un mariage mal parti

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Proposée le 18/09/2010 par Paul P

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UN MARIAGE MAL PARTI

Une petite nouvelle tirée d'une histoire familiale.


Marc monta à l'étage. Anne était allongée sur le ventre en travers du lit. Elle avait la tête entre les oreillers, les poings crispés sur le tissu. Elle portait encore son manteau léger et laissait un sanglot s'échapper de temps en temps. Marc s'assit sur le bord du lit. Il posa sa main sur sa nuque, elle souleva mollement les épaules pour se dégager gardant le visage caché. La nuque et les épaules étaient complètement nouées. Marc les lui massa doucement.
Elle avait l'impression que sa tête allait exploser. Jamais elle avait eu aussi mal à la tête, jamais non plus elle n'avait autant pleuré, d'ailleurs elle ne pleurait jamais.
- Aujourd'hui tu viens de vivre ta première déception sentimentale, tu crois être la fille la plus malheureuse de monde, mais dans quelque temps tu auras oublié tout ça, et encore plus tard tu en riras, tu verras, lui dit gentiment Marc.
- Vous êtes au courant, s'étonna Anne. Elle appuya son menton contre sa gorge, front sur le lit, offrant mieux sa nuque à la main qui la caressait. Laissez-moi, je voudrai être morte.
C'était les premiers mots qu'elle lui adressait depuis leur mariage, il y avait trois mois. En réalité depuis que la décision du mariage avait été prise entre son père et lui, encore deux mois auparavant. Alors que la mère lui avait trouvé un autre prétendant qu'Anne avait apprécié.
- C'est un peu excessif tu ne crois pas ? Il ne mérite pas que tu te mettes dans cet état.
- Je suis désolée.
- Tu n'as pas à t'excuser, dit Marc sincèrement. Tu as eu toutes les raisons du monde d'être folle de rage tout à l'heure et d'être désespérée maintenant.
Anne tourna le visage vers Marc, et le regarda. Pour la première fois, il ne vit ni haine ni colère dans son regard, juste un peu d'étonnement et un énorme chagrin. Le visage de Marc exprimait la même tendresse que son père quand elle était toute petite et qu'il la consolait, il avait les mêmes gestes aussi. C'était si loin, elle était si petite à cette époque, qu'elle avait oublié comme c'était agréable.
- J'ai fait un scandale, dit Anne en soutenant son regard.
- Je sais.
- Je lui ai donné une gifle devant tout le monde, dit-elle en se laissant retomber.
- Il en méritait au moins deux, tu m'as déçu un peu je te pensais plus radicale, ajouta-t-il en lui faisant dodeliner la tête de la main.
- Etait-elle forte cette gifle au moins ?
- Mes doigts me brûlent encore.
- Bien, tu remontes dans mon estime.
Elle se retourna un peu. Une grande tache rouge s'étalait sur le dessus de lit à l'endroit où Anne était allongée un instant plutôt. Marc porta le regard sur la jeune fille. Anne suivit son regard et découvrit avec horreur sa robe toute ensanglantée. Anne se retourna violemment sur le ventre en devenant rouge jusqu'à la pointe des oreilles. Elle avait totalement oublié ses règles. Marc essaya de la retourner, elle refusa.
- Cesse de faire l'autruche. Anne je suis chirurgien, le sang ne me fait pas peur.
Il la prit dans ses bras et la porta dans la salle d'eau. Il la posa sur le sol et déboutonna la robe dans le dos d'Anne. Anne serrait ses bras contre elle, empêchant la robe de descendre, il insista, la robe glissa. Rapidement il s'écarta, descendit d'un seul coup le jupon, la culotte et les linges ensanglantés, Anne en trembla mais avant d'avoir eu le temps de réagir, elle se trouva dans le bain chaud.
- Tiens avale ce cachet d'aspirine, dit-il en lui tendant un verre d'eau. Sinon ton mal de crâne va perdurer.
- Ah !
- T'arrive-t-il de pleurer de temps en temps ?
- Non.
- Pourquoi ne suis-je pas surpris ? Simple question de rhétorique.
Marc mouilla une serviette dans de l'eau froide, il lui pencha la tête en arrière jusqu'à ce qu'elle repose sur le bord et plaça le linge frais sur son front et ses yeux. Marc avait pris le savon et commença à la laver, les bras, le torse puis les jambes. Il la fit lever et remonta à l'intérieur des jambes, le savon passa entre ses lèvres. Du sang coula le long de sa jambe droite. Anne ferma les yeux, totalement pétrifiée.
- Respire, lui dit-il doucement. C'est le sang de la vie, sans lui il n'y aurait plus d'humain. Connais-tu ton corps ?
Anne le regarda, interrogative.
- As-tu déjà regardé entre tes jambes ?
Anne secoua la tête négativement.
- Viens, dit-il en l'enveloppant dans un large drap de bain.
Il l'entraîna dans la chambre. Il inclina un peu le miroir en pied. Marc s'assit par terre, dos contre le lit, il incita Anne à faire de même. Il l'attira contre lui, entre ses jambes, et ouvrit le drap qui l'entourait. Il lui remonta les genoux. Puis une main sur chaque genou il les ouvrit un peu.
- Regarde, dit Marc.
Anne vit le reflet de son intimité. Elle baissa la tête en refermant les cuisses. Marc reposa ses mains sur les genoux qu'il écarta au maximum. Les grandes lèvres se décollèrent, du sang coula dans le sillon des fesses avant de tacher le drap de bain.
- Regarde le sang couler en toute liberté. C'est agréable non ?
Anne honteuse n'osait plus respirer.
- Ce n'est pas mieux que d'être emmaillotée dans des linges ? ajouta Marc.
Il attendit qu'Anne regarde le miroir, son sexe était rose framboise, contrastant avec l'extérieur des grandes lèvres presque brunes, sans poils, contrairement au pubis qui était bien fourni.
- C'est joli, tu ne trouves pas ?
- Non, répondit Anne mortifiée, à la fois d'être ainsi exposée et de laisser cet homme la toucher comme personne ne l'avait jamais fait. Ce n'était pas désagréable, peut-être eût-elle trouvé cela agréable si elle n'avait eu si mal au crâne. Elle referma les yeux en ayant une expression de douleur.
- Tu as encore mal à la tête ?
- Oui.
- Regarde ces jolies couleurs. C'est d'ici que tout commence, le plaisir, la vie, ou l'inverse.
Marc vit l'incompréhension sur le visage d'Anne. Ils se regardèrent dans les yeux à travers le miroir. Il lui souriait.
- Tu as bien dû ressentir des sensations agréables, quand tu caresses ton petit bouton, là ! dit-il en pointant son doigt vers le reflet du clitoris dans le miroir.
L'incompréhension s'accentua sur le visage d'Anne.
- Tu ne t'es jamais caressée entre tes jambes ?
- Non. Quelle horreur. C'est dégoûtant.
- Pas du tout. Sauf si tu ne te laves pas, évidement ! Mais ni plus ni moins que le reste de ton corps. C'est endroit précieux, il donne de merveilleuses sensations tant à celui à qui il appartient, qu'à celui qui y pénètre.
Anne était perplexe, d'un coté elle était gênée par sa nudité, de l'autre elle se sentait bien dans les bras de cet homme presque inconnu, qui malgré son attitude hostile de ces derniers mois, ne semblait pas lui en tenir rigueur et se montrait si compréhensif et doux. Du sang goutta encore sur le drap de bain. Anne ferma les yeux. Marc lui serra un peu plus la main droite. Elle sentit les larmes monter malgré elle. Marc en vit certaines déborder sous les paupières. Il la berça.
- Ne sois plus triste, oublie cet idiot.
- Je n'y pensais pas.
- Alors pourquoi pleures-tu ?
- Parce que je déteste mon corps avec ces écoulements dégoûtants et incontrôlables, dit-elle tristement.
- Les garçons aussi ont des écoulements et difficilement contrôlables, crois-moi, dit-il en riant.
- Ah ?
- As-tu déjà vu le sexe d'un homme en vrai ?
Anne le regarda dans le miroir et fit non de la tête.
- Tu sais que nos organes sont externes.
- Oui.
- Au repos, la verge est repliée comme un soufflet, mais quand le sang la remplit elle s'allonge, gonfle, se redresse et durcit, comme ton clitoris en beaucoup plus gros. Malheureusement, le phénomène échappe souvent à notre contrôle. Et nous, pauvres hommes, nous retrouvons parfois avec une protubérance bien voyante dans notre pantalon, ce qui est très gênant en certaines circonstances. Mais encore plus humiliant, il y a l'inverse lorsque l'on voudrait être au garde-à-vous et que rien ne se passe malgré nos efforts et dans ces cas là, il y a un témoin privilégié, la dame que nous voudrions honorer. Et même si elle a la bonté de prétendre le contraire, la dame rarement ravie de ne pas faire d'effet sur le mâle auquel elle s'offre. Dans ces cas là on voudrait être six pieds sous terre et on prie pour que la dame en question ne raconte pas partout notre humiliation.
- Cela vous est-il arrivé souvent ce genre de chose ? demanda-t-elle timidement.
- Etre en berne une fois, j'avais trop bu, mais c'est un problème qui arrive avec l'âge, même si l'on reste sobre. Cela m'arrivera de temps en temps, c'est ainsi, je le sais, dit-il en faisant un geste d'impuissance. Comme tous les jeunes garçons bien des fois je me suis réveillé dans des draps tâchés de sperme. Quand aux érections incontrôlées déjà tous les matins au réveil, et plusieurs fois par jour, c'est tout à fait normal. Il faut plutôt s'inquiéter quand cela n'arrive plus. Alors tu vois tes petits écoulements quelques jours par mois ne sont pas si contraignant
- Et quand vous êtes' ?
- Je bande.
- Oui, dit-elle faiblement ce qui le fit sourire.
- Il y a plusieurs cas de figure selon que l'on veut en profiter ou la faire passer, déjà. Dans le second cas, encore plusieurs solutions selon si c'est une petite, moyenne ou très grosse érection. Pour une petite, il suffit de penser à quelque chose de vraiment pas bandant, dans les autres cas, la plus radicale et la plus rapide mais pas toujours applicable, c'est l'eau froide.
- L'eau froide, répéta Anne.
- Je peux te montrer si tu veux ?
- Vous' ?
- Un peu. Je ne suis pas de marbre. Avoir une jolie fille nue dans ses bras ne peut être sans effet sur un homme normalement constitué.
Marc repoussa Anne, alla dans la salle d'eau et revint avec une coupe d'eau fraîche et un gant de toilette. Il se mit à genoux perpendiculairement à Anne qui le regardait n'osant imaginer ce qu'il était capable de faire. Il déboutonna son pantalon et le baissa d'un geste ferme, avec son caleçon, à mi-cuisse. Un sexe turgescent se déploya, Marc assit sur ses talons, y posa le gant de toilette trempé dans l'eau froide. L'effet fut rapide, la verge se ratatina.
- Et voila, dit Marc en enlevant le gant, tout fier de son effet.
Anne le détaillait inconsciemment, cela ne le dérangeait pas, il avait l'habitude de la nudité. Quand Anne s'aperçut qu'elle le fixait et que lui l'observait, elle rougit en détournant le regard.
- Tu es nue et je t'ai regardé sous toutes les coutures, normal que maintenant ce soit mon tour d'être l'objet de ta curiosité. Des corps nus j'en vois tous les jours. Je n'y fais même plus attention. La nudité n'est pas indécente tu sais, c'est la nature. Certaines attitudes, de corps pourtant habillés, sont bien plus indécentes.
Anne étudia le visage de Marc. Pas de perversion, juste de la bienveillance.
Anne frissonna a l'idée du sexe de l'homme en elle, il était si gros, ce devait horrible douloureux pensa-t-elle.
- Tu as froid ? demanda Marc en lui frictionnant le dos.
- Non.
- Cela te fait peur ?
- Oui.
- Si la femme en a envie, ce n'est pas du tout douloureux pour elle, au contraire cela lui est même très agréable, lui expliqua Marc avec douceur.
- Quand vous m'avez dit ne pas être homme à forcer une femme, c'est à cela qui vous faisiez allusion.
- Oui. C'est une des plus belle chose qu'un homme et une femme puissent partager si tous deux en ont envie. Mais c'est aussi la pire des choses si l'homme force la femme.
- Quand ma mère, au soir du mariage, m'a dit je devais vous obéir et que ce n'était qu'un mauvais moment à passer, elle pensait aussi à ça.
- Oui. Parce que la première fois c'est un peu douloureux pour la femme même si son amant est très doux. La première pénétration déchire une petite membrane, l'hymen, c'est ce qui provoque la douleur, comme une petite coupure. C'est vite oublié si l'amant est tendre et pas trop maladroit, le plaisir estompe vite la douleur.
Anne était silencieuse, perdue dans ses pensées. Marc s'assit à côté elle, passa un bras autour de ses épaules et l'attira contre lui. Il lui pencha la tête dans le creux de son épaule. Elle accepta son contact et se pelotonna contre lui.
- Le péché de chair dont parle les prêtres, c'est toujours cela n'est-ce pas ?
- Oui, mais pour l'église tout ce qui est agréable est un péché. Alors il ne faut pas tenir compte de ce que dit l'église, le Christ a dit aussi aimez-vous les uns les autres, mal interprété cela pourrait inciter à copuler toute la journée. A l'usage de la vie, chacun fait avec ses besoins et se fait sa propre morale.
- Le piano pour toi c'est un besoin, un équilibre, tu trouves cela agréable.
- Oui. Enfin si le piano est bien accordé.
- C'est exactement cela, dit-il en la serrant un peu plus dans ses bras, les relations sexuelles entre un homme et une femme ça doit être bien accordé. Quand tu choisiras ton premier amant il faut que tu ai confiance en lui, et lui qu'il ait envie de te donner du plaisir. Sans partage la chair est triste et ça rend très malheureux.
- Comment faire le bon choix ?
- Suis ton coeur.
- Pas très fiable, soupira Anne en se remémorant son attachement à l'autre crétin.
- Excuse-moi je suis un idiot, dit Marc en déposant un baiser sur ses cheveux, sa main serrant l'épaule de la jeune fille.
Ils restèrent un moment enlacés. Anne réfléchissait.
- Si je choisi un amant, devrais-je vous le dire ?
- Anne, c'est ton corps, le jour où tu décideras de devenir femme ce sera ton choix et je n'ai pas à le savoir. Mais si tu as besoin d'en parler, je serai là.
- Vous voudriez que je parle de ça ?
- Je ne veux rien. Je dis que tu peux me parler si tu en as besoin. Tu sais les médecins sont un peu comme les prêtres, nous sommes tenus au secret et nous pouvons tout entendre.
La conversation cessa, Marc respecta son besoin de réflexion. Il se passa bien cinq minutes avant qu'Anne ait pris une décision.
- Je voudrais que ce soit vous, le premier, dit Anne en relevant la tête pour le regarder.
- Tu n'y es pas obligée.
- Je sais. S'il vous plait, promettez que vous serez le premier, dit Anne, sa voix était ferme et déterminée.
- C'est important pour une fille la première fois. Prends le temps de réfléchir.
Ses yeux se remplirent, Anne se détestait de pleurer comme une enfant. Marc vit la tristesse puis la colère dans ses yeux. Il se méprit sur la raison.
- Chut, je serai très honoré d'être ton premier amant. C'est juste que je ne veux pas profiter de la situation et qu'après tu m'en veuilles. C'est la première fois que tu me parles, j'apprécie et j'aimerai que cela dure un peu. J'aime beaucoup mieux que le mutisme absolu de ces derniers mois, ajouta-t-il en lui relevant le menton qu'il caressa du pouce dans un geste très doux.
- Je n'ai pas été très facile, dit Anne en mordillant sa lèvre inférieure.
- C'est un euphémisme. J'en aurai presque craint pour ma vie, dit Marc en riant. Je n'aurai jamais pensé que tu puisses être aussi têtue.
- Si vous aviez su, m'auriez-vous épousé ?
- Non, quand même pas ! Je fais peut-être des choses stupides parfois, mais je ne suis pas complètement fou.
Anne rit, des larmes coulaient encore. Marc se pencha pour les recueillir dans sa bouche. Puis, posa un baiser léger sur les lèvres de la jeune fille.
- Toujours sûre, demanda-t-il leurs fronts coller l'un à l'autre.
- Oui.
- Maintenant ?
- Mais avec mon sang qui coule ? s'étonna Anne.
- Et alors, de toute façon lorsque l'hymen se déchirera, tu saigneras et cela glissera mieux.
- Si. Mais', elle s'arrêta cherchant ses mots. Après l'eau froide ?
- Regarde.
La verge se redressait. Anne avala sa salive.
- N'est pas peur, a tout moment tu peux changer d'avis et je m'arrêterai. Compris ?
- D'accord.
- Touche, c'est très doux.
- C'est très gros.
- La nature a été généreuse avec moi, mais je sais m'en servir et les femmes ne s'en plaignent pas.
- En disant ça, Marc guida la main d'Anne sur son membre. Sous ses doigts elle sentit la peau se tendre, le gland apparu. Marc lui fit poser le bout de l'index sur le méat, elle sentit la verge tendue vibrer et gonfler, puis il lui ferma les doigts autour de la hampe et les fit coulisser plusieurs fois. Son souffle raccourcit. Sa verge était bien dure, le gland complètement sorti.
Marc enleva sa chemise et tourna Anne pour que son dos s'appuie sur son torse. Il passa ses mains sous les bras de la jeune fille et caressa les seins, les mamelons pointèrent. Il lui embrassait la nuque, le cou et lécha un peu les oreilles. Les mains glissèrent vers le ventre. Le corps d'Anne se tendait sous les caresses. Anne était surprise par leurs douceurs et leur précision. Marc introduisit sa main droite entre les cuisses qui ne lui résistèrent pas. Il adora. Son pouce se fit un passage entre les lèvres. Les cuisses s'ouvrirent un peu plus. Le clitoris gonflait sous son doigt. Anne serait son bras. Marc regarda le miroir. Anne s'offrait déterminée, se mordant les lèvres. Marc sentait le sang battre dans sa queue. Les cuisses d'Anne s'ouvraient, les lèvres se gonflaient, l'ouverture s'élargissait, la tache sur le drap s'agrandissait. Marc introduisit une phalange dans la vulve, massa en s'enfonçant jusqu'à l'hymen. Le sang se mélangeait aux sécrétions, c'était chaud, humide à souhait. N'y tenant plus, Marc allongea Anne sur le dos, lui se tint sur le coude pour la regarder.
- Toujours décidée ? demanda-t-il doucement.
- Oui, dit elle en ouvrant les yeux.
Il l'embrassa sur le coin des lèvres et dans le cou. Il avait envie d'être très doux, qu'elle garde un beau souvenir de sa première fois. Elle sentait la chaleur continuer à irradier dans son ventre, oublier le mal de tête, la colère, la déception. Elle posa une main sur la nuque du garçon et la caressa. La première caresse qu'elle donnait, la peau était douce sous ses doigts, les muscles puissants. Marc se plaça entre les cuisses ouvertes. Il se mit en appui sur un avant-bras dont la main caressait tendrement le front de la jeune fille, de son autre main il guida son sexe vers l'entrée, son gland commença à s'introduire sans trop de difficulté malgré sa taille. Marc ne chercha pas rentrer davantage laissant à Anne le temps de l'accepter. Quand il sentit le sexe s'ouvrir, il poussa, l'hymen résistait. Anne se cambra. Marc choisit une défloration rapide, plutôt que la laisser se déchirer lentement. Tenant Anne par les épaules et il donna un coup de rein puissant. Anne hurla et lui planta les ongles dans le dos. Marc relâcha la pression, il était presque entièrement rentré. Son sexe était dans un étau, c'était à la limite de la douleur, impossible de ressortir.
- Sors, tout suite ! dit Anne sur un ton qui ne prêtait pas à contestation. Les larmes coulaient sur son visage crispé par la douleur.
- Je ne peux pas, si j'essaye de me retirer en force, ce sera encore plus douloureux pour toi. Il faut que tu te détendes et je vais essayer de débander.
- Si tu bouges je t'arrache les yeux, souffla Anne à son oreille.
- Je n'en doute pas et je ne bouge pas, promis. Respire, dit Marc en la regardant en appui sur les coudes.
- Un peu douloureux, lui répondis Anne avec amertume.
- Je suis désolé, dit-il en l'embrassant. Respire et essaye de te détendre.
- J'ai un poignard dans le ventre qui me déchire les entrailles et tu veux que je me détende.
- Cela va passer. Plus tu sera contractée plus tu auras mal. Accepte la douleur.
- Je ne peux pas !
- Respire doucement.
- J'ai tellement mal, dit-elle dans un sanglot.
- Non tu as eu très mal, maintenant tu as encore un peu mal mais surtout c'est la peur d'avoir mal qui te tétanise. C'est différent.
- Ne bouge pas.
- Je ne bouge pas. J'arrête même de respirer si tu veux.
Anne le regarda incrédule. Marc fit mine d'étouffer et de s'effondrer sur elle. Ses grimaces finirent par faire sourire Anne.
- Il faut faire quelque chose, on ne peut rester comme cela, imagine que ta mère arrive et nous trouve ainsi. Remarque ce serait terriblement drôle de voir sa tête, dit-il en imaginant la scène.
- Ne me fait pas rire.
- Il y a bien l'eau froide. Veux-tu que j'appelle pour qu'on nous lance un seau d'eau froide comme pour les chiens.
- Marc arrête ce n'est pas drôle.
- J'aime bien entendre mon prénom dans ta bouche. Que tu me tutoies aussi, dit Marc en l'embrassant dans le cou, juste derrière l'oreille.
Il sentit l'étreinte se desserrer un peu autour de sa verge. Il essaya de glisser un peu en arrière. Anne se recontracta.
- Chut, laisse-moi faire, dit-il ses bras encadrant le visage d'Anne ses mains caressaient son front et ses tempes.
- J'ai trop peur.
- Je sais, je vais y aller tout doucement, détends-toi, dit-il en se pressant entre ses cuisses.
Anne s'ouvrit un peu. Marc relâcha la pression et réussit à sortir de quelques millimètres. Il recommença très lentement, l'amplitude augmenta. A la quatrième fois, Anne cria, il sentit les parois palpiter contre son membre, le jus monta dans la colonne, il jouit à long trait sous la pression des contractions vaginales. Il sortit sans problème. Anne cherchait à retrouver sa respiration, elle ne comprenait pas ce qui venait de se produire. Marc l'observait amusé.
- J'ai failli mourir et cela t'amuse, lui lança-t-elle en cherchant à se dégager.
- Tu n'as pas failli mourir, tu as joui, répondit Marc en riant la plaquant contre lui.
- C'est normal ?
- Tout a fait. Encore qu'il soit rare que cela arrive la première fois et aussi vite. En général, les femmes mettent un peu de temps pour y arriver.
- Pourquoi ne me l'avais-tu pas expliqué ?
- Je pensais que tu connaissais. Tu as bien déjà eu des orgasmes, toute seule, non ?
- Euh ? dit Anne les yeux écarquillés.
- Sûr.
- Oui.
- Incroyable !
- Pourquoi ?
- A l'adolescence, garçon ou fille, on découvre son corps. On apaise la chaleur de son bas-ventre en se caressant et en se faisant jouir en solitaire, c'est la masturbation, pour les filles cela peut être juste en serrant les jambes et en contractant le ventre. Jouir est autant indispensable que boire ou manger, il ne faut pas en avoir honte. Tu n'as jamais fait ça, vraiment ?
- Non, répondit Anne en faisant la grimace.
- Alors, c'est d'autant plus étonnant.
- Je ne suis peut-être pas normale.
Marc éclata de rire.
- En y réfléchissant bien, tu as peut-être raison. Bouder durant des mois sans jamais céder un instant, ce n'est assurément pas normal.
- Tu m'en veux beaucoup ?
- Je ne t'en ai jamais voulu. Mais j'avoue que je ne croyais plus possible que nous fussions bons amis un jour. Je m'étais fait une raison.
- Tu crois que nous sommes bons amis maintenant ?
- Hum, oui ! Pas toi.
Elle haussa les épaules et sourit.
- Tu as vraiment beaucoup de charme quand tu es souriante. Oublie d'être en colère désormais, en tout cas avec moi. Je ne suis pas ton ennemi.
Anne avait rougi, le compliment l'avait mis mal à l'aise, cela lui rappelait l'autre crétin. Voyant son visage se fermé, Marc lui caressa le bras du dos des doigts.
- Tu crois que je suis ton ennemi, dit-il un peu dépité.
- Non, non.
- Alors.
- Je sais que je ne suis pas jolie, d'ailleurs je m'en moque. Alors inutile de me dire le contraire.
Marc la regarda interloqué. Comment pouvait-elle avoir une si piètre opinion d'elle-même. Il s'assit le dos contre de lit, Anne devant lui l'entourant de ses jambes et de ses bras. Elle sentait le sexe vidé de Marc contre ses fesses.
- Regarde-toi dans la glace et souris.
Anne lui fit un sourire forcé.
- Pas comme ça. Un vrai, avec les yeux, dit-il en la chatouillant.
- Arrête, dit-elle en gigotant.
- Voilà qui est mieux. Tu ne t'en rends pas compte, mais tu vas faire des ravages, tu auras tous les hommes à tes pieds.
- La belle affaire.
- Sans compter qu'une femme intelligente et sensuelle, peut faire perdre la tête à un homme. Pour nous, entrer en vous est cent fois plus délicieux que de plonger nu dans l'eau claire et fraîche d'un lac un jour d'été. Ce qui pourtant est tout en haut de ma liste des choses les plus agréables.
Anne avait son masque d'étonnement.
- Tu n'as jamais nagé dans un lac ?
- Je ne sais pas nager.
Marc la regarda, dans ses yeux Anne vit qu'une idée venait de surgir. Il l'entraîna dans la salle d'eau, où ils firent une rapide toilette.
- Habille-toi, met du linge entre tes jambes, je t'emmène. J'ai dix jours de repos cela tombe bien.
Marc cria, du pas de la porte, des ordres pour que des provisions pour plusieurs jours soient préparées.
Marc avait posé une valise sur le lit. Il lançait des vêtements d'Anne dedans au moment où elle sortait de la salle d'eau son corset à la main.
- Prends quelques robes, et jette-moi cette horreur, dit-il en lui prenant le corset des mains.
- Mais...
- Mais rien du tout. Laisse ton corps respirer. Tes seins sont tous petits, ils ne vont pas tomber. Donc aucune raison de t'étouffer dans ce carcan.
- Où va-t-on ?
- Au paradis.
- Tu ne prends rien pour toi ?
- J'ai tout ce qu'il me faut sur place.

Anne se réveilla, elle s'était assoupie peu après leur départ. D'abord appuyée sur l'épaule de Marc, il l'avait fait glisser pour l'allonger, sa jambe qui lui servait d'oreiller.
- Bien dormi ?
- Je dors depuis longtemps ? demanda Anne en se redressant.
- Environ deux heures.
- Excusez-moi, je ne sais pas me tenir.
- Ne dramatise pas. Tu avais besoin de récupérer. Tu as passé de rudes moments aujourd'hui.
- Sommes-nous bientôt arrivés ?
- Encore cinq minutes.
Le chemin se sépara en deux. Ils prirent à droite. Un plan d'eau apparu au travers des arbres. Le chemin le longeait à présent une petite maison était visible au bout du lac.
- Voilà mon paradis et mon palais.
Marc ouvrit la maison. Anne entra à l'intérieur, il n'y avait qu'une grande pièce.
- Déshabille-toi, dit Marc en en faisant autant. Entièrement.
Marc fut nu en quelque seconde. Anne n'avait pas fini d'enlever ses vêtements, Marc descendit son jupon et sa culotte d'un seul geste vif. Les linges tachés se retrouvèrent au milieu des vêtements. Anne n'osait pas regarder Marc.
- Allez oublie, dit-il en la tirant par le bras vers la porte.
- Si quelqu'un vient.
- Aucun risque personne ne vient ici.
- Tu vas voir l'eau, c'est très agréable, je vais t'apprendre à nager. On ne sais jamais, si tu retrouves dans l'eau sans l'avoir voulu au moins tu ne te noieras pas immédiatement.
- C'est pour cela que nous n'avons pas de vêtement.
- Pour cela, et surtout parce que c'est bon d'être nu tout simplement.
Il la fit rentrer dans l'eau, jusque à la taille. Il donna sa première leçon, puis plongea et nagea à son tour. Un crawl fluide, Anne était bouche bée.
- Je voudrais apprendre à nager comme cela.
- Il faut d'abord apprendre à mettre la tête sous l'eau. Je te montre.
Ils se mirent face à face. Marc plia les genoux et descendit sous l'eau. Il lui tendit fermement les mains.
- A toi. Tu peux ouvrir les yeux, mais ne respire pas.
La première fois Anne oublia de fermer la bouche, du coup, quand elle ressortit, elle respira l'eau contenue dans sa bouche. Marc la soutenait pendant qu'elle toussait. Le contact du torse nu de Marc la troubla de nouveau, sa peau était douce, c'était si agréable. Son c'ur battait plus vite et pas seulement à cause du jeu. Marc aussi était troublé. Il s'appuyait le dos contre un pilier du ponton. Anne ressortit encore une fois mais resta près de lui immobile une main sur son épaule. Il sentit son c'ur s'affoler, leurs fronts se rejoignirent, elle regardait ses pectoraux soulevés à chaque respiration, bien trop rapidement pour quelqu'un qui ne faisait rien. Lui non plus ne bougeait pas, pourtant il n'avait qu'une envie, goûter sa peau, l'enfermer dans ses bras et rentrer en elle. Il sentait le sang battre au bout de son ventre. C'est elle qui prit l'initiative.
- Est-ce que vous voudriez être mon mari pour de vrai ? demanda-t-elle avec une voix un peu craintive.
Marc la regarda se mordre la lèvre. Son c'ur s'emballa, il était plus ému qu'il l'aurait imaginé. Il ferma les yeux, pendant qu'il encadra le visage d'Anne de ses mains. Anne réprima un frisson, quand les pouces caressèrent sa peau. Anne avala sa salive lorsque Marc ouvrit les yeux, elle se sentit devenir toute chose.
- Oui, mille fois oui, souffla-t-il en approchant ses lèvres des siennes.
Anne sentit le sexe durcit contre sa jambe. Marc lui releva une jambe, sa verge glissa contre la fente. Anne s'accrocha à son cou et s'abandonna aux caresses et aux baisers, Marc enroulant la jambe levée autour de ses reins. Il souleva Anne, elle compris la man'uvre, et noua ses jambes dans le dos de Marc. Il lui tenait les fesses fermement. Il la fit descendre un peu, jusqu'à ce que sa queue touche la vulve. Les lèvres l'acceptèrent.
- Est-ce que j'aurai mal, comme tout à l'heure, lui demanda-t-elle à voix basse, ses jambes serrant la taille du garçon pour ne pas s'empaler.
- Non. Ce devrait être qu'agréable, lui murmura-t-il.
Marc la soutint un peu moins, elle se laissa doucement s'empaler sur le membre tendu. Ça glissait merveilleusement bien, c'était chaud, doux, ferme, Marc aurait pu rentrer d'un seul coup et jouir instantanément. Il sentait le souffle d'Anne contre son oreille. A chaque progression, elle émettait un râle de plaisir et se laissait pénétrer un peu plus. Elle était trop bonne, Marc devait faire un gros effort pour lui laisser les commandes. Les fesses d'Anne touchèrent ses bourses, il la remonta un peu. Lentement, il commença à aller et venir. Anne haletait, il ralentit. Sa tête roulait de droite et de gauche contre le front de Marc, mais elle n'osa rien exiger. C'est Marc qui lui fit bouger le bassin d'avant en arrière. Ils gémissaient tout les deux. Elle augmenta le rythme, elle montait. Elle se mordit pour ne pas crier quand elle jouit, les bras de Marc la maintenaient en place. Le sperme monta. Il ne débanda pas, elle haletait toujours plantée. Il redonna un dernier coup de rein, un spasme lui enserra la queue, le blanc monta une nouvelle fois. Il la tenait pantelante contre lui. Il embrassa la tête collée à la sienne. Quelques larmes lui échappèrent, mouillée comme elle l'était Anne ne les sentit pas. Il se trouva stupide, mais il n'avait que vingt sept ans, après tout. Il trembla, le froid était tombé avec le jour.

Le jour était levé quand Marc ouvrit les yeux, il devait être six, voir sept heures. Anne dormait tout contre lui. Les évènements de la veille avaient réussis à faire dormir deux insomniaques chroniques. Sa queue à demi molle touchait les fesses d'Anne. Marc embrassa l'épaule découverte. Il écarta une mèche de cheveux qui lui barrait le visage, ils étaient encore mouillés. Son estomac se contracta, d'émotion, de désir, des deux, il aurait été incapable de le dire.
La respiration d'Anne changea. Elle n'ouvrit pas les yeux, elle sentait la respiration de Marc dans son cou, la queue gonflée contre elle. La chaleur rayonna dans son ventre, ses fesses se serrèrent. La queue durcit en suivant le sillon. Marc pensa à la rosette cachée dans le sillon qui lui serait interdite encore pendant des années sans doute. La nature l'avait trop gâté, c'était déjà bien qu'il rentre en elle aussi facilement sans la faire souffrir. Il caressa les seins, les mamelons sortirent, il descendit sa main sur la hanche et continua le long de la cuisse jusqu'au genou. La main s'attarda sur le genou, puis se glissa entre les deux, Anne offrant un passage à la main. La cuisse s'écartait à mesure que la main remontait. Marc, qui avait horreur des femmes qui serraient les cuisses, était servi. Anne passa sa jambe par-dessus les siennes, il coinça sa cheville entre ses mollets. Index et majeur réunis, il effleura le clitoris déjà gonflé. Le pubis appuyait contre sa paume, cherchant les caresses. Sa queue battait au gré de la quantité de sang qu'il y introduisait. Il lui prit le visage et le tourna vers lui. Il colla ses lèvres aux siennes, passa le bout de sa langue dessus, elles s'entrouvrirent. Leurs langues firent connaissances. Il n'explora pas voracement cette bouche fraîche, mais ne la lâcha pas. Il prenait son temps, sentant le c'ur d'Anne s'affoler sous son bras. Anne frétillait comme un poisson. Il lui imposa ce traitement de longues minutes. Il devait lui apprendre la patience, à profiter de son corps et du sien. Il adorait amener ses partenaires au bord du gouffre. Quand enfin il se décida à la laisser respirer à grande goulée, ses doigts étaient revenus sur petit bouton magique. Elle gémissait. Il tint sa queue et s'introduisit en elle. Il avait vu juste elle était trempée, il la sentait déjà prête à partir en deux coups de rein.
- Chut, doucement. Respire, prends ton temps, profite, lui susurra-t-il en la berçant, immobile en elle.
- Continue, le supplia-t-elle.
Elle contracta son vagin avec régularité et arracha des gémissements à son amant. Il n'allait pas tenir longtemps, il recommença à limer lentement mais elle jouit quand-même trop vite à son goût, il l'avait suivi avec un peu de retard. Anne avait crié, son orgasme avait duré longtemps. Il débanda et se laissa expulser, Anne pantelante dans les bras.
- Ça va, demanda-t-il en l'embrassant au bout d'un moment quand elle eut repris pied dans la réalité.
- Je ne sais pas, j'ai l'impression que mon corps est en morceaux.
- Alors, c'est que c'était bien.
- Ça me fait peur, j'ai cru que j'allais mourir.
- On n'en meurt pas petite fille, s'amusa Marc. Encore qu'en y réfléchissant, j'aimerai mieux finir dans le plaisir, que vieux, décati et malade. Enfin, si ce n'est pas pour tout de suite, dit-il en l'embrassant.
- Je suis désolée d'avoir crié, s'excusa doucement Anne, confuse de son laisser aller.
- Grand dieu, ne t'excuse pas, s'amusa Marc. C'est très valorisant pour un homme de donner du plaisir à sa partenaire. Si c'est pour être dans un morceau de viande froide, autant se branler tout simplement. Une femme qui ne ressent rien c'est sinistre. Je suis très heureux que tu exprimes ton plaisir, même fort.
- Ai-je crié si fort ?
- Mais non, j'ai dit cela pour rire. Au cas où tu serais sourde, je ne suis pas silencieux non plus. Et quand tes caresses ou tes mouvements m'arrachent des gémissements, je suis sûr que cela ne te laisses pas indifférente.
- Hum ! Est-ce que c'était agréable pour toi, lui demanda Anne en caressant le bras qui l'enlaçait.
- Divin. Court mais vraiment très agréable.
- Court ? J'ai failli être asphyxiée.
- Mais non. Ton corps a simplement pris le pas sur ta conscience, c'est nouveau et c'est un grand bouleversement pour une jeune fille inexpérimentée. Tu vas apprendre à contrôler ton corps et ta respiration, et tu tiendras de plus en plus longtemps. Tu es très douée.
- Hum.
- Mais si je t'assure. Allez debout, dit-il en la poussant du lit.
- J'étais bien, protesta-t-elle.
- Viens, ton vieux mari t'emmène encore faire quelque chose de très agréable.
- Quoi ? demanda-t-elle en franchissant la porte.
- Pisser !
La surprise l'arrêta net. Marc se retourna et éclata de rire.
- Se soulager, c'est déjà bon, mais après l'amour c'est dix fois meilleures, pour les filles comme pour les garçons, dit-il en la soulevant et l'a faisant tournoyer.
Anne était muette d'étonnement, dans l'éducation qu'elle avait reçu on ne parlait jamais de ces fonctions basiques.
- C'est un besoin aussi naturel, tout comme faire l'amour ou se laver. Tu m'acceptes dans ton corps, nous partageons le plaisir des corps, alors pourquoi pas d'autres choses toutes simples, une omelette, un joli paysage, faire pipi après l'amour. Viens dans l'eau ce sera plus facile.
- C'est froid, dit elle lorsque ses orteils rencontrèrent l'eau.
- Justement n'as-tu pas remarqué que le froid donne envie d'uriner ?
- Peut-être.
- Rentrons doucement, dit-il en la poussant devant lui. Tu vas voir cela va marcher.
Quand elle eut de l'eau jusqu'en haut de jambes, il vint contre son dos et l'enferma dans ses bras.
- C'est beau n'est-ce pas ?
- Magnifique.
Anne se laissa aller dans la douceur dont il l'entourait et resta un instant dans une contemplation muette,
- Alors c'était agréable, non ? dit-il en la berçant.
- Oui, avoua-t-elle.
- La vie c'est difficile, apprend à apprécier les petits plaisirs qui s'offre à toi, dit-il en l'embrassant sur l'épaule.
- Comme se soulager.
- Absolument. Comme manger et boire. Je meurs de faim, pas toi ? dit-il en commençant à la frictionner partout.
Anne s'étonna de la facilité avec laquelle elle se laissait faire. Il se lava également.
- Nous voila tout propre, allons manger.
Marc proposa d'aller profiter du soleil. Il étala un drap dans l'herbe. Ils s'allongèrent et somnolèrent dans la chaleur naissante. Il alla nager et revint s'allonger devant elle, sa tête sur les pieds d'Anne.
Un homme apparut sur le chemin.
- Quelqu'un vient, dit Anne.
- J'entends.
- Tu es nu.
Marc soupira amusé. L'inconnu les avait entendu et regardait Anne avec bienveillance et une lueur d'amusement dans les yeux.
- Rassurez-vous je ne vais pas perdre la vue devant ce spectacle.
- Vincent me connaît sous toutes les coutures depuis toujours, nous adorons être comme la nature nous a créés. Anne je te présente Vincent, mon meilleur ami.
- Enchantée, dit Anne.
- Vincent, je te présente mon étonnante épouse, dit Marc en relevant la tête, un sourire radieux sur les lèvres.
- Ravi de vous rencontrer en de si douces circonstances. Il marqua une pause et dit : Je retire tout ce que j'ai pu dire sur ce stupide mariage.
- Dire que je pensais être la seule à le penser, dit Anne.
- Ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière. On doit faire avec, répondit Marc.
- Vous faites plutôt bien, d'après ce que je vois, dit Vincent ironique. Je vous invite à déjeuner, si vous n'avez rien de mieux à faire évidemment.
- Nous verrons.
- Content que vous soyez si amoureux. C'est le meilleur des hommes, dit Vincent à Anne. Amusez-vous bien.
- Merci.
- A plus tard, lança-t-il en s'éloignant.
Ils restèrent silencieux un moment laissant les paroles de Vincent faire leur chemin.

Marc bandait de nouveau, ce qu'avait dit Vincent lui trottait dans la tête. Dire qu'il s'était marié pour ne pas tomber amoureux. C'était la première de stupides raisons qui l'avait conduit à se marier, venaient ensuite échapper aux présentations de filles à marier, refroidir les avances des infirmières espérant épouser un médecin, et enfin rendre service à un homme qu'il appréciait.
Il voulait oublier. Il écarta les jambes d'Anne et remonta sa tête entre, sous la chemise. Anne qui ne s'attendait pas à ça, ferma les cuisses autour de sa tête. La faible résistance céda rapidement à la bouche qui explorait sa peau, ce qui excita encore plus le garçon. Marc remonta la chemise, coucha Anne en lui remontant les bras au dessus la tête, et s'introduisit lentement mais complètement. Anne encaissa dans un souffle, elle essaya de se dégager en prenant appui sur son épaule de sa seule main libre. Marc la lui remonta, il la tenait maintenant par les deux poignets. Il fit des va-et-vient sans taper profond, Anne avait toujours les pieds au sol. Il lui tint les poignets d'une main, de l'autre il lui releva une jambe qu'il passa ensuite sur son torse. Elle l'entoura de son autre jambe. Il s'enfonçait à fond à présent et augmenta la cadence. Dès qu'il sentit Anne commencer à monter, il se retira. Anne protesta. Il alla s'occuper des deux petites pointes durcies. Anne chercha à lui échapper, il la retourna sur le ventre et lui souleva les hanches, le joli fruit s'ouvrait à ses yeux. Il durcit immédiatement et s'avança vers les délices qui se dirigeaient à sa rencontre. Jamais il n'aurait cru, vingt quatre heures auparavant, que la jeune fille glaciale qui dormait dans sa chambre puisse être aussi ardente. Il réussit à tenir, même quand l'un ou l'autre prenait de l'amplitude, ou quand il était profond en elle et qu'elle le pressait comme un citron. Il n'aurait jamais cru la pratique intensive du piano puisse muscler autant. Il passa ses mains sous ses seins et la redressa contre son torse. D'une main il lui tint la tête en arrière, un doigt dans la commissure des lèvres, l'autre glissa dans le triangle des délices, elle lui tenait la main. Il la soulevait à chaque pénétration, à chaque fois il effleurait le bouton magique lui arrachant des gémissements. Elle cherchait à appuyer contre ses doigts, mais il ne lui en laissait pas la possibilité. Finalement, la fatigue l'incita à finir, il augmenta la cadence et ne laissa plus de répit au petit bouton. Il faillit déchausser tant la jouissance de sa nouvelle amante fut forte, il se sentit trait jusqu'à la dernière goutte. Puis Anne se ramollit dans ses bras et commença à glisser. Marc dû la soutenir, elle était inconsciente. Il l'allongea doucement sur le coté et s'effondra haletant en face d'elle, il lui caressa la joue et attendit qu'elle revienne à la réalité. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit le visage de Marc à quelques centimètres du sien. Elle referma les yeux en souriant. Il la fit rouler sur l'autre coté et l'emprisonna dans ses bras contre lui. Ils étaient poisseux, rompus et repus. Il aimait l'odeur de leurs sécrétions mêlées. Et sous cet édredon de tendresse, Anne senti quelque chose couler contre ses omoplates et ce n'était pas ses cheveux qui s'égouttaient, elle serra fort le bras qui lui barrait l'estomac.

Dans les dix jours qui suivirent le vocabulaire d'Anne augmenta, surtout après la lecture de Kama Sutra, ainsi que ses connaissances sur ce qu'un homme et une femme pouvaient faire ensemble. Les époux ne prirent pas un gramme malgré de nombreuses fringales.
Anne changea d'avis sur son mariage, elle le trouva pratique et expliqua tout au long de sa vie, qui fût longue, à ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, qu'elle avait, dans le même homme et à la maison, un ami sincère, un mentor puisqu'elle devint médecin et un amant de commerce agréable dont elle ne se lassa pas à de rares exceptions près.