Visiteurs impromptus, dernière partie

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Proposée le 31/07/2010 par Quebecois

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Lire le chapitre II

Pendant un moment, nous restons ainsi, échangeant des baisers et quelques caresses paresseuses. Étourdie de plaisir, tes mouvements lents et délibérés, je retrouve la déesse sensuelle qui m'avait suppliciée plus tôt et me redresse lentement pour vous observer tous les deux, assouvissant une pointe de voyeurisme en moi. Une main toujours sur la verge de mon amant, tu fais glisser l'autre à la surface de ta poitrine. En retour, il vient placer ses lèvres contre les tiennes dans un baiser beaucoup moins fougueux que celui que tu lui avais arraché pendant que ton plaisir atteignait son paroxysme. Ses doigts viennent se prendre dans tes cheveux épais à la base de ton crâne tandis que tu sens la chaleur de sa paume se déposer contre ton cou. Moins familière que moi avec ses manières parfois chevaleresques, tu te laisses attendrir par cette attention d'un baiser empreint de douceur et tu te sens presque vulgaire avec tes caresses scabreuses. Rougissant légèrement, tu délaisses ton propre corps pour l'enlacer, prenant avec lui un nouveau départ dans nos ébats. Après tout, il vient tout juste d'arriver lui, il faut lui donner une petite chance !
Après un moment à observer ce tableau attendrissant, je note que tu continues de faire rouler son érection entre tes doigts, dans un rythme tout juste assez vigoureux pour la maintenir. Je souris intérieurement, connaissant mon bel ami: tu as peur de donner trop vite à l'un des hommes les plus frustrants qu'il m'a été donné de trainer dans mon lit. Jugeant qu'un petit coup de main ne serait pas de trop, je me glisse sur vos corps et entreprends de lentement retirer son pantalon. À mesure que le tissu s'écarte pour révéler sa peau, je la parcours de mes lèvres, redécouvrant le contraste avec le satin de la tienne. Contre ma joue, je sens la chair rugueuse et les poils blonds de son corps, mais je respire aussi son odeur, ce léger musc douceâtre qui réveille en moi des instincts honnis de la société dite civilisée. Une fois le jeans complètement retiré, je me permets de ramper sur ses jambes maintenant nues en faisant remonter mes lèvres à l'intérieur d'elle. Je sens ses muscles se tendre légèrement lorsque mes baisers remontent sa cuisse avant que je ne dépose ma tête contre sa hanche. De si près, l'odeur de son sexe est enivrante et je ne peux me retenir de prendre une grande inspiration pour qu'elle me pénètre. Plus que de le sentir par contre, j'ai envie de gouter ce poignard qui je l'espère me percera bientôt. Avec un dernier regard vers vos deux corps enlacés au-dessus de moi, je me hisse sur mes coudes, ma poitrine venant s'appuyer doucement contre l'intérieur de ses cuisses, puis j'attends de voir ta main remonter sur sa verge. Lorsque tu la rabats, mes lèvres viennent se poser sur son membre pour suivre le mouvement de tes doigts.
Sa réaction est aussi vive que je l'avais anticipée, et contre toi tu peux sentir tout son être se raidir subitement. Alors que je sens la pointe de son dard glisser sur ma langue de nouveau, je l'entends gémir faiblement contre tes lèvres, ses doigts pris dans tes cheveux défaits attirant ton visage contre le sien. Pourtant, tu poursuis le rythme lent de tes caresses et tu sens mes lèvres frôler ta main à chacun de tes mouvements, trop lents pour inciter davantage que ces frissons préliminaires. Après quelques mouvements, estimant avoir suffisamment gouter sa chair, je me décide à vous rejoindre de nouveau, glissant mon corps contre son torse toujours caché sous sa chemise et destinant un baiser à son cou qu'il intercepte en se détournant de toi, m'embrassant avec une pointe de passion. Dans ta main, son sexe encore humide réagit à la moindre brise venant effleurer sa peau mise à vif. L'espace d'un instant, tes yeux croisent les miens, et d'un accord commun, nous en venons à une simple conclusion : il a encore beaucoup trop de vêtements !
Avec un air complice, tu éloignes lentement la main qui s'était agrippée à tes cheveux vers moi, et avant qu'il ne puisse la rediriger ailleurs, je la saisis à mon tour et la repousse derrière moi alors que nous nous redressons toutes les deux. Chacune maintenant un de ses membres contre le lit, nous prenons un instant pour nous embrasser au-dessus de son corps immobilisé, nos seins nus dansant devant ses yeux avides. Je connais la patience parfois frustrante de mon amant, aussi n'ai-je aucun doute qu'il se prêtera à notre petit jeu de bonne foi. Après un autre moment à redécouvrir le goût de tes lèvres, je reporte mon attention sur notre ami. De concert, nous faisons sauter les boutons de sa chemise un à un, nos mains glissant sur la peau ainsi découverte. D'un mouvement fluide, nous le relevons et attirons son corps contre nos poitrines, le forçant à s'asseoir pendant que nous faisons glisser le vêtement de ses bras, ses mains tenues à l'écart de nous pour l'empêcher de nous caresser. Une fois le gênant bout de tissu complètement retiré, nous le poussons vers l'extrémité de mon lit, ses épaules venant prendre appui sur les barreaux de celui-ci. Libérant enfin ses mains, nous faisons glisser nos corps et nos lèvres à la surface de son torse nu, nos bouches mordillant son cou et sa poitrine mâle. Tour à tour, il relève notre visage et l'attire contre le sien pour nous embrasser tout en demeurant docile devant nos caresses.
D'un accord silencieux, tu hisses ton corps sur le sien, faisant glisser les pointes sensibles de tes seins contre lui tout en plaquant tes lèvres contre les siennes tandis que je glisse en sens inverse pour m'allonger de nouveau entre ses jambes. D'un mouvement prudent, tu fais passer un de tes pieds au-dessus de ma tête et de sa taille pour chevaucher son ventre. Avec une légère ondulation, tu caresses sa peau de ton sexe chaud, l'imprégnant de ton odeur tout en lui promettant un plaisir prochain. De mon angle de vue, je vois ses mains se poser sur tes hanches pour te guider dans ton mouvement tandis que tu t'inclines vers son visage. Je vois ta tête qui se relève, tes cheveux tombant dans ton dos tandis que tu prends appui contre la tête du lit, et lorsque je vois ses bras s'enrouler autour de ta taille, j'imagine sans peine que ses lèvres ont trouvé ta poitrine. Je ne pas besoin de le voir pour savoir qu'il embrasse la peau tendre de tes seins, faisant glisser ses joues contre leurs pointes gonflées pour en éprouver la sensation avant d'y placer quelques coups de langue. Mes yeux contemplent plutôt sa verge qui se dresse devant moi, juste devant tes fesses magnifiques. Tout à votre jeu, il m'a presque oublié avant de sentir mes lèvres se poser à la base de son sexe et ma main s'enrouler autour de sa hampe juste au-dessus d'elles.
Tu peux sentir ses bras se crisper soudainement autour de toi, son souffle haletant contre toi et son corps se soulevant d'un seul coup tandis que je commence à le caresser. Ma main allant et venant sur son phallus, je fais lentement glisser mes lèvres vers l'intérieur de ses cuisses avant de remonter, incapable de résister à l'envie de venir mordre ton joli postérieur. Tu pousses un petit cri d'indignation qui perd toute crédibilité lorsque tu te retournes pour me gratifier d'un de tes sourires espiègles, puis tu te tournes de nouveau vers lui pour relever son visage et l'embrasser avec une fougue qui plaque son crâne contre les barreaux du lit. Tu guides ensuite sa bouche à nouveau vers la douceur de tes courbes, tes doigts pris dans ses cheveux couleur de blé promenant son visage sur ta poitrine offerte. De mon côté, j'observe un instant sa plume jaillissant à intervalle régulier de mon poing fermé, me délectant d'avance de son extrémité tendue et rougeaude. Je peux sentir l'odeur de vos deux sexes se mélanger devant moi, un suave cocktail où se mêlent la sensualité féminine à la virilité d'un membre prêt à donner du plaisir. Éprouvant la dureté et la chaleur de celui-ci dans ma paume, écoutant le son de vos baisers et de vos gémissements, il n'y plus que ma langue qui attend d'être stimulée. Impatiente, elle se glisse hors de mes lèvres pour gouter ce dard qui m'a piquée tant de fois pour y retrouver ce délicieux goût familier. Contre ta poitrine, tu l'entends gémir doucement avant qu'il ne glisse une main derrière ta nuque pour t'attirer de nouveau vers ses lèvres. Je fais coïncider votre baiser avec ma bouche venant se poser au sommet de sa verge, mes lèvres glissant juste au-dessus de mes doigts pour engouffrer puis recracher son sexe dans un rythme soutenu. Du coin de l'oeil, je vois ses mains descendre de nouveau pour agripper ta taille et te guider dans tes oscillations, écrasant ton intimité contre son abdomen en cadence avec mes lèvres sur la sienne.
Je maintiens ce rythme lent qui ne pourra le faire jouir, faisant glisser sur ma langue son membre dressé, l'écrasant d'une poigne ferme de ma main à chaque mouvement de celle-ci. Tout près de mon visage, je sens l'odeur de tes cuisses et je devine aisément la chaleur qui commence à se répandre de nouveau entre elles, premières étincelles de ce brasier prêt à s'enflammer de nouveau. Je sens moi-même les lèvres de mon sexe s'ouvrir lentement dans l'expectative de cette flèche que j'avale goulument à chaque hochement de ma tête. N'y tenant plus ? après tout, ça fait un moment qu'on ne s'est occupé de moi - je me redresse entre les jambes de notre amant et m'approche de ton corps. Sans jamais lâcher son érection, je viens me plaquer contre toi, enroulant mon bras libre autour de ta taille et insérant mes genoux entre tes chevilles et ses hanches. Je te susurre à l'oreille ce que je m'apprête à faire et combien j'espère te voir m'imiter. Si tu as toujours réservé ton amour pour les femmes, je sais également que tu apprécies de temps à autre la sensation d'une verge plantée au fond de tes reins, cette chaleur bien vivante qu'aucun de tes jouets ne peut reproduire.
Soulevant mes hanches, je caresse les lèvres de mon sexe avec celui de notre partenaire, faisant glisser la pointe de son pieu contre mes jardins les plus secrets sans l'autoriser à s'y enfoncer. Avec le poids de nos deux corps sur le sien, il ne peut soulever ses hanches pour s'infiltrer en moi contre ma volonté, et nous pouvons toutes deux observer sur son visage l'effet de mon supplice. Après un moment passé ainsi, mon corps et le tien se soulevant et se glissant sur le sien dans une danse sensuelle, tu te retournes et me souris. Passant un bras autour de ma taille, tu embrasses mon cou et mordille mon oreille avant d'y murmurer que je ne devrais pas torturer inutilement notre ami. Me remémorant tes propres supplices que tu m'as infligés plus tôt, je suis sur le point de protester quand je sens ta main venir appuyer sur la mienne, poussant la verge tendue tout juste à l'intérieur de mes cuisses. Lui et moi tressaillons visiblement, devenus habitués à mes lentes caresses qui viennent d'être soudainement remplacées par la sensation tant attendue.
Comme si une barrière venait de tomber, je m'agrippe à toi avant de m'abattre sur lui avec abandon. Je remarque à peine la légère grimace de douleur qui passe fugacement sur son visage lorsque mes lèvres glabres viennent étirer au maximum la peau de son sexe avant de remonter. Quelques mouvements rapides de mes hanches finissent de chasser cet inconfort initial né de ma pénétration brutale, puis je ferme les yeux pour me concentrer sur ce corps étranger qui s'infiltre en moi, faisant vibrer mon être comme un archet allant et venant sur les cordes tendues de mon corps. Je te sens confusément changer de position, ton poids faisant bouger le matelas du lit d'un côté et tes jambes effleurant les miennes alors que tu enjambes de nouveau notre invité. Je sens ton corps s'éloigner de mes bras, puis tes hanches qui s'enroulent autour de ma taille. Rouvrant enfin les yeux, je te retrouve étendue sur lui, ses mains caressant ton sexe et traversant et retraversant le vallon de ta poitrine. Tes doigts agrippent fermement les barreaux du lit au-dessus de sa tête tandis que ton bassin se soulève en cadence avec le mien. Cette vision d'érotisme sensuel me séduit et m'excite, faisant grimper dans un crescendo les vibrations de mon plaisir. Laissant derrière toute retenue, j'attrape tes hanches pour les serrer contre moi et augmente le tempo de mon déhanchement, chevauchant a piacere cette baguette donnant la mesure du plaisir que je sens sur le point d'éclore en moi. Entre nos deux sexes comprimés l'un contre l'autre, je sens ses doigts qui se meuvent avec dextérité et qui viennent s'appuyer contre mes lèvres à chacun de leur mouvement. Je jette un dernier regard voilé vers ton visage et j'y découvre ce sourire satisfait que tu as lorsque tu es le maitre d'orchestre incontesté de mes plaisirs, comme si tu avais planifié cette mise en scène dès le début. Tu peux sentir mes ongles s'enfoncer dans la chair de ta taille, tu devines aisément qu'il ne me faudra plus beaucoup de temps... Puis tu secoues lentement la tête en signe de négation. De ce simple geste, je me sens soudainement désemparée : ma déesse de l'amour me refuse ce plaisir, et je n'ose la défier malgré la promesse de ce plaisir à venir.
À regret, je ralentis la cadence tandis que tu délaisses les barreaux du lit pour venir t'accrocher à mon cou, m'attirant dans un tendre baiser pendant que nos hanches s'immobilisent presque entièrement. L'air piteux, je t'interroge du regard, et ta seule réponse tient en deux mots, qui pourtant m'excitent soudainement autant que la vision que tu m'as offerte plus tôt: « Mon tour » m'as-tu glissé à l'oreille, et déjà je sens ta main qui se glisse entre nos deux corps. Par-dessus ton épaule, je vois notre amant qui a repris son souffle et qui caresse lentement ton dos et tes fesses de ses mains douces habituées aux livres et aux femmes.
Malgré une légère réticence, je finis par soulever mes hanches et libérer la lame fichée entre mes cuisses, celle-ci s'extirpant de mes chairs avec un léger bruit mouillé. Pendant un instant, je peux la voir, flèche droite pointée vers ciel, luisante entre nos deux sexes de femme. Tes doigts agiles l'attrapent presque aussitôt, et sous moi je sens les jambes de notre ami se tendre dans l'expectative. Tu fais aller et venir ta paume à quelques reprises le long de son membre pendant que je prends un léger recul pour te permettre de dérouler tes jambes de ma taille. Plaçant tes genoux de part et d'autres de ses hanches, tu t'inclines vers moi pour placer tes lèvres contre les miennes alors que mes bras viennent s'enrouler autour des tes épaules graciles. Je sens ton corps se mouvoir contre le mien, qui se soulève et qui frémit au contact de sa verge contre les lèvres de ton sexe. Un moment d'hésitation, puis je te sens gémir doucement contre mes lèvres alors que tu l'enfonces lentement entre tes cuisses. L'idée que son phallus encore luisant de mes lèvres vienne pénétrer tes jardins intimes m'excite, comme si une partie de moi venait de s'enfoncer à l'intérieur de toi pour te donner un nouveau plaisir. Brisant notre baiser, ton visage vient se nicher contre mon cou pour te permettre de haleter doucement tandis que tes hanches commencent à le chevaucher. Par-dessus ton épaule, je le vois qui pose ses mains sur la courbe de tes fesses pour te guider, ses yeux observant tour à tout le mouvement de ton corps contre le sien et mon visage perché au-dessus de vous. Je te murmure à l'oreille qu'il aime te voir ainsi, qu'il adore regarder sa verge disparaître à l'intérieur de toi. Et en guidant ta main entre tes cuisses, je te susurre qu'il aime encore plus voir une femme se caresser pendant qu'il lui fait l'amour.
Te redressant pour me regarder, mon bras glissant de tes épaules, tu m'observes avec des yeux dont les paupières mi-closes ne peuvent cacher l'intensité et la pointe de défi qui s'y trouvent. Derrière toi, tu sens ses mains qui remontent dans ton dos pour caresser ta peau et te soutenir. Prenant appui contre elles, tu t'inclines vers l'arrière, m'offrant le spectacle de ton corps chevauchant mon amant, tes doigts venant effleurer et caresser ton sexe juste au-dessus de sa verge. Déjà, je devine dans tes soupirs les premiers élans de ton plaisir. Espérant que les bras de notre ami ne céderaient pas, je me penche sur ton corps, mes lèvres embrassant d'abord ton ventre avant de remonter vers les courbes de ta poitrine. Je goute la saveur salée de ta sueur, je sens l'odeur enivrante de vos sexes, et sous ma langue j'explore la douceur de tes seins, la dureté de leurs pointes que je pince de mes lèvres. Au-dessus de moi, je peux t'entendre murmurer doucement, gémissant tandis que tu m'attires contre toi et que tu écrases tes hanches contre celles de notre amant. Déjà, je sens ton corps qui se tend, le feu roulant de ta jouissance montante allumant tout ton être. Sans être le brasier qui t'avait consumée plus tôt, elle vient embraser une seconde fois ta peau et tes chairs. Plus douce, cette seconde montée de plaisir te laisse avec un merveilleux sentiment de bien-être et de chaleur sensuel. Tes bras viennent m'enlacer une nouvel fois et tu relèves mon visage pour m'embrasser avec tendresse, tes yeux semblables à des braises après un feu ardent. Vaguement, tu sens notre amant qui bouge sous tes hanches maintenant immobiles, prenant appui contre barreaux du lit pour venir placer ses lèvres fraiches contre la peau incandescente de ton épaule et glissant un bras autour de ta taille.
Après un moment enlacée ainsi entre nous, tu te glisses hors de notre étreinte pour aller t'étendre à côté de nous, laissant la verge de notre ami glisser hors de ton sexe comblé. Lorsque tu es couchée à nos côtés, je repousse doucement notre amant blond contre le lit, sa poitrine au niveau de ton visage, avant de me glisser contre lui. À nouveau, j'éprouve le contraste de vos corps différents, le faîte de mes courbes venant frôler la peau rendue rugueuse par la pilosité masculine de notre homme. Tu m'observes, mon corps recouvrant le sien, mes lèvres venant gouter les siennes, ses bras s'enroulant autour de ma taille. Avec un début d'impatience, il attire mes hanches contre les siennes, écrasant mon entrecuisse contre son membre tendu sans réussir à en forcer l'entrée. Le sachant sur le point de céder après avoir été frustré si souvent en si peu de temps, je fais onduler doucement mes cuisses contre lui. Je caresse sa verge de mes lèvres humides, appréciant la sensation de son dard bien dur venant stimuler la perle nichée dans le creuset de mon sexe. Après un moment, n'en pouvant plus, je sens ses mains qui repoussent sur le côté et tes bras qui m'accueillent.
Étendue sous moi, tu cales ma taille contre ta chatte encore chaude, enserrant mes hanches de tes jambes avant de les enrouler autour de mes cuisses, tes pieds accrochés derrière mes genoux pour offrir mes cuisses ouvertes à notre amant. Pendant que celui-ci vient prendre place entre nos jambes emmêlées, tes mains viennent se poser sur mon corps et je les guide des miennes jusqu'au vallon de ma poitrine. Me servant de tes mains, je me caresse pleinement, dévisageant notre ami pendant qu'il se penche au-dessus de moi. M'attendant à le voir me prendre avec vigueur, je suis surprise de voir ses lèvres glisser sur nos mains, puis mon ventre, avant devenir se poser sur le mince espace de mes cuisses que tes jambes ne recouvrent pas. Je tente de prendre son visage dans mes mains avant qu'il ne termine sa course, mais ce sont soudainement mes poignets qui sont prisonniers de tes doigts. Je n'ai guère le temps de m'interroger sur ce renversement des positions malgré que tu sois étendue sous moi que je sens la pointe humide de sa langue venir séparer les lèvres de mon sexe rasé. Gémissant doucement sous l'assaut répété de ses lèvres, prisonnière de toi, je ne peux que m'abandonner, impuissante à nouveau. Ma déesse païenne a trouvé le dieu cornu de la virilité et m'a sacrifié à lui. Mon corps est une offrande à mes nouveaux dieux et je ne peux qu'être témoin du sort qu'ils me réservent.
Entre mes cuisses d'où s'écoulent le nectar divin qui abreuvent les divinités, mon amant se redresse finalement, faisant glisser son lingam tendu à l'entrée de mes jardins intimes avant de s'y enfoncer. Agrippant mes hanches surélevées par les tiennes, je le sens pénétrer profondément en moi, son sabre rangé jusqu'à la garde dans mes chairs. Me libérant de tes mains, j'agrippe les barreaux du lit à en faire grincer le bois pour réprimer un cri de plaisir. Tu en profites promener tes paumes à la surface de mon corps, pétrissant mes seins tant pour me plaire que pour offrir un spectacle digne de ce nom à notre invité. À chaque fois que son sexe m'empale et que ses hanches viennent buter contre l'intérieur de mes cuisses, je sens mes sens qui me quittent un peu plus. Pendant plusieurs éternités, je le sens me limer ainsi, mon être inassouvi et insatiable en demandant toujours plus. Ses lèvres viennent se poser sur ma poitrine pour la dévorer avidement et je vois tes mains se prendre dans ses mèches blondes pour écraser son visage contre mon corps. Mes cuisses largement ouvertes ne me permettent pas de sentir sa verge comme je l'aimerais, mais l'érotisme pur de la situation comble largement ce manque tandis que nait dans mes reins une onde de volupté qui vient exalter tout mes sens.
Lisant peut-être dans mon esprit, ou faisant preuve d'égoïsme en cherchant une position qu'il préfère, mon dieu viril se relève et m'attire vers lui, me faisant glisser sur le matelas humide entre tes cuisses. L'espace d'un instant, sa verge gonflée quitte mon sexe tandis que tu me libères de tes jambes. M'agrippant par les épaules, il m'intime de me retourner et je viens une nouvelle m'étendre sur toi. Sur mes genoux entre tes jambes qui viennent serrer mes hanches, je retrouve la douceur sensuelle de tes lèvres de femme, de ta poitrine contre la mienne. Derrière moi, notre amant pose ses mains sur tes genoux et les pressent contre moi, t'impliquant dans nos ébats. Malgré mes cuisses refermées, je le sens qui vient placer la pointe de sa lance contre mon sexe avant de m'empaler de nouveau. Dans le couloir étroit de mes cuisses, je peux sentir chaque centimètre de sa progression en moi, me délectant de cette sensation et de la lenteur avec la quelle il me prend. La volupté qui est née il y a un instant prend de l'ampleur et me comble tandis que le mouvement de ses hanches gagne en puissance. Tu es toute la douceur dont j'ai besoin, de lui j'attends d'être utilisée, de sentir qu'on me désir avec force. Je devine ta main qui s'infiltre entre nous, se frayant un chemin entre nos ventres pressés l'un contre l'autre avant de rejoindre tes lèvres. Tes doigts qui te caressent viennent m'effleurer, ajoutant la dernière touche à mon plaisir. Prenant appui contre toi, j'imprime à mes hanches un mouvement contraire à celui de mon amant, mes fesses venant claquer avec force contre lui à chaque fois qu'il s'enfonce en moi. Tu me caresses le visages, m'embrasse tendrement, et le contraste entre mes deux amants achèvent de déchainer en moi un orage de plaisir qui me laissant pantelante et essoufflée. Penché au-dessus de moi, j'entends mon amant qui râle doucement. Habitué à ses gémissements, je le sais proche de la jouissance, mais je n'ai plus la force de répondre à ses mouvements. Je te murmure doucement que ce ne sera plus bien long, et tu me réponds, à ma surprise, que tu le veux.
Avec un dernier effort, je repousse notre amant de mes hanches, le forçant à s'asseoir sur ses talons, avant de me retirer et de m'allonger à tes côtés. Je peux voir la pulsation de son membre, la sentir dans ma main lorsque je le prends pour le guider en toi. Entourant sa taille de tes jambes, tu l'attires à l'intérieur de toi, enlaçant son corps et lui soufflant de se laisser aller enfin. Hébétée par mon plaisir, je ne peux que te caresser avec langueur, ma tête reposant sur ton épaule afin de bien observer les derniers instants de nos ébats. Tu peux observer le plaisir qui déforme son visage, ses yeux qui se ferment pour se concentrer sur la sensation de sa verge dans le creuset de tes cuisses, le froncement de ses sourcils, les lèvres entrouvertes pour laisser échapper ses murmures et son souffle court. Coulant un bras sous tes épaules, je fais glisser ma main sur ton ventre et vers les lèvres de ton sexe. Sous mes doigts, je redécouvre la texture du poil ras de celui-ci avant de trouver la perle humide. La sensation de mes doigts venant te caresser augmente une dernière fois le plaisir de notre ami. Dans un doux râlement, sa verge enfoncée profondément en toi, tu vois son corps entier se cambrer alors que tu le sens déverser sa semence tiède entre tes reins. Quelques secousses agitent encore notre homme tandis que les vagues secondaires de son plaisir achèvent de tirer de lui les dernières gouttes de son plaisir mâle, puis il s'affale sur ton corps, se soutenant avec peine sur un coude de peur de t'écraser. Ce genre de délicatesse lui est propre, et elle me laisse assez d'espace pour continuer mes caresses tandis qu'il t'embrasse tendrement entre deux halètements. Ce membre pulsant fiché au plus profond de ton être, encore turgescent mais perdant lentement de sa vigueur, avec sa liqueur répandu dans ton ventre, cette sensation avec laquelle tu es si peu coutumière, te semble en ce moment incroyablement puissante. M'attirant à toi tout en maintenant notre amant sur ton corps, tu ondoies doucement au rythme des vagues naissantes en toi. Mes doigts sur ton sexe, sa verge à l'intérieur de celui-ci, et sa main qui vient de se poser sur ta poitrine pendant que tu nous embrasses tour à tour achèvent de te combler. La douce volupté d'une troisième jouissance t'emporte, accompagnée du cortège de sensations, d'odeurs et de saveurs de nos amours. Chacun finalement repu et satisfait, nous nous enlaçons doucement, un amant différent de chaque côté de ton corps. Les draps et les couvertures ont été repoussées. Je devrai les changer plus tard, mais pour le moment, nous reposons dans les bras les uns des autres. Avant de sombrer dans un sommeil léger, une pensée s'insinue en moi et me fait sourire : nous aurons tous besoin d'une nouvelle douche, et j'espère vous y trainer tous les deux.