Le trench-coat

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Proposée le 11/01/2010 par Shagya

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« Bonjour !
- Bonjour, madame. Vous avez un colis, vous avez vu ?
- Oui, merci, je viendrai le chercher demain. Bonne soirée !
- Bonne soirée à vous' ».
Elle n'a rien remarqué. Pas même le rose qui m'est certainement monté aux joues au moment où elle m'a adressé la parole. c'est déjà difficile sur le pas de mon immeuble, qu'est-ce que ça va donner dans le métro ?! d'autant que j'ai à peu près une demi-heure de trajet jusque chez lui? Est-ce que je ne devrais pas prendre un taxi, plutôt ? Non, jouons le jeu jusqu'au bout ; c'est la règle que je me suis fixée.
Du haut de mes talons, les jambes gainées dans le cuir de mes bottes, la ceinture de mon trench-coat serrée de façon à souligner ma taille, je me sens grande et sensuelle. j'aurais néanmoins marché avec davantage d'assurance si je ne m'étais pas infligée ce truc stupide? Quelques hommes se retournent vers moi : ça va, si je leur plais à eux, je lui plairai sans doute à lui aussi.
Je vais chez Vincent. Lui et moi, nous nous sommes rencontrés à une soirée, chez une amie commune, Sophie. Le soir même, j'étais rentrée épuisée du boulot, avec un mal de crâne épouvantable. Je m'étais fait violence pour ressortir de chez moi et j'étais partie sans me changer. Après tout, je connaissais tout le monde? croyais-je. Quand j'ai vu Vincent, j'ai maudit ma vieille jupe informe et ces cernes qu'aucun maquillage ne venait camoufler. c'était un homme assez grand, fin, avec des petites lunettes sans monture qui lui donnaient un air un peu coquin ; surtout, il avait une grande bouche charnue qui lui mangeait la moitié du visage quand il souriait? Comme je pensais avoir condamné toute chance de le séduire, j'ai été très nature avec lui et nous avions passé un moment agréable, comme de bons amis. Aussi ai-je été interloquée quand, au moment où j'ai mis mon trench pour partir, il m'a susurré dans le creux de l'oreille un délicieux : « j'espère te revoir bientôt »?
Nous voici à l'entrée du métro. Il est encore temps de faire marche arrière? Je prends une grande respiration et m'engouffre. Il y a beaucoup de monde, la lumière est crue et je ne suis pas très à l'aise?
j'ai revu Vincent à une autre soirée, toujours chez cette amie commune. Cette fois, j'avais fait un effort. Je portais une robe noire, longue mais prêt du corps, qui me faisait, je le savais, une poitrine démentielle ; on a toutes ce genre de vêtements, qui paraissent sages au premier abord mais qui sont en réalité de petits malins taillés pour appâter le mâle? Nous étions aussi complices que la dernière fois mais sa brève confession avait néanmoins considérablement modifié nos rapports. Moi, je cherchais constamment son contact : je prenais sa main, m'agrippais à ses biceps, lui ajustait son col' Son odeur, la douceur de sa peau m'enivraient. Je ne me lassais pas d'observer ses fréquents coups d'oeil sur ma poitrine gainée; il était visiblement troublé et cela m'amusait beaucoup.
Au cours de la soirée, nous avons eu une conversation qui acheva de me rendre ma proie intéressante. c'était après le repas, à l'heure où les gens se détendent, où les langues se délient. l'une des invitées, une grande femme aux cheveux châtains coupés courts, racontait comment elle avait surpris l'un de ses anciens amants en train de regarder un film pornographique.
« Et alors ? demanda l'un des invités
- Comment ça, « Et alors ? » ?! Mais c'est dégoûtant ! Il me trompait régulièrement avec ces femmes aux seins refaits, là, et toi tu trouves ça normal ?
- Mais ça n'a rien à voir ! On peut très bien être en couple et continuer à alimenter des fantasmes sexuels ! c'est à ça que servent les pornos, justement?
- Parce que tu trouves ça excitant ce truc-là, vraiment ?
- Bein'
- Ca dépend des films, répondit Sophie ».
La grande châtain dégluti.
« Parce que TOI tu regardes des pornos ?
- Bein, oui, ça m'arrive?
- Mais' Mais tu es une femme !
- Oui, mais comme je viens de te dire, ça dépend des films, il y en a qui ne sont pas seulement centrés sur les fantasmes masculins bien machistes'
- Mais c'est pas seulement ça la question ! Une femme, ça a besoin de tendresse, de chaleur ; elle n'éprouve pas du désir comme un homme !
- Et pourquoi pas ? La plupart des femmes se conduisent peut-être conformément au modèle social mais je suis persuadée que si nous faisions une bonne fois pour toutes un sort à cette stupide morale judéo-chrétienne qui dit qu'une femme doit forcément être soit une mère, soit une putain, tout le monde se porterait beaucoup mieux !
- Mouais' En tout cas, c'est pas avec ce genre de discours que tu vas te trouver un mec, ma pauvre Sophie. Les hommes, ils préfèrent les femmes qui savent contenir leurs pulsions.
- Je ne suis pas du tout d'accord avec toi ». c'était la voix de Vincent. Je tressaillis. « Je ne nie pas qu'il y ai des hommes qui pensent comme tu dis, mais j'en connais beaucoup aussi qui considèrent, comme moi, qu'il n'y a rien de plus chiant qu'une femme qui n'assume pas ses désirs ». Quelques invités hochèrent la tête en signe d'approbation. « En ce qui me concerne, poursuivit-il, j'aime les femmes actives, qui font preuve de fantaisie sexuelle, qui aiment le sexe et qui l'assument. Qui ne contiennent pas leurs pulsions, justement ! On est au XXI° siècle, oui ou merde ? ».
Sophie lui jeta un long regard reconnaissant?
Au moment de nous séparer, Vincent et moi, nous nous sommes échangés nos numéros et il m'a invité à dîner chez lui. Nous y sommes. Et puisque monsieur aime les femmes fantasques, je lui ai préparé une petite surprise. Quand le métro arrive, je retiens les pans de mon trench de façon à ce que le courant d'air provoqué ne laisse pas voir ce qu'il y a en dessous. c'est-à-dire rien, justement.
Je suis dans le métro, je me dirige vers le domicile d'un homme que je connais à peine, avec qui je n'ai pas encore de liaison et je suis nue sous mon trench-coat. j'ai hésité à m'asseoir : est-ce que je ne risquerais pas, dans un moment d'égarement, de croiser mes jambes ? Mais après tout, si je restais debout, les personnes assises pourraient se rendre compte de quelque chose? La situation est angoissante et excitante à la fois. Régulièrement, des gens viennent s'installer à côté ou devant moi ; parfois, il s'agit d'hommes dont le regard est attiré par mes bottes et qui, naturellement, jettent un coup d'oeil sur mes cuisses découvertes. Ces hommes, je les regarde franchement, avec un sourire amusé et j'ai, à ce moment-là, le sentiment de comprendre ces exhibitionnistes un peu fêlés qui ouvrent leurs pardessus dans la rue. j'imagine des scénarios osés, des mains inconnues qui se glisseraient entre mes jambes, effrontées et habiles, et je sens mon sexe devenir délicieusement humide? Quand je descends à la bonne station, je suis terriblement excitée. Plus que quelques pas à faire jusqu'au domicile de ma victime. Dans l'ascenseur, je me caresse un peu ; mon clitoris est déjà dur et sensible.
c'est le c'ur battant que je frappe à la porte. Vincent vient m'ouvrir, très enjoué ; il me prend par la taille et m'embrasse sur les deux joues. « Entre, tu as trouvé facilement ? ». d'un geste, il me demande de le suivre jusqu'au salon. l'appartement est assez grand, propre ; il y a un beau piano à queue dans un coin ; je souris bêtement en pensant à cette expression, « piano à queue ». Les lumières sont tamisées et une mélodie jazzy emplit la pièce. Monsieur a sorti le grand jeu' « j'espère que tu aimes le poisson ? Ca sera prêt dans trente minutes à peu près. En attendant, je te sers quelque chose à boire ?
- Oui, volontiers' Tu aurais de la vodka ?
- Je pense que oui? Attends, je cherche ». Il ouvre un petit bar, en sort une bouteille et deux verres. Il pose le tout sur une table basse et commence à servir ; puis, il me tend une coupe. « Désolé, je n'ai pas d'olives' Tu n'enlèves pas ta veste ? ».
Nous y voilà. j'ai les mains moites mais je regarde mon homme dans les yeux tandis que je desserre lentement la ceinture de mon trench. j'enlève un bouton, puis un autre, un autre encore? Les yeux de mon hôte deviennent ronds comme des soucoupes ; un moment, j'ai peur qu'il ne lâche le verre ! Il scrute mon corps, puis me regarde, hébété. Mais très vite, son visage s'éclaire et un franc sourire s'affiche sur son visage.
Je suis au milieu du salon, mon trench ouvert, avec mes bottes, nue devant un homme habillé. Mais j'arbore ma nudité comme une armure. En effet, paradoxalement, je me sens forte : c'est moi qui oriente les règles du jeu, qui suis active. Je redistribue les rôles : Non, sur ce coup-là, la femme ne sera pas crispée dans une attente polie et attentive. En réalité, c'est l'homme en face de moi qui est nu.
Vincent pose le verre sur le piano, s'approche de moi, enlace ma taille, sous le trench et m'embrasse fougueusement ; ce genre de baisers inhibés, violents qui préludent à l'acte sexuel. Tandis que sa main droite demeure autour de ma taille, la gauche s'est mise à parcourir mon corps : elle effleure mon ventre, l'espace entre mes deux seins avant d'empoigner furieusement le gauche, puis de redescendre le long de ma colonne vertébrale et malaxer mes fesses. Ensuite, avec l'index et le majeur, elle les écarte et se met à parcourir la raie, s'attarde un peu sur mon anus et continue à descendre jusqu'à ce que cela ne lui soit plus possible, à l'entrée du vagin' Je soupire. Ce parcours rapide de mes zones érogènes, la situation, lui, tout cela me met en appétit, me plonge dans une attente absolument exquise.
Tandis que Vincent découvre la force érotique de mon corps, je jette un coup d'oeil sur son entrejambe. Son désir est flagrant. Je suis fascinée ; on dirait que les coutures de son jeans s'apprêtent à craquer tant il comprime ce sexe fébrile. Je suis prise de pitié pour ce pauvre organe qu'il me tarde de connaître ; toujours en embrassant mon amant, j'enlève sa ceinture et déboutonne son pantalon. Sa respiration devient haletante. Je le regarde ; comment est-il quand il jouit ? Comme j'ai envie de le savoir ! Lentement, je me mets à genou et fait glisser ses vêtements le long de ses mollets. Son sexe jaillit, fier et alléchant. Vincent avait visiblement prévu de coucher avec moi ce soir : son phallus est propre, la toison pubienne taillée ; c'est agréable pour la vue comme pour l'odorat.
Je commence à embrasser l'intérieur des cuisses de mon partenaire, là où la peau est douce et imberbe et je remonte tout doucement, jusqu'aux bourses. Je prends alors une grande inspiration, enserre d'une main la base du phallus et entreprend de les sucer l'une après l'autre. Ce n'est pas ce que je préfère, aussi je ne m'y attarde pas trop, mais je connais l'effet que cela peut produire sur les hommes et cela m'excite. j'éloigne ensuite ma bouche et, tandis que, de ma main libre, je malaxe ses testicules, je regarde Vincent. Il a les yeux fermés, un sourire un peu crispé fend son visage? Je me tourne de nouveau vers son sexe rutilant et sans plus de manière, tandis que je continue à caresser ses bourses, je parcours la hampe avec la pointe de ma langue. Ce petit jeu m'amuse, je le réitère plusieurs fois puis, enfin, je prends le pénis en entier dans ma bouche. Mon homme pousse un profond soupir et son sexe se met à gonfler. Comme j'aime ça ! Sentir le sexe de mes partenaires durcir et grossir entre mes lèvres, sentir le pouvoir que je possède sur l'intensité de leur plaisir! j'entame un mouvement de va-et-vient, que j'interromps de temps en temps pour m'attarder sur le gland, titiller le frein avec le bout de ma langue, creuser mes joues ; le phallus de Vincent est de plus en plus gros et si je le voulais, je sais que je pourrais le faire jouir de cette manière-là. Mais je souhaite moi aussi avoir ma part et après un long moment de plaisir partagé, je cesse de le sucer, un peu un contrec'ur.
Il y a un moment de latence, pendant lequel nous nous dévisageons, en silence, un peu fatigués tous deux.
c'est alors que, soudainement, Vincent se rue sur moi. Sans que j'aie le temps de comprendre ce qui m'arrive, il m'a prise par les aisselles, soulevée, a ôté mon trench et m'a poussée contre le piano, dos à lui. Le verre tangue, tombe ; je regarde le contenu se répandre sur la moquette tout en écoutant mon partenaire enlever frénétiquement ses vêtements. Puis, le silence, et la saveur d'une bouche chaude et humide sur mon sexe? Je ne peux m'empêcher de pousser un profond gémissement, tant la caresse est agréable et surprenante. La langue de mon partenaire est agile et gourmande. Il ne commet pas l'erreur de chercher à me pénétrer avec ce petit muscle trop mou, comme font certains hommes ; il la laisse galoper à l'intérieur des grandes lèvres, frétiller sur les petites, se trémousser sur mon clitoris, m'arrachant des gémissements de plus en plus rauques. Quelle exquise petite danseuse ! Vincent prend visiblement beaucoup de plaisir à me lécher. Je suis heureuse de l'entendre soupirer à son tour : j'y vois le signe d'un sens du partage très prometteur. Les muscles de mon bassin se contractent et mes hanches se mettent à bouger. Doucement, il les saisit et tout en continuant à me combler, il commence à me caresser les fesses, de plus en plus fermement à mesure que mes mouvements s'intensifient. Enfin, il profite de l'abondance de ma semence pour y tremper un doigt qu'il introduit ensuite dans mon anus.
j'aime la pénétration anale quand elle est accompagnée d'une stimulation vaginale. La conjugaison de ces deux plaisirs peut me conduire rapidement au septième ciel. Au moment où Vincent introduit son doigt, je ressens comme une violente secousse électrique qui se répand dans tout mon corps. Je me cambre instantanément, sans réfléchir, de manière à pouvoir bénéficier au maximum de cette première pénétration, sentir ce doigt au plus profond de mes entrailles. Mon amant est attentif à ce changement de situation. Son majeur toujours plongé en moi, il se redresse et ce grand corps qui surgit derrière moi m'émeut. De sa main restée libre, Vincent enlace ma poitrine et la caresse vigoureusement. Sa bouche vient se coller contre ma nuque qu'il embrasse et mordille et pour mon plus grand bonheur, son doigt se met à gigoter dans mon anus. Mais mon plaisir est à son comble quand Vincent introduit un autre doigt, dans mon vagin cette fois.
c'est très étrange : être ainsi fermement enlacée me donne l'impression paradoxale d'être forcée à ressentir des sensations infiniment agréables. Comme si mon amant avait voulu s'assurer que je ne cède pas à la moindre pulsion masochiste ou altruiste. Forcée à jouir !
Vincent imprime à son poignet un franc mouvement de va-et-vient qui m'emmène encore un peu plus loin sur le chemin de l'extase. Nous haletons tous deux et je ressens son désir monter à mesure qu'il matérialise le coït imminent. j'aime sentir sa respiration sur ma nuque et son odeur m'envelopper d'un doux sentiment protecteur? Je tourne alors la tête vers lui et nous échangeons un baiser savoureux mais saccadé : souvent, en effet, nos sensations sont trop fortes et nous sommes contraints de mettre un terme à ce contact privilégié pour laisser s'exprimer nos souffles chargés d'envie. Il introduit, enfin, un deuxième doigt dans mon vagin et approche la main qui caressait ma poitrine de ma bouche. Avec fébrilité, je m'empare d'un doigt, l'index je crois, et je me mets à le sucer vigoureusement. l'image lui plait, sans nul doute ! Nous restons un moment dans cette position, écoutant le désir monter chez l'autre, retardant le moment indubitable de l'explosion finale.
Puis, Vincent retire sa main et je suis, un bref instant, frustrée de ne plus ressentir la sensation d'être comblée. Je fais un mouvement pour me retourner, mais mon partenaire me retient fermement en posant avec autorité ses mains sur mes hanches. l'instant d'après, je sens sa bite, sa si belle bite dure et fougueuse, se presser contre mes fesses. Je me cambre encore plus, me redresse, me tortille, je cherche à accueillir en moi cette lance de flamme qui transperce et inonde de plaisir celles qui s'y frottent. Brûlant d'impatience, je sens mon abondante semence s'écouler sur mes cuisses. Mais Vincent souhaite me faire languir encore un peu. Il saisit la base de sa verge avec la main et se sert du gland pour me caresser le clitoris... Je l'entends rire doucement quand je me mets à le supplier de me prendre. Comme je lui en veux, à ce moment-là ! Mais il ne souhaite pas me supplicier trop longtemps et l'instant d'après, sans hésiter, il me pénètre vigoureusement.
Cette nouvelle, puissante sensation nous arrache à tous deux un râle. j'aime infiniment ce nouvel instrument que j'accueille au plus profond de moi, cet outil large, chaud, humide qui va me procurer un bien fou. Je l'aime également parce qu'il va lui procurer à lui aussi, lui, l'homme, un grand plaisir, que nous serons un moment totalement en accord, à la recherche de la même chose et l'obtenant en symbiose.
l'espace de quelques secondes, Vincent reste immobile, comme s'il était surpris d'être entré en moi. Puis, doucement, il se met à bouger. Je mouille abondamment, ce qui rend la pénétration très agréable ; mais l'angle formé par nos deux corps est trop aigu : malgré ma cambrure et mes talons, je ne parviens pas à la bonne hauteur. Cette fois, Vincent me laisse me retourner. En le regardant droit dans les yeux, je m'assois sur le piano puis me laisse glisser au centre de celui-ci. Mon amant me rejoint, à quatre pattes, les yeux brillants, avec sur les lèvres un franc sourire que je lui rends aussitôt. Il se plante de nouveau en moi. Je prends plaisir à sentir ses bourses gorgées de sperme claquer près de mon sexe, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Il me prend bien, alternant l'intensité de ses pénétrations avec dextérité et je sens sa bite gonfler, gonfler encore ? Mon clitoris est secoué de spasmes et je glisse une main entre nos deux corps pour le soulager. Le plaisir m'envahit; je sens qu'il va éclater mais non, c'est toujours plus fort, toujours plus présent. Je me sens envahie et cette sensation est si intense que je suis prise de peur ; ne devrais-je pas renoncer ? Mais ma main refuse de lâcher prise et un énorme orgasme, long, monstrueux se propage dans tout mon corps, me laissant tremblante et hébétée. Abasourdie, je sens la bite de Vincent qui continue de gonfler. Je l'observe, intriguée : ses cris sont de plus en plus forts, de plus en plus aigus, une horrible grimace se dessine sur son visage et enfin, « ah ! », la délivrance, les traits qui se détendent soudain ; le plus pur des plaisirs ressemble si étrangement à une atroce souffrance?
Nous restons un long moment enlacés, lui toujours en moi, fatigués, repus ; nous nous embrassons, nous caressons, tous deux reconnaissants. Une lourde torpeur a raison de nous et nous nous assoupissons un peu. j'aime ce petit moment délicat, rassurant qui succède aux ébats. Enfin, nous nous étirons, comme deux gros chats. Vincent se retire et son sperme chaud coule le long de mon sexe gonflé. Il se lève ; je ne vais pas tarder à faire de même mais je reste encore un instant étendue, juste un instant, malgré la froideur du piano. Je me sens bien. j'entends la voix de Vincent, lointaine : « Le poisson, euh? T?aimais pas tant que ça, pas vrai ? ». Je me redresse en riant : « On commande des sushis ?
- Oui, ça me semble préférable ! Je dois avoir un prospectus qui traîne par là, attends ».
Je m'amuse à le regarder soulever de grosses liasses de papier, nu comme un ver. Puis, je me lève.
« Euh? Vincent ? Tu pourrais me prêter un t-shirt? ? ».