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Proposée le 4/03/2010 par Lepage
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Lire le chapitre 1 de l'anniversaire de Tim - Chapitre 2
l'anniversaire de mes 15 ans tombait un mercredi, mais nous ne l'avions que symboliquement fêté d'une coupe de Champagne mes parents et moi, car la véritable fête devait avoir lieu le week-end suivant chez Dom, un ami de mes parents que j'adorais pour son humour et ses talents culinaires.
Ma mère, qui travaillait dans une agence de publicité, avait invité chez Dom une camarade de travail, photographe et réalisatrice vidéo. Elles étaient rapidement devenues des amies proches, et ma mère voulait nous la présenter. Elle s'appelait Marie.
Dom était retraité. Son épouse était décédée dans un accident de la route plusieurs années auparavant, leurs enfants étaient loin. Dom vivait seul dans un mas au milieu des pins qu'il avait acheté aux environs d'Aix en Provence.
j'y étais allé plusieurs fois, et l'aimais profondément cet endroit. La maison était petite, mais la pinède était vaste. Il fallait parcourir un long chemin de cailloux pour parvenir au mas, et il n'y avait aucun risque d'être dérangé par des touristes.
Comme Dom ne disposait que de deux chambres, il avait aménagé une ancienne caravane de forains à une centaine de mètres de la maison, bien cachée par un bouquet de pins. Cela lui faisait une sorte de maison d'amis munie de deux autres chambres, d'une petite cuisine, d'un salon et d'une salle de bain. j'y avais passé des nuits heureuses avant d'aller nager dans la citerne que Dom avait faite restaurer et agrandir à quelques pas de la maison. Elle faisait une excellente piscine et lui servirait de réserve d'eau en cas d'incendie, sa plus grande peur. Il veillait d'ailleurs au débroussaillage sur son terrain et sur celui de ses voisins. Il avait également un puits à l'eau très pure et fraîche, qui lui servait essentiellement à mettre des bouteilles au frais dans un casier suspendu à une corde. Il prétendait qu'elles étaient bien meilleures ainsi qu'après un séjour au réfrigérateur.
Ce jour d'octobre était lumineux malgré l'avancée de l'automne, et il faisait déjà chaud ce samedi en fin de matinée quand nous avons pris l'autoroute vers Aix. j'avais hâte d'arriver. Enfin, mon père a emprunté la petite départementale, puis nous avons été cahotés sur les cailloux blancs du chemin qui menait au mas de Dom.
Il nous avait entendu arriver et, coiffé d'un grand chapeau de paille, nous salua en agitant les bras, les poings fermés sur deux bouteilles, l'une de vin rosé et l'autre de pastis.
Les retrouvailles furent joyeuses, et le déjeuner tout autant. Dom et mon père honoraient largement les bouteilles, mais je savais que cela ne leur arrivait qu'en week-end. Comme un pilote de ligne avant le décollage, mon père ne buvait plus une goutte d'alcool à partir de la 24ème heure précédant une opération. Et comme il opérait tous les jours ou presque, il était d'une grande sobriété. Mais là, dans le crissement des cigales, dans l'ombre des pins qui filtraient le grand soleil, il faisait honneur à un rosé de Provence tout droit sorti du puits, ayant enfin devant lui trois longs jours de repos, car il avait pris un congé pour le lundi suivant.
Le repas fut simple, uniquement fait de plats froids. Du pain tartiné de tapenade, que Dom faisait merveilleusement, broyant les olives et les câpres au pilon dans un grand mortier de marbre, y ajoutant une subtile huile d'olive de première pression à froid qu'un voisin lui vendait à un prix dérisoire. Du saucisson d'Arles. Une copieuse salade verte assortie d'une pointe d'ail. De petits fromages de chèvre bien sec et de la Brousse du Rove, un fromage blanc, également de chèvre, bien difficile à trouver en évitant les pâles imitations, mais Dom avait la bonne adresse. Ils les avaient toutes, d'ailleurs.
- Tu dormiras dans la caravane, comme d'habitude, m'avait dit Tom, mais si ça ne t?ennuie pas, Marie y dormira aussi. Pas de problème ?
- Non bien sûr, la caravane est assez grande pour que nous ne nous gênions pas.
- Et puis nous sommes à la campagne, foin du confort citadin.
Je rejoignis la petite chambre de la caravane. Qui était donc cette Marie ? j'espérais qu'elle ne ronflerait pas, les cloisons étaient minces, et j'appréciais tant le silence chez Dom, alors qu'à Marseille, il y avait toujours un imbécile pour faire pétarader sa Mobylette à trois heures du matin.
Je passais le début de l'après-midi à lire assis contre le tronc d'un pin, mais, vers 15 heures, il faisait encore très chaud. Dom et mes parents étaient à l'intérieur, sans doute en train de discuter. Je marchais vers la citerne.
Je me dévêtis, pris mon élan et sautai dans la citerne, en bombe, mes chevilles dans mes poings.
Le fracas de l'eau emplit mes oreilles. Je me laissais couler dans la fraîcheur verte, m'allongeais un instant sur le fond couvert d'une fine couche de vase et tentais de battre mon record d'apnée. Je lâchais un chapelet de bulles, j'étais heureux, pleinement vivant, j'avais 15 ans, et un corps à toute épreuve, muni d'un tel périscope que si j'avais nagé sous l'eau sur le dos, j'aurais dû m'émerger d'un bon nombre de centimètres afin que son extrémité en forme de fer fende les flots.
Je tentais l'extrême. Mes poumons brûlaient. Encore un peu, encore un peu encore. j'avais bien dû dépasser une minute, ou une minute trente, peut-être deux. Allez, retour au soleil !
Un coup de pied me propulsa à la surface. j'émergeais, crachais une fontaine d'eau et repris mon souffle.
Je ne la vis pas immédiatement. l'eau dans mes yeux me troublait le regard. Je relevais la tête et je vis confusément une haute silhouette qui me dominait. Une femme, qui me parût immense. Je m'essuyais les yeux. Je la vis mieux. Elle parlait, mais j'avais encore de l'eau dans les oreilles. Je secouais la tête, et je l'entendis enfin :
- Bonjour, désolé de vous déranger, c'est bien ici chez Dom ?
Je la vis enfin nettement et repris mes esprits.
- Oui, et vous devez être Marie ?
- Exactement !
- Attendez, j'arrive.
Je sortis de l'eau d'un rétablissement. Je n'aimais pas me montrer en maillot devant une étrangère, mais je me devais de l'accueillir. c'était une amie de ma mère.
Tu me croiras si tu veux, mon cher Paul, mais elle était « grande, mince, aux jambes interminables, aux long cheveux blonds sombres et aux yeux d'outremer », mon idéal, comme je te l'ai déjà écrit, vêtue d'une légère robe indienne bleue qui lui tombait à mi-mollets, laissant percevoir de petits seins ronds comme je les aimais et qui devait être très fermes. Elle était chaussée de sandales de cuir, une fine chaîne d'or brillait à sa cheville. Sa peau était de ce bronze léger que seules savent prendre les vraies blondes. Ses hanches pointues saillaient sous le tissu, et son triangle sacré se dessinait à demi.
Elle avait plongé ses yeux dans les miens. Elle me dominait de la tête et des épaules. Elle m'impressionnait tant que, fort heureusement, ma Vigoureuse demeura en sommeil. Tu te rends compte, mon cher Paul, si elle avait distendu mon maillot dans un élancement brusque, si elle en avait sorti la tête, comme ça pour prendre l'air ?
Elle demeurait silencieuse, j'en profitais pour me rhabiller en lui tournant le dos. Un short pour couvrir un maillot, ce serait mieux que rien. Elle devait avoir vingt-cinq ans, peut-être un peu plus, mais qu'elle était belle, bon sang !
Encore muet, je lui montrai le mas. Elle me précéda sur le sentier de gravier. Ses fesses rondes et hautes dansaient sous sa robe, et je sentis mon Impatiente sortir de son sommeil. Je lui en voulus encore. Jamais Marie ne me donnerait la révélation. Elle était trop grande, trop belle, et j'étais trop jeune et con. Mais pourvu qu'elle ne se retourne pas, qu'elle ne me parle pas encore, je ne serais pas parvenu à dissimuler mon trouble.
Fort heureusement, Dom et mes parents sortirent du mas. Ma mère se jeta au cou de Marie. Dom et mon père lui firent des bises sur les joues.
Marie rayonnait devant tant d'amitié simple. Ses yeux étaient humides, un peu plus sombres, un peu plus bleus. Était-elle donc si seule, pourquoi son ami ne l'avait-il pas accompagnée ? En avait-elle un ? Oui, forcément. Oh et flûte, après tout, ce devait être des histoires d'adultes, cela ne m'intéressait pas vraiment.
Dom amena Marie à la caravane afin qu'elle s'installe.
Il y eu des discussions, d'autres éclats de rire. Nous nous sommes retrouvés assis sur des coussins au bord de la citerne. Dom avait couvert une table basse de jus de fruits et de raisins.
Je profitais de l'animation ambiante pour admirer Marie à la dérobée. Tout était long mais bien proportionné en elle, son visage, son nez, ses bras, ses jambes. Ses lèvres pleines à peine rosies m'émouvaient fortement.
Elle me parla d'une voix douce, s'enquit de mes études et de mes projets. Je lui répondis par phrases brèves sans trop oser la regarder dans les yeux. Je m'en voulus de lui paraître ainsi renfermé et timide, mais je n'y pouvais rien, et puis qu'importe, oui, elle devait forcément avoir un mec, voire un mari de son âge, nécessairement riche et beau, et qui n'était plus puceau depuis bien longtemps. Il devait la combler à tous les sens du terme, je n'étais pas de force, décidément. Tant pis, j'attendrai encore, il m'était trop frustrant de fantasmer sans espoir. Et quand bien même elle aurait accepté mes avances, qu'aurais-je fait ensuite quand elle serait allongée nue contre moi, si grande que mon nez se serait collé entre ses seins ? Appliquer mes connaissances livresques ? Simuler une expérience que je n'avais pas pour la laisser insatisfaite et se moquant de moi ? Elle n'était pas faite pour moi, un point c'est tout. Oublions-la !
Marie parlait à nouveau avec ma mère. Dom et mon père était engagés dans une conversation politique passionnée et commençaient à refaire le monde comme à leur habitude.
Je commençais à m'ennuyer ferme, ayant dûment bloqué mon imagination à propos de Marie. Elle me devenait indifférente, grâce au ciel. Je m'excusai et annonçai que j'allais faire un tour dans la pinède. Je me levais et pris le petit sentier couvert de gravier que je connaissais si bien. j'eus le sentiment que le regard de Marie était braqué sur mon dos, encore une illusion.
Je montais entre les pins vers une barre de calcaire blanc où j'avais découvert voici longtemps une petite grotte au sol couvert de sable fin. Tout au fond, de l'eau coulait goutte à goutte d'une grosse stalactite à environ un mètre au-dessus de ma tête. Il suffisait d'ouvrir la bouche et de bien viser pour s'abreuver, parcimonieusement, mais efficacement. j'avais tellement rêvé et somnolé dans cette cavité si fraîche. Un courant d'air la parcourait en permanence, soufflant d'une minuscule étroitesse terminale. Sans doute se prolongeait-elle encore, mais il m'aurait fallu des explosifs pour passer. j'imaginais au-delà une salle vierge où brilleraient des cristaux de calcite, et où je découvrirais de très anciennes peintures, des bisons, des chevaux et des bouquetins affrontés. En cet instant, j'oublierai tout, surtout les femmes, et Marie. Je tomberais à genoux, pleurant d'émotion.
Marie? l'image de son corps m'envahit. Je tentais de l'effacer, mais après tout, quel était le risque ? j'étais bien seul ici, protégé du soleil, seul loin de tous. Céder à mon envie m'aiderait à mieux renoncer à Marie, une fois pour toute.
Je lui fis l'amour dans ma tête pendant un bon quart d'heure. Cela ne lui faisait rien. Je m'activais dans son triangle, mais elle me demandait encore des nouvelles de mes études, elle riait, ses yeux se moquaient de moi. Je finis par évoquer Annie, par dépit, et mon sperme gicla sur le sable sans même que je n'en éprouve du plaisir.
Je me relaxais encore dans la grotte puis fis une longue promenade jusqu'au sommet de la colline et revins vers 18 heures 30, le corps apaisé.
Le soleil avait commencé sa descente. Il avait beau vouloir se croire encore en été, il ne pouvait rien contre les contraintes horaires.
Dom, mes parents et Marie étaient encore sur la terrasse, mais autour d'une petite table et étaient passés à l'apéritif. j'allais me changer pour passer un vieux jean que j'affectionnais et une chemise blanche.
Dom nous fit goûter des olives de sa préparation, des noires juteuses, des vertes légèrement amères, et celles que je préférais, les olives cassées, qu'il avait brisé d'un coup de maillet en bois avant de les laisser longuement macérer dans une saumure parfumée d'herbes dont il avait le secret.
Je m'assis à côté de Marie, c'était la seule place de libre, mais elle ne me troublait plus, malgré ses jambes croisées bien haut, et j'en étais bien heureux. Mon Envahissante restait au repos complet, la séance dans la grotte avait dû lui suffire, et je n'en demandais pas plus. Mes parents et Dom nous faisaient face de l'autre côté de la table.
Je ne mêlais pas à conversation, me contentant d'écouter les uns et les autres, hochant la tête parfois ou laissant échapper un petit rire afin de montrer que je demeurais présent.
j'étais assis face à l'ouest, et je regardais le soleil se coucher dans une fête de vert et d'orange. j'aurais bien aimé savoir peindre, comme ma mère, mais mon truc, c'était la musique. La musique et ma bite, et une fille sous mon corps. Des plaisirs simples, finalement.
Ma mère dit « Oh, que c'est beau ! » en nous montrant le soleil qui descendait peu à peu sous la cime des pins. Marie revint, courut vers la caravane et revint avec un appareil photo qui me parut très perfectionné. Elle mitrailla le coucher de soleil, légèrement penchée en avant, ses cheveux roulant sur ses épaules, mais elle ne m'inspirait plus rien.
- Allez, passons aux choses sérieuses ! dit Dom.
Aidé de mon père, il revint avec une pile d'assiettes et des couverts que nous disposâmes sur la table. Je me souvins du moyen mnémotechnique infaillible que ma mère m'avait appris : cd, fg, comme dans l'alphabet : couteaux à droite, fourchettes à gauche.
Dom apporta deux bouteilles de vin blanc de Cassis puis un long plat fumant où trônait un loup au fenouil.
Les olives ne m'avaient pas suffi, ma promenade m'avait affamé, et je fis un large honneur au poisson au fin goût d'iode. Il y eut un long silence tandis que le loup disparaissait petit à petit, arrosé de vin blanc. Je jetais un regard interrogateur à ma mère, et elle me fit un clin d'oeil, un message muet qui signifiait : « Tu peux, ce n'est pas tous les jours ton anniversaire », et je me servis donc un grand verre avec le sourire complice de Dom.
La verte fraîcheur du vin m'envahit le palais, et je sentis immédiatement l'effet de l'alcool, moi qui ne buvais presque jamais. Les dernières lueurs du soleil se firent plus rouges. Je pris subitement conscience du monde de parfums qui m'entourait. Celui du fenouil demeurant sur le plat, entouré des arêtes vestiges du poisson. Celui du vin blanc, puis, comme une touche subtile, celui de la résine des pins et de la terre mouillée par le savant système d'arrosage automatique que Dom avait mis en ?uvre sur ses plantations de fleurs et d'herbes aromatiques. Je flairais discrètement, mon corps se détendait enfin après toutes ces épreuves.
Il y eut une autre note dans ce bouquet d'odeurs, fine, comme lointaine, quelque chose de sucré, mais pourtant d'un peu âcre, qui m'attira fortement. d'où cela venait-il ? Je remplis mes poumons, le parfum se fit plus présent. Marie tendait un bras qui frôla mon épaule pour se servir de vin. Je te l'ai déjà écrit, mon cher Paul, j'étais si naïf à l'époque, si centré sur mes problèmes que je n'avais même pas réalisé qu'il s'agissait du parfum de son corps. Y avait-elle ajouté une touche de Dior, de Chanel ou autre ? Sans doute, mais je n'y connaissais rien. Annie s'inondait les cheveux d'eau de Cologne. Mais là, c'était autre chose.
Je tentais de capter à nouveau l'odeur de la résine, de la terre mouillée, mais rien n'y fit. Même en regardant ailleurs dans la lumière orange de la lampe à pétrole que Dom venait d'allumer, le parfum de Marie s'imposait.
Oublies-là ! Oublies-là ! Allez, tout de suite !
Hélas, je ne pu m'empêcher de m'incliner vers elle afin de mieux percevoir ses effluves. Il ne s'agissait pas de sueur, bien au contraire, Marie était fraîche et nette.
Elle me tournait à moitié le dos, lancée dans une discussion passionnée sur le cinéma avec ma mère. Je voyais un de ses seins se dessiner délicatement sous la fine toile de sa robe. j'en avais perdu le fil des débats dans mon émoi, il me semble que cela portait sur les débuts, en noir et blanc, sur qui avait inventé le cinéma moderne, Charlot peut-être, ou quelque chose comme ça. Mon père et Dom en étaient à la révision de la constitution et du code des impôts. Ils riaient et parlaient de plus en plus fort. Le pastis et le vin blanc faisaient leur office.
l'odeur de Marie se fit plus présente. Je ne sentais plus qu'elle. Je tentais d'en discerner mieux les composants. Je retrouvais ces fleurs mêlées, sauvages, ce sucre vanillé, mais le fond épicé, un peu âcre, s'imposa lentement et je parvins à l'isoler. Il m'attirait comme la lumière pour un papillon de nuit. Il m'appelait, animal. Il m'évoquait des images confuses, une peau nue que caressaient mes doigts, une toison douce et bouclée, légèrement humide, qu'ils parcouraient sans relâche à la recherche d'un secret.
Je frissonnais malgré la chaleur encore présente et, revenu sur terre, m'aperçut subitement de mon érection, bien installée, très ferme et heureusement dissimulée par la serviette de table posée sur mes cuisses. j'aurais voulu disposer du pouvoir de la faire disparaître d'un claquement de doigt, mais elle persistait, exigeante, de plus en plus dure. Je dus mettre une main dans la poche de mon jean pour mettre ma queue dans une position plus confortable. j'en profitais pour la caresser, espérant me soulager, mais le remède fut pire que le mal. Elle se redressa, rebelle, et je dû serrer les dents tant mon envie de jouir fut insoutenable, heureusement pendant une courte durée.
Dom avait apporté des desserts, des fruits et des calissons d'Aix. Il avait allumé une lampe à pétrole sur la table. La lumière était faible mais suffisante. Dans la demi-obscurité, le profil de Marie n'en était que plus pur.
Elle était assise un coude sur la table, une main sous l'oreille, l'autre pendant à deux doigts de mon genou droit. Elle rit à une saillie de Dom et dans son mouvement de balance, son épaule frôla la mienne. Cela fut plus que je ne pu supporter. Je bandais à outrance, et mon désir de Marie était si puissant qu'il emporta ma timidité.
Que risquai-je, après tout ? Le c'ur battant, j'approchais mon genou des ses long doigts millimètre par millimètre. Si elle retirait sa main, je n'insisterai pas, et ce serait fini à tout jamais. c'aurait été un contact fortuit. l'excitation me coupait le souffle et me séchait la bouche. j'arrêtais un instant mon approche afin de boire un verre de vin bien frais. c'était mon anniversaire, après tout, et ma mère ne me fit pas les gros yeux.
Les coudes sur la table, feignant de me passionner pour la conversation, je repris le mouvement de mon genou vers les doigts de Marie, qui me parurent à une incroyable distance. j'aurai dû être au contact depuis un bon moment, et elle n'avait apparemment pas retiré sa main. Je n'osais pas vérifier d'un coup d'oeil, j'avais trop peur qu'elle le remarque, ce qui réduirait à néant l'excuse du « contact fortuit ». Sans doute, dans ma crainte, avançais-je trop lentement. Mon c'ur ne se calmait pas, et ma verge s'animait de brutales contractions.
Je perçus enfin la chaleur des doigts de Marie. Je restais un instant immobile, prêt à défaillir. Elle restait rigoureusement immobile, continuant à parler et à rire. Je pris mon courage à deux mains et franchit l'ultime millimètre en tremblant.
Le dos des doigts de Marie était contre mon genou, très légèrement appuyés. Il y eut une interminable seconde d'attente, c'était maintenant ou jamais. j'eus un cri de victoire moral et tremblais à nouveau quand la pression se fit plus ferme sans même que je ne bouge. La pointe d'un index décrivit un cercle sur mon genou, puis trois doigts vinrent le caresser avec une infinie douceur.
Marie acceptait, Marie voulait, serait-ce la fin de mes tourments cette nuit ? Ma Triomphante se redressa si fort que je crus que tout allait finir sur le champ, puis elle se calma, demeurant immobile mais vigilante tel un serpent attendant sa proie.
Marie continuait à parler et à rire comme si de rien n'était. Je vis le duvet sur mes bras se redresser quand elle se mit à caresser toujours aussi lentement le côté de ma cuisse. c'était si doux que j'en aurais pleuré. l'idée me traversa qu'elle se moquait sans doute de moi, qu'elle allait me mener jusqu'aux portes de l'extrême et me planter là, comme Annie l'avait fait. Et puis tant pis, c'était trop bon, et ce le sera tant que ça durera, tant pis si ce n'était qu'une allumeuse, je voulais profiter de l'instant.
Une fine sueur couvrait mon front et j'avais encore des frissons de temps à autre. Je bénissais l'obscurité complice, je devais être très pâle, ma mère l'aurait sûrement remarqué et se serait enquise de ma santé, quelle situation grotesque !
Ma bouche était à nouveau desséchée. Je bus un autre verre et ma tête tourna quand la main de Marie remonta progressivement vers ma hanche, balayant l'extérieur de ma cuisse de longues caresses à peine appuyées. Le peu d'alcool que j'avais bu dut me détendre, car mon corps se décontracta enfin. Je pu me concentrer pleinement sur les caresses de Marie, sur le plaisir et les espoirs qu'elles me donnaient.
Ma verge, très à l'étroit, s'étendait en oblique dans mon slip. j'avais rarement bandé à ce point, d'autant que la main de Marie poursuivait sa progression vers ma hanche. Où voulait-elle en venir ? Je n'osais y croire.
Son index suivait maintenant la couture de la poche de mon jean, passant à un ou deux centimètres de mon gland gonflé. j'eus soudain honte. j'aurais aimé changer la position de ma queue, mais cela m'était impossible, je craignais que Marie prît mon mouvement comme une fuite. Je voulais que ses doigts continuent à courir sur mon jean et ne le quittent plus. Son index suivit encore un long moment les coutures de ma poche, s'approchant un peu plus de mon gland à chaque tour. Je sursautais quand il le frôla. Ce simple attouchement me donna un tel plaisir que j'en serrai les dents. l'index de Marie fit à nouveau le tour de ma poche et passa délicatement sur l'extrémité de ma verge qui se redressa brutalement.
Elle me quitta soudain pour se servir à son tour un verre. Voilà, c'était fini, elle avait atteint son but, me faire bander de façon déraisonnable, passer à autre chose, et me laisser me débrouiller tout seul, comme Annie l'avait fait. Toutes les mêmes !
De toute façon j'étais fou, elle n'allait tout de même pas me caresser la queue sous la table à un mètre cinquante de Dom et de mes parents. Je faillis me lever afin de courir à la salle de bain et de mettre fin à mon supplice, mais je conservais encore un mince espoir, peut-être allait-elle continuer, j'aurais tout donné pour ressentir encore la pulpe de son index effleurer même brièvement le point le plus sensible de ma bite. Je me forçais à la patience. Si sa main ne revenait pas dans les cinq minutes, je m'en irai et essaierai d'oublier tout cela.
Mon père et Dom étaient manifestement pompettes. Ils enchaînaient les jeux de mots, et ma mère riait un peu trop fort elle aussi.
La main de Marie restait à distance. Bon, tant pis.
- Les cadeaux ! Les cadeaux ! cria Dom.
Bon sang ! Marie m'avait fait oublier que c'était mon anniversaire.
- Toi, tu ne bouges pas ! gronda Dom en me pointa du doigt.
Ils se levèrent tous et débarrassèrent la table, disparaissant dans le mas, me laissant en tête à tête avec la lampe à pétrole. La tête dans les mains, j'écoutais leurs rires lointains. Leur absence me parût longue. Je fus certains que Marie ne reviendrait pas, du moins sa main. Je me servis un autre verre, personne ne me voyais. Ma Minérale se détendit peu à peu. Enfin, je ne bandais plus ! Seule me demeurait une sourde pesanteur à la racine de mes cuisses. Des sécrétions accumulées à évacuer, pas de problème, je savais comment faire en un tournemain.
Dom sortit du mas :
- Éteins-moi cette fichue lampe !
Je tournais la molette de la lampe à pétrole afin de rétracter la mèche, et l'obscurité tomba. La Lune était presque pleine, mais mes yeux ne s'étaient pas encore assez habitués pour profiter de son clair. Je vis une lueur orange. Ils sortaient tous les quatre du mas, poussant une table à roulettes sur laquelle je vis d'abord un brasier avant de discerner des bougies au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient. Ils chantaient « Joyeux anniversaire », presque juste, seule la voix de baryton de mon père discordait légèrement.
Dom posa le gâteau sur la table. c'était un chef d'?uvre à trois étages, dont le dernier s'ornait de bougies que je comptais rapidement. Le compte était bon. Dans les flammes vacillantes, le visage de Marie palpitait, mais je résolus de l'ignorer, me concentrant sur ma tâche :
- Allez, dit mon père
Je soufflais de toute ma hargne, de tous mes sens frustrés, et de mes poumons de nageur. La flamme des quinze bougies vacilla et s'effaça d'un seul coup. La nuit tomba à nouveau. Ils m'acclamèrent en battant des mains. Ils étaient de pâles silhouettes, mais je vis les mains de Marie, très blanches, taper l'une contre l'autre, mais qu'en avais-je à faire ? Elle ne me ferait plus tomber dans ses pièges.
- Fermez les yeux, dit Dom, j'allume. Un, deux, trois'
Il se pencha, actionna un interrupteur, et un projecteur s'alluma. j'avais fermé les yeux, mais quand je les ouvris, ma lumière me fit mal pourtant. Elle éclairait Marie par derrière, faisant un contre jour, et tout son corps se dessina sous sa robe par transparence. Je vis le haut de ses cuisses. Des formes galbées. Ses hanches. Je ressentis un pincement à la racine de ma verge enfin au repos.
Non ! Plus jamais ! Va-t?en ! Je ne veux plus bander pour rien !
Je détournais mon regard pour le centrer sur l'étage du bas de la table roulante, couvert de paquets enrubannés, que mon père posa sur la table.
Celui de mes parents était quatre volumes de l'?uvre complète pour orgue de Jean-Sébastien Bach. j'en achetais un par mois, sur mon argent de poche. Ma collection était complète maintenant. Celui de Dom était une longue boîte en bois blancs regorgeant de fruits confits de Carpentras, que j'adorais.
Il restait un petit paquet rectangulaire. Le cadeau de Marie. Je l'ouvris, c'était un livre : « Jonathan Livingston le goéland » et au-dessous, le nom de l'auteur, magique : Bach.
Je lui rapidement le résumé et regardais Marie sans comprendre.
Elle me sourit :
- Tu as lu le Petit Prince ?
- Bien sûr.
- Là, c'est une autre façon de voir la même chose. Je cite : « Le paradis c'est simplement d'être soi-même parfait... ».
- Mais Bach ?
- Jean-Sébastien était peut-être l'un de ses lointains ancêtres, mais le nom est si courant.
Était-ce une allusion ? Un courant comme un ruisseau, le nom de Bach en allemand. Qu'en savait-elle ? Je n'y comprenais plus rien. Voici un quart d'heure, elle me palpait presque le gland, et maintenant, elle me donnait des cours !
Je me levais pour les remercier. Je fis la bise à Tom et à mes parents. Marie fut face à moi. Dieu que j'étais petit. Je ne savais comment faire. Lui serrer la main ? Elle se pencha et me fit claquer deux baisers très classiques sur les joues, m'inondant de son parfum.
Ma verge fit mine de se raidit. Non !
- j'éteins, dit Dom, profitons du clair de Lune.
Il y eut un instant d'obscurité complète et de silence.
- Que c'est beau ! dit à nouveau ma mère en montrant la Lune qui rendait les pins bleus.
- Oui, dit sobrement Marie, en reprenant sa place à côté de moi, un peu plus proche que tout à l'heure. Ma gorge se serra une fois de plus et ma salive s'évapora sur ma langue quand la jambe de Marie vint se plaquer délibérément contre la mienne. Elle reprit sa pause, une main pendante, et je sus que tout n'était pas fini quand deux doigts remontèrent le long de l'intérieur de ma cuisse. j'aurais aimé fermer les yeux pour mieux savourer, mais le clair de Lune était intense, et l'on m'aurait vu.
j'écartais les jambes pour faciliter la progression de Marie, me collant un peu plus à elle, ivre de sa chaleur.
Bien évidemment, ma Fulgurante avait réagi au quart de tour et s'étendait de tout son long, plus dure s'il était possible que tout à l'heure.
Il me fut très difficile de demeurer impassible quand les deux doigts de Marie parvinrent à la racine de mes cuisses, y séjournèrent un instant, puis se mirent à me masser les couilles avec une infinie légèreté. Ma verge se raidit si furieusement que je faillis crier.
Marie était bien plus habile que moi. Elle continuait à parler, plaisanter et rire, et nul n'aurait pu se douter du manège auquel elle se livrait. Ses ongles griffaient maintenant légèrement mes couilles, toujours aussi tendrement. Malgré le tissu de mon jean et celui de mon slip, le plaisir était si fort que je serrais à nouveau les dents. Je mis mes coudes sur la table et mon menton dans mes deux mains. Cela donna un peu d'espace à ma queue par trop comprimée tout en la mettant mieux à la portée de Marie. La tête me tournait encore et je ne comprenais strictement rien à la conversation en feignant de la suivre. Heureusement, personne ne me posa de questions.
c'est en plaisantant avec mon père que Marie se mit à me caresser la queue. Elle la parcourut de bas en haut, toujours des ongles, insista plus fortement sur mon gland, puis redescendit pour remonter encore, lentement et très régulièrement, pressant au passage sur les boutons en métal de la braguette de mon jean, me donnant des délices supplémentaires. Le plaisir montait à une vitesse folle. Je tentais de me calmer, de me maîtriser, surtout de ne pas gémir par inadvertance.
Marie discutait maintenant avec ma mère. Afin de se donner plus de champ libre, et s'inclina un peu vers moi et sa paume remplaça ses ongles, frottant ma bite sur toute sa longueur. l'adresse de Marie était admirable. Seule sa main bougeait, son bras et son épaule demeuraient immobiles.
Je me dis que je n'allais pas tenir très longtemps ainsi, que j'allais éjaculer des litres dans mon slip. Je trouverai une excuse, je me lèverai et irai me changer. Je m'abandonnais à la main de Marie, ne me retenant plus, attendant avec impatience la libération finale. Il était temps, ma verge se contractait sans cesse.
Marie s'arrêta pourtant. Je ne savais où elle voulait en venir, puis le compris et mon désir égala ma peur quand elle défit prestement le bouton du haut de ma braguette. Elle y introduisit un doigt et je dus à nouveau retenir un cri quand il parvint au contact de mon gland, cette fois sans tissu interposé. Un second bouton sauta, puis un autre, puis celui de la taille. Je ne portais pas de ceinture, et ma verge se trouvait maintenant totalement exposé. Marie s'inclina encore un peu vers mois, plongea sa main dans mon slip et la referma doucement sur ma verge avant de la serrer un peu.
Ne pas bouger? Demeurer immobile? Le visage figé comme celui d'un joueur de poker. Je crispais mes poings sous mon menton.
Marie commença à me branler avec lenteur en caressant mon gland de temps à autre. Je retins mon souffle quand ma queue se raidit dans sa main. Cela venait. Marie pressait ma verge à petit coup. Afin de dissimuler mon visage, je mis mon front dans une main comme si je cherchais à me souvenir de quelque chose. Je sentis la jambe de Marie frémir contre la mienne quand la première giclée jaillit. j'avais précipitamment plaqué ma serviette sur mon bas-ventre afin d'éviter le pire. Si seulement j'avais pu crier mon plaisir ! Je dissimulais mon état en toussotant, alors que ma queue tendrement pressée par Marie crachait de nouvelles salves. j'aurais bien voulu que cela finisse. j'étais en train de jouir interminablement en public, sous une table. Folie ! Je toussai encore pour dissimuler mon trouble. Ma mère me demanda si j'avais froid. Je parvins à lui faire non de la tête alors que Marie s'était remise à me branler pour accompagner mes derniers épanchements.
Je n'avais aucune idée de la durée de mon orgasme, mais jamais mon poing ne m'en avait donné d'aussi long. Quand tout fut fini, Marie donna une ultime caresse à ma verge exultante puis s'essuya discrètement la main dans sa serviette. La mienne avait pris la majeure partie des décharges, mais mon sous-sol était bien inondé.
j'attendis que ma bite débande avant de me reboutonner en tentant de ne pas me contorsionner. Dom avait sorti du Marc de Garlaban, de la « blanche » en d'autre terme, un alcool beaucoup trop fort pour moi. Ma serviette s'ornait d'une large auréole qui faisait un grand rond sombre sous le clair de Lune. Le danger était passé, je pouvais enfin me relaxer et savourer les vagues d'allégresse qui parcouraient mon corps et les ondes de bien-être que m'envoyait ma queue. Je jetais un coup d'oeil au profil de Marie. Elle perçu mon mouvement, se tourna vers moi et me fit un clin d'oeil accompagné d'un radieux sourire, que je lui rendis.
Je n'avais qu'une hâte, recommencer, mais les pensées tournaient dans ma tête maintenant que mon désir était calmé. Je savais qu'il reviendrait très vite, je me connaissais assez. Voudrait-elle encore ? Elle ne pouvait pas s'arrêter là. Mais si peut-être. Cela n'avait été qu'un jeu. Elle n'acceptera pas que je la baise. Mais si au moins elle voulait me branler encore une fois, pas dans la clandestinité, mais en pleine lumière, tout à l'heure, dans la caravane. Voir sa main agiter ma queue ne pourrait qu'ajouter à mon plaisir.
Il fallait cependant que je remette de l'ordre dans ma tenue. Je parcourus mon jean d'une main et y perçu des taches encore humides. Il avait bien pris lui aussi. j'inventais un stratagème simple : je me servis un grand verre, fit un faux mouvement volontaire et lançait un « merde » retentissant en renversant le vin sur la serviette et mon bas-ventre. Tout le monde rit, y compris Marie, qui n'avait pas dû être dupe.
- Excusez-moi, je vais me changer.
- Bien joué ! me souffla Marie.
Je rejoins la caravane où était mon sac. Je n'eus plus qu'à passer la serviette et mon jean sous la douche et les étendre dans la salle de bain. Je pris une douche rapide et très fraîche afin de me remettre à neuf, puis passais un pantalon de toile blanche et un petit pull noir et vint rejoindre les adultes. Je me sentais dans une forme éblouissante et le désir de Marie me reprit quand j'entendis sa voix en m'approchant de la table.
Dom avait rallumé le projecteur et ils étaient en train de débarrasser la table. La démarche chaloupée de mon père et de Dom m'amusa, et m'annonça surtout que le couvre-feu n'allait pas tarder. Dans le joyeux état où ils étaient, ils ne pouvaient que souhaiter de rejoindre leurs couches au plus vite. l'heure de mon tête à tête avec Marie s'approchait. Si seulement ce tête à tête pouvait se transformer en tête à queue?
Curieusement, je ne me sentais pas amoureux de Marie, alors que je l'avais été d'Annie, mais elle m'inspirait une violente passion. j'étais déjà en manque d'elle, je ressentais encore sa main se promener sur ma queue, l'accompagner dans ses éruptions. Elle avait eu une telle connaissance de mes points sensibles qu'elle découvrait seulement qu'elle devenait un mystère. Avec le recul, je réalisai qu'elle m'avait branlé exactement de la façon dont j'aimais me le faire, avec un résultat hors du commun.
En amenant les dernières assiettes dans le mas, je revécus comme dans une hallucination ce moment où mon sperme avait jailli entre les doigts de Marie. Je ne me connaissais pas une telle puissance. Peut-être était-ce trop, peut-être l'avais-je dégoutée ? Mais pourquoi ce clin d'oeil et ce sourire, alors ? Je ne connaissais rien aux femmes, et presque rien aux filles. Annie l'allumeuse me parut très loin. Comment avais-je pu bander à ce point pour elle, et tant de fois, alors qu'elle ne m'avait finalement offert que sa langue quelques instants dans ma bouche et la bordure en dentelles de sa petite culotte en haut de sa cuisse brune pour une seconde seulement.
Décidément, mon Cher Paul, j'avais beaucoup grandi en quelques heures.
(A suivre)