Visiteurs Impromptus, première partie

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Proposée le 23/02/2010 par Quebecois

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Milieu de l'après-midi en une fin de semaine de printemps, j'ai passé la journée à remettre de l'ordre dans la maison et à préparer la semaine qui vient. Par bonheur, le reste de la maisonnée est parti profiter des premiers jours chauds à l'extérieur de la ville et ne reviendront que demain soir, me laissant libre de respirer maintenant que mes tâches sont terminées. Je prends une douche rapide pour enlever la poussière et tenter de chasser les n'uds dans mes muscles avant de me revêtir d'un jeans moulant et d'un confortable col roulé qui épouse mes formes au moins aussi bien que le reste.
Je traverse l'appartement d'un pas léger en écoutant les mélodies que j'ai choisies de faire jouer, m'installant dans un canapé avant de me demander comment je vais meubler les prochaines heures avant le souper. En réponse à mes pensées, un heurt discret se fait entendre à ma porte. Exaspérée, j'imagine déjà un quelconque problème venu troubler ma quiétude et mes plans pour ces deux jours d'indépendance. Ces noires pensées sont instantanément balayées lorsque j'entrebâille la porte et t?aperçois sur le pas de celle-ci, sac à la main et vêtue d'une robe printanière. Le large sourire de tes lèvres est un reflet du mien et je m'empresse de t?ouvrir la porte et mes bras pour t?accueillir chez moi. À travers les accolades et les politesses d'usage, tu me fais savoir que tu revenais de chez une amie chez qui tu avais passé la nuit et que tu avais décidé de faire un détour pour me voir. Flattée, je t?avoue qu'ayant terminé ce que j'avais prévu plus tôt qu'escompter, je suis heureuse d'avoir de la compagnie pour les prochaines heures. Je referme la porte et t?offre rapidement quelque chose à boire avant que nous ne passions au salon pour nous installer confortablement.
Tu me parles de ta soirée de la veille, de la petite fête organisée chez cette amie à laquelle je n'avais pu assister à cause de mes obligations dans la maison. Tu avais ensuite passé la nuit là, pas assez dégrisée pour prendre le volant et trop bercée par l'alcool pour résister au sommeil bien longtemps. De mon côté, je ne peux que relater le chaos du départ de la maisonnée, les habituelles jérémiades et le sentiment de liberté qui m'occupe maintenant qu'ils sont partis pour deux jours. En voulant tout faire pour en être débarrassée par contre, j'ai maintenant mal partout malgré la douche que j'ai prise juste avant ton arrivée. Compatissante, toi-même encore fourbue de ta folle soirée de la veille, tu m'attires vers toi et glisse tes mains sur ma nuque et mes épaules, devinant les muscles crispés sous la peau douce. À travers mon vêtement, je sens tes mains qui se déplacent dans mon dos endolori, tes paumes réchauffant ma chair et m'aidant déjà à me relaxer. Fermant les yeux, je soupire d'aisance, et après un moment je me laisse aller à m'incliner vers l'arrière pour m'appuyer sur toi, ma nuque contre tes courbes de femme et ma tête contre ton épaule. Tes bras m'enlacent, glissant juste sous ma poitrine, et je croise les miens pour placer mes mains sur les tiennes. Nous laissons quelques instants s'écouler ainsi, puis tu me relèves gentiment avant d'attraper ton sac et de m'attirer vers ma propre chambre, m'affirmant que j'avais besoin d'un vrai massage et qu'un divan n'était pas le lieu idéal pour ça.
Arrivées dans ma chambre, nous nous dirigeons tout de suite vers mon lit, repoussant sur le sol la pile de vêtements non-triés que j'avais oubliée et jetant sur les couvertures ton sac dans lequel tu commences à fouiller. d'une amicale claque sur mes fesses, tu me demandes de me dévêtir et de m'allonger sur le lit. Je m'exécute sans trop résister, encore légèrement abrutie par ma douche chaude, retirant mon col roulé et révélant mon corps pâle et un soutien-gorge noir très simple. Avec un petit sourire discret, je me demande si je n'aurais pas pris la peine de choisir des sous-vêtements plus sexys si j'avais su que tu allais venir. Alors que je m'apprête à m'allonger, tu m'attrapes par le rebord de mes jeans et lève un sourcil : tu n'as pas l'intention de me masser seulement le dos, alors évitons d'avoir à nous interrompre. Lentement, mimant une légère gêne en me détournant de toi, je détache le pantalon et le fait glisser doucement sur mes hanches, mes mollets puis mes chevilles avant de me redresser en laissant trainer mes mains le long de mes jambes. Tu ne perds pas une seconde de ce mini striptease, remarquant que ma culotte est moins simple que l'autre sous-vêtement, faite de dentelle noire sur rouge. Avec un regard par-dessus mon épaule à ton intention, je m'agenouille au centre du lit, puis m'allonge de tout mon long, repliant mes bras sous mon visage.
Sortant une petite bouteille de ton sac, tu commences par t?asseoir près de moi et par laisser ta main s'aventurer sur mon dos. Sans la barrière de tissu, ta paume est à la fois plus douce et plus chaude. Le contact léger de ta peau sur la mienne m'apaise alors même que je frissonne doucement chaque fois que je sens la pointe de tes ongles m'érafler. Tu laisses couler quelques instants de plus, faisant aller et venir ta main dans mon dos et mon cou, alternant entre la paume et le revers plus doux. Juste avant de te hisser sur moi pour chevaucher mes hanches, tu ne glisses que le bout de tes ongles le long de mon échine et je sens tout mon corps se réveiller à ta caresse. De petits frissons m'électrisent et tu vois tout mon corps se cambrer légèrement avant de retomber au repos. d'un geste simple, tu dégrafes mon soutien-gorge et, quelques instants plus tard, je sens des mains huilées se poser à la base de mon dos pour remonter jusqu'à mes épaules.
Une agréable chaleur m'envahit partout où tes mains se posent. Elles me pétrissent, m'effleurent et me frôlent, déliant des muscles dont j'étais douloureusement consciente et me libérant de leur emprise. Tes doigts sur mes épaules et dans mon cou m'apaisent et j'en viens presque à oublier que la fin de semaine sera toujours trop courte. De longues minutes passent ainsi, et je me laisse bercer par tes mains et par la musique filtrant par ma porte. Puis un changement s'opère, presque à mon insu : tes mains se font moins vigoureuses, tes effleurements plus légers. Je crois d'abord que c'est parce que tu as terminé, mais les mouvements se muent en caresses sans arrêter leur danse sur ma peau maintenant brulante. Tes paumes remontent à nouveau le centre de mon dos, viennent frôler mes épaules, puis redescendent le long de mes flancs avant de répéter ce mouvement. À chaque passage, tes mains glissent un peu plus bas sur mes côtes, jusqu'à ce que je sente tes doigts s'infiltrer sous mon soutien-gorge et effleurer les replis de ma poitrine comprimée sous moi. Un nouveau frémissement parcourt mon corps et je comprends que le massage n'était qu'une excuse, mais je n'en ai cure.
Je sens tes doigts remonter le long de ma nuque jusque dans mes cheveux humides avant de redescendre sur mes épaules en me griffant doucement, et j'agrippe les couvertures à pleines mains pour maitriser un tremblement subit. Tu te redresses lentement, tes mains quittant mon corps un instant, et je sens la chaleur de ton sexe de femme sur mes reins, sous la robe que tu as relevée pour chevaucher mes hanches, et je commence à ressentir moi aussi cette flamme dans mes veines issue du brasier qui se forme maintenant dans mon bas-ventre. À chacun de tes mouvements, ton entrejambe s'appuie différemment sur moi, repousse ma propre intimité contre le matelas, et envoie une nouvelle vague de chaleur à travers mon corps. Quand tu reposes tes mains sur ma taille, elles me semblent maintenant fraiches lorsque comparées à la braise de ma peau. Je sens ton corps qui s'incline vers le mien alors que tes paumes se hissent de nouveau vers mes épaules. Je frétille comme une feuille lorsque les premières boucles de tes cheveux caressent mon dos, juste avant de sentir la douceur de tes lèvres sur ma peau, ses lèvres de femme que tu m'as appris à aimer. Chacun de tes baisers me fait l'effet d'une douche froide, inondant mon corps de frissons, et pourtant je m'en enivre jusqu'à flotter dans un état de béatitude totale. Tes baisers remontent dans mon cou, et je sens ton corps venir se coucher sur le mien, la douceur de ta peau mate sur la mienne ne semblant que soulignée davantage par le contact satiné du soutien-gorge. Une poitrine de femme, à peine contenue par une bande de tissu, qui pèse lourdement dans mon dos : cette sensation qui m'était étrangère il y a si peu de temps, ce corps féminin se moulant sur le mien, attise maintenant la volupté qui bouillonne en moi.
Je prends tes mains placées sur mes bras pour en embrasser l'envers, la paume, les poignets. Je goute et hume le parfum de l'huile, légèrement fruité, et j'attrape quelques-uns de tes doigts entre mes lèvres pour en capturer davantage et te faire frémir doucement à ton tour. Ton visage sur ma nuque, ta respiration sur mon épaule, tu m'observes jouer ainsi un instant. Je sens ton être se tendre un moment avant que tu ne commences à te redresser, et un abime, vide et froid, semble soudainement remplacer ton corps absent du mien. Agenouillée par-dessus moi, tu me murmures de me retourner pour que tu puisses continuer de me masser. Voulant poser mes yeux sur ta personne et caresser ta peau comme tu as caressé la mienne, j'obtempère sans chercher à maintenir en place mon vêtement défait, offrant à tes yeux mes seins aux pointes dressées et mon visage empourpré de désir. Ta robe défaite git à ta taille comme une étrange ceinture, me laissant voir le soutien-gorge de satin rouge bordé de dentelle et ta culotte aux mêmes couleurs alors qu'elle vient se poser de nouveau contre mon propre sous-vêtement. Tes hanches s'appuient contre les miennes, et la barrière de tissu semble bien mince entre nos deux sexes brulants.
Mes mains vont rejoindre tes genoux, puis remontent tes hanches en les caressant jusqu'à ta taille. La chaleur de mes paumes et mon désir à peine contrôlé te font sourire avec la tendresse que les amantes expérimentées ont pour les néophytes. Lorsque je veux couler mes caresses à l'intérieur de tes cuisses cependant, tu attrapes mes poignets malgré le doux frisson qui te parcourt et rabats mes mains au-dessus de ma tête, plaquant ton corps contre le mien dans le même mouvement. Ton odeur se pose sur moi avec la légèreté d'un nuage qui déclenche pourtant un torrent de convoitise. Le sourire tendre et moqueur est revenu, à quelques centimètres de mon visage, et tu secoues la tête lentement en signe de désapprobation. Shh? tu n'as pas encore terminé ton massage. Tes lèvres se posent sur les miennes, douces et délicieuses, et nos langues s'enlacent pour une brève danse. Je veux t?étreindre, griffer ton dos et arracher le vêtement qui m'empêche de sentir ta poitrine contre la mienne, mais tes doigts restent pris sur mes poignets et je m'apaise enfin, me soumettant un peu de mauvaise grâce à ton jeu.
Une fois certaine de ma docilité, tu te redresses en laissant tes mains glisser sur mon corps tandis que j'admire le tien, splendide dans sa féminité. Serrant les poings pour me retenir, je dévore tes courbes de mes yeux pendant que tu huiles à nouveau tes paumes en gardant un oeil sur moi, un sourire en coin et les yeux brillants de promesses de plaisirs à venir. Tes mains jointes se posent sur ma taille, juste à la frontière de ma culotte, et je ne peux réprimer un léger roulement de mes hanches à ce contact. Tu réponds de même, écrasant nos sexes l'un contre l'autre, et je sens tes ongles se planter dans ma peau un instant. Puis tu oscilles vers l'avant, faisant remonter tes doigts d'un mouvement léger et fluide. Ils traversent d'abord mon ventre, s'immiscent entre mes courbes, se séparent pour rejoindre mes épaules, puis redescendent le long de mes flancs, caressant soigneusement les contours de mes seins sans les survoler. À chacun de ces mouvements, je sens la vague de la volupté qui croît à mesure que tes mains s'avancent vers la peau sensible de ma poitrine, culmine lorsque tu en caresses la surface, et s'apaise légèrement lorsque tu redescends sur mes côtes. Ma respiration s'accorde au rythme de tes caresses et je ferme les yeux pour sentir mon sang rouler comme un feu liquide à chaque effleurement. Je perds le compte de ceux-ci, me délectant dans ce simple contact, lorsque tes mains s'arrêtent de nouveau à ma taille et s'ouvrent en un large éventail. À nouveau, tes paumes se hissent sur mon corps, mais cette fois elles coulent sur ma poitrine comme une marée montante, fluides et me submergeant de leur sensualité. Un soupir tombe de mes lèvres et je tressaille à ta caresse, bercée par la langueur de tes soins. 
La chaleur a envahi tout mon corps maintenant, et tes douces mains de femme attisent les braises du désir en moi. Je pourrais presque m'endormir, tous mes soucis consumés par la flamme née de tes doigts. Je te sens qui se déplacent sur moi, qui glissent un peu plus bas sur mes hanches. Lorsqu'un baiser se dépose sur la pointe d'un de mes seins, mes sens leurrés par tes lentes caresses s'éveillent violemment. j'arque mon dos pour t?offrir davantage de ma chair, tel un sacrifice à une déesse païenne à qui je me donne corps et âme. Mes bras s'enroulent autour de tes épaules et te plaquent contre moi un instant avant de relâcher leur étreinte. Tes lèvres et ta langue m'arrachent encore de nombreux soupirs, explorant une nouvelle fois mes courbes et mordillant leurs pointes gonflées. Les braises qui dormaient il y a un instant sont devenues un brasier infernal, et tout mon être ondoie comme une flamme vacillante sous ton corps. À travers le brouillard de plaisir qui voile mon regard, je parviens finalement à détacher ton soutien-gorge. Un instant plus tard, tes lèvres remontent vers les miennes et je regrette presque de t?avoir ainsi libérée alors même que je réponds à ton baiser.
Tu te relèves à nouveau, la chaleur de ton entrejambe s'appuyant lourdement contre la mienne. d'un haussement d'épaules, tu fais tomber le gênant bout de tissu, puis tu attrapes le bas de ta robe avant de la faire passer par-dessus ta tête. Ton corps presque nu me domine, dressé sur moi comme un monument à la beauté des femmes. Du bout des doigts, j'en dessine les contours, des hanches jusqu'à tes épaules, le long de tes bras graciles, jusqu'à tes mains encore chaudes qui attrapent les miennes pour me guider. Mes paumes sous les tiennes, tu me fais explorer ton abdomen, remonter entre tes seins et caresser ton cou; tu y enfouis ton visage et y dépose quelques baisers, puis tu les guides lentement vers ta poitrine qui se soulève à chacune de tes inspirations. Mes doigts se referment doucement sur ta chair, et je sens ton c'ur battre sous ta peau et un feu se répandre en toi, toeinondant de sa douceur. Tes paupières papillonnent un instant avant de se refermer, un délicieux gémissement glisse de tes lèvres entrouvertes et tes hanches roulent contre les miennes quand je fais glisser le faîte de tes courbes dans le creux de mes paumes. Nous passons quelques moments ainsi, mes mains caressant ta douce poitrine, l'intérieur de tes cuisses venant heurter les miennes avec le rythme lent et régulier du ressac de l'océan contre un rocher. Comme une marée montante, notre désir croît sans cesse, les dernières barrières s'érodant pour ne laisser que le bouillonnement d'une attirance sans compromis.
Délaissant mes mains sur ton corps, tu fais suivre aux tiennes le chemin de mes bras pour aller agacer de tes ongles le dessus de ma poitrine. Je frémis à chaque fois tu érafles ma peau et mes soupirs se mêlent bientôt aux tiens. Tu toeinclines à nouveau vers moi, nos corps presque nus se moulant l'un contre l'autre, tes lèvres se fondant sur les miennes avec leur douceur de femme. Enfin dénudée, ta poitrine contre la mienne embrase mon corps, et la danse de nos pointes gonflées l'une contre l'autre me fait frissonner. Aveuglément, mes mains cajolent tes hanches, mes doigts dessinent des arabesques sur tes fesses et tes reins, et mes ongles gravent des lignes de feu en remontant ton dos. À chaque fois que ces caresses passent au niveau d'intensité suivant, j'entends ton souffle qui se raccourcit et je sens ton être qui se cambre contre le mien. Alors que je te crois sur le point de céder, mes mains glissant sous ta culotte pour la faire tomber, tu m'agrippes de nouveau par les poignets pour me les remonter au-dessus de ma tête. Mais cette fois, tu as fouillé à nouveau dans ton sac pendant que j'étais distraite à te caresser, et pendant que tu me lies les mains avec le long foulard rouge que tu viens d'en sortir, je me demande comment s'est vraiment terminée cette « fête » d'hier, et ce que peut bien contenir d'autre ton sac à malices.
Attachée à mon propre lit, je teste un peu mes liens pendant que tes lèvres embrassent mon cou et ma gorge. Je pourrais me défaire de ces n'uds si j'en avais l'envie, mais au contact de ta langue sur le bout de mes seins, je me surprends à m'agripper à mes chaines et à pousser un long gémissement. La sacrifiée est à la merci de sa déesse, et je ne ressens plus aucun désir de me libérer en sentant tes baisers descendre jusqu'à mon sous-vêtement. Tu appuies ton visage contre celui-ci, humant mon odeur et sentant le tissu détrempé sur tes joues. Je me tords doucement de désir, espérant que tu ne perpétueras pas trop longtemps cette torture qui t?excite autant que moi. Sur mes cuisses, je sens ta main qui les caresse distraitement et ta poitrine qui se gonfle à chaque fois que tu inspires mon intime parfum. Tes lèvres embrassent l'intérieur de mes hanches et tu tires le tissu juste assez pour laisser ta langue venir taquiner mon sexe rasé. Tes attentions semblent sur le point de me rendre folle et je voudrais te supplier d'abréger ce supplice, mais ma bouche refuse de former autant de mots à la fois. Enfin, je sens tes paumes qui remontent mes hanches, tes doigts qui se prennent dans mon ultime vêtement, et celui-ci qui se met à glisser jusqu'à mes chevilles avant disparaitre complètement de ma peau. l'air frais de la pièce me semble glacé quand il se heurte pour la première fois à mon intimité exposée. j'attends, impatiente, le retour de tes caresses, mais elles ne viennent pas aussi rapidement que je ne le voudrais, aussi je me risque à ouvrir mes yeux.
Chevauchant mes jambes, tu as glissé une main sur tes seins et laissé l'autre s'égarer sous ta culotte. Mes mains liées, ton poids sur mes chevilles, j'atteins un nouveau niveau d'impuissance. Je ne peux qu'observer la volupté empourprer ton corps, deviner la chaleur bienfaisante qui se répand de tes cuisses pour enflammer tout ton être. Tes yeux voilés par le plaisir me dévorent et ta langue glisse sur tes lèvres lorsque tu coules un regard de mes seins à mes jardins secrets. Nous nous regardons un moment, tortionnaire et suppliciée, et je t?entends murmurer à travers tes soupirs à quel point c'est doux. Je commence à jouer avec les n'uds qui me retiennent et que j'ai trop serrés en tirant dessus, mais tu décides d'abréger ma torture avant que mes poignets ne soient libérés. Tu glisses tes jambes à l'intérieur des miennes puis fais parcourir à tes mains l'intérieur de mes cuisses. j'ouvre celles-ci largement pour toi, te dévoilant mon sexe imberbe et luisant de mon excitation. Tu te couches entre mes genoux, ta tête reposant sur ma hanche et ton visage tourné vers mes lèvres. Tes doigts dessinent des lignes sinueuses sur l'intérieur de ma cuisse avant de les contourner, remontant vers mon bas-ventre avant de redescendre. Enfin, je te sens m'effleurer doucement, écartant les replis de ma chair pour en répandre davantage la moiteur.
Je sens la pression de tes doigts qui fouillent un instant avant de trouver ce qu'ils cherchent, et je me cambre violemment lorsqu'ils caressent avec dextérité la pointe gonflée de mon sexe. Pendant une éternité, tes mains expertes mettent mon corps à vif pendant que tu embrasses mes lèvres brulantes, et je sens peu à peu un fourmillement familier se former et irradier le long de mon échine. Avant qu'il n'explose et se répande à travers mon être, tu marques une pause et retire ta main que je sens descendre le long de ma jambe pour s'immiscer à nouveau sous ta culotte. Redoutant un nouveau supplice, je gémis doucement et soulève mes hanches pour te supplier de continuer. À son point le plus élevé, mon sexe entre en contact avec ta bouche ouverte, tes lèvres embrassant les miennes avec une fougue qui plaque mes fesses contre les draps. Le petit picotement de tout à l'heure devient une puissante décharge électrique quand je sens ta langue chaude et humide gouter à mes plus intimes plaisirs. Je sens ton souffle fiévreux sur ma chair en incandescence, les ongles de ta main enroulée autour de ma hanche qui se plantent dans ma cuisse, et la vibration de tes propres gémissements nés de tes caresses. Chaque coup de ta langue déclenche une rafale de petits spasmes et font gonfler une boule de volupté qui se concentre et se contracte dans mon ventre. Mes gémissements et mes encouragements masquent tout autre son à mes oreilles jusqu'à ce que mon souffle ne devienne trop court pour cela, remplacés par le battement de mon sang à mes tempes. Je coule une jambe par-dessus tes épaules et t?attire encore plus profondément entre mes cuisses et mon être tout entier se contracte tel un ressort prêt à se détendre violemment. j'oublie tout le reste, la chaleur de la pièce, la musique venant du couloir et le son incongru d'une porte se refermant tandis qu'une jouissance tant attendue déferle en moi et m'emporte loin de ce monde pour un moment, ne laissant derrière qu'un léger fourmillement entre mes cuisses et un corps engourdi de plaisir.
Je te sens confusément ramper sur mon corps et embrasser ma peau engourdie. j'embrasse ton cou et tes lèvres et laisse ma tête retomber mollement sur le côté avant d'entrouvrir mes yeux. Malgré le délicieux brouillard dans lequel je suis plongée, mes pensées reviennent subitement au bruit d'une porte que j'ai négligé alors que je chevauchais la vague de mon orgasme, juste avant de voir la silhouette dans l'embrasure de ma chambre, sur le point de changer de direction pour nous laisser à notre intimité. Me demandant depuis combien de temps nous sommes ainsi dans les bras l'une de l'autre, je jure doucement, épuisée, murmurant que je l'avais complètement. Inquisitrice, ton regard suit le mien pour trouver celui pour qui je m'étais hâté de faire le ménage et de prendre une douche, lui-même paralysé de gêne devant nos regards de femme.