Un aller vers le plaisir

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Proposée le 12/04/2010 par maxpapillon

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Un aller pour le plaisir

Onze heure trente, je m'engouffre dans le dernier autocar Montréal-Québec et me cale dans un siège situé vers l'arrière. L'autocar est pratiquement vide et les rares passagers sont silencieux. En jetant un coup d'oeil par la fenêtre, j'aperçois une silhouette élégante qui se dirige vers l'autocar; quelques secondes plus tard, elle descend l'allée, fluide et élégante. Elle est vêtue d'un manteau de cuir noir et porte des bottillons aiguilles qui mettent en évidence des jambes déjà bien galbées. Elle s'arrête à la hauteur de ma rangée et se glisse sur le siège du côté de l'autre fenêtre. Comme tout le monde, elle préfère avoir un siège libre près d'elle lorsque cela est possible. Dommage.
Je sombre dans la rêverie et l'arrêt à Longueuil me réveille. En regardant à ma gauche, je constate que le manteau de cuir de ma voisine s'est entre ouvert et laisse apparaître des cuisses racées, découpées par une jupe que la position assise à relever à la limite de son sexe. Je savoure encore cette vision lorsque le chauffeur éteint toutes les lumières principales. C'est l'habitude lors des trajets de soir. Je m'écrase contre la fenêtre et me ferme les yeux. Le roulement monotone me transporte dans mes rêveries'

Un soubresaut du car me réveille et je jette un coup d'oeil distrait du côté de ma voisine. Sa veilleuse est allumée et la lumière du plafond découpe parfaitement la silhouette de son visage que je contemple en silence. Chevelure noire mince et longue, longs cils ondulés, nez légèrement aquilin, lèvres pulpeuses qui se moulent langoureusement autour d'un index baladeur. Je me demande si je rêve? Mais non, la scène est bien réelle. Parfaitement humecté, son index se libère de ses lèvres et dépose un filet de salive sur un mamelon pointant hors de l'échancrure de sa blouse. Elle recommence ce manège une, deux, trois fois et toujours, elle amplifie les mouvements des lèvres, augmente la lubrification et dépose le juteux nectar sur ses mamelons qui luisent dans le noir. Si je m'attendais à ça: des caresses intimes à quelques pas de moi.
Est-ce l'effet de la chaleur ou veut-elle simplement m'offrir un meilleur spectacle, je ne saurais dire, mais elle retire son manteau m'offrant une vue magnifique sur ses deux seins qui débordent se sa blouse entrouverte. Elle les caresse maintenant à deux mains, alternant d'un à l'autre, en les humidifiant de sa salive. Son corps commence à tressaillir et ses cuisses s'ouvrent au plaisir à venir. Dans un mouvement subtil, elle se retourne à demi et, adossée à la fenêtre, elle s'offre complètement à ma vue et me fixe droit dans les yeux. Ses lèvres esquissent un sourire coquin alors que ses cuisses s'entrouvrent pour me laisser deviner une chatte lisse et soyeuse. Le contexte, les gens, le conducteur qui jette un coup d'oeil dans le rétroviseur et ma mortelle timidité m'empêche de réagir.

Ma voisine, elle, reste active. Elle relève complètement sa jupe sur sa taille, et entreprend l'exploration méthodique de sa chatte avec un, deux et trois doigts. À chacune de ses pénétrations, elle se cabre, pointe ses seins vers l'avant dans une silencieuse provocation troublée par le roulement monotone du car. Puis arrive une accalmie durant laquelle, du bout des doigts, elle distend ses lèvres pour me dévoiler une vulve généreuse et ruisselante. Au lieu de répondre à son invitation, je reste figé sur place, mon sexe enflé, mes lèvres sèches.

En réaction à mon inertie, la diablesse enfile son manteau et se dirige vers les toilettes à l'arrière de l'autocar. Spectacle terminé. Je me recale dans mon siège, déçu de mon comportement passif et voyeur. « Elle ira jouir en solitaire alors que je pouvais profiter de ce moment magique, quel idiot ai-je été !» Cette pensée me hante et me désespère tellement que je mets quelques secondes à réaliser que ma diablesse, plutôt que de retourner à sa place, vient de se glisser sur le siège juste à mes côtés. La chance me sourit une deuxième fois et je compte bien en profiter.

Une odeur sensuelle et fraîche m'embaume alors que sa main droite détache lentement ma braguette et libère ma verge. Ses ongles glissent doucement sur sa longueur et accélèrent son durcissement. C'est trop bon. Elle mouille tous ses doigts et dégage mon gland en me masturbant lentement. Avec la pointe de l'ongle de son index, elle ouvre délicatement la fente de mon sexe et y entreprend un jeu de glisse langoureux. Elle remouille son index généreusement et recommence son jeu de glisse. Avec son autre main, elle a dégagé sa chatte et y enfonce deux doigts qu'elle conserve à l'intérieur plusieurs secondes. Je la désire ardemment, mais ma grande timidité et le contexte particulier me figent. Ses lèvres m'enrobent l'oreille et sa langue se glisse à l'intérieur pendant qu'elle continue la douce masturbation de ma verge. Elle suce l'intérieur de mon oreille et quand celle-ci est bien mouillée, je l'entends me chuchoter : « Prends-moi maintenant ou je crie au viol ». Risquer de perturber les autres voyageurs ou encore passer pour un violeur, quel choix!

Je me sens coincé, mais avant même que je ne réagisse, elle se glisse sur moi et saisis ma verge qu'elle entre dans son cul qu'elle avait déjà parfaitement lubrifié et dilaté lors de son passage aux toilettes. Quelle diablesse ! Mon érection s'amplifie à l'intérieur et je n'ose bouger de peur d'attirer l'attention. Elle contracte les fesses, puis les relâche, soupire et recommence. C'est puissant et calme à la fois. Mes deux mains agrippent ses mamelons et je les pince malicieusement suivant le rythme de ses contractions. Il me semble que l'autocar roule plus vite et nous dépassons un train routier. Rendu à notre hauteur, le camionneur jette un regard vers nous et son camion dévie de sa trajectoire. Un coup de volant rapide lui permet de reprendre sa trajectoire, pendant que moi, je suis en train de perdre le contrôle. Mon coeur bat à tout rompre, mes oreilles n'entendent que le souffle de ma diablesse et mes yeux fixés dévorent le spectacle de son anus pénétré par mon sexe.
La diablesse dilate son vagin à deux doigts, ce qui comprime ma verge encore plus. Puis, elle commence une lente rotation de son bassin doublé d'un mouvement de haut en bas. Je sors de son orifice le temps de m'humecter et y retourne promptement. Elle va inévitablement crier de plaisir et créer un tollé dans l'autocar. Comme je redoute ce moment? Mais alors qu'elle est sur le point de le faire, elle saisit mes deux mains, les emmène dans sa bouche et serre les gencives. Elle les suce, passe sa langue entre tous les doigts et les mordille. Je libère une main humide et je glisse un doigt dans son vagin déjà occupé. Je le faufile lentement entre ses deux doigts déjà bien actifs et je me joins à eux pour frotter les parois de sa chatte. Je sens que je vais éclater.
C'est alors qu'elle comprime fortement ses fesses sur mon sexe, pousse nos doigts au plus profond de son vagin et écrase ma main entre ses gencives. J'ai l'impression que l'autocar dérape? sur un jet de sperme qui s'écoule de mon gland, envahit son orifice et déborde sur ses fesses majestueuses. Ma verge se baigne dans le nectar crémeux jusqu'à ce que mon érection cesse. Toujours dos à moi, la diablesse en profite alors pour cueillir le sperme entre ses doigts, et en humecter sa vulve et ses lèvres. Sa main humide poursuit son chemin et se glisse dans ma bouche. Je suis à elle. Je lui lèche les doigts un à un et elle recommence l'opération jusqu'à ce que tout le sperme éjecté de son corps ne soit dégusté. À ce moment seulement, elle se retourne vers moi et entame un baiser brûlant qui s'éternise jusqu'au terminus. À notre sortie, le conducteur nous jette un regard suspect et nous partons dans des directions opposées.

Le lendemain, dans la poche de mon pantalon, je découvre un ticket tout neuf pour une prochaine destination avec, ajouté à la main: « Une semaine, même jour, même heure? Tu n'as encore rien vu ».

À la semaine prochaine,

Maxxx