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Proposée le 13/05/2007 par philou
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Aujourd'hui je profite d'une RTT, et donc je prends mon temps pour faire lentement tout ce que d'habitude j'accomplis rapidement.
Ça commence par le petit déjeuner. Habituellement, je bâcle ce moment en une dizaine de minutes, là, je le fais durer un maximum de temps. Je dore mon pain au toaster, je prends le temps de mâcher les morceaux de mie chaude et croustillante, je déguste mon café à petites gorgées voluptueuses, et fait tout à fait exceptionnel, je m'octroie un jus d'orange.
Après un long séjour dans ma salle de bain, je fume une clope sereinement et je pars en direction du centre commercial. Je suis à peine arrivé sur place qu'un fin crachin se met à tomber et que je me presse pour retirer un caddie avant de me précipite vers une porte à tambour de l'hypermarché.
Me voici à l'abri.
Une douce chaleur m'accueille ainsi que le bruit ambiant fait d'une musique agressive, du brouhaha des conversations de toutes sortes et du tintamarre assourdissant des animations qui ont lieu dans la galerie marchande.
Je rentre dans le cur de ce temple de la consommation où se traitent d'innombrables tractations. Je prends mon temps, flânant le long des gondoles où l'on trouve des articles en tout genre, certains futiles à mon goût, d'autres plus sérieux ou d'un usage beaucoup plus évident. Je prends ce qui me manque et même des trucs auxquels je n'avais pas pensés, faisant d'un tour de passe passe, de ces achats superficiels, des acquisitions de toute première nécessité. Venu pour acheter quelques bricoles, je m'apprête à déposer mes achats sur le tapis roulant, à la tête d'un chariot beaucoup plus rempli que ne le laissait prévoir la liste de courses initiale.
Je me dis que mon vieil oncle a raison quand il dit : si tu entres dans un supermarché sans résister à l'appel des sirènes de la grande consommation et des promotions en tout genre, tu entres pour acheter de la farine et des ufs et tu en ressors avec de quoi nourrir une famille nombreuse pendant une semaine avec, en plus, les ingrédients nécessaires à l'élaboration d'une garden-party.
Comme je prépare ma carte bleue pour régler mes achats, je jette un coup d'il sur la cliente qui me précède. Elle pousse un chariot qui déborde quasiment et je me dis que je vais devoir prendre mon mal en patience, quand je m'aperçois que cette jeune femme ne m'est pas inconnue. Je cherche à me rappeler d'où je la connais, quand elle se tourne vers moi et m'adresse un sourire amical.
Ça y est, j'y suis c'est ma nouvelle voisine, celle qui vient d'emménager dans l'appartement situé dans le même couloir, au même étage.
Elle que je n'ai aperçu qu'une ou deux fois, et encore, en coup de vent, quand je navigue entre mon domicile et le travail.
Je ne lui ai jamais adressé la parole, me contentant d'un vague signe de tête, n'étant pas enclin à lui parler en raison de la présence de son compagnon : un jeune homme athlétique, blond lui aussi, plutôt pas mal de sa personne.
Il faut dire que maintenant que j'ai l'occasion de la voir en pied je regrette ma goujaterie.
En effet, âgée d'une petite trentaine, elle est tout à fait charmante. Relativement grande, elle flirte certainement avec le mètre soixante-quinze (presque autant que Martine, mon ex, qui s'est barrée il y a peu), elle a de longs cheveux blonds coiffés à la lionne et a l'air d'avoir tout ce qu'il faut, là où il le faut, tout comme Martine, ne puis-je m'empêcher de penser, faisant de l'auto flagellation.
La principale différence entre elles, réside dans la couleur de leurs cheveux, Martine avait les cheveux aussi noirs que ma voisine les a d'une blondeur de miel.
Mais, à part ce trait distinctif, elles ont l'air, toutes deux, d'avoir été coulées dans le même moule : leurs mensurations me semblent identiques tout comme la démarche ou le port de tête. Même la moue de satisfaction qu'a ma voisine en cet instant, ne parvient pas à enlaidir son minois, tout comme m'y avait habitué Martine, dans un temps pas si lointain que ça : sniff !...
Peut-être pour tenter de combler le vide qu'a laissé en moi mon ex compagne, je cherche à nouer un lien avec sa presque jumelle.
J'engage donc la conversation, en lui demandant si c'est bien elle qui vient d'emménager dans l'appartement tout près du mien. Encouragé par sa réponse affirmative je me présente et commence à lui donner les usages des commerces du quartier. Interrompus dans notre bavardage par la caissière, j'en profite pour l'inviter à prendre un café dans la galerie marchande pour continuer ce recensement des trucs qu'elle se doit de connaître, et c'est avec plaisir que je la vois m'attendre en bout du terminal de paiement, vérifiant son ticket et pointant les divers articles qu'elle vient d'acquérir.
Je m'efforce d'aller le plus vite possible, emballant mes achats dans des sacs en plastique mis à disposition par la grande surface, lorsque ma main rencontre la chaleur de la sienne.
- Ah la la, vous les hommes vous vous débrouillez en dépit du bon sens, me dit elle, en rangeant soigneusement mes achats par catégorie d'article, chose que je ne fais pas habituellement, préférant ensacher ce qui vient, à la va-vite.
- Merci pour le coup de main, fais-je en lui laissant le soin d'emballer le reste pendant que j'introduis ma carte dans le terminal, attendant que la caissière, récupère les différents tickets, et me les tende, me remerciant d'une phrase mille fois répétée et d'un sourire commercial.
Nous voici partis vers un bistrot de la galerie marchande, qui malgré la superficie de l'hypermarché, donne une impression d'intimité. Nous choisissons une banquette de moleskine rouge, dans le fond de l'établissement, la relative tranquillité de l'endroit nous fait nous sentir presque comme dans une bulle. De l'autre côté de la vitre insonorisée se presse le flux des clients, tout ce monde qui déambule dans l'allée commerçante, la musique en sourdine invite à la relaxation, et dans notre cas, à faire connaissance.
Nous nous installons, en vis à vis, et une fois que le serveur venu s'enquérir de nos désirs nous a amené nos tasses fumantes, elle sort un paquet de cigarettes, m'en offre une, pince une clope entre ses lèvres, et avant que j'ai pu esquisser le moindre geste, la voici qui approche la flamme d'un briquet pour m'allumer (hé oui, déjà !)
- Merci, lui dis-je, pendant qu'elle enflamme la sienne. Moi, c'est Philippe, enfin Philou pour les intimes.
- Moi, je m'appelle Nathalie. Mes amis m'appellent Nathie.
Les présentations étant faites, on se jette sur nos cafés moins pour combattre le froid ambiant que parce qu'on se retrouve sans rien à dire, dans l'immédiat, chacun cherchant à juger l'autre.
Comme je jauge ma voisine murée dans son silence, la trouvant vraiment ravissante physiquement, je sens ses yeux qui m'évaluent aussi.
Elle a un sourire éclatant de blancheur, des lèvres à croquer, son maquillage léger met en valeur son regard d'un vert profond et ses cheveux blonds sont coiffés impeccablement en un brushing que ne renierait pas un virtuose du séchoir.
On se réchauffe, et la voici qui retire sa grosse doudoune qui lui faisait une carrure de déménageur, elle m'apparaît alors comme un bijou hors de son écrin, vêtue d'un fin chemisier blanc et d'une jupe volante, bleu marine. Est-ce l'effet de mon imagination ou n'ai-je pas aperçu, l'espace d'un éclair, sa petite culotte? En tous cas, j'ai droit à une vision de ses cuisses gainées de vrais bas Dim, image qu'elle ne cherche nullement à soustraire à mon il, satisfaite de la lubricité de mon regard.
Tel un bijou hors de son écrin, elle m'apparaît, beaucoup plus féminine qu'avec sa grosse capote.
Elle croise ses jambes longilignes et il me saute aux yeux que son chemisier est beaucoup moins sage qu'il n'y paraît. Je distingue, en effet, l'aréole sombre de ses seins par transparence et, par l'encolure du corsage, la naissance du sillon entre ses deux globes.
- Alors, cher Philou, quel est le résultat de l'inspection me dit-elle, cherchant à me prendre au dépourvu.
- Tout à fait positif, chère Nathie, rétorqué-je du tac au tac,
Pour la convaincre de ce que j'avance, je me lance dans une digression teintée d'humour, une description de moi, de mes soucis, ne lui cachant pas grand chose de mon ego et surtout pas de ce qui me tient le plus à cur en ce moment : ma déception sentimentale avec Martine. À vrai dire, je suis heureux qu'elle se montre moins coincée côté habillement que cette dernière. Car, avec Martine, il fallait faire des pieds et des mains pour qu'elle mette autre chose qu'un jean et un pull. Elle a l'air infiniment moins frileuse que mon ex copine, et cela à tout point de vue ! C'est du moins l'analyse que je fais dans l'immédiat.
Elle s'esclaffe franchement à plusieurs reprises, je continue donc mes manuvres d'approche, convaincu qu'une femme qui rigole succombe plus facilement à la séduction du plaisantin qui la fait rire...
De son côté, j'apprends qu'elle est dans son appartement depuis près d'une semaine, emménageant ses quelques meubles et pas mal de cartons avec son frère que j'ai dû croiser souligne-t-elle
Tiens! C'est donc son frère, la voix serait-elle libre ?
Ils ont acheté quelques meubles en kit qu'elle se propose de monter elle-même, une des raisons de sa visite dans cette grande surface, me confie-t-elle car il lui manquait des vis, du petit outillage et diverses bricoles dont son frère lui a fait une liste. D'après ce qu'elle me dit, ça va être une première pour elle : va-t-elle savoir assembler ces pièces de mobilier ou alors se taper la honte, selon l'expression qu'elle emploie ?
Du coup, je lui propose un coup de main qu'elle accepte à la condition expresse que je la laisse se débrouiller seule, mon rôle sera uniquement celui de correcteur.
- Et il y en aura des choses qui n'iront pas, aux yeux d'un véritable bricoleur, me dit-elle, me passant un coup de brosse à reluire.
Comme nous regagnons nos voitures respectives situées, comme je le constate, toutes deux dans la même allée, quasiment face à face (j'y vois là un coup de malice du destin , comme quand elle m'a dit qu'elle vivait seule, suite à un divorce pénible)
Cette proximité faisant mes affaires, je l'aide à ranger ses achats dans son coffre, puis, elle reste sur le siège conducteur sans démarrer, pendant que je charge le mien, ce qui est plus vite fait.
Je me dirige alors vers son automobile, et lui demande de descendre sa vitre par geste.
- Je propose un truc. Je vous aide à décharger vos achats, je monte à votre appartement pour les y porter, puis je me retire chez moi jusqu'à ce que vous vous sentiez prête à me montrer vos talents de bricoleuse. Mais, dites-moi, qui démarre le premier maintenant ?
- Tu n'as qu'à partir devant, je te suis jusqu'à la résidence. Là, je te ferai voir le meuble en kit que je me propose de monter aujourd'hui même.
Je suis vraiment heureux d'être pris pour conseil et surtout que le tutoiement soit instauré.
Un plan drague comme celui-ci, est de loin, la meilleure chose qui m'arrive depuis ma rupture avec Martine.
Au fond, plus j'y pense, plus je me dis qu'elles ont été conçues sur le même gabarit physique, et qu'avant de m'engager, et si les choses devaient en arriver là, je ferais bien de la sonder au point de vue intellectuel, tant il est vrai qu'avec Martine nos divergences de pensées étaient apparues immédiatement, empirant gravement par la suite et nous amenant à une rupture inévitable.
Comme je ne suis pas un homme à faire deux fois de suite la même erreur et que je fantasme sur Nathalie, je me dis que ça ne sera peut-être qu'une relation purement physique sans attache sentimentale.
Je suis un homme avant tout, et j'ai envie d'un tel rapport (envie et besoin), un tel corps à corps ne pourrait que me remettre les idées à l'endroit, m'amener à faire mon deuil de Martine et m'empêcher de penser négativement..
Le soir venu, je suis devant la porte, avec dans les mains un bouquet de fleurs pour Nathalie. Je sonne et j'entends que l'on s'active.
La porte s'ouvre devant un bien charmant spectacle : Nathalie est devant moi : échevelée, elle porte en tout et pour tout un mini short et une brassière mettant en valeur une poitrine prometteuse. Je mesure alors à quel point, un corps dont on devine la nudité a une charge érotique autrement plus grande que le même corps dénudé entièrement.
- Ah! c'est toi, me dit-elle, entre et dis-moi donc ce que tu penses de mon travail
À la fois amusé et troublé, je regarde la petite bibliothèque qu'elle vient d'assembler et constate qu'à part des vis qui ne sont pas serrées avec la force que peut y mettre un homme, elle ne se débrouille pas mal du tout. Elle rougit du compliment que je lui fais et me demande de serrer plus à fond les vis du petit meuble qu'elle a tenu à monter seule.
- J'espère que ma tenue de travail ne te choque pas trop me dit-t elle tout en me faisant deux bises amicales et sonores pour me remercier de mon bouquet.
Devant mon air empêtré, elle se marre, puis dans la discussion m'invite à manger avec elle ce soir pour me remercier de l'attention que j'ai eue en lui amenant des fleurs, choses dont elle raffole. Vu que je n'ai rien de prévu je lui dit réponds que c'est OK.
Satisfaite, elle me demande de l'excuser : elle va faire une rapide toilette, ne bénéficiant pas encore d'une douche, chose qui ne saurait tarder, son frangin venant lui installer samedi qui arrive.
Je lui propose alors de profiter de ma cabine de douche d'hydro massage, afin de se décrasser en un minimum de temps et un maximum de confort. Elle a l'air surprise de ma proposition, hésite, et finit par dire :
- Je ne sais pas si je peux accepter, je vais certainement te déranger.
- Mais non, et puis on pourra revenir à ton appartement après, puisque tu m'invites.
- Vraiment, il n'y a pas de dérangement ?
- Absolument pas, et puis tu verras comme c'est divin : tu peux régler l'eau à la température que tu veux grâce au mitigeur thermostatique et choisir l'orientation et la force des jets grâce aux buses latérales.
- Vrai ? En plus j'adore les douches, alors, une comme tu m'as décrite. Eh bien j'accepte bien volontiers, dit-elle en me donnant un grand baiser miauleur (un de plus !)
Elle sort une grande serviette de son armoire, prend son peignoir de bains et nous voici sur le pallier.
J'ouvre la porte et nous pénétrons chez moi.
Elle se dirige toute seule vers la salle de bains, nos deux appartements étant de configuration identique. Arrivée dans celle-ci elle ne peut réprimer une moue d'envie en voyant la douche de compétition que j'ai fait installer il y a un mois à peine. Je lui montre comment on se sert du mitigeur anti-brûlure et comment on règle les buses pour un maximum de confort.
- Ben mon cochon, je comprends que tu te sentes si bien sous l'eau avec ces jets dans tous les sens, commente-t-elle, avec un air d'envie en admirant mon installation, bijou de la technologie suédoise.
Puis, le temps pour moi de lui installer une savonnette neuve et un gant propre (et de virer une chaussette orpheline, témoin de ma vie d'homme seul au foyer), je referme la porte de la salle de bains en branchant la minichaîne, sur laquelle Sade chante "Smooth Operator".
Une bonne vingtaine de minutes se passe, quand Nathalie ressort de la salle de bains.
- Waou ! c'était super, je m'excuse de t'avoir emprunté ton gel, mais j'avais les cheveux dans un tel état, et comme j'adore l'odeur de cette marque de produit pour la douche, je m'en suis mis sur tout le corps. Et la musique est extra, aussi.
- Déjà deux choses que tu trouves bien, j'espère que ça n'est pas terminé.
Nathie, je voudrais savoir si tu acceptes les sous-vêtements que je voulais offrir à la fille dont je t'ai parlé. Ca me ferait plaisir que tu les portes!
Ça m'apprendra à vouloir faire des cadeaux longtemps à l'avance, et puis maintenant qu'elle est partie, je ne me vois pas tellement aller dans ce magasin de lingerie pour les rendre en disant "j'en veux plus parce que elle s'est barrée".
En plus, tu dois avoir à peu de choses près les mêmes mensurations qu'elle et je t'avoue que je préfèrerais les savoir portés par toi, au moins je pourrais fantasmer!
Elle me regarde curieusement, a l'air de peser le pour et le contre et me dit qu'elle est d'accord si elle me les paye.
Je lui réponds qu'il n'en n'est pas question d'argent entre nous, que je suis trop heureux de lui faire plaisir, et puis ça scellera notre bonne journée.
- Et tu me diras aussi, Philou, ce que veut dire ta phrase "au moins je pourrais fantasmer".
Je me maudis in petto d'avoir été aussi direct avec elle en lui parlant de fantasme. Il est pourtant vrai que je commence à me faire tout un cinéma, dont elle est l'héroïne.
- Bah, n'y penses plus et dis-moi plutôt si tu acceptes mon offre.
- Ça me gêne terriblement fait-elle, devenant écarlate (est-ce sa pudeur qui vole en éclat, ou sa gêne vis à vis de moi?)
- Tu préfères me voir me couvrir de ridicule en allant les reporter ?
- Pas en disant qu'elle s'est barrée, mais en disant, par exemple, que ce n'est pas sa taille ou qu'elle n'en n'aime pas la couleur ou la forme....
Enfin, j'insiste tant et si bien qu'elle accepte mais à une seule condition : c'est que j'assiste à l'essayage et même que je l'aide à agrafer le soutif, me dit-elle, le visage rouge comme une pivoine. J'accepte un peu trop vivement à mon goût.
Mais qu'est-ce qui m'arrive ? N'est-ce pas moi qui m'étais dit que l'on ne me reverrait pas avec une femme de si tôt, prêt à la limite à revêtir la soutane, à entrer sous les ordres, à m'expatrier. Que reste-t-il de ce chagrin qui m'avait submergé suite au départ de Martine ? Hélas, on dit souvent que femme varie, mais je crois que l'homme agit de même (n'en suis-je pas la preuve vivante ?)
Je vais donc jusqu'à ma chambre, chercher le petit paquet portant la griffe d'une grande marque de dessous féminins. Comme je lui remets mon présent, elle s'exclame, voyant le logo reconnaissable entre mille : du "B....." dis donc tu ne lui refusais rien à ta nana ! Puis
- On va s'échanger nos cadeaux : ma nudité pour toi et toi tu m'habilleras (ou me déshabilleras) au moyen des sous-vêtements que tu vas me donner.
On procède donc ainsi, la voici qui défait son peignoir et entièrement nue de met à déambuler devant moi. Elle fait durer le supplice! S'asseyant sur le lit, elle défait le paquet soigneusement pour ne l'abîmer, l'ouvre et en retire les deux pièces quasi transparentes qui à terme devront "protéger" sa vertu. Cela ne prend que quelques minutes qui me semblent infinies. Je suis au supplice, je bande à en avoir mal devant cette nana. Elle, fine mouche, s'en aperçoit :
- Cachez donc cette érection que je ne saurais voir dit-elle paraphrasant Molière, mais que je saurai toucher par contre. Et joignant le geste à la parole, elle me masse le phallus.
Elle est admirative de la perversité de ces dessous. En effet, le haut est fait d'un soutif, riquiqui de chez riquiqui, qui s'attache par devant au moyen de deux cordons qui se nouent en une simple cocarde qui ne résisterait pas à la moindre traction sur ce lien ténu. Et il faut dire que le string est encore plus vicieux : deux ficelles comme celle du soutif ferment le bandeau voilant le sexe de sa transparence. Car cet ensemble est fait d'une sorte de résille transparente, j'apprends par Nathie qu'il s'agit en fait d'un coordonné avec un string de type Wonderbra en tulle, qui ne fait que suggérer sa chatte, épilée entièrement sauf un petit cur formé par ses poils très ras, et que pour ma part, je trouve ravissant...comme un cur!....
Laissant de côté le coordonné sur la table de nuit, elle vient se lover contre moi.
Je lui prodigue une série de petits bécots sur tout le corps. Je sens qu'elle est chaude comme la braise, mais ne voulant pas être en reste, elle m'enlève mon sweat-shirt, le faisant passer par dessus ma tête, me voici torse nu exposant ma poitrine quelque peu velue, elle darde sa langue et commence un ballet des plus fous avec cet appendice me faisant avoir la chair de poule, elle suçote mes tétons qui s'érigent, elle embrasse mes poignets, sur les veines bleutées là où la peau est si fine. Elle s'amuse avec mes tétons, les mordillant comme le ferait un jeune animal, avec ses dents toutes pointues, puis s'attaque à ma ceinture de pantalon qui ne tarde pas à glisser le long de mes jambes et finit par tomber à mes pieds. Elle s'agenouille alors, sort mon membre turgescent avec les mêmes précautions qu'un archéologue "découvrant" un trésor , en lèche le gland, chatouillant le méat à petits coups de langue circulaires, mouillant de salive ma hampe de haut en bas et de bas en haut, les joues gonflées autour de mon sexe.
Je la relève, la presse contre moi et enfin un long et passionné baiser, tout de passion contenue depuis ce matin, nous unit. Elle m'enlace, se blottit contre moi, faisant courir son souffle sur mes pectoraux et tandis que mes mains s'emparent de ses seins, les soupèsent et les caressent, elle commence à feuler. Je masse sa poitrine de la paume des mains que j'ai préalablement enduite du même gel dont elle s'est huilée le corps. Elle ne tarde pas à pousser des petits cris annonciateurs d'un prochain plaisir.
Alors, le grand jeu commence entre nous. Je lui prodigue de tendres bisous dans le cou, mes lèvres aspirent les fines gouttelettes de transpiration qui perlent entre ses seins, je la lèche sous les aisselles, savourant l'acidité de sa peau, bref je lui donne l'impression que des milliers de langues la fouillent, la lèchent, la mouillent, l'humidifient. Je descends alors jusqu'à son vagin, investis son sexe d'un doigt puis de deux. Après un passage par ses grandes lèvres adoucies par la douche je mets à jour son clitoris qui commence à s'ériger hors de son capuchon.
Sur le dos, ses jambes maintenant de chaque côté de mon cou, un filet de cyprine coule littéralement de son sexe vers sa rosette. J'en profite pour faire des cercles concentriques sur son entrée interdite, force légèrement sur mon index qui se retrouve prisonnier de son conduit. Je fais aller mon doigt contre les parois annelées. Entre temps je retourne du côté de son petit clito, je mouille de sa liqueur, mon médius que je ne tarde pas à adjoindre à mon index, et tous deux se frayent un passage dans son intestin
Voulant être un amant hors pair, je n'oublie pas ses seins que je malaxe, pétris et triture. Je fais rouler ses tétons entre mes doigts, et après quelques instants de ce traitement, voici les mamelons qui se dressent, petites éminences encerclées pare deux aréoles brunes et grumeleuses à souhait.
Dans on enfance, je me souviens que c'est ainsi que je me représentais une île déserte : une petite montagne entourée de terre, hé bien ici c'est la même image qui s'impose à moi
Je ne suis pas long à constater que ma tactique porte ses fruits, en effet, Nathalie laisse sourdre une douce et tendre humidité de tout son sexe, cette moiteur je la recueille avec le nez que j'enfonce entre ses lèvres ourlées, agaçant au passage le clitoris qui sorti entièrement de son écrin.
Ma langue prend le relais de mon appendice nasal. Là je joue avec le clito, l'excitant de coups de langue incisifs et nerveux. Nathie se tord littéralement, la tête ballottant, allant de droite et de gauche. Prise d'un tremblement incontrôlé, elle jouit pour la énième fois puis elle m'attrape par les cheveux et elle ramène nos bouches en vis-à-vis, dégustant sa propre liqueur.
Elle aura bientôt droit à une médaille à être aussi combative sur le champ de bataille de l'amour, faisant de ses seins de petits bunkers que je me fais un devoir de prendre, de son sexe une casemate que je ne peux résiste à l'envie d'investir, de ses fesses une forteresse dans laquelle je n'ai qu'une envie : celle de rentrer en conquérant victorieux de ses derniers tabous.
Puis constatant que je n'ai pas joui, elle me dit :
- Attends, je vais te rendre la pareille!
Et la voici qui se frotte contre ma poitrine, elle dont le torse est luisant de gel et de gouttes de sueur, elle se met en devoir de me faire partager la fragrance de l'huile de bain, puis, câline elle se coule entre mes jambes, me prend le sexe délicatement entre ses lèvres, et aspire mon gland. Elle va et vient sur la hampe, décalottant mon membre, appuyant délicatement sur le frein, de ses dents. Si elle continue cette fellation je vais tout bonnement me liquéfier.
Elle joue tant et si bien avec mon phallus que je sens venir la jouissance. Je tente de la prévenir pour qu'elle se retire, mais cette demoiselle fait la sourde oreille et me garde obstinément en bouche me faisant un étroit fourreau de ses lèvres du haut après l'avoir fait de ses lèvres du bas. Je sens que je décharge et tandis que ma semence se libère je vois Nathalie qui manque de s'étouffer, a un haut le cur, puis elle avale consciencieusement mon sperme. Ensuite, telle une chatte qui nettoie ses petits elle parfait son travail en toilettant ma queue à petits coups de sa langues rose et râpeuse.
- Tu as aimé ? me demande-t-elle d'une voix étrangement rauque
- C'était divin. Tu m'as sucé d'une manière telle que j'ai les jambes en coton.
- Moi, c'est la même chose avec le traitement que tu m'as fait subir. On va se reposer un peu, et après j'essaye TES sous-vêtements. Promis, juré !...
C'est ainsi que quelques temps plus tard, elle se lève, enfile le string et s'approche de moi pour que je l'aide à attacher le soutien gorge. Le haut s'attache par deux petits cordonnets de satin qui une fois noués forment une cocarde noire qui tranche sur le rouge transparent de l'étoffe,
Je me rends compte que j'avais vu juste et que ces bouts de tissu lui vont à merveille, encore mieux qu'à Martine. C'est peu dire !...
Bon, nous allons manger ? Me demande ma chère Nathie ...