Histoire Erotique (Archive)

Visiteurs Impromptus, seconde partie

Proposée le 24/02/2010 par Quebecois

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Passée ta stupeur, ton premier réflexe est de nous cacher, comme s'il eut été honteux d'ainsi s'aimer. Tu te hisses un peu plus avant sur mon corps et le recouvre du tien, tes mains s'empressant de s'attaquer aux liens qui me retiennent. Mon regard ne le quitte toujours pas, et je vois en lui se combattre cette gêne qui lui a déjà fait poser la main sur le bouton de la porte pour la refermer sur nous et un désir de nous regarder davantage, ne serait-ce qu'en observateur. Voyant peut-être qu'il n'y aurait surement plus rien à voir, la porte commence à se refermer tranquillement. Déjà, je sens une de mes mains qui commence à se libérer, mais aussi ta poitrine si douce sur ma gorge, ta culotte humide sur ma hanche et ta cuisse qui appuie délicieusement contre mon sexe qui se réveille lentement à nouveau. Bien que fâchée de ce contretemps, je sens encore tout ton être qui vibre de désirs inassouvis et je ne peux que trouver injuste que tu n'aies pas eu ton tour. Tentant de garder un oeil sur notre invité surprise, je détourne la tête avec une lenteur délibérée, faisant glisser ma joue contre le satin de ta poitrine avant d'y poser mes lèvres. Rien qu'un simple baiser du bout des lèvres d'abord, placé au sommet de ton sein, le bout de ma langue dardant hors de ma bouche pour lécher la pointe durcie par le plaisir. Je suis récompensée par la sensation de ton corps frémissant contre le mien, les mains devenant inertes sur mes liens le temps que ce nouvel assaut soit terminé. Mi-close, la porte est maintenant tout aussi immobile que tes mains, et il ne peut s'empêcher de me regarder, d'observer et d'attendre la suite.
Libérant du long foulard ma main relâchée, je fais danser mes ongles sur la chair de ton dos, parcourant ton échine en y laissant ma marque pendant que j'embrasse ta poitrine, mordillant doucement sa courbe. Mes doigts glissent dans ta nuque et se perdent dans tes cheveux alors que mes lèvres s'infiltrent dans ton cou. Accentuant mes mots d'un mouvement de hanche qui vient appuyer entre tes cuisses brulantes, je te glisse à l'oreille que j'ai l'intention de jouer avec toi, avec ou sans observateur. Indécise, tu te mords les lèvres un instant pendant que je libère ma seconde main, hésitant à me demander de lui dire de partir, puis tu hoches simplement de la tête avant de mordiller mon oreille. Je fais discrètement un signe à notre invité de s'approcher avant de rediriger mon attention sur toi et de t?enlacer avec une douce sensualité, nos bras et nos jambes frôlant nos corps sans jamais s'attarder à un endroit en particulier. Lentement, la contrariété se dissipe et tu retrouves cette chaleur bienfaisante née de notre tendresse et de notre désir. À côté de moi, je sens le matelas bouger et je comprends qu'il est venu s'asseoir près de nous. Même sans l'observer, je le sais immobile, hypnotisé par nos deux corps entremêlés, mais gardant ses distances tant que nous ne l'aurons pas invité à se joindre davantage à nos ébats. Je devine aussi à quel point il doit se maitriser pour garder ses mains tout aussi immobiles, sans nous caresser du bout des doigts ou chercher à ouvrir son pantalon. Peut-être aura-t-il son tour si tu en décides ainsi, sinon il devra attendre à un autre jour. Pour le moment, c'est toi que je désire, ton corps féminin que je veux sentir frémir comme tu l'as fait avec le mien.
Notre étreinte, si douce soit-elle, ne me permet pas de jouer à mon aise, aussi je te repousse lentement sur ton dos, roulant avec toi pour finir allongée à ton côté, un bras enroulé autour de ta taille. Sans y penser, tu conserves ta prise sur le foulard qui me retenait il y a quelques instants, l'enroulant autour d'un de tes poignets pendant que nos lèvres continuent de danser ensemble. Les miennes entreprennent d'explorer le creux de ton cou et d'y placer menus petits baisers qui te font sourire et soupirer doucement. Je mordille amoureusement le lobe de ton oreille, j'embrasse ton épaule et ta gorge, puis mon corps entier glisse lentement pour me permettre de poser mon visage contre ton sein. Une main dans mes cheveux que tu caresses avec tendresse, tu te cramponnes comme à une bouée de sauvetage de l'autre à mes anciens liens lorsque ma langue se met à dessiner des figures abstraites à la surface de ta poitrine. À nouveau, tu sens ton sang affluer dans ton corps, ton visage empourpré au-dessus du mien, et les pointes dressées de tes seins successivement contre ma joue, entre mes lèvres ou sous les coups de ma langue. Ton corps retrouve le rythme de cette marée interne qui te berce de plaisir et je sens tes hanches venir s'appuyer contre ma taille dans un ondoiement semblable au ressac des vagues. Je glisse mes mains sur ta peau, caressant ton flanc, coulant sous toi pour planter mes ongles dans tes fesses avant de leur faire traverser l'intérieur de tes cuisses. Ajoutées à mes lèvres sur ta poitrine nue, ces caresses finissent de te faire atteindre une douce bienfaisance, cet état de plaisir calme dans lequel tu sembles flotter comme un prélude à la tempête qui t?habitera bientôt.
Tout près de nous, notre invité t?observe, baignée de cette puissante aura de sensualité tandis que tes yeux se voilent peu à peu des nuages de l'orage à venir. Il est jeune, bien que probablement plus vieux que moi, comme je les préfère. Ses longues mèches blondes sont pour la plupart retenues derrière sa nuque et pendent dans son dos, ses yeux aigue-marine rivés sur nous. À travers tes spasmes, tu le détailles, son teint pâle, ses membres minces, ses mains aux doigts à l'allure agile. Tu le défies du regard et il se mord les lèvres, peinant visiblement à garder son impavidité. Absorbée par ce petit jeu, tu ne remarques pas tout de suite mes mains qui se déplacent de nouveau sur tes cuisses et tu sursautes violemment lorsque tu sens mes doigts s'infiltrer sous ta culotte. Un peu comme je l'avais fait plus tôt lorsque ton massage était devenu caresse, tu vois ses mains se serrer en poings, cramponnant les draps pour se maitriser. Tu te résous à lui donner un spectacle dont il se souviendra. Quand mes doigts viennent à nouveau caresser ton sexe brulant, tu te cambres violemment sous mes caresses et m'empoignes par les cheveux, relevant mon visage vers le tien le temps de me murmurer que tu me veux avant de me libérer.
Sans rien connaitre du défi que tu veux lui lancer, j'en conçois qu'il est temps de délaisser la lassitude délicieuse dans laquelle je t?avais plongée. Je remonte un instant mes lèvres jusqu'aux tiennes pour t?embrasser, appuyant ma poitrine contre tes propres courbes. Mes baisers sont plus ardents que précédemment et ils embrasent la mer d'huile que tu étais devenue; mes bras t?enlacent et mes ongles viennent se planter dans tes flancs et sur tes hanches pour te marquer comme mienne. Peut-être comme signe de soumission, la main qui s'était mêlée dans mes cheveux il y a quelques instants va maintenant rejoindre sa jumelle, agrippant le poignet de celle-ci pendant qu'elle se cramponne à l'étoffe enroulée autour des barreaux de mon lit. Glissant tout mon corps contre le tien, je fais une lente progression vers tes cuisses, embrassant et mordillant la chair de ton cou, de ta gorge, de ta poitrine. Je jette un regard presque féroce à notre invité lorsque je fais glisser ma langue sur la courbe de tes seins. Aussi immobile soit-il, je devine facilement la bosse tendue de son jeans et je ne peux que deviner qu'un espace aussi confiné doit être à la limite du douloureux.
Chevauchant une de tes cuisses, mon sexe humide contre ta peau brulante, j'infiltre mes doigts sous les rebords de ta culotte et je commence à la retirer. Une fois passée tes hanches, je m'assois entre vous deux pour finir d'enlever ton ultime vêtement, mais j'en profite également pour remonter une main à l'intérieur de ses cuisses. Je sens son corps se tendre soudainement à mon contact, sa respiration interrompue dans une attente soudaine. Mes yeux se rivent aux tiens lorsque je commence à détacher le pantalon, et au moment où tu ouvres les lèvres pour protester, tu sens les doigts de mon autre main remonter jusqu'à tes jardins secrets, parcourant d'un seul coup le sillon humide et brulant de tes lèvres. Tout commentaire que tu aurais pu faire se perd dans le gémissement provoqué par la vague de plaisirs que je viens de déclencher en toi. Comme en écho, tu l'entends soupirer doucement lorsque je libère enfin son érection de son pantalon, la longueur de son membre facilement deux fois la largeur de ma paume qu'il remplit généreusement. Je la regarde un instant avec avidité, désirant sentir sa chaleur remplir mes cuisses, mais je veux le torturer un peu plus longtemps. Me coulant de nouveau sur ton corps, ma poitrine glissant à l'intérieur de tes cuisses pour que tu sentes la pointe de mes seins sur ton sexe, je l'attire fermement avec moi et le force à s'allonger à tes côtés. d'aussi près, tu peux sentir l'odeur douceâtre de son entrecuisse, aussi enivrante et pourtant si différente de celle d'une femme. Puis tes sens sont une fois de plus balayés quand ma bouche vient se poser sur ton propre sexe.
Alors que ta propre langue était une exploratrice téméraire et fougueuse, la mienne se montre enjouée et aguicheuse. Mes lèvres glissent sur ton sexe, mordillant la chair de petits baisers. j'évite soigneusement de trop m'attarder sur la zone plus sensible, embrassant l'intérieur de tes cuisses et les lèvres pour faire durer le plaisir. La lente torture à laquelle tu m'as soumise est encore fraiche à ma mémoire, et je tiens à te la rendre. Ton corps s'embrase lorsque tu sens ma langue plonger entre tes chairs et les remonter doucement, délibérément, mais quand tu soulèves tes hanches pour plaquer ton entrecuisse contre ma bouche je détourne la tête et j'attends que tu maitrises de nouveau. Pour ajouter à ton supplice, durant ces instants où je te force au calme, tu peux voir ma main caresser son membre bien dressé, son corps contre le tien frémissant doucement à mesure qu'il s'éveille. Quand tes yeux se posent sur lui et sur son sexe dans ma paume, je te surprends en plongeant de nouveau mon visage entre tes cuisses, ton corps entier se soulevant du lit l'espace d'un instant, juste le temps de glisser son bras sous tes reins et sa main sur ta taille. Trop obnubilée par le fourmillement électrisant qui remonte ton dos et qui commence à se répandre en toi à mesure que mes lèvres se délectent de ton intimité, tu ne portes aucune attention à cette première initiative de notre invité. Une main plus masculine, à la peau légèrement plus rugueuse, vient se poser sur ton ventre. Sous elle, il peut sentir tes muscles qui se contractent à chaque fois que ma langue vient aguicher la pointe de ton sexe. Ses doigts explorent timidement ton corps, se limitant d'abord à ton abdomen et à ton flanc, survolant ta peau avec une légèreté peu commune chez un homme. Il t?effleure à peine, ses caresses faisant frissonner tes nerfs déjà à vif.
Jetant un regard par-dessus ta hanche, j'observe sa main remonter ton flanc, ses yeux guettant ta réaction. Je fais remonter mes ongles le long de ta cuisse en parallèle avec ses caresses, et lorsque sa paume vient se déposer sur ton sein, je fais plonger un doigt entre les lèvres de ton sexe, juste sous ma langue venue le titiller de nouveau. Ces deux amants si différents, te caressant chacun à sa manière, enflamment le sang dans tes veines et t?arrachent un long gémissement qui nous ravit lui et moi. Tu agrippes brusquement sa main pour la guider fermement : le temps de la douceur est terminé et tu veux sentir sa paume masser ta poitrine avec ardeur. Vos regards se croisent, le tien brouillé par l'orage déferlant en toi sans jamais réussir à te noyer complètement, le sien brillant du désir de participer à ta volupté. Soudainement, tes lèvres vont à la rencontre des siennes, vos corps enlacés côte à côte. Comme la peau de ses mains, sa bouche est étrangement douce alors qu'elle danse furieusement avec la tienne et que vos langues se goutent. Tu t?agrippes à son corps alors qu'une nouvelle vague te soulève, et tes gémissements se muent en des plaintes muettes tant tu aimerais sentir éclater enfin ce plaisir qui couve en toi comme autant de braises refusant de s'enflammer. Tu sens son corps bouger contre le tien, puis des lèvres, si fraiches contre ta peau incandescente, viennent se poser dans ton cou, sur ton épaule, et finalement sur ton sein. Il embrasse ta poitrine avidement, glissant son visage entre ses courbes pour te laisser sentir sa peau rasée mais légèrement râpeuse, mordant tes chairs pour te marquer comme je l'avais fait et faisant rouler les pointes gonflées entre ses lèvres et sa langue.
Cette deuxième bouche sur ton corps décuple un plaisir que tu croyais déjà à sa limite. Ton être entier se tend un moment, une main prise dans mes cheveux et enfonçant mon visage entre tes cuisses, l'autre enroulée derrière sa nuque pour l'attirer contre ton sein. Une de mes mains caresses l'intérieur de tes cuisses, les doigts de l'autre explorant l'intérieur de ton sexe, sa paume caresse ta hanche, ses ongles à ta taille se plantent dans ton flanc. Et contre toi, tout près de moi, tu sens son propre sexe brulant et rigide glisser contre ta peau, délaissé dans ma quête de ton plaisir que tu sens croître pour une dernière fois. Nous murmurant à tous les deux de ne pas nous arrêter, tu le prends dans ta main pour en éprouver la chaleur et tu sens aussitôt son corps se bander contre le tien. Ta main remonte depuis la base avant de s'abattre à nouveau dans un rythme frénétique et tu as vaguement conscience de ses gémissements résonnant contre ta poitrine. Au moment où ton être s'électrise une dernière fois, des frissons parcourant ta chair et tes os, tu attires son visage contre le tien pour l'embrasser de nouveau pendant que de violents spasmes te traversent. Alors que les dernières déchargent de volupté secouent ton corps, tu me sens ramper doucement vers toi. Chevauchant une de tes jambes, mon sexe chaud contre ta cuisse, je viens t?embrasser à mon tour pendant qu'il prend ma main et embrasse mes doigts pour y gouter les traces de ta jouissance.