C'est le premier pas qui coute

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Proposée le 22/01/2010 par holms

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Pendant longtemps, je n'ai été attiré que par les femmes, n'ayant qu'une simple curiosité et un petit attrait pour le coté « fruit défendu » d'une relation avec un homme. Il m'arrivait de rêvasser a des petits jeux avec des mâles, ce genre de chose, mais n'éprouvait pas plus d'envie que ça de m'y essayer, et dans l'ensemble, ça ne me perturbait pas plus que ça.

J'ai déménagé de nombreuses fois pour suivre des études dans plusieurs villes, et je devais bien souvent m'accrocher pour trouver un appartement ou un studio correct avec mon budget des plus serrés. En général, je tombais sur des endroits bruyants, mal conçus, mal équipés,... mais je faisais contre mauvaise fortune bon c'ur.

En prévision d'un de ces déménagements, j'avais prit rendez vous pour visiter un petit appartement sous les combles d'un immeuble de centre ville. Le propriétaire y logeait temporairement mais devait libérer les lieux quelques jours avant mon arrivée si le logement m'intéressait.
Je me présentais donc à sa porte en tout début d'après midi mais avec près d'une heure d'avance, mon trajet en tain s'étant mieux déroulé que prévu.
Ce n'était visiblement pas le meilleur moment pour venir, car je constatait à la fois que l'isolation sonore n'était pas très bonne et qu'apparemment quelqu'un visionnait un film pornographique derrière cette porte.
Lorsqu'il vint m'ouvrir quelques instant après mon coup de sonnette, cela se confirma au vue de la bosse difficilement masquable dans son pantalon.
Je lui présentais mes excuses et lui expliquais le pourquoi de mon avance, puis il me fit entrer et commença à m'expliquer les divers détails du logement, me demandant d'excuser le désordre puisqu'il m'attendait plus tard.
C'était un logement plutôt grand grâce a un aménagement efficace de la partie basse des combles, et vraisemblablement en bon état, mais où résidait de toute évidence un véritable obsédé: ça et là, des magazines cochons trainaient, un calendrier des plus explicites était punaisé dans la salle de bains et un coup d'oeil que j'espérais discret sur son écran d'ordinateur me permit de voir une fenêtre de vidéo dans sa barre des taches qui portait un titre ne laissant aucun doute, surtout après ce que j'avais entendu.

L'appartement me plaisait vraiment cela dit, et je voulais prendre congé mais demanda à utiliser sa salle d'eau avant de partir. J'avais une envie pressente et un peu trop de chemin jusqu'à la gare.
Lorsque j'eus terminé, je sortis de la salle de bains pour avoir la stupeur de voir qu'il n'avait même pas pu attendre encore quelques minutes avant de se remettre devant son film, sa main dans le pantalon effectuant de petits mouvements rapides.

Je ne sais pas trop comment expliquer pourquoi à ce moment là et pas un autre, mais pour la première fois, je ressentais de l'excitation et de l'envie pour le sexe d'un homme.
Il n'était pas particulièrement beau, devait être mon ainé d'une petite quinzaine d'années et ne m'avait pas donné le sentiment d'être réellement intéressant, mais la vision de cette main fourrageant dans son caleçon me mettait dans un état dont je ne me croyais pas capable.

Je décidais de tenter le tout pour le tout: c'était maintenant ou jamais.

« Ce serait sans doute plus agréable avec un peu d'aide »  Déclarais-je pendant qu'il se tournait brusquement vers moi en sortant vivement sa main.
Tandis que je m'approchais, il fit une mine presque dégoutée
« De quoi? Je suis pas gay, dégage. »
Je me doutais de cette réaction, car magazines et film présentaient des jeunes femmes, mais j'avais un argument que j'avais longtemps imaginé au cours de mes rêveries.
« Je ne veux pas que vous me fassiez quelque chose, je veux simplement faire ce qu'un femme vous ferait de la même façon ».

En disant cela, et en me sentant un peu bête maintenant que je l'avais dit, je m'étais agenouillé près de son bureau, et me plaçait légèrement dessous, la place ayant été libérée par l'éloignement réflexe du propriétaire.
« vous n'avez pas envie de voir ce film plus à l'aise ? »

Il ne disait plus rien et la réflexion se lisait sur son visage. Je priais intérieurement pour que ça décision soit la bonne, car j'étais terrifié à l'idée de laisser passer ce moment, vaguement conscient que je n'aurais probablement plus jamais le courage de me lancer dans ce cas.
Sans un mot, il avança alors sa chaise pour se remettre devant son bureau, à ma grande joie, et je dû me faire violence pour ne pas expirer un soupir de soulagement.
J'avançais mes mains et entreprit de dégager son sexe de ses vêtements.
Il était encore en érection mais la surprise l'avait légèrement ramolli. Je me surpris à penser que j'allais bien vite la rendre bien dure et eut aussitôt envie de rire, à moitié nerveusement, à moitié parce que je trouvais cette réflexion particulièrement saugrenue.
Afin que ce rire ne sorte pas au risque de briser définitivement son envie, je me dépêchais de poser mes lèvres sur son gland tout en caressant ses testicules de ma main droite.
Ayant eu la chance d'avoir été sucé quelques fois, je savais plus ou moins comment procéder et commença à alterner des petites succions sur son bout et quelques coups de langue, étonné par le goût de son sexe, curieusement attirant, agréable même, moi qui étais persuadé que ce ne serait pas très facile d'apprécier!

Motivé par cette découverte, je me lançais avec plus d'entrain a l'assaut de sa verge, m'enfonçant un peu plus à chaque va et vient de mes lèvres, et faisant décrire de légères courbes à ma langue.
Lui ne bougeait pas, ne disais rien, je ne pouvais même pas relever la tête pour voir si il appréciait, et cela piquait tout de même ma fierté.
Je décidais donc de mettre le paquet et mes mouvements d'abord lents accélérèrent, pendant que ma main explorait toujours ses bourses.

Au bout de quelques secondes, mon enthousiasme me trahit et j'enfonçais un peu trop son sexe, me donnant un petit haut-le-c'ur difficilement réprimé. Afin de reprendre mon souffle, je me retirais et me mis à suçoter le dessous de son gland pendant que ma gorge se remettait.

Dans la foulée, je descendit un peu et retira ma main afin de laisser la place à ma langue, mon corps pris de frissons de plaisir et sentant une érection digne de mes plus beaux matins poindre dans mon pantalon.

Je me remis à avaler sa queue, poussant de petits gémissements gourmands d'ordinaire réservés à la dégustation d'une bonne glace ou d'un vin exceptionnel lorsque soudain mon environnement devint plus sombre: il venait de recouvrir ma tête avec son t-shirt, par dessus lequel je sentais sa main me tenir fermement.
Le salaud était en train de mater son film pendant que je le suçais, et il me couvrait la tête pour ne pas le voir!

Cette petite humiliation eût l'étrange effet d'accroitre légèrement mon plaisir, et j'activais d'autant plus ma langue, surtout qu'il commençait à donner de petits coups de reins, signe évident de la réussite de mes efforts.

Ses coups de reins devinrent plus rapides et plus vigoureux, au point où je n'avais même plus a bouger ma tête. De toutes façons, il s'était légèrement avancé sur son siège et avec sa main entre ma tête et son bureau, je ne pouvais plus réellement bouger.

Il en était arrivé à la même conclusion et, tout en poussant un petit grognement, se prépara à jouir dans ma bouche tout en utilisant sa deuxième main pour me maintenir alors que j'essayais d'ôter son membre de moi, ne voulant pas qu'il finisse à l'intérieur, c'était encore trop nouveau pour moi.

La bataille était perdue d'avance et je sentis bientôt quelques gouttes chaudes sur l'arrière de ma langue, heureusement en petite quantité.
Il se prit le temps de faire encore un ou deux petits va-et-vient, puis libéra enfin ma bouche de sa queue et retira le t-shirt pour le remettre.
Après avoir recraché le plus possible dans un mouchoir en papier, je me relevais les genoux douloureux.

Il ne se leva même pas de son siège. Il arrêta simplement son film pour lancer une partie de solitaire avant de me dire:

« Bon, maintenant tires toi je t'ai assez vu »

L'ambiance n'était franchement pas amicale et j'avais un train a prendre, aussi je pris la direction de la porte sans chercher à répondre.

Cette expérience bien que peu satisfaisante sur certains points m'avait toutefois permis de sauter le pas, et c'est la tête pleine de rêveries que je fis le trajet pour rentrer à ce qui était encore pour quelques temps chez moi.
Je n'ai jamais rappelé pour avoir cet appartement.