Le pressing part 1

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Proposée le 12/12/2009 par Shagya

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« Allo ?
- Oui, c'est moi. Dis, je rentre un peu tard, tu pourrais passer au pressing ?
- d'accord, je suis sur le chemin de toute façon. A tout à l'heure.
- A tout à l'heure ma puce ».

j'ai raccroché. Cela faisait un certain temps que je vivais avec Vincent et cela se passait bien. Nous nous étions rencontrés, comme beaucoup de monde, sur notre lieu de travail. Il avait un humour très acide, qui dérangeait beaucoup de ses collègues mais qui, moi, m'avait charmée. Les premiers temps de notre relation, avant que je ne change d'entreprise, nous avions déployé des efforts surhumains pour cacher notre idylle au reste de l'équipe. c'était très amusant, excitant aussi. Aujourd'hui, nos rapports étaient beaucoup plus routiniers mais nous avions gardé une grande complicité. Nous partagions beaucoup de goûts en commun et éprouvions une grande tendresse réciproque.

Pourtant, un point noircissait le tableau : nous ne faisions pas l'amour. Vincent n'éprouvait pas beaucoup de désir et les rares fois où il venait vers moi, il peinait à maintenir son érection. Mais nous n'avons jamais parlé franchement de ce problème : il en avait honte. Dans notre société, on ne pardonne pas aux hommes de ne pas éprouver d'intérêt pour la chose.

Vincent n'était cependant pas le seul à souffrir de la situation. Je ne pouvais m'empêcher de me remettre en cause et au fil des années, j'éprouvais de plus en plus de dégoût pour mon corps, que je trouvais laid et vulgaire. Et puis, j'en éprouvais, moi, du désir ! Certains jours, mes masturbations étaient bien impuissantes à en calmer le feu. Ca brûlait mes entrailles, se propageait dans tout mon corps, inondait mon sexe !

Justement, en ce moment, je ne pouvais penser qu'à ça. Je faisais des rêves érotiques pratiquement tous les soirs. j'évitais de rester assise trop longtemps car, alors, je ne pouvais empêcher mon pubis de se contracter et cela m'emplissait à la fois d'extase et de frustration. j'avais de fréquentes absences, même quand on m'entretenait de choses importantes ; je continuais alors à offrir à mon interlocuteur un visage faussement attentif pendant que je rêvais à des mains expertes agrippant ma poitrine avec délectation' Au moment où j'ai mis un terme à ma conversation téléphonique avec Vincent, assise dans le métro, j'ai laissé libre cours à mon imagination. Les yeux clos, je rêvais de pénis humides et puissants, de formidables coups de butoir et je goûtais au plaisir de sentir mon vagin frémir avec appétit. j'étais toute à mes pensées quand il y eut un violent coup de frein ; je levais brusquement les yeux et surpris mon voisin en train de scruter ma poitrine avec une avidité visible. Je ne l'avais pourtant pas mise en valeur de façon volontaire : Le col de mon débardeur avait perdu de son élasticité et mes seins s'offraient naïvement à la vue de rares personnes bien placées. Aussi ai-je été interloquée ; mais mon voisin l'était visiblement davantage. Il me fixait, interdit et, brusquement, j'ai ressenti du désir pour lui.
Je n'avais jamais fait l'expérience de l'infidélité : en temps normal, je me serais éloignée de tout ce qui était susceptible de me faire tromper Vincent. Pourtant, là, j'en ai eu terriblement envie. Cet homme qui me regardait n'était pourtant pas spécialement attirant mais sans le vouloir, il venait de me faire sentir désirable, à un moment où plus que jamais je voulais être désirée. Bizarrement, malgré tout l'amour que j'éprouvais pour l'homme avec qui j'allais dormir ce soir, je n'ai pas beaucoup hésité. Il fallait que je baise ce mec. Je me suis armée de courage et j'ai fait un pas vers lui.

Il a tressailli quand j'ai posé la main sur sa cuisse. En regardant droit devant moi, comme si de rien n'était, je l'ai lentement glissée vers l'aine, écoutant avec satisfaction sa respiration changer de rythme. Puis, je l'ai regardé. Il n'y a que dans les films que l'homme se rue alors sur la femme ; mon homme, lui, était normal : Il hésitait. Et ça m'excitait encore plus. Qui sait ce qui se passait alors dans sa tête !

j'ai continué à le caresser, très lentement, puis le train s'est arrêté. Je me suis levée, l'ai regardé droit dans les yeux pendant trois ou quatre secondes et suis sortie. Sur le quai, le c'ur battant, je me suis retournée. Il était lui aussi descendu.

Dans la rue, je marchais fièrement. Je croisais des hommes avec leurs chiens, des dames pressées, des vieillards et j'avais envie de leur dire, à tous : Regardez, cet homme qui me suit et que je ne connais même pas ! Cet homme va me prendre dans quelques minutes ! Mais ils continuaient leurs chemins, ignorants. Moi, je sentais l'homme marcher sur mes pas et mon excitation était à son comble.

Je suis arrivée près d'une ruelle étroite et sombre dans laquelle il y avait un petit renfoncement. Je m'y suis engagée. Le bruit de mes pas résonnait très fortement, très vite complété par le bruit de ses pas à lui. Je me suis arrêtée, le c'ur battant. j'ai attendu. Quand il a posé ses mains sur mes hanches, j'ai poussé un gémissement.

Il a laissé ses mains posées là un moment puis, timidement, il les a remontées, les a glissées sous mon débardeur, a caressé ma taille. Il est venu se coller tout contre moi. Son odeur était musquée. Je sentais son souffle fort, saccadé et son sexe durcir contre mes fesses. Instantanément, mes hanches se sont mises à bouger. Quel plaisir de se frotter contre cette belle bite pleine de désir ! j'ai passé mes bras derrière sa nuque afin de pouvoir me coller davantage contre lui. Il a alors remonté ses mains jusqu'à ma poitrine, à sa merci, a écarté le tissu de mon soutien-gorge et a empoigné fermement mes seins. Un frisson a parcouru tout mon corps tandis qu'il les malaxait avec force, s'attardant par moments sur mes tétons qu'il pinçait légèrement. Les mouvements de ses hanches répondaient désormais aux miens et nous sommes restés dans cette position un moment, goûtant à la joie de percevoir le désir monter chez l'autre?

Puis, il a dégrafé ma jupe et m'a tournée vers lui. Je me suis sentie honteuse : vulnérable, d'abord, d'être si déshabillée en pleine rue face à un parfait inconnu ; un peu laide aussi, d'autant que je portais une vieille culotte blanche sans aucun attrait. Mais ça n'a pas duré longtemps. Il m'a poussée vers le renfoncement, puis s'est agenouillé et a enlevé mon slip. Il a ensuite approché son visage de mon sexe frémissant et a posé ses lèvres dessus. Avec sa langue, il a alors écarté les grandes lèvres et s'est longuement attardé sur l'intérieur de celles-ci; puis, après m'avoir plongée dans une attente fébrile, il a commencé à sucer mon clitoris. c'était si bon que j'ai cru que j'allais jouir sur l'instant ! j'ai pris son visage dans mes mains et l'ai attiré encore davantage contre mon sexe tandis que mes reins imprimaient un franc mouvement de va-et-vient. Impatiente, j'ai murmuré « pénètre-moi ». Il a alors enfoncé un doigt, puis deux dans mon vagin tout en continuant à me sucer.

Dans un état de transe extatique, je savourais néanmoins ma chance. Quelle était en effet la probabilité, dans la situation dans laquelle je me trouvais, de tomber sur un homme attentif à me donner du plaisir ? Cet amant dont je n'avais pas même entendu le son de la voix aurait en effet pu me prendre tout de suite et éjaculer rapidement, en me traitant de salope ou de chienne. Au lieu de cela, j'avais rencontré un homme altruiste, qui éprouvait visiblement du plaisir à me faire jouir, qui poussait même parfois de petits gémissements en me léchant!

Reconnaissante, j'ai relevé la tête de l'homme. j'ai glissé mes mains sous son pull, le visage blotti dans son cou. j'adore caresser les torses des hommes ! Poser mes mains sur leurs tailles et un peu plus bas, là où sailli l'os de la hanche ; embrasser leurs ventres, leur poitrine surtout et remonter encore le long du cou, jusqu'à la nuque? Au début de notre relation, Vincent aimait alors frotter sa tête contre ma main, tel un chat. Vincent' Mais l'homme qui était avec moi n'était pas Vincent et cet homme-là, je l'excitais. Il a tourné son visage vers le mien et passé sa langue sur mes lèvres. Sa langue avait mon odeur? Puis, il l'a introduite dans ma bouche languissante et m'a accablée de baisers furieux. Mes caresses se sont intensifiées, mes mains sont descendues le long de son dos et j'ai commencé à lui caresser les fesses.