De vrais amis -7-

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Proposée le 28/04/2010 par Cidoux

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RETOUR AU CLUB

Dix heures moins cinq. Stéphane fait les cent pas devant l'entrée discrète du club. La veille, il a contrôlé son compte de carte de crédit. Le club a débité sa cotisation et les consommations. Il a été agréablement surpris, il s'attendait à pire. Les diffusions sur Internet procurent des ressources suffisantes pour faire marcher la boutique sans avoir à forcer sur les cotisations, devine-t-il. Plusieurs personnes se présentent au guichet d'entrée après l'avoir dévisagé l'air soupçonneux. Des couples, des hommes et des femmes seuls. Ils doivent le prendre pour un voyeur, s'amuse-t-il en scrutant la rue sombre à la recherche de Chantal. Ah ! La voilà ! Il s'avance.
- Bonsoir Stéphane.
- Bonsoir Chan' euh? non, bonsoir Libellule.
- Oh ! Pardon, bonsoir Janus.
Ils s'embrassent sur les joues. Il lui prend le bras et l'entraîne vers la porte d'entrée. Il sonne. Le guichet s'ouvre et il présente sa carte et Chantal la sienne. La porte se débloque juste le temps de les laisser passer et se referme derrière eux.
- Bonsoir messieurs-dame. Bienvenue au club.
Ils empruntent une autre porte que lors de la première visite remarque Stéphane. Une employée aussi dévêtue que celle qui l'avait inscrit, les accueille. Chantal tend sa carte et invite Stéphane à l'imiter. La jeune femme insère les cartes dans un lecteur et tend un papier.
- Une signature s'il vous plaît monsieur, Janus.
Le droit d'entrée, devine-t-il. Chantal ne paie rien, est-ce parce qu'elle est accompagnée ?
- Les entrées sont gratuites pour les femmes accompagnées, le renseigne la jeune fille.
- Pour les foulards ? Ce qui est prévu par vos cartes ? interroge l'employée.
- Ah ? Excusez-nous, je dois parler avec mon ami.
- Je vous en prie.
Chantal attire Stéphane à l'écart.
- Dis, tu veux faire l'amour avec moi ?
- n'est-ce pas ce qui est prévu en venant ici ?
- Euh si, mais'
- Que veux-tu dire ?
- Si un couple te faisait des propositions ? Qu'est-ce que tu répondrais ?
- Toi, tu as envie de quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ?
- Tu ne m'as pas répondu.
- Je ne sais pas, peut-être que j'accepterai.
- Bon je sais ce qu'il faut faire.
Elle s'adresse à l'employée.
- Un foulard nominal pour Janus et pour moi, un foulard d'accompagnatrice pour débuter la soirée. On verra plus tard.
- Comme vous le désirez, mademoiselle Libellule.
Elle lui tend un foulard rouge et cherche un foulard bleu, bordé de blanc d'un coté et de vert de l'autre.
- Bonne soirée.
- Laisse-moi deviner, s'amuse Stéphane en nouant le chiffon à son cou. Bleu-vert parce que j'accepte les hommes derrière et blanc parce que devant, le sexe me serait indifférent.
- Euh? c'est ça. c'est ce qui est prévu pour les hommes sandwichs, se justifie-t-elle. Tu comprends, bleu-vert comme la dernière fois, limite les possibilités de contact. Tu n'intéresserais que les homos.
- Donc si un couple a envie de moi, qu'il soit hétéro ou homo, je suis forcé d'accepter.
- On n'est jamais forcé. Simplement il est mal vu de refuser trop souvent.
- Je comprends. Sois sans crainte je ne te ferai pas honte. Viens au bar, je t?offre à boire.
Ils dégustent leur boisson en s'amusant à commenter les évolutions des couples sur la piste et les écrans. Chantal se fait inviter à danser par un jeune homme.
- Vas-y, concède Stéphane, je saurai me débrouiller seul.
Son c'ur bat fort. Son foulard tricolore va-t-il attirer des amateurs ? Qui voudrait d'un vieux comme lui ? Un couple, homme et femme, s'approche. Chacun porte un foulard rose et bleu. Un couple hétéro, que lui veulent-ils ?
- Pardon, la place est libre ? Votre amie est partie ? demande l'homme.
- Non, mais je crois qu'elle a trouvé une compagnie agréable, sourit Stéphane en voyant Chantal évoluer sur la piste au bras de son cavalier.
- Nous pouvons discuter alors ?
- Je vous en prie.
l'homme commande trois boissons.
- Quel est votre pseudo ?
- Janus.
- Ah ? Quel drôle de nom.
Le couple se regarde d'un air étonné. Ils ne connaissent pas ce dieu romain, devine Stéphane.
- Et vous ? Comment dois-je vous appeler ?
- Marie-Chantal et Gérard.
Sûrement un couple ordinaire que les bourgeois du seizième arrondissement de la capitale font fantasmer. La conversation porte sur les danseurs. Gérard passe la main dans le dos de Stéphane. Celui-ci ne sait comment répliquer à cette invite. Il décide de consacrer son attention à Marie-Chantal. Il pose la paume sur le genou que la jupe courte dévoile. Elle lui sourit. Il est fier d'avoir su trouver la bonne réponse.
Chantal les rejoints accompagnée par son cavalier. Elle fait les présentations et prend Gérard à part.
- Vous savez Gérard' euh? Janus est un peu spécial.
- Nous sommes tous spéciaux ici, tu crois pas ?
l'utilisation du tutoiement la choque. Ils n'ont pas gardé les moutons ensemble quand même, ça se saurait. Néanmoins pour ne pas désavantager Stéphane elle ravale sa fierté.
- Oui d'accord, mais pour Janus, pour qu'il puisse honorer votre compagne, car je présume que c'est ce que vous projetez, n'est-ce pas ? Il est nécessaire que par derrière vous' euh?
- Je l'encule. c'est ça que tu veux me dire ?
- Euh? Oui, sinon, ben' Euh?
- Sinon, c'est un fiasco.
- Exactement !
Elle est soulagée de s'être fait comprendre.
- Si vous savez y faire, vous' Euh? Madame ne le regrettera pas, je vous assure.
- Sois sans crainte Libellule, ton ami est entre de bonnes mains, tu peux nous le confier.
- Je vous remercie.
Le groupe écluse plusieurs verres. l'ambiance s'échauffe. Marie-Chantal se colle contre Stéphane qui a une vue dégagée sur le décolleté généreux. Elle passe la main sur la bosse du pantalon et regarde Gérard étonnée. Il la rassure d'un signe. Chantal, pardon Libellule, se trémousse sur son siège. Stéphane devine qu'elle a hâte de rejoindre sa nouvelle rencontre.
- Tu peux t?éclipser, si tu veux.
- Oui, renchérit Gérard, nous saurons nous occuper de Janus, n'est-ce pas Marie-Chantal ?
Celle-ci est perplexe. Le manque de vigueur de leur nouveau partenaire l'inquiète. Elle espère que ce n'est que passager. Libellule et son chevalier servant au foulard rose et bleu les quittent. Stéphane les aperçoit emprunter la porte qui mène aux cabines. Gérard termine son verre.
- Si nous y allions nous aussi ?
Manière élégante de rappeler pourquoi ils sont ici ! Marie-Chantal écarte la main coincée entre ses cuisses et suit son compagnon. Stéphane les imite. Il est intimidé. Comment va-t-il se comporter avec ces étrangers ? Saura-t-il satisfaire la femme ? Il regrette la défection de Chantal. Avec la jeune fille il savait ce qui allait se passer, au besoin il pouvait se reposer sur elle, mais là?

Il ne reconnaît pas l'éphèbe qui les reçoit, mais cela ne veut rien dire. Il ne l'avait pas bien regardé. Le jeune homme porte un costume aussi succinct que la première fois et distribue les loups avant de leur attribuer une cabine.
Dans le vestiaire, il se déshabille rapidement, tournant le dos à ses compagnons. Il a honte de sa virilité déficiente.
- Euh? commence-t-il, je dois vous avouer que j'ai un petit problème.
- Libellule m'en a informé. Vous verrez que tout se passera bien' Si, si ma chérie, lance-t-il à l'adresse de Marie-Chantal, déçue par l'état du sexe de leur partenaire.
Ils passent dans la cabine. Gérard pousse Stéphane dans les bras de la femme.
- Vous ne voulez pas l'embrasser ?
Elle introduit la langue entre ses lèvres. Il s'efforce de répondre au baiser. Prenant l'initiative, il explore le palais et a la satisfaction de sentir la jeune femme mollir entre ses bras. Derrière un index s'enfonce, réveillant sa virilité. Marie-Chantal ravie de sentir le gonflement contre sa cuisse se frotte contre son partenaire. Gérard humecte l'anus et habille sa verge. Stéphane doit attendre que son compagnon recommence ses caresses anales pour pouvoir l'imiter. Marie-Chantal qui a compris le problème de leur nouvel ami patiente en agaçant les deux hommes.
Gérard pousse Stéphane contre le dossier d'un fauteuil. Sans fioritures, il s'enfonce dans son cul et surprend Stéphane qui s'attendait à être caressé.
- Aah !
Il est surpris par la facilité avec laquelle la queue coulisse. Est-ce l'habitude ou la taille de l'engin de Gérard ?
- A toi ma chérie, je crois qu'il est prêt.
- Oui? Oh !
- Qu'as-tu ?
- Elle? elle est énorme ! Oh merci chéri !
Stéphane rougit de plaisir. Enfin quelqu'un qui l'apprécie ! Poussé par Gérard il s'enfonce entre les lèvres que la femme écarte des doigts.
- Aah !
- Hein que tu' Aah !? Aimes que? Aah !? je te baise ! vocifère Gérard en pistonnant Stéphane qui s'efforce de suivre la cadence imposée.
- Oh ! Ouiii ! s'exclame Marie-Chantal.
- Hein que tu' Aah !? Aimes qu'une? Aah !? Grosse queue? Aah !? s'enfonce dans' Aah !? Ton trou !
Stéphane interloqué que Gérard l'interpelle ainsi veut répondre mais Marie Chantal ne lui en laisse pas le temps.
- Oh ! Ouiii !? Aah !? Enfonce? Aah !? Ta grosse queue? Aah !? Encore !
- Ma grosse? Aah !? Salope qui aime? Aah !? Se faire ramoner? Aah !? La chatte.
- Ouiii !? Aah !? Vas-y? Aah !? Plus fort !
- Tiens ! Prends' Aah !? Ça !? Aah !? Encore ça !
- Ouiii !? Aah !? Encore !
- Tiens sal' Aah !? Salope !
- Aaaah !? Aah !? Je jouis !
- Aah !? Aah !? La salope !? Aah !? Jouis' Aah !? Prends' Aah !? Ton pied.
- Ouiiii !
Amusé par le dialogue, Stéphane maintient la raideur attendue. Il n'est pas le seul à avoir des problèmes. Gérard aussi. La grosseur de son sexe ne satisfait pas son épouse, car il est certain ces deux là sont mariés. Cela explique leur présence au club où ils s'efforcent de trouver un bon cheval pour pallier l'insuffisance du mari. Que la queue de Gérard soit de diamètre inférieur à la moyenne, ne le gêne pas, au contraire. Son sphincter, moins sollicité qu'avec Bertrand ou Paul ne lui envoie que des ondes bienfaisantes.
- Aaaah ! Il n'y a? Aah !? Qu'avec' Aah !? Toi que je jouis' Aah !? Si fort, clame Marie-Chantal en plein délire.
- Aaaah ! Moi? Aah !? Aussi ! Crie en retour son mari.
Stéphane n'a pas joui lui. Il tente quelques coups de rein pensant se soulager. Marie-Chantal ne l'entend pas de cette oreille et le repousse avec vigueur. Elle a joui, son mari a joui, qu'est-ce que Stéphane désire de plus ? Il tombe du lit, se décrochant de la queue de Gérard, qui, bien que ramollie encombrait ses intestins. Il passe dans le vestiaire sous la douche où en trois coups de poignet il soulage ses testicules.
Il laisse la place au couple. Celui-ci ne lui adresse pas la parole. Son rôle d'étalon est terminé. La gêne s'installe entre eux. Ils s'habillent en silence et se séparent dès le retour dans la salle sans un au-revoir. Drôles d'époux sourit-il. Ne pouvoir s'aimer que par personne interposée !

Il cherche Chantal parmi les danseurs. La jeune fille est invisible. Plusieurs personnes s'agglutinent devant un des écrans qui montrent les ébats dans les cabines. Des réflexions salaces fusent vantant la taille des sexes des hommes et le courage de la femme qui va les recevoir. Stéphane poussé par une curiosité malsaine s'approche à son tour. Deux malabars caressent une jeune femme, plutôt une jeune fille d'après la silhouette fine. Tous trois portent des masques bleus et roses. Le réalisateur, remarque-t-il dispose de plusieurs caméras avec lesquelles il jongle pour offrir aux spectateurs dans la salle et sur Internet, le meilleur angle possible. Il faudra la prochaine fois qu'il regarde mieux dans les cabines où sont cachés les objectifs.
Sur l'écran, les panoramiques alternent avec les gros plans sur les sexes. l'opérateur s'attarde particulièrement sur les engins mâles que la jeune fille peut à peine tenir dans ses mains. Un frémissement parcourt les spectateurs quand la bouche s'approche pour enfourner un gland. Déception, la jeune fille doit y renoncer. Nouveau regain d'intérêt quand elle présente l'imposante tige maintenant habillée de son emballage de latex, devant son sexe qui paraît si petit en comparaison.
Stéphane chancelle. Il vient de reconnaître le grain de beauté de Chantal. Oui, c'est elle, il en est sûr, l'héroïne de ce mauvais scénario. Elle a changé de masque. Il détourne le regard de l'écran. Le bruit de la foule le renseigne. Entrera ? n'entrera pas ? Les hommes parient, les femmes plaignent la jeune fille. Murmure de déception quand les participants se déplacent dans le champ de la caméra. Le réalisateur ne peut visualiser la pénétration en gros plan. Stéphane ouvre les yeux. Il semble que Chantal, car c'est bien elle, ait accepté sans mal l'énorme manchon. Le couple se couche sur le coté. La caméra qui domine le lit permet de voir la grosse tige apparaître et disparaître entre les deux corps. Un gros plan sur le visage de Chantal à moitié masqué, montre qu'elle ne souffre pas et prend plaisir à l'exercice. l'assistance est rassurée. Certains hommes glosent sur la faculté qu'ont les femmes d'accepter les grosses bittes. Tout à coup, dans le champ, surgit le sexe du deuxième homme, un peu moins volumineux. La tige guidée par une main habile s'insinue entre les fesses de Chantal.
- Non, elle ne va pas accepter une double introduction avec des queues de cette taille ! s'exclame un homme au foulard bleu. Ils vont la déchirer ! Que font les responsables !
c'est l'avis de Stéphane qui enrage de ne pouvoir intervenir. Il semble pourtant que les deux hommes soient décidés et que Chantal ne se dérobe pas même quand le gland se pose sur son anus. l'assistance frémit quand le deuxième sexe s'enfonce dans le cul.
Le réalisateur coupe le gros plan et ne montre que la vue d'ensemble. Stéphane écarquille les yeux pour déceler si Chantal a mal ou non. Il serait de l'avis de certain qui demandent que la direction de l'établissement fasse cesser le martyr de cette pauvre jeune fille. Il soupire de soulagement quant au hasard d'une prise de vue, il constate que sa protégée ne semble pas trop souffrir. Il abandonne la scène et se réfugie au bar. Il est fâché. Il se sent responsable. n'est-ce pas à lui que Paul et Olivia l'ont confiée ? Non, il ne veut plus être complice d'un tel comportement. Si cela lui plait, libre à elle, mais il ne faut plus qu'elle compte sur lui pour lui servir d'alibi. Qu'elle se débrouille toute seule ! s'il s'écoutait, il quitterait le club sur-le-champ, mais il reste au bar. Il a promit de la raccompagner, se justifie-t-il. Puis, elle aura besoin d'une épaule compatissante après son exploit douteux.
l'écran s'éteint brusquement. La séance est terminée. Autour de lui les membres du club reviennent vers le bar et commentent la performance de Chantal. Les avis sont partagés. Certains admirent le courage de la jeune fille d'autre la traitent de salope qui peut tout accepter. Stéphane frémit quand plusieurs hommes avouent leur désir de connaître celle qui se cache sous le masque pour lui faire subir à nouveau le même sort. Puis les gens reprennent leurs occupations. Une chance estime-t-il, d'avoir changé de foulard. Le rouge du début aurait été trop facilement reconnaissable.
Une jeune employée s'approche de lui.
- Monsieur Janus ?
- Oui, que désirez-vous ma chère enfant ?
- Je viens vous chercher de la part de mademoiselle Libellule. Acceptez-vous de me suivre ?
- Avec plaisir.
La jeune employée l'entraine vers une porte dérobée et le fait entrer dans une pièce où Chantal se fait examiner par une femme en blouse blanche. Celle-ci apostrophe Stéphane à son entrée.
- Ah vous voilà vous ! La prochaine fois faites plus attention à votre protégée ! Elle a eu de la chance de ne pas être blessée. Ne recommencez pas !
Elle sort sans laisser Stéphane s'expliquer. Il entraîne Chantal hors de la salle. Il règle les consommations en paraphant la feuille que lui tend la préposée de l'entrée et se retrouve sur le trottoir. Comme une gamine prise en faute, la jeune fille le suit en baissant la tête.
Il est furieux et lui fait savoir.
- c'est la dernière fois que je t?accompagne dans ce club ! Ne compte plus sur moi pour couvrir tes débordements.
Elle baisse la tête consciente d'être allée trop loin.
- Tu es d'une imprudence folle.
- Comment t?as su ?
- Je t?ai reconnu à l'écran' Oui, ton grain de beauté. Ils auraient pu te déchirer ces salauds.
- c'est ce que leur a dit un responsable qui leur a confisqué leur carte de membre.
- Qu'est-ce qui t?a pris ?
- Euh? j'étais restée sur un bon souvenir tu sais' oui, souviens-toi, après le bac'
Stéphane se rappelle la jeune fille coincée entre Marc et Pascal.
- ? c'est merveilleux de pouvoir satisfaire deux hommes en même temps.
- n'as-tu pas vu que ces individus étaient d'un autre calibre que tes jeunes copains ?
- Sur le coup j'y ai pas fait attention. Quand je m'en suis aperçue, c'était trop tard pour reculer.
- n'as-tu pas eu mal ?
- Oh si ! Mais rassure-toi, je n'ai rien. l'infirmière a contrôlé. Elle m'a enduite de crème apaisante.
Elle frotte ses fesses endolories.
- Je t?assure que je n'accepterai plus de double pénétration de sitôt.

Ils cheminent en silence.
- Dis, tu diras rien à la maison ?
Stéphane soupire, non, elle peut être tranquille, il ne la dénoncera pas, mais il reste inflexible pour le club. Plus question d'y retourner avec elle. Il l'enjoint à cesser ses visites.
- Ce n'est pas un endroit pour toi. j'ai entendu les réflexions de certains hommes. Ils vont chercher à te reconnaître et brûlent de te refaire subir le même sort. Tu es saine, en bonne santé, tu es jolie, tu n'as pas besoin de fréquenter cette faune pour trouver des amoureux. Si tu ne peux t?en passer attend un certain temps que cette malheureuse séance s'efface de la mémoire des gens avant d'y retourner.
- Je te promets de suivre ton conseil. Et toi, comment ça s'est déroulé ?
- Oh moi ! Je suis tombé sur un couple spécial. La femme trouve que son mari?
- Ils sont mariés ? Ils te l'ont dit ?
- Non, mais ce n'était pas difficile à deviner. Elle trouve que son mari a une trop petite queue. Ils viennent au club pour qu'il lui fasse l'amour par procuration. Tu les aurais entendus, un vrai délire. Ils bramaient comme si je n'existais pas, comme si c'était sa queue et non la mienne qui la perforait.
- j'aurais aimé assister. Sa bitte était si petite ?
- Je n'ai pas beaucoup d'éléments de comparaison. Elle ne pas semblé très grosse, moins que celle de Paul en tout cas, mais elle était douce dans mon cul.
- Une bonne soirée en somme.
- Oui, meilleure que pour toi.
La jeune fille soupire. Son ventre la tiraille. Ils arrivent devant la maison de Chantal.
- Tu rentres ? demande-t-elle.
- Non, pas à cette heure tardive. Tes parents doivent dormir. A vendredi en huit.
- Tu ne veux pas venir demain après-midi ? Olivia sort faire des courses. Nous serons tranquilles.
- Non, ce serait abuser de leur confiance. Nous nous verrons le week-end suivant, pas avant. De toute façon, il faut que tes cotés pile et face se reposent.
- Tu as raison.
Il a déjà fait quelques pas quand elle le rappelle.
- Embrasse-moi !
- Dans la rue ?
- Il n'y a personne à cette heure ci.
Il l'enlace et prend les lèvres qu'elle lui tend.
Il la regarde ému refermer derrière elle. Sur le chemin de son appartement il repasse devant la porte du club. Un couple en sort, deux hommes tendrement enlacés. Stéphane leur sourit. Tous les goûts sont dans la nature. Lui-même ne saurait se passer de l'introduction anale. Il regrettera cet endroit. l'expérience du jour était amusante. Il est sûr que ce couple n'est pas le seul à vouloir assouvir des fantasmes en ce lieu. Pourquoi ne pas y retourner ? Il est assez grand et n'a nul besoin d'un chaperon. Il fait un pas en direction de la porte. Non, pas ce soir, il est trop fatigué et ne saurait se présenter sous un jour favorable. On verra plus tard'

A suivre?