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Proposée le 7/07/2010 par Pandoramie
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Ce midi, pendant notre pause, Thierry m'a donné rendez-vous au sex-shop. Je n'en connais que la boutique, jamais je ne me suis aventurée dans l'espace feutré des cabines de projection. A la sortie du bureau, je suis passée me préparer en vitesse à la maison. Toute de noir vêtue petit gilet cintré bien décolleté, jupe légère facile à retrousser, sous-vêtements sexy, mes rondeurs bien placées sont mises en valeur. j'enfile un long manteau pour circuler à l'aise en ville et retrouve mon amant dans le magasin. Joli brun aux yeux bleus avec un sourire craquant, il est un peu plus grand que moi et m'enlace dès qu'il me voit. d'emblée, il dépose un doux baiser sur mes lèvres pendant que sa main experte passe sous ma jupe.
- Mademoiselle circule en ville sans slip et est visiblement en de bonnes dispositions !
- Tu sais bien que tu me fais de l'effet juste en m'effleurant !
Nous ne traînons pas, Thierry m'entraîne rapidement jusqu'au comptoir pour que je dépose mon sac et mon manteau, que nous ne soyons pas encombrés une fois le sas passé. Il me fait passer devant pour que je traverse l'épais rideau foncé, puis le temps que nos yeux s'adaptent à la pénombre, il défait quelques boutons supplémentaires de mon gilet, mettant ma blanche poitrine à nu. Il escagasse légèrement chacun de mes mamelons en érection avant de prendre ma main pour me faire visiter l'espace plutôt désert. Seule la salle collective de projection est occupée par un bon nombre d'hommes assis dans l'obscurité. La lumière du film qui défile éclaire leurs visages par intermittence, ne me permettant pas de les discerner. Je ne pense pas à les compter.
Nous commençons par une étreinte tranquille à l'entrée de la grande salle, devant les inconnus, puis Thierry me fait rebrousser chemin pour me diriger un peu plus loin, dans ce qui pourrait ressembler à une cabine d'essayage ouverte au milieu d'un couloir. Je cherche à atteindre sa peau et il chuchote :
- On va commencer par toi, si tu veux bien !
- d'accord !
Mes mains quittent son dos. Il m'invite à me masturber en me prodiguant quelques conseils avisés.
- Écarte les jambes' Relève ta jupe? Les spectateurs vont arriver !
Je commence à me laisser aller aux plaisirs de ces caresses, et effectivement de part et d'autres de la pseudo cabine je vois des hommes s'installer. Je ferme les yeux et retourne à mes sensations.
- Montre à ces messieurs ce que tu aimes et sais bien faire. Viens me sucer.
- Oh oui !
j'ouvre les yeux et découvre son sexe turgescent. Toute occupée que j'étais à me caresser je ne l'ai pas entendu ouvrir son pantalon, sortir sa queue en érection devant moi. Je suis toujours émerveillée qu'il puisse me désirer ainsi. Elle est tendue et n'appelle qu'à être cajolée. Je l'enveloppe entre mes lèvres et la savoure avec délectation, mais il ne me laisse pas aller trop loin.
- Relève-toi. Déshabille toi.!
Il m'aide à retirer les derniers boutons du gilet. Je me détache du mur et prends un réel plaisir à descendre tranquillement la fermeture de ma jupe que je laisse glisser le long de mes jambes en mesurant l'effet produit sur l'assistance par l'apparition de ma chatte nue et rasée. La prochaine fois, je ferai durer ce moment un peu plus, jouant sur la découverte progressive des morceaux de mon corps, différant à l'extrême le moment de terminer l'exercice. La tension des spectateurs est palpable malgré la vitesse d'exécution. Je lui donne ce qui n'est plus qu'un morceau de tissu et me retrouve nue. Ou presque. Les morceaux d'étoffe qui me recouvrent ne font qu'accentuer ma nudité : soutien-gorge relevant la poitrine et mettant en valeur les tétons tendus, porte-jarretelles fin et bas noirs' Je me sens protégée par son corps et les cloisons de cette cabine pourtant bien ouverte. Juste le temps de l'entendre me dire bien fort :
- Maintenant va te mettre à quatre pattes au milieu de la salle là-bas !
Mon sang se glace, je me blottis dans ses bras et m'entends murmurer :
- Non, tu ne vas pas faire ça ?
- Et si ! répond-il avec son sourire d'ange.
Je regarde l'espace qu'il me faut traverser seule, la salle sombre que je dois atteindre, vidée de ses hommes puisqu'ils sont arrivés dans ce couloir et attendent, n'ayant d'yeux que pour moi.
Je suis là.
Je suis là pour ça : il s'agit maintenant d'aller jusqu'au bout. Jamais je ne suis allée aussi loin dans l'impudeur. Jamais je n'avais imaginé pouvoir y aller. Mon amant, tu me fais encore passer un cap ! Je prends une grande respiration, me détends, redresse la tête, avance un pied devant l'autre en prenant mon temps avec un léger déhancher. Je n'en rajoute pas. Inutile. La situation est assez érotique en soi ! Ne rien laisser paraître de mon agitation intérieure.
Comme à mon habitude : assurer ! Je me dirige naturellement vers le milieu de la salle. Elle est meublée de canapés encore vides le long de trois murs et d'un immense écran diffusant ses vidéos en boucle sur le quatrième. Je décide de lui tourner le dos : ces images n'apportent rien à mon plaisir.
Me mettre à quatre pattes n'est pas anodin. Je n'ai pas accepté cette position d'emblée lors de mes débuts sexuels. j'ai même souvenir d'avoir refusé de recommencer l'expérience avec mon premier amoureux alors que j'avais pris un plaisir fou, parce que je la trouvais trop avilissante, je me sentais trop chienne et à l'époque cela me gênait. j'avais à peine dix-huit ans ! j'ai bien changé. Il faut d'abord m'agenouiller. Ça, ce n'est pas trop difficile, je trouve même le geste assez beau, il a de la classe : la génuflexion fait partie de mon éducation chrétienne ! Puis, c'est là que je dois surmonter le vent de pudeur qui m'envahit. Ensuite, il faut poser les mains tranquillement par terre en montrant mes fesses. Elles s'écartent d'elles mêmes parce que je ne garde pas les genoux collés. Je me souviens de la répétition à la maison où il m'avait demandé de me mettre à quatre pattes au pied du lit. Je lui avais d'ailleurs fait répéter la consigne, pour être sûre de l'avoir bien comprise. Oui, c'était bien par terre qu'il voulait me voir. Et c'est par terre que je me suis installée. Une fois les quatre membres posés sur le sol, j'ajuste la posture en me cambrant, et j'attends. Je sens les hommes m'entourer. j'ignore combien ils sont. Je ne peux pas dire exactement quelles sensations je ressens. En tout cas, pas ces picotements familiers de mon bas ventre ou mes pointes de seins, ces frissons classiques qui me parcourent en général. c'est tout à fait différent et plutôt cérébral à ce moment-là. Je me sens vraiment chienne. Salope. Oui, c'est aussi le mot. Sans doute que si j'ai l'occasion de revivre cette situation, l'excitation sera différente et identifiable. Je l'entends me présenter comme un camelot sur le marché. Je suis incapable de répéter ses mots mais j'en connais bien le contenu !
Il me longe, passe derrière moi et s'agenouille pour venir me prendre en levrette. Ses mains caressent mon dos avant de guider sa queue en moi, de venir s'agripper à mes hanches. Commence alors notre premier rodéo devant des voyeurs qui se caressent par-dessus leur pantalon. Thierry me tringle sans retenue, me baise copieusement, des queues apparaissent.
Je ne vois pas le signe mais il autorise un homme à venir devant moi présenter son sexe, je le suce? Ensuite c'est le trou noir, tout semble s'enchaîner très vite.
Je ne sais plus comment je me suis retrouvée à genoux tournée dans l'autre sens pour recevoir le sperme d'un homme ravi sur ma poitrine. Intense moment d'émotion. Je ne sais plus si c'est avant ou après que jouissant de la queue de mon amant j'ai lâché celle que je suçais pour agiter la tête et rencontré un peu violemment celle de l'homme au bout? je me suis excusée en lui caressant le visage. Instant fugitif où une réelle sensualité s'est manifestée. Thierry n'a cessé d'envelopper ces ébats des mots crus dans le style littéraire dont il a le secret. Il m'a invité à rejoindre le canapé pour me masturber face à eux. Encore une épreuve !
- Je n'ai pas bien compris où il fallait que j'aille
- Là, sur le canapé si monsieur veut bien se déplacer !
Il connaît ma pudeur concernant ce geste intime et voilà que maintenant il veut que je l'offre à des yeux inconnus ! Alors qu'entre hommes, tout à l'heure, ils s'étaient faits la réflexion de mon extrême humidité intérieure, je me sens toute sèche. Il se tient à ma droite, et comme un bateleur, m'offre en spectacle.
- Dis-nous ce que tu fais, ce que tu as dans la tête !
Salaud ! Tu ne crois quand-même pas que je vais délivrer au premier quidam venu les secrets de mon intimité. Je me retrouve comme l'écolière interrogée face au groupe avec un grand vide dans la tête? et pourtant j'avais appris ma leçon, je vous assure ! Je tente de botter en touche, m'échapper.
- Sept fois six? oui je récite mes tables !
Imperturbable, sans un mot, il me fait comprendre que le subterfuge ne fonctionne pas. Je ne peux pas m'en sortir ainsi ! Il faut vite que je trouve quelque chose à dire comme lors de mes examens au conservatoire où il fallait répondre au jury quelle transposition effectuer pour passer d'une tonalité à l'autre. Comme je n'étais pas très rapide à la détente, je formulais à haute voix ma démarche pour arriver à la réponse, cela faisait patienter le jury ! Je retrouve mes vieux réflexes et tente de commenter mes gestes mais les mots ne sont pas justes, il me faudrait les préciser. Impossible. j'ouvre les yeux et aperçois les hommes installés sur le canapé en face qui me regardent.
- Je m'imagine à votre place.
- Dis-nous ce que tu vois.
Aïe, il faut encore trouver des mots ! La langue française me paraît pauvre tout à coup. Ou étrangère. Je me regarde aller chercher mon lubrifiant naturel avec deux doigts et commente yeux fermés :
- Vous voyez mes doigts me pénétrer puis ressortir pour aller caresser mon clitoris. Je le fais avec douceur, inutile d'aller trop fort, je l'écoute, le sens vibrer et petit à petit prends son rythme.
Je soulève les paupières pour voir l'effet produit sur l'assistance et? Plonge dans son regard azur qui ne cache pas son plaisir. Il se tient très près de moi et me dévore des yeux, c'est flagrant. Je ne l'avais pas senti venir, toute concentrée sur ma tâche. Mon étonnement est réel. Mon bonheur aussi. Je souris et murmure sans bouger un cil :
- c'est bien aussi avec les yeux ouverts !
Mon plaisir s'intensifie, je referme les yeux et poursuis à voix à peine plus haute mais m'adressant à tous :
- Je sens comme des chatouilles très agréables qui vont vers l'intérieur et là, j'ai envie d'être pénétrée !
Aussitôt dit, aussitôt fait, il me retourne et s'installe à mes côtés. Alors que je me fais tringler par une queue habile, j'avale son sexe avec gourmandise. Lorsque la jouissance commence à poindre son nez, ma bouche n'est plus sous mon contrôle :
- Attention, je risque de te mordre !
- Si tu fais ça, je t?emmène immédiatement au parking !
j'aurais pu dire « Ne me tente pas ! » mais la répartie n'est pas mon fort dans ces moments là et il aurait été capable de le faire ! Je me contente de frémir un « Oh non ! » sans conviction.
Nous concluons le show dans le couloir où une fois trouvée notre position nous nous offrons un bouquet final mémorable. Il ajuste ma position : mains sur le mur, fesses tendues, jambes largement écartées. Je le sens glisser entre mes jambes, me pénétrer à nouveau pour un dernier round. Les hommes sont témoins d'un grand moment de jouissance. l'ont-ils perçu ? Je retrouve l'épée adaptée au fourreau et chacun de ses mouvements transmet des ondes de plaisir dans tout mon être. j'épouse son rythme, son va-et-vient tantôt tranquille tantôt rapide voire très viril' Je commence à ne plus contrôler mes mouvements, envahie de plaisirs multiples et indicibles. Je jouis, je jouis, je jouis, je jouis ! Et puis, nous terminons dans un petit salon où il me faut redescendre tranquillement, lovée dans ses bras encore coquins, je ne me lasse pas de ses caresses tout partout. Il nous faut y aller !
- Tu m'as encore retournée
- Non, je ne t?ai pas retournée, pour moi, te retourner, c'est ça !
Il joint le geste à la parole et me plaque face contre mur pour se lover dans mon dos et me couvrir de caresses. Je fonds. Nous n'avons plus de préservatifs, plus de temps non plus. Il m'aide à reboutonner mon gilet dans le sas avant la sortie. Je regarde un de nos compagnons de jeu et fermant mon manteau avec assurance :
- Vous savez, je suis une femme respectable à l'extérieur !
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