. Nous nous reverrons, elle l'espère et le mari me réservera une place à leur table avec plaisir, si je suis seul.


Je vais interrompre la conversation du nouveau couple pour une dernière danse avec Margot. Je me permets de lui rappeler l'existence d'une pilule du lendemain à utiliser au cas où elle aurait à regretter un rapport sexuel. Paupières plissées, elle saisit l'allusion, me remercie du renseignement, dépose un baiser sur ma joue. Nous ne terminons pas la danse. Qu'elle aille s'occuper d'Alfred. Je les salue. Je peux m'en aller. Maman, quand je rentrerai à la maison, de son lit demandera :

- C'est toi, Nicolas ?

Je ne suis pas au bout de mes surprises. Contre un arbre du parking adossée, Jenna attend l'assaut de René. Ils ne me voient pas, je les observe un moment. Par la force des circonstances je deviens voyeur ! René travaille des mains, s'agenouille et fourre son groin dans l'entrecuisse, s'y attarde longuement, arrache des cris de plaisir, mais se garde de montrer ou de brandir son attirail. Sa brutale étreinte de Margot a laissé des traces sur son sexe. Une fellation le trahirait. Il redoute d'échouer dans une tentative de pénétration. Il fait de son mieux pour assouvir Jenna, quitte à rester à genoux sur le macadam mouillé. Tout le monde le sait : Les hommes se soulagent au pied des arbres quand les prend une envie pressante. Les laveries ne sont pas faites pour les chiens !

Jenna est-elle satisfaite, le mode d'emploi lui convient-il ? Je les vois embarquer dans un coupé sport rouge cette fois. Serait-il loueur de voitures ou employé dans ce type de société ?



C'est devenu une tradition : Ce vendredi Jenna m'aborde dans le couloir.

- Mais ce sera avec plaisir... Alfred n'est pas disponible ?? Quoi, il t'a envoyée sur les roses'; Oh ! Le mal appris ! Je te prends où, à quelle heure ?? Je préférerais une heure plus tôt? Ca ira ? Sois ponctuelle, je n'attendrai pas plus de cinq minutes. A demain.

Elle n'a vraiment honte de rien. Quand cessera-t-elle de me prendre pour un ballot ? Je vais lui réserver un chien de ma chienne. Je sais dans quel sex-shop je vais trouver ce qu'il me faut. Sous les nappes, certaines table du bal sont des tables de jardin métalliques avec des pieds à volutes en fer forgé, renforcée d'anneaux. Je vais féliciter Alfred pour son courage. Il a l'intention d'aller compléter sa formation en danse et tendresse avec Margot. Je lui annonce mon plan. Il en rit et me promet d'arriver assez tôt.

Premiers sur le parking, je me permets de faire à Jenna des reproches sur sa désinvolture; elle nous a traités, Alfred et moi comme des nigauds mais nous ne lui permettrons plus de nous planter seuls pour rejoindre un René incapable d'aller la chercher. Elle prend un air contrit, mais m'assure qu'elle s'occupera nécessairement de moi puisque René ne se présentera pas avant vingt-et-une heures trente.

Un orage s'abat sur la région. Les grosses gouttes de pluie tambourinent sur la tôle.

- Je serai un bouche-trou ? Tu te moques de moi ? Tiens, voilà Alfred. Grâce à ton indélicatesse il a fait une belle rencontre.

- Si tu veux. Mais c'est une pauvre fille facile. René s'est vanté de lui avoir fait du bien, si tu vois le topo.
Enfin, c'est un vantard. Il raconte beaucoup, mais n'agit guère.

- Ce n'est pas mon impression. René saute tout ce qui bouge. Tu dois l'avoir expérimenté comme Margot, j'en suis sûr.

Touché ! Elle vire au rouge. Comme toujours, l'acte n'a pas d'importance. Etre vu est plus gênant. Elle peut se poser des questions.

Bon, entrons. Je loue deux tables éloignées l'une de l'autre. Alfred, Margot, Jenna et moi en occuperons une, au début. A mon bras droit, discrètement, je fixe une poignée de menottes. Je demande l'heure à Jenna, elle tend son bras gauche et se retrouve prisonnière de l'autre poignée. Une chaîne nous unit.

- Nous sommes liés pour tout le bal. Ca te déplait ? Tu m'as fait poireauter une fois, pas deux. C'est fort déplaisant, demande l'avis d'Alfred. Si je le souhaite tu vas tenir tes promesses. Est-ce si terrible ? Si tu ne veux pas m'apprendre à danser, nous resterons assis. Tu pourras me raconter les exploits de René contre les murs ou dans son inconfortable coupé sport de location. La prochaine fois recommande lui une berline à vitres teintées, on verra moins tes fesses

- Mais qu'est-ce que tu racontes ?

- Ma voiture stationnait près de la sienne il y a deux semaines. Samedi dernier tu as dû te contenter d'une masturbation et d'une léchouille puisqu'il s'était épuisé avec qui tu sais.

- Mais tu m'espionnes, c'est honteux, espèce de vicieux.

- J'ai une voiture magique, il suffit que j'y prenne place pour voir ton cher René en action, avec toi ou avec d'autres. Je ne peux pas sortir fumer une cigarette sans surprendre René en train de baiser dehors. Suis-je coupable ou condamnable ?

Les deux amoureux ne suivent pas note conversation. Margot ne lâche pas son Alfred chéri. Le monde peut s'écrouler, ils n'en sauront rien. Toujours aussi discrètement, pendant la bouderie de ma prisonnière, je dégage mon poignet et attache la menotte dans un anneau sous la table.

- Que fais-tu ? Ah ! Non. Pas ça. Je te jure que j'irai danser toute la nuit avec toi. Si tu ne me détaches pas, René te cassera la figure.

Je me lève et vais attendre à l'entrée l'arrivée de Jeanne, Denise et Françoise. Nous irons à l'autre bout de la salle. Qu'elle est belle ma petite Jeanne. Elle me saute au cou, dépose un gentil baiser sur mes joues. Jenna se penche pour constater avec rage mon occupation nouvelle. De la piste je lui adresse des signes amicaux au passage. Elle a examiné l'extrémité des menottes sous la table. Seule la clé la délivrera. La clé est dans ma poche. Par le détail je raconte à Jeanne ma vengeance. Elle me trouve cruel. A sa prière je promets de libérer Jenna à minuit, pas plus tard, avant le départ des trois cousines.

René est arrivé, hé, hé. Sans s'presser hé, hé. Le grand René, le beau René, sans son cheval et sans son lasso. Il a trouvé Jenna seule, affligée, en larmes mais effrayée par les moqueries que déclencheraient des appels au secours et donc beaucoup plus discrète que prévu. Il a écouté, a inspecté le piège, s'est relevé désolé et furieux et m'a cherché du regard.

Il m'aborde, m'ordonne de libérer ma collègue ou je devrai aller régler ça entre hommes à l'extérieur. Nous sortons sous la pluie. Je n'utilise mes prises de judo qu'en cas de défense. Une fois René s'écrase sur le dos, prend son temps pour se relever lourd de l'eau ramassée. Il charge comme un taureau, heurte mon pied et pique du nez dans une flaque d'eau et de boue. Je l'aide à se relever et lui conseille d'aller se changer. Les curieux, sur le perron applaudissent le vainqueur, sans pitié pour le prétentieux.

Seule Jenna est déçue de me voir revenir intact. Elle se penche, se demande où est son défenseur. Peut-être reviendra-t-il. Jeanne ne tient plus de joie. Sur la piste elle ose l'inattendu. Levée sur la pointe des pieds, elle plaque ses lèvres sur les miennes. Un gentil baiser, bien chaste, lèvres serrées

- Tu sais, j'ai eu peur. J'ai regardé, tu ne l'as même pas touché. Avait-il trop bu ?

- La fureur fait perdre l'équilibre. Il faut savoir rester calme. Il s'est emmêlé les pieds. J'ai eu de la chance.

La chance ne me quitte pas. Je suis un héros par chance, je mérite un baiser plus audacieux, lèvres entrouvertes, humides d'admiration juvénile pour mon calme olympien.

Oui, mais si elle continue à m'embrasser comme ça, mon calme va s'évaporer.

Les gens heureux n'ont pas d'histoire. Minuit approche, rendez-vous est pris sur la polaire, à la même heure. Elle me remet une carte de visite au nom de ses parents. Si je passe chez eux, ils lui accorderont peut-être l'autorisation de rester plus tard, rassurés par mon allure. Les deux cousines insistent également. Je verrai. Elles s'en vont joyeuses, oubliant Jenna à sa table attachée. Je les raccompagne, reviens à ma première table.

- Ce n'est pas drôle de rester assise. As-tu compris l'affront et l'ennui ? Que faisons-nous maintenant ?

- Où est René ? Que lui as-tu fait ? Tu lui as fait mal ?

- Il a glissé dans l'eau et s'est couvert de boue. Il est parti se changer, je ne sais pas s'il reviendra. A trois heures, si tu le souhaites je te déposerai devant chez toi.

- D'habitude c'est lui qui revient et l'autre n'est pas beau à voir. S'il a glissé tu as eu de la chance.

C'est étrange, l'une a vu, l'autre non. Pour elles j'ai eu de la chance.

- Merci pour le piège. Tu profites de ma voiture et tu souhaites me voir rossé par ton copain. Tu mérites de rester encore attachée.

- Oh ! Non, je t'en supplie, toute la salle me regarde, j'ai l'air bête, seule, abandonnée. Délivre-moi. Si tu veux, tu t'attaches à moi et nous irons danser comme promis.

Je sors une deuxième paire de menottes de ma poche : Un bracelet pour moi, un pour elle. Je peux libérer la table et reprendre la première paire. Je rêvais d'attacher René en face de Jenna. Tant pis, je n'aurai pas cette satisfaction.

- Tu en as beaucoup des jouets ? Ca me donne des idées.

La chaîne est assez longue. Danser ainsi unis devient un jeu. Jenna s'en amuse, oublie son héros.

- Blagueur, tu n'as vraiment pas besoin de leçon. Si j'avais su. Elle se rapproche.

- Su quoi ?

- Tout ça. Tu t'es débarrassé de René la terreur, tu danses mieux que moi, tu emballes les plus belles gamines. Elle est un peu jeune pour toi cette Jeanne ? Tu as remarqué : Jeanne ou Jenna, c'est presque la même chose.

A la différence que Jeanne a plus de retenue. Ma prisonnière ne cherche plus la fuite mais le contact. Si c'est pour me voler la clé, elle se trompe. Elle est à l'abri, je l'ai confiée à Alfred en passant près de lui.
Je comprends René et ses sorties de salle. Cette fille est née tentatrice. Elle a un tempérament de feu. Elle ferait un malheur sur l' « Ile de la tentation »

- Dis, je te plais ? Je regrette de ne pas avoir vu tout de suite qui tu étais vraiment. Je me sens si bien contre toi. Je voudrais être ta prisonnière à vie.

Elle me flatte et me câline, se fait chatte, cherche mon regard, veut me charmer et me troubler. Je ne suis pas maître corbeau.

- Tu sais, j'ai envie de faire l'amour avec toi.