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Proposée le 6/02/2010 par Hugo
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Elle ouvre les yeux, se réveille langoureusement.
Son regard se tourne vers l'homme, amoureusement.
Sur le ventre, il dort sa respiration est lente.
Ses épaules nues, offertes, musclées, troublantes.
Elle soulève le drap et découvre sa chute de rein.
Sa peau à une apparence satinée, attirant sa main.
Elle ne résiste pas, et le drap choit sur le sol.
Deux fesses ouateuses se découvrent, ça l'affole.
Sa main ne peut résister à ces formes attirante.
Ces formes offertes à son regard et si tentantes.
Et tel un papillon, sa main se pose délicatement.
Elle se pose sur ces globes de chairs lentement.
Elle le sent frémir, elle adore cette sensation.
Cette zone si sensible chez lui, est une passion.
Et elle ne s'en lasse jamais de le faire frémir.
En le caressant de lui donner un tel de plaisir.
Des épaules à cette zone, si érogène, le caressent.
Aphrodite sait qu'il ne dort plus, mais paresse.
Et elle imagine sa colonne de chairs se dressant.
Il gémit, s'offre à sa main, soumis et obéissant.
Elle devine la colonne dressée, ressent l'envie.
Son antre brûlant et humide déjà appelle sa vie.
Son ventre à elle est en effusion et le réclame.
Elle le retourne et est envahie par une flamme.
Et, elle enfourche cette colonne de chair dressée.
À son tour elle gémit, sentant le plaisir s'élever.
Les va et viens, elle les dirige à un rythme lent.
Ses mains caressent ses seins affolant ses sens.
Le plaisir est dans son ventre brûlant, excitant.
ils montent en même temps que le sien, elle le sent.
Alors, elle explose et sent qu'il à fait de même.
Repue, à ses côtés, s'étend, sûr qu'elle l'aime.
Polissonne.
Ma main dans tes cheveux descendent sur ta nuque.
Tu frissonne.
En plus d'être bonne mère, bonne épouse, serais-tu polissonne ?
Tu joue ton regard malicieux, ton petit sourire me met en émoi.
Nos mains se frôlent, dessinent des caresses de satin, de soie.
Je regarde ton corps bouger, tes formes attirantes, tes hanches.
Une chaleur s'empare de moi. Lentement sur ta bouche, me penche.
Tes lèvres si fraîches et si gourmandes, attisent le feu en moi.
Ta peau de velours, si chaude collé contre la mienne me fais loi.
Tes mains expertes se font inquisitrices et ta langue fouineuse.
Mon esprit s'égare et se trouble autant que mes mains amoureuses.
Les vêtements tombent, les corps s'emmêlent, jouent sensuellement.
Chaque millimètre de peau est frôlé, caressé, le tout tendrement.
Nous jouons, explorons, goûtons ces plaisirs intense et charnel.
Car sous mes gestes lents, indécents, libertins, tu es si belle.
Et du creux de ta nuque au creux de tes reins, je n'aime que toi.
De ton cou à tes seins et toujours descendant, j'ai envie de toi.
J'aime quand tu te transforme et deviens une divine allumeuse.
Je frisonne quand tu la joue sensualité débordante, charmeuse.
Et quand tu fais de moi un objet et celui de ton plaisir même.
Alors je fond, deviens l'esclave soumis, offert à celle que j'aime.
Jour de pluie :
Le ciel est noir et il gronde, éclairé par instant d'un éclair.
De la fenêtre, je te vois arriver, dans la pénombre, pas fière.
Tes cheveux trempés, dégoulinant de pluie sur tes frêles épaules.
Je me précipite alors pour t'apporter une serviette dans le hall.
Délicatement, je te sers contre moi, enfin, j'essuie tes cheveux.
Que tu as l'air fragile entre mes bras, tel un oisillon peureux .
Tu ramènes le parfum de la pluie mélangé à celui divin de ta peau.
Je prends ta main avec douceur et t'attire vers le feu, le chaud.
Devant l'âtre où crépite le feu, j'ôte tes vêtements. Te voilà nue.
Tu te réchauffes devant ce feu, étendu dans un moelleux sofa écru.
Mon bel et mon tendre amour, comme tu peux être divinement belle !
Des heures entières je resterais là, te regarder, presque irréelle.
Ta main est si douce dans la mienne, nos regards se fixent, jouent.
Tes yeux pétillent, en disent bien long. Moi ? je caresse ta joue.
Tes lèvres sans fard ont la couleur d'une fraise juteuse et fraîche.
Comment résister à croquer dedans ? Du coup, ma bouche en est sèche.
Ton sourire en coin est pour moi significatif, tu vois mon regard.
Tu le connais quand il luit ainsi et parcourt ton corps au hasard.
Avec tes ongles, tu dessines sur ma poitrine un volcan dévorant.
Un frôlement, des épaules au ventre, tu t'amuses, me rend brulant.
Des frissons me parcourent, cela te fait sourire, tu es contente.
Tu trouves cela très amusant de me troubler ainsi ma belle amante.
Que l'homme est pauvre et sans défense devant une femme en charme !
Guerrier ou puissant, face à une telle femme qui use de ses armes !
Attirant ma tête sur ton ventre, tu caresses mes doux cheveux blonds.
Tes doigts s'infiltrent dans ma crinière, tu sais qu'ainsi je fonds.
C'est toi qui frissonnes maintenant, sentant nos peaux se rapprocher.
Quand elles se touchent, le feu s'allume cherchant à nous consumer.
Mes mains s'égarent sur tes hanches, ton ventre, tes épaules aussi.
Tu gémis et le froid est loin, aux antipodes, remplacé par l'envie.
Ho s'il pouvait pleuvoir beaucoup plus souvent. Ho oui si seulement...
Nous nous sécherions chaque fois avec tout autant d'ensorcellement.
La pluie tombe, mais nous ne l'entendons plus, ne la sentons plus.
Nous sommes partis loin dans un monde ou la pluie n'est pas connue.
Un pays ou les frontières sont tes bras et tes lèvres m'emprisonnant.
Où nos mains sont des fleuves, des rivières sur nos corps voyageant.
Mon bel amour ma bien-aimée aux cheveux délicats et au corps parfumé.
Ma douce étreinte, poésie de mon âme qui m'apprend à conjuguer aimer.
Toi ma rêverie d'où les gouttes d'eau ont laissé la place à un lagon.
L'odeur de ta peau salée imprègne mes fibres, jusqu'au plus profond.
Libertine qui m'enchaine d'un regard où n'échappe nul de mes envies.
Gourmande qui devine d'un sourire que toi seule me portes à la rêverie.
Même si tu es loin, tu le devines, tu occupes mes plus douces pensées.
Tu le sais, car tu es femme, tu fais naitre en moi le désir de t'aimer.
La pluie a cessé de tomber. Il n'y a plus que nos souffles épuisés.
Plus un bruit, seul le feu qui crépite et cette envie de recommencer.