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Proposée le 1/12/2009 par anais66
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"Bonnes vacances Marie Louise, amusez vous bien !" Dis-je hypocritement.
Enfin seule ! Maintenant que ma vieille colocataire est partie, je vais enfin pouvoir inviter Xavier à venir me rejoindre. On n'a pas souvent l'occasion de se voir chez moi, car cette vieille peau refuse que je reçoive la gent masculine dans son appartement.
"Elle est partie ,tu pourras te libérer ce soir ?"
"Et comment ! Je ne vais pas louper l'occasion de te baiser sur le lit de ta sorcière, ma princesse !"
Heureuse et excitée comme une puce, je cours presque en allant sous la douche. J'y peaufine mon épilation et réalise que mon sexe, lui aussi, est déjà bien impatient de retrouver le corps de Xavier. Cet homme me rend folle. Je l'attends, je l'imagine, je le convoite, il est devenu une drogue, une obsession auxquelles je ne peux plus que me vouer. J'aime être l'objet de ses désirs les plus libertins, j'aime être à sa disposition et me laisser aller sans pudeur au plaisir qu'il me procure. Ce soir malgré tout, je pense que ce sera plutôt sage, il ne m'a parlé d'aucun nouveau jeu.
J'enfile les nouveaux dessous achetés la veille et reste plantée là, dans l'entrée, devant le miroir. Je porte un ensemble noir Chantelle. Mes longues jambes sont gainées par des porte-jarretelles et des bas, noirs eux aussi. Je regarde cette jeune femme brune perchée sur ses talons hauts et, je dois reconnaitre que je la trouve particulièrement chic et sexy dans sa tenue. Mon corps n'est pas parfait, mais je tolère ses défauts, même si parfois, j'aimerais plus de poitrine ou des fesses plus volumineuses.
Je sursaute en entendant la sonnette. Xavier entre et sourit avec malice en découvrant ma tenue.
"Tu ne m'as pas laissé le temps de m'habiller !" Lui dis-je en faisant semblant de râler.
"Mais ce que tu portes suffit amplement !"
Je lui saute au cou en l'embrassant comme si je ne l'avais pas vu depuis une éternité. Enfin sa peau, que mes lèvres parsèment de baisers, son parfum, que je respire à plein nez, ses bras dans lesquels je me sens toute petite et en sécurité. Nos bouches sont collées l'une à l'autre, nos langues se déchainent avec fougue. Pressée par une excitation incontrôlable, je déboutonne sa chemise très vite et manque de la déchirer. Simultanément, il dégrafe sa ceinture et retire son pantalon rapidement. Nous avançons vers la chambre de ma colocataire sans interrompre nos baisers. Xavier s'empresse d'ôter chaussures et chaussettes, pendant que j'enlève mon string. Assise sur le rebord du lit, je baisse son caleçon et le supplie:
"Prends moi, prends moi !"
Je recule sur le lit et m'allonge pour qu'il vienne sur moi.
Il me pénètre sur le champs, ses coups sont violents, rapides et profonds. Ses mains s'agrippent sous mes genoux ; mes cuisses relevées, je le sens plus loin encore s'engouffrer en moi. Mes doigts serrent les draps, je manque d'air, je ne pense plus qu'à la jouissance à venir. Elle est soudaine et presque douloureuse. Je suis obligée de me dégager de son emprise, mon corps entier sensibilisé par cet orgasme est comme électrisé. Xavier ne semble pas surpris, il me connait bien. D'un regard enjoué, il effleure ma poitrine exprès, je sursaute comme si je ne l'avais pas vu venir. Quelques minutes me sont nécessaires pour retrouver mes esprits. Aussi je lui demande d'éviter toutes caresses pendant ce court laps de temps, et ce, même si je sais que ça l'amuse de me voir bondir ainsi.
"Anais, tu as l'intention de me laisser dans cet état ?"
Je hausse les sourcils d'un regard taquin.
"Pourquoi pas, cette érection te va à ravir !"
Je souris en prenant sa queue dans ma main. Nous sommes debout l'un face à l'autre. Mes doigts enserrent son sexe et font de lents va-et vient sur toute sa longueur. J'embrasse son cou, ses épaules, son torse, sans interrompre mon geste sur son membre tendu. Il soupire de soulagement en me voyant m'assoir sur le rebord du lit. Ma langue fait le tour de son gland sans que mes lèvres ne le touchent. Je sais qu'il aime cette image, pour le moins pornographique. Je suce chacune de ses bourses, tandis que mes caresses manuelles sur sa verge se font plus pressantes. Parfois je relève la tête et croise son regard. Il est grave, mais tendre, pétillant et avide de sensations fortes. Sa queue disparait dans ma bouche et s'enfonce au fond de ma gorge. Xavier relève mes cheveux et rythme mes allers-retours sur son pénis. Sa semence légèrement salée jaillit alors sur ma langue et dans toute ma bouche.
"Ce soir, j'aimerais qu'un autre homme profite de tes talents."
Je reste silencieuse, effrayée par cette idée. Les battements de mon c'ur sont si forts que j'ai peur de faire un arrêt cardiaque.
"Je vais l'appeler, il sera là dans quelques minutes. Je lui expliquerai les règles du jeu. Il restera dans l'entrée. Il ne dira pas un mot, il ne te touchera pas. Il partira dès que tu le voudras, tu n'auras qu'à te retourner vers moi et je comprendrai. Tes yeux seront bandés. Tu n'auras qu'à lui démontrer que j'ai pour maîtresse, la meilleure des suceuses. Qu'est ce que tu en dis ?"
"J'en dis que tu es fou à lier, c'est tout !"
J'ai peur, ma respiration s'est accélérée, mon pouls est si frappé qu'il résonne dans tout mon corps. Il me suffirait de dire non. Non, c'est facile à dire, juste, non. Ma tête veut dire non, elle me le crie presque. Mon corps, lui, m'implore de dire oui, "dis lui ouiiiii ! Dis lui oui, tu vois bien le plaisir qu'il me donne !"
La chair est faible...
Je sursaute une nouvelle fois en entendant la sonnette. Cette fois-ci, mon excitation a pris une allure différente, cette situation nouvelle mouille mon vagin plus abondamment qu'à l'accoutumée. Xavier vient de bander mes yeux d'un de mes foulards noirs. Il appuie doucement sur mes épaules. Je me mets à genoux docilement, la porte s'ouvre sans un bruit. Xavier est derrière moi, je sens ses mains enlacer ma taille et masser ma nuque. Sa présence me rassure et me stimule. L'idée qu'il me regarde sucer un autre homme attise mon ardeur. J'avale ma salive et demeure immobile. Une odeur de parfum et de cuir flotte dans la pièce. Apparemment, l'homme a gardé sa veste.
J'entends alors la braguette de l'inconnu s'ouvrir. Je devine sa présence à quelque centimètres à peine de ma bouche. D'une main tremblante, je découvre avec surprise que le sexe qui m'est présenté est déjà bien tendu. Je pense que cet homme ne vit pas non plus ce genre d'expérience régulièrement. Le spectacle d'une femme presque nue, offerte devant sa queue, doit d'autant plus galvaniser son enthousiasme. J'espère ne pas le décevoir. Je m'approche de ce pénis et le caresse de ma langue. Mes mains sur les cuisses de notre invité devinent un corps robuste et musclé. Le mystère sur cet homme m'excite de plus en plus ; j'ai envie de lui plaire et de le faire jouir. Xavier a glissé ses doigts entre mes jambes et s'affaire sur mon clitoris. Le plaisir de faire cette fellation est d'autant plus fort que tout mon sexe est en transe. Un nouvel orgasme se rapproche, j'essaie de me concentrer sur ce que je fais alors que tout mon être s'embrase. Un gémissement de délivrance envahit l'entrée, je sens un liquide chaud se répandre sur ma poitrine, tandis que ma jouissance enflamme mon bas ventre. Je me retourne et plonge dans les bras de Xavier haletante. J'ôte ce foulard que je ne regarderai plus comme un banal accessoire. Derrière moi, la porte d'entrée se referme lentement.