De vrais amis -5-

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Proposée le 24/04/2010 par Cidoux

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Si ce n'est pas encore fait, vous pouvez lire Les vrais amis - chapitre IV.


INSCRIPTION AU CLUB

Chantal se fait reconnaître au guichet d'entrée.
- Bonsoir mademoiselle Libellule.
- c'est mon pseudo ici, souffle-t-elle à Stéphane.
Il rit sous cape. La jeune fille est une habituée de l'établissement. Il la soupçonne d'avoir joué la comédie de la nouveauté uniquement pour qu'il l'accompagne.
- Et monsieur ? interroge le cerbère.
- c'est pour une inscription.
- c'est par ici.
Il les pousse dans local séparé où une accorte jeune femme court vêtue, trône derrière un écran d'ordinateur.
- Bienvenue dans notre club. Sous quel pseudo dois-je vous inscrire ?
- Sous quel nom veux-tu qu'on te connaisse ici ? Moi tu as entendu, je suis Libellule. Et toi ?
Stéphane est un peu perdu. Aucune idée ne lui vient à l'esprit.
- Que dirais-tu de Janus ? propose-t-elle.
Janus ? Pourquoi pas ? Double visage, devant et derrière.
- Va pour Janus.
- Et je vous inscris en qualité de? ?
Puisque Chantal décide pour lui, qu'elle réponde à sa place. Elle saura mieux que lui ce qu'il faut faire.
- Sandwich ! précise-t-elle.
- Bien, approuve la jeune femme en tapotant sur le clavier? Pouvez-vous introduire votre carte de crédit dans ce lecteur monsieur? euh? Janus ?
Stéphane est en arrêt devant la poitrine de l'employée, mise en valeur par un soutien-gorge pigeonnant. Il peut voir le début de l'aréole rose des tétins dont la pointe reste cachée par la dentelle. Sortira, sortira pas ?
- Eh ! Réveille-toi ! le bouscule Chantal. On te demande ta carte bleue.
- Pardon, tenez !
- Non, introduisez-la vous-même. Soyez sans crainte, notre site est sécurisé, votre identité nous reste inconnue.
Ce n'est pas le problème de Stéphane. Il tape son code sans contrôler le montant.
- Merci, déclare l'employée? Souriez s'il vous plaît !
Un éclair. Elle l'a pris en photo, devine-t-il. Il regarde autour de lui, sur les murs des affiches avec de jeunes personnes, garçons et filles dont l'attitude reste curieusement correcte malgré le succinct de leurs vêtements. Rien de pornographique ni d'arrogant dans leur sourire.
- Voilà votre carte de membre. Ne la perdez pas. Vous devrez la présenter à chaque visite.
Il prend le morceau de plastique avec son portrait et le nom de Janus.
- Je vous donne vos foulards.
- Ah ! j'oubliais, précise Chantal. Ce soir, un foulard arrière pour Janus et pour moi un d'accompagnatrice.
- Ah ! Bon.
La jeune femme range ceux qu'elle avait préparés et en tend un rouge à Chantal et un bleu bordé de vert sur un coté à Stéphane.
- Vous connaissez la signification des couleurs ? Le rouge indique?
- j'informerai monsieur Janus, l'interrompt Chantal.
- Je veux bien, mais vous connaissez le règlement.
- Oui, oui, soyez sans crainte.
- Je vous souhaite une bonne soirée.
Chantal entraîne Stéphane hors du local. La jeune fille noue son foulard à son cou et invite son compagnon à en faire autant.
- Un signe distinctif de préférences sexuelles ? devine-t-il.
- Euh? Oui et non.
- Non ?
- Ce soir, je veux être tranquille, que tu sois le seul à s'occuper de moi.
- Le foulard rouge, je comprends, tandis que moi, la bordure verte signifie que je suis ouvert à toute intrusion' euh? arrière, n'est-ce pas ?
- Tu' tu es fâché ?
- Non, rassure-toi. Moi aussi j'ai envie de te faire l'amour et pour cela j'en accepte le prix.
- Tu es un chou !
Elle l'embrasse sur la joue.

Ils débouchent dans la salle. Chantal, pardon Libellule, salue plusieurs jeunes gens. Elle est bien connue, s'amuse Stéphane qui est présenté sous le nom de Janus. Ils s'installent au bar. Un garçon s'approche de la jeune fille.
- Non, pas ce soir? s'il te plait !? j'informe la sécurité si tu insistes !
Le garçon déçu quitte sa place et va lutiner une demoiselle qui porte un foulard rose et bleu.
- c'est le signe distinctif des hétéros, explique-t-elle, garçon ou fille. Tout rose ce sont les lesbiennes et bleu les homos.
- Bleu-vert ? interroge-t-il.
- Euh? homo passif. Ça te gêne ?
- Non' pour ce soir. Et ça ? demande-t-il en désignant un foulard arc-en-ciel.
- Bi-sexuel total.
- Total ?
- Oui, actif et passif.
- Ah ! Et le règlement, si j'ai bien compris, est strict.
- Oui. Il est interdit sous peine d'exclusion immédiate et définitive de réclamer ce que le foulard n'indique pas si le possesseur n'est pas d'accord.
- Arrête-moi si je fais erreur. Donc, je ne peux m'opposer à une attaque arrière tandis que toi tu peux m'envoyer sur les roses.
- Exact ! répond-elle en riant. Mais rassure-toi, il n'est pas dans mes intentions de me dérober. Je t?ai amené ici pour que tu puisses me baiser, je pense que tu l'as deviné. Ce que je ne veux pas c'est être importuné par? euh?
- ? par tes partenaires habituels, complète-t-il. Ne te récrie pas ! Tu n'avais pas besoin de moi pour découvrir cet endroit qui t?est familier.
- Dis, tu ne le diras pas à Paul et Olivia, n'est-ce pas ?
- Pour qui me prends-tu ?
Son regard parcourt la salle. Des couples hétérogènes dansent sur la piste. Il y a de tout, garçons et filles, filles entre-elles et garçons entre eux selon le foulard porté. Son attention est attirée par une série d'écrans géants au fond de la salle. Sur chacun un couple nu mais masqué fait l'amour.
Il va quémander des explications quand un homme entre deux âges s'installe à ses cotés. Il porte un foulard bleu. Stéphane frémit. c'est pour lui, devine-t-il. Chantal confirme.
- On dirait que tu as une touche.
- Tais-toi !
- Bonjour ! Quel est votre nom ? demande-t-elle au nouveau venu. Moi c'est Libellule et voilà Janus.
- Moi c'est Bertrand.
- Bonjour Bertrand.
- Puis-je vous offrir à boire ?
Chantal s'empresse d'accepter. Ils discutent tous les trois pendant de longues minutes. La conversation menée par la jeune fille porte sur les tenues des couples sur la piste. Tout à coup Stéphane sursaute. Une main caresse son sexe et cherche à le serrer à travers le tissu du pantalon. Il regarde sa voisine. Ce n'est pas elle. Troublé, il tente de se dégager.
- Me serai-je trompé ? s'inquiète Bertrand sans lâcher prise.
- Non, le rassure la jeune fille, mais Janus est nouveau parmi nous. Il vous faut être patient.
- Excusez-moi.
La caresse se fait légère. Chantal sourit. Elle approche la figure.
- Embrasse-moi.
Elle pose les lèvres sur la bouche de Stéphane. Interloqué, gêné (faire ça en public !) il essaye de résister. Peine perdue. Elle insiste et glisse la langue entre ses dents. Il capitule. Le baiser se prolonge. Stéphane a l'impression d'être la cible des regards. Un coup d'oeil aux alentours, personne ne leur prête attention. Il se décontracte et rend le baiser. Dans son dos, leur nouvel ami, rassuré quant au déroulement de la soirée, lâche le sexe et pelote les fesses. Stéphane recule sur son tabouret pour faciliter la caresse.
- Ne voudriez-vous pas vous isoler ? suggère Bertrand. Je pense qu'il y a des places libres.
- Bonne idée ! déclare Chantal qui descend de son siège. Tu viens ?
Stéphane les suit. s'il n'est pas un imbécile et s'il a compris le fonctionnement de cet étrange établissement, s'isoler, cela signifie faire l'amour. A trois'

Bertrand pousse le battant d'une porte en fond de salle. Un éphèbe en string les reçoit.
- Bienvenu mademoiselle, bienvenu messieurs. Une cabine ?
Il n'attend pas de réponse et fouille dans une boite en métal pour en extraire trois masques de la couleur des foulards.
- Cabine cinq, juste devant vous.
Bertrand ouvre la porte à Chantal. Stéphane ferme la marche. Ils débouchent dans une petite pièce comportant une vaste cabine de douche, lavabo, WC, un petit divan et des porte-manteaux avec cintres.
- Tu dois te déshabiller, commande Chantal.
Bertrand n'a déjà plus que son slip. Il fixe le loup bleu. Pourquoi un masque ? Ah ! Oui, c'est ça ! Ils seront filmés ! Stéphane s'en fiche. Il ôte ses affaires qu'il suspend à un cintre. Il prend le domino vert et bleu, sa couleur. Il se retourne, Chantal ne porte qu'un loup rouge pour tout vêtement. Elle est adorable ainsi, juge-t-il.
- Vous venez ? invite Bertrand.
Ils passent dans une autre salle plus vaste où trône un grand lit.
- Où sont les caméras, murmure-t-il pour lui-même.
Il découvre un oeil rond et noir juste au-dessus du lit. Chantal un peu inquiète de sa réaction se colle contre son corps et l'embrasse. Les loups les gênent un peu, leur baiser n'est pas aussi profond que dans la salle commune. Bertrand soupèse ses fesses. Un index fureteur caresse la raie.
- Oui, c'est bien, continue, déclare Chantal qui contrôle l'état de la raideur du sexe.
A qui s'adresse-t-elle ? se demande Stéphane. A lui ou à Bertrand ? n'importe. Il s'ouvre devant le doigt qui tourne autour de l'anus avant de s'enfoncer.
- Aah !
Qu'est-ce qu'ils voient, les spectateurs ? De toute façon cela lui est égal. Le doigt tourne dans le sphincter.
- Aah !
Chantal tend un préservatif à Stéphane.
- Passe-le sur Bertrand' Oui, c'est obligatoire, insiste-telle devant sa moue étonnée.
Il se tourne face à celui-ci. Le choc ! Quelle bitte ! Ce n'est pas possible qu'il la reçoive. Il déroule le caoutchouc qui ne recouvre pas la totalité de la longueur. Il tremble de toucher cette énormité. Tout compte fait, elle n'est pas plus grosse que les godemichés qu'il a expérimentés. Et celle de Paul est impressionnante aussi mais il ne l'avait vu qu'après. Si ! Il en a envie !
- Tourne-toi que je t?habille, commande la jeune fille.
Sa verge a fléchi pendant l'intermède. Bertrand du doigt rétablit la situation. Une fois prêts, Chantal les attire vers le lit où elle s'allonge, cuisses écartées, impudique. Stéphane appuyé sur ses bras tendus, bombe le cul. Bertrand comprend qu'il doit s'introduire en premier. Il écarte d'une main une fesse et de l'autre il guide son dard sur la rosette. Stéphane ouvre la bouche au moment où le gland franchit la barrière de muscle. Il est surpris de ne ressentir qu'un simple tiraillement.
- Oui ! s'écrie Chantal. Tu es fin prêt. Viens en moi mon gentil cavalier.
Elle tire sur la queue qu'elle place en face du vagin. Bertrand donne un coup de rein. Son vit pénètre à fond. Stéphane est poussé contre la jeune fille qu'il transperce à son tour.
- Aaah !
Bertrand est un fin connaisseur. Il modère la cadence. Il se retire du cul ne laissant que le bout du gland et permet à Stéphane de s'embrocher en reculant, puis il le pousse pour qu'il s'enfonce dans Chantal. l'excitation s'empare de celle-ci. La tête roule de part et d'autre sur la soie du couvre lit qu'ils n'ont pas défait. Tout à coup, elle se dérobe.
- Laisse faire, répond-elle au regard étonné de Stéphane.
Elle se met à plat ventre sur le lit, genoux à terre, jambes écartées.
- Prends-moi comme ça !
- Tu veux que je t?encule ?
- Non, peut-être une autre fois. Baise-moi en levrette.
Il recherche l'ouverture du vagin et y guide la verge.
- Aah !
De nouveau les vas-et-vient contrôlés au rythme imposé par Bertrand. Chantal s'agrippe au couvre lit qui file entre ses doigts. Elle glisse dessus poussée par les coups de rein.
- Aah ! Je? Aah !? c'est bon !? Aah !? Aah !?
Stéphane est en forme. Il y a longtemps qu'il n'avait pas ressenti un tel sentiment de plénitude, même avec Olivia et Paul. Il est sûr de faire jouir l'adorable fille qu'il écrase de son poids. Il la sent frémir, trembler sous la pression de la jouissance qui éclate brusquement en elle.
- Aaaahhh ! Je? Aaah !? Je jouis !
Quel bonheur de combler une jeune fille, une femme. Il est aux anges. Guidé par Bertrand il la pistonne à une allure de métronome. Elle se calme quelques secondes avant de gémir à nouveau.
- Oh ! que? Aah !? c'est? Aah !? bon !
Le sperme monte dans la tige. Stéphane ne peut plus l'endiguer.
- Aaah !? Mmmhhh !
Les jets qui se bousculent gonflent sa verge. Dans son dos Bertrand gémit.
- Ouiiii !
Stéphane perçoit les pulsations qui déforment ses intestins.
Ils s'effondrent les uns sur les autres. Dans un brouillard Stéphane remarque une lampe rouge qui s'éteint. Fin du film, pense-t-il. Ont-ils été à la hauteur ?
Poussant sur les avants bras, il libère Chantal. La jeune fille reste prostrée à genoux contre le lit. Bertrand se détache. La grosseur qui libère son sphincter fait soupirer Stéphane. Il se retourne. Son partenaire ôte le latex et le jette dans une poubelle proche. Il fait de même avant de s'approcher de la jeune fille.
- Ça va ? lui demande-t-il.
Elle lui sourit et accepte son aide pour se relever. Ils quittent la pièce et se réfugient dans le cagibi aux vêtements.
- Prenons une douche, propose-t-elle.
- Tous les trois ?
- Oui, il y a la place.
Ils s'entassent. Ils sont heureux de se caresser doucement après la folie des instants précédents.
- Êtes-vous satisfait mon cher Bertrand ? interroge-t-elle.
- c'est la première fois que j'opère (Stéphane apprécie le terme choisi) en présence d'une jeune fille, et croyez-moi, je ne le regrette pas. Je veux bien me dévouer si l'occasion se représente.
Elle rit.
- Ce n'est pas bien d'être égoïste !
Pour le taquiner, elle s'amuse avec le sexe qui grossit entre ses mains. Bertrand gêné, veut se dérober.
- n'est-ce pas que c'est agréable une fille ? insiste-t-elle.
- Je vous en prie.
- Vous avez l'air d'apprécier pourtant.
La verge atteint des dimensions respectables qui font l'envie de Stéphane. Le pauvre Bertrand est sur des charbons ardents. Une femme le tripote ! Il voudrait avoir le courage de sortir de la douche.
- Je vous en prie mademoiselle Libellule, ce n'est pas bien ce que vous faîtes. Vous aller détruire le merveilleux souvenir que je garde des moments que nous venons de passer.
- Il a raison, renchérit Stéphane. Tu n'es pas gentille de te moquer et de jouer avec les sentiments.
- Oh ! Bon, si on ne peut plus s'amuser !
Elle sort la première de la cabine. Bertrand soupire de soulagement et remercie Stéphane d'un sourire.
Le jeune éphèbe récupère les loups.
- Je vous félicite messieurs-dame. Vous battez le record du début de soirée.
- Quel record ? interroge Stéphane lorsqu'ils rejoignent la grande salle.
- Celui des branchements sur le site Internet, le renseigne Chantal.
Il s'en doutait. De savoir que son exploit a été regardé sur toute la planète en plus des écrans en fond de salle le remplit de fierté. Ils se retrouvent au bar où il insiste pour payer un verre. Au moment de partir, le serveur le fait signer sur un écran tactile.
- c'est pour les boissons qui seront débitées sur votre compte.
Ils saluent Bertrand qui s'incline galamment devant la jeune fille.
- Au plaisir de vous revoir, mademoiselle Libellule, vous et votre ami Janus'

A suivre?