Vacances de neige - Jeudi

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Proposée le 16/11/2009 par Cidoux

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Les trois femmes entourent Michel. Elles se disputent ses faveurs. Tient, elles sont nues ! Cela ne l'avait pas frappé jusqu'ici. Toutes les trois, non, elles sont quatre, il n'avait pas vu Annie. Elles promènent à tour de rôle leurs seins devant ses yeux. Il attrape Françoise, la jette au sol. Elle écarte les cuisses, non, c'est Isabelle qui le reçoit. Il fait l'amour. Les autres se frottent à lui comme des chattes le caressant de leur poitrine. Il serre les bras sur Isa... non, Sylviane l'a remplacée. Il ferme les yeux, encore un changement, l'adolescente gigote sous lui et cherche à se dégager...
Le crissement du rideau qu'on tire interrompt brusquement le rêve. Annie claironne :
- Debout là dedans ! Dépêchez-vous sinon je vais rater mon cours !
La réponse de Sylviane est cinglante.
- T'as qu'à te faire ton petit déjeuner et t'habiller en silence, j'ai sommeil moi !
Isabelle s'étire. Ses fesses rencontrent la verge de Michel raidie par le songe.
- Eh ! Tu es en forme !
Elle se retourne et prend en main le pieu de chair. Il l'embrasse. Sa langue dispute la place à celle d'Isabelle dont les doigts chatouillent le sexe du jeune homme.
La porte s'ouvre sur Annie hilare.
- Eh ben les amoureux ! On ne s'embête pas ici !
- Si cela te gêne, tu n'as qu'à fermer la porte ! cingle Michel déçu par l'intervention. Il se voyait déjà faisant l'amour comme dans son rêve.
- Pas question ! Vous êtes trop mignons.
Isabelle se dégage et s'assied.
- Oh ! Vous avez dormi tout nu ?
- Et alors ? Ça te choque ?
Par provocation il se lève debout sur le lit. La hampe de son sexe fièrement dressée nargue la jeune fille.
- Oh !
Annie ouvre grand les yeux et met la main devant la bouche. Il enjambe Isabelle et disparaît dans la salle de bain. L'adolescente est médusée.
- Eh ! Qu'as-tu ? Remets-toi, ce n'est qu'un homme !
- C'est... C'est si... gros ?
- Quoi ? Ah ! Pas toujours ! Tu n'avais jamais vu de sexe masculin...
- Si mais pas comme ça !
- Je voulais dire en pleine érection. En avais-tu vu ?
- Non, c'est... C'est...
- Impressionnant n'est-ce pas ?
Isabelle sort des draps et enfile le pyjama qu'elle ramasse au sol. Annie n'en revient pas. Elle a vu des représentations, des vidéos, mais la réalité est plus... plus... plus réelle ! Ce n'est pas possible que cette... chose puisse entrer. Elle plaque les mains devant son sexe comme pour le protéger de la vision. Isabelle sourit au geste.
- Tu verras, le jour venu, tu seras heureuse qu'il soit si... euh... si grand.
Elle prend la gamine par l'épaule.
- Allez viens ! Tu as le temps d'y penser !
Elles entrent dans le dortoir où Françoise et Sylviane sont toujours couchées.
- Debout là dedans, c'est l'heure !
- C'est ta faute si on a sommeil, rouspète Françoise.
- Ma faute ?
- Oui avec le boucan que vous avez fait, nous n'avons pas pu dormir !
- Il fait si bien que ça l'amour ? demande Sylviane.
Isabelle néglige de répondre. Elle entraîne Annie dans la petite cuisine.
- Aide-moi à préparer le petit déjeuner...

Michel, rasé, habillé pour faire du ski, émerge de la salle de bain. Annie le remplace. Il s'assied devant une tasse fumante.
- Ah non ! rouspète Isabelle, je ne me suis pas servie pour que tu me voles mon petit déjeuner.
Michel se décale d'une chaise et prend la tasse pleine que lui tend la jeune femme.
- Hou, c'est chaud !
Il la repose précipitamment. Un peu de café s'échappe de la tasse. Sylviane se moque.
- Le pauvre chéri qui craint la chaleur !
Il se lève.
- Tu ne déjeunes pas ?
- J'ai le temps, c'est trop chaud.
Il se glisse derrière Sylviane et attend qu'elle porte son bol aux lèvres. Il plaque les mains sur les seins de la jeune femme.
- Oh ! Veux-tu me laisser !
De peur de renverser le liquide, elle ne se défend pas avec la vigueur nécessaire. Il en profite pour déboutonner la veste de pyjama et patouiller la poitrine sous l'œil égrillard d'Isabelle et Françoise.
- Vous pourriez m'aider non ?
- Bah ! Il ne te fait pas mal. Tu as même l'air d'apprécier, remarque Françoise à la vue des tétons durcis de son amie.
Annie sort de la salle de bain.
- Je peux pas vous laisser seuls une minute sans que vous vous pelotiez ! Vous êtes obsédés ma parole !
- C'est pas moi, c'est lui qui a commencé ! se plaint sa sœur.
- Ouais, et qui le laisse faire, hein ?
Michel satisfait de son exploit se rassoit et sirote son café.
- Vous venez me chercher après le cours ? interroge Annie.
Les quatre autres se consultent du regard. Françoise traduit l'assentiment général.
- Oui, ma chérie on sera à l'heure place du téléphérique.
La gamine sortie, elle se lève.
- Michel, puisque tu es habillé, tu t'occupes de la vaisselle. Vous venez vous autres ?
Les trois femmes s'enferment dans la salle de bain. Il entend leurs rires. Cela lui fait chaud au cœur. Il remplit le lave-vaisselle et le met en route. Françoise, entièrement nue, traverse la pièce.
- Excuse-moi, j'avais oublié mes sous-vêtements.
- Tu n'as pas à t'excuser, dit-il avec un large sourire.
Elle hausse les épaules et rejoint ses amies. Il s'assied. Pour la énième fois, il se félicite de l'idée d'inviter des femmes, rien que des femmes. Il s'en attribue tout le mérite, oubliant que le hasard seul a voulu qu'il contacte Françoise, et que celle-ci n'emmène que des amies...

Ils skient pendant une bonne heure avant de retrouver Annie.
- Je propose de déjeuner dans le snack là-haut au milieu de la piste dit Michel en désignant un point sur la montagne.
- Crois-tu qu'il y aura de la place ? Je l'ai toujours vu plein, s'inquiète Françoise.
- Si nous y arrivons assez tôt, je le pense.
- Et bien, allons-y !
Le snack commence juste à servir les repas et la petite troupe trouve sans difficultés une table pour s'asseoir.
- Que faisons-nous cet après-midi ? demande Annie.
- Que diriez-vous d'une tournée en Suisse ?
- Par le mur, n'est-ce pas ? propose Françoise.
- Si tu veux.
- Qu'est-ce que c'est le mur ?
Sylviane n'est pas rassurée. Elle se méfie de Françoise.
- C'est une piste assez difficile j'en conviens mais avec cette qualité de neige elle est très praticable.
- Parle pour toi !
- Allez, tu verras ce n'est pas si terrible que ça.
- Et puis, il y a possibilité de descendre en télésiège pour les skieurs débutants, ajoute Michel. A part celle-là, les autres pistes du versant Suisse sont faciles.
- Va pour la Suisse, déclare Isabelle.
Sylviane acquiesce. Elle a retenu qu'il était possible d'échapper à la descente du mur à ski.

Ils sont au sommet de la piste. Françoise insiste.
- Tu verras, avec cette neige c'est du gâteau. Je suis sûre que tu t'en sortiras bien.
Sylviane hésite. Elle ne veut pas se singulariser. Même Annie s'y met :
- Le moniteur a dit qu'on pouvait y aller, que dans la poudreuse c'était pas dangereux.
De guerre lasse, elle consent à suivre le mouvement. Elle ne tarde pas à le regretter. Dès le deuxième virage, elle déchausse. A peine remise sur ses spatules, elle chute et perd de nouveau ses skis. Michel s'empresse pour l'aider. Il se sent un peu coupable de l'avoir entraînée. Il la guide de bosse en bosse. La descente est pénible, ponctuée de nombreuses chutes heureusement sans gravité. Sylviane est au bord des larmes, tremblante de fatigue et d'émotion lorsqu'elle parvient en bas de la section difficile où l'attendent sa sœur et ses amies.
- Tu vois que ce n'était pas si dur que ça, l'encourage Françoise.
La jeune femme voit rouge.
- Pas dur ! Qu'est-ce qu'il te faut ! Plus jamais je skie avec vous ! J'en ai assez ! Je rentre.
- Je t'accompagne.
Michel est inquiet. Furieuse et fatiguée comme elle est, Sylviane est capable de se blesser même sur une piste facile.
- Vous n'avez qu'à continuer sous la direction de Françoise. Rendez-vous à l'appartement.
- Vrai Sylviane, tu ne veux plus skier avec nous ? Je t'assure que c'est facile maintenant.
- Non, je connais ce que tu appelles facile ! Tu ne m'auras pas deux fois !
S'adressant à Michel :
- En toi, j'ai confiance, montre-moi le chemin.
La piste est très large, bien damée, en pente régulière. Il évite de prendre de la vitesse et exécute de larges virages, suivi comme son ombre par Sylviane. Annie plus téméraire et fière d'avoir triomphé du mur, les dépasse en schuss, bientôt rattrapée par Françoise et Isabelle.
Ils se séparent au télésiège.
- A tout à l'heure lance Michel aux skieuses qui continuent leur descente.
De leur nacelle, ils survolent le parcours où Sylviane a tant souffert. De nombreux skieurs mordent la neige à l'instar de la jeune femme.
- Tu vois, tu n'es pas la seule à chuter !
- Ce n'est pas une consolation. Cette descente m'a tuée. Je rentre. Tu es gentil de m'accompagner, mais je ne veux pas t'empêcher de skier. Rejoins les autres si tu veux.
- Non, je ne serai tranquille que lorsque nous arriverons à l'appartement. Tu es trop énervée et j'ai peur que tu te fasses mal en skiant seule.
Il la précède dans la pente. Au début Sylviane suit avec peine, puis la confiance lui revenant, elle reprend de l'assurance. Ils rejoignent la résidence sans encombre.

Sylviane s'effondre dans le fauteuil. Il la déchausse et range les brodequins avec les siens avant d'ôter son anorak. Elle n'a pas bougé. Il l'extrait du fauteuil. Il la maintient d'une main et de l'autre, descend la fermeture éclair de la combinaison qu'il ouvre sur le tee-shirt moulant. La tendre sollicitude de Michel fait fondre la jeune femme. Elle s'amollit dans ses bras. Il penche la tête et pose les lèvres sur la bouche entrouverte. La combinaison gît sur le sol. Elle l'enjambe. Prenant à son tour l'initiative, Sylviane soulève le pull-over de Michel sur son torse. Elle s'amuse avec les poils qui ornent la poitrine. Il ôte le tee-shirt comme une pelure. Elle déboutonne la ceinture du pantalon de ski et ouvre la braguette. Il dégrafe le soutien-gorge pendant qu'il enjambe son pantalon. Ils échangent un baiser. La bouche de Michel quitte les lèvres, descend sur le cou, la gorge, les seins. Il entraîne la petite culotte en s'accroupissant et embrasse la touffe de poils à hauteur de sa figure. Il fouille des doigts et ouvre le sexe rose. La jeune femme, les mains sur ses épaules l'attire à elle. Il mordille le petit bouton de chair si sensible. Elle gémit. Ses doigts s'emmêlent dans la tignasse du garçon. Elle vibre de tout son corps. Michel tête le clitoris. Ses doigts ouvrent les petites lèvres, jouent autour de l'orifice du vagin. Il insère un index curieux, un peu inquiet des conséquences. Elle appuie la tête du garçon contre son bas ventre. Tout heureux de la permission, il fait aller et venir deux doigts trempés de liqueur d'amour. Après le stress de la descente pénible, l'excitation produite par les caresses précises du jeune homme achève Sylviane. Elle pousse un râle, ses jambes cèdent. Elle s'effondre sur la moquette, incapable de maîtriser le tremblement qui l'agite. Il la soulève, et la guide sur un des petits lits sur lequel elle s'affale le souffle court. Elle sourit à Michel :
- Viens !
Il s'avance. Elle descend le slip dégageant la verge qui se redresse.
- Approche.
Il termine d'ôter le slip et s'avance entre les cuisses écartées. Elle cajole le sexe qui lui fait face. Baissant la figure, elle y dépose un baiser. Sylviane décalotte le gland et l'enfourne entre ses lèvres. Elle lui rend sa caresse. Michel se raidit et ferme les yeux. Il sent la jouissance monter dans la tige. Il tente de se dégager, Sylviane s'accroche. Il insiste et se libère. La jeune femme le regarde d'un air navré.
- Tu m'as fait jouir, je voulais moi aussi...
Il la pousse. Elle bascule sur le lit. Il s'étend à ses cotés.
- Ce n'est pas ta bouche que je désire, mais toi. Le veux-tu ?
Elle attire sa figure. Un baiser scelle leur accord. Conscient du grave traumatisme que la jeune femme a subit de la part de son père, il modère son ardeur. Il la couvre de baisers, de caresses. Aucune partie du corps de Sylviane n'échappe aux tendres investigations. Il écarte les cuisses, découvre le sexe. A nouveau il fouille le sexe qui ne se dérobe pas. La jeune fille gît les yeux fermés, un sourire aux lèvres. Il s'enhardit sûr de pouvoir la faire jouir. Il se redresse et promène sa queue sur les lèvres de la vulve, le clitoris. Il va pénétrer lorsque, brusquement elle se raidit. Il n'a plus entre les bras qu'un corps inerte. Où est la jeune femme amoureuse qui recevait ses baisers une minute auparavant ? Il la dévisage. Sa figure est fermée, yeux clos, lèvres serrées. C'est une froide statue de chair qu'il domine.
- Qu'as-tu ? Tu n'es pas bien ?
- Ce... ce n'est rien.
- Regarde-moi !
Elle détourne le regard.
- Tu ne veux plus ?
- N... si, si.
- Regarde-moi, te dis-je ! Tu veux ?
- Ou-oui.
- Vraiment ?
- Ou... Non... Je ne sais plus !
Elle éclate en sanglots.
- Non, non ! Je ne peux pas, je t'en supplie, je peux pas !
Il se dégage et s'agenouille à coté du lit.
- Là, là, ça va, je ne ferai rien, non, tu vois ? Je suis parti.
- Excuse... excuse-moi ! arrive-t-elle à proférer entre deux sanglots.
- Ce n'est rien ma chérie, calme-toi.
Les pleurs cessent. Michel s'assied à ses cotés. Elle s'appuie contre son épaule.
- Excuse-moi répète-t-elle, excuse-moi. Je ne sais ce qui m'a pris.
Un gros sanglot l'interrompt. Il la cajole.
- Tu sais, je voulais vraiment, tu as été gentil avec moi, j'en avais envie, tu sais. Mais au dernier moment, j'ai paniqué. J'ai cru voir mon père, j'ai cru que ce serait comme avec lui.
Un instant de silence. Elle est désolée.
- Si tu veux, on peut encore essayer. Je... je ferai attention.
- Tu le veux ?
- Oui.
- En es-tu sûre ?
- Je... crois.
- Je crains que ce soit insuffisant. Oh ! Je te fais confiance, tu sauras te maîtriser, peut-être même me donner le change, mais toi ? Que retireras-tu de cette étreinte ? Es-tu persuadée d'y prendre du plaisir ?
Un gros soupir s'échappe de la poitrine de Sylviane. Elle ajoute d'un air désabusé :
- Je ne suis plus faite pour avoir des relations avec des hommes.
- Veux-tu te taire ! Si, tu es normale ! Si, tu sauras refaire l'amour, je dis bien l'amour. C'est simplement trop tôt. Ton corps n'a pas oublié la souffrance des étreintes imposées. Tu verras dans quelque temps, tu iras mieux. Déjà aujourd'hui tu m'as autorisé beaucoup plus que l'autre soir dans le lit. C'est bon signe.
Elle lève des yeux suppliants.
- Tu crois ?
Il embrasse ses paupières.
- J'en suis sûr !
Il cherche sa bouche. Elle ne se dérobe pas. Elle veut se racheter. Si l'étreinte normale lui est interdite, elle sait comment satisfaire Michel. Elle prend la verge qui se dilate entre ses doigts. Il comprend son désir. Malgré son envie, il résiste.
- Viens te doucher.
- D'accord !
D'un bond elle le suit. Elle saura bien dans la salle de bain lui imposer le plaisir qu'il refuse.
- Monte dans la baignoire.
- Non, toi d'abord, dit-elle ouvrant les robinets et réglant la température de la douchette.
Avec un sourire il enjambe le rebord. Elle arrivera à ses fins pense-t-il, elle veut le masturber, lui rendre le plaisir donné tout à l'heure ? Bah, si elle y tient ! Sylviane l'asperge copieusement. Elle couvre ses mains de crème.
- Pas besoin d'éponge !
Elle enduit le corps du jeune homme de mousse blanche.
- Tourne-toi !
Il obéit. Le dos, le ventre, le sexe, tout est blanc. Elle ajoute de la crème sur une paume et manchonne la tige raidie. Michel frissonne sous la douceur de la manipulation. De la main libre, Sylviane soupèse les bourses, fait rouler les glandes sous les doigts. Elle badigeonne copieusement l'entrejambe. Un ongle gratte, Michel n'en a cure. Il se retient à la tringle du rideau de la douche, écartant les cuisses pour faciliter les caresses. Il regarde son ventre. Un poing recouvre et découvre le gland visible malgré la mousse. Sylviane introduit une phalange dans l'anus.
- Aaah !
Elle n'ose pénétrer et pistonne juste à l'entrée du sphincter en cadence avec la main qui masturbe la tige de chair. Michel tremble. Ses jambes flageolent. Non ! Rester debout, recevoir jusqu'au bout la, les caresses ! D'une main il se suspend au rideau, de l'autre il s'agrippe aux robinets. La jeune femme consciente de son émoi s'applique. Elle amplifie les mouvements de ses deux mains. Le doigt pénètre presque en entier. Elle sent dans la paume la queue s'agiter, hoqueter. Des filets blanchâtres jaillissent et vont se perdre dans la mousse qui tapisse le fond de la baignoire. Elle accélère le va et vient. Michel gémit, se courbe, cassé en deux par l'intensité de la jouissance. Elle n'arrête que lorsqu'elle n'a plus entre les doigts qu'une tige molle. Elle reprend la douchette, débarrasse le sexe de sa gangue de mousse, décalotte le gland.
- Aah !
Michel gémit et se retire.
- Laisse-moi le nettoyer !
- C'est sensible tu sais !
- Je fais attention.
Il lui arrache la douchette et termine de se rincer.
- A ton tour !
Elle le rejoint dans la baignoire.
- Tu as aimé ?
- Mais oui ma chérie. Comme si tu ne t'en étais pas rendue compte !
- Je suis pardonnée ?
- Tu n'avais pas besoin de me caresser pour te faire pardonner.
- Ça m'a fait plaisir tu sais.
- J'aime mieux ça ! Tourne-toi que je te mouille... oui... lève le bras... l'autre... tourne le dos... écarte les cuisses... penche-toi un peu... oui.
Docile, elle se prête à son caprice. Il dirige la douche sur les fesses qui pointent, sur le sexe. Les jets picotent la chair tendre. C'est agréable et énervant à la fois. Sylviane se retourne et embrasse Michel sur la bouche. Elle se colle contre le garçon appuyant de la cuisse et du ventre le sexe ramolli. Il la retourne de force.
- Je vais te savonner.
A son tour, il enduit les paumes de crème qu'il fait mousser sur la peau de la jeune femme.
- Attend !
Il attrape un flacon de shampooing sur le lavabo. Il dépose une noisette de produit sur les doigts.
- Tu vas voir ton petit con sera tout doux !
Il masse le pubis, l'imprégnant de mousse. L'autre main, par derrière étend le produit entre les cuisses. Sylviane vacille.
- Attention ! Retiens-toi, sinon, je ne pourrai pas te... laver correctement.
Il s'agit bien de propreté ! Michel investit les deux puits d'amour. Sylviane tremblante le laisse agir à sa guise. L'onctuosité du shampooing ajoute à son plaisir. Car elle prend plaisir à l'introduction des doigts, timide au début, puis devant son manque de réaction négative, plus franche. Il y avait longtemps qu'elle n'avait accepté, même de la part de ses amies, une pénétration vaginale, jusqu'ici liée dans son esprit à son père. De retrouver un plaisir qu'elle croyait disparu à tout jamais, la surprend. Elle veut embrasser Michel pour le remercier. Elle n'a pas le temps. Un éclair de jouissance cloue son ventre. Elle halète, se retient au jeune homme qui fouille son, ses intimités...

Sylviane gît en tas, prostrée dans la baignoire. Michel s'essuie.
- Tu viens ? On va se promener en attendant le retour des skieuses.
- Où ça ?
- Dans la station, je te montrerai les chalets particuliers.
Elle se redresse. Des filets de mousse courent sur la peau. Michel prend la douchette et asperge la jeune femme qu'il fait tourner sous les jets.
- Voilà !
- Passe-moi une serviette s'il te plaît.
Il l'enveloppe d'un drap de bain.
- Je te laisse t'essuyer, je vais m'habiller.
Elle apprécie sa discrétion. La minute d'après elle sort de la salle de bain, lumineuse dans sa nudité. Michel sourit.
- Tu veux sortir ainsi ? Tu sais, je crois qu'il ne fait pas assez chaud !
- Tu es bête !
Elle éclate de rire.
- J'aime bien t'entendre rire. Tu ne nous gâtais pas au début du séjour.
- Tu me préfères ainsi ?
Il la serre dans ses bras. Elle tente de se libérer. Il emprisonne ses lèvres. Elle subit puis rend le baiser avant de s'échapper.
- Laisse-moi m'habiller ! Elles vont rentrer et je ne serai pas prête.

Ils se promènent bras dessus, bras dessous. Michel avise un restaurant dont il a aperçu la publicité sur des affichettes à l'accueil de la résidence. Il entraîne Sylviane.
- Viens ! On va voir si on peut réserver pour demain.
Par chance, il y a encore une table disponible.
- Nous avons bien fait de venir aujourd'hui, n'est-ce pas ?
Sylviane n'est pas contrariante. Ils continuent leur promenade. Il lui fait admirer les chalets construits au bord de la falaise. La jeune femme s'accroche au bras de Michel. Elle est heureuse, pleine de reconnaissance envers le jeune homme qui lui rend sa joie de vivre. Ils dominent la vallée de Morzine estompée par une brume de beau temps. Le soleil disparaît caché par la montagne. Sylviane réprime un frisson.
- Entrons dans une brasserie, je te paie un verre de vin chaud.
- Ce n'est pas de refus, il fait frais.
L'heure de la fermeture des pistes s'approche. Ils croisent de nombreux skieurs qui déchaussent à l'entrée des immeubles, et claquent leurs spatules pour faire tomber la neige accumulée dans les fixations. Michel installe Sylviane près d'une fenêtre et s'assied à ses cotés. Ils sirotent leur vin chaud tout en se distrayant au spectacle de la foule qui défile. Sylviane pose la main sur la cuisse du jeune homme.
- Tu sais, Michel ?
Il la regarde avec un sourire d'encouragement.
- Tout à l'heure... Je te remercie.
Il se demande pourquoi. Est-ce à cause des caresses dans la salle de bain, ou de l'avoir épargnée dans la chambre ? Dans l'expectative, il ne dit mot, espérant d'autres précisions.
- Je... je ne pensais pas jouir autant...
C'est de la salle de bain dont elle parle, décide-t-il.
- Je... je n'avais pas ressenti un tel plaisir depuis longtemps... longtemps...
Sylviane s'abîme dans ses souvenirs. Oui elle aimait cette caresse, avant... avant d'être obligé de subir à nouveau son père... Il la laisse rêver. Elle se secoue.
- Je t'assure, je n'oublierai pas cette semaine de ski !
- Moi non plus, vous toutes avez été formidables avec moi.
- Dis donc ! J'espère que tu n'englobes pas ma sœur dans les « formidables » avec toi !
- Si, mais en tout bien tout honneur.
- J'aime mieux ça !
Elle le dévisage d'un air mutin.
- Laquelle d'entre nous préfères-tu ?
- Tu es trop curieuse !
- N'est-ce pas Isabelle... ? Ne rougis pas ! C'est bien Isabelle n'est-ce pas ? Je ne suis pas jalouse, au contraire. Je ne lui disputerai pas tes faveurs pour cette nuit, sois sans crainte. Cela me gênerait si tu me choisissais, crois-moi !
Dehors, La lumière du jour s'estompe. Michel sort son portefeuille et dépose un billet sur la table.
- Viens, nous rentrons.
- Tu m'en veux ? Je te promets de ne rien lui dire !
Elle lui donne un rapide baiser sur la joue. Il ne reconnaît plus la jeune femme coincée du début du séjour. Il est heureux de la transformation dont il s'attribue une partie du mérite.

Les trois autres colocataires les attendent dans l'appartement.
- Où étiez-vous passés ? interroge Françoise. Cela fait une bonne heure qu'on est de retour ? On commençait à se faire du mauvais sang.
- Vous n'aviez pas vu nos skis dans le ski-room ?
- Si, mais ne vous voyant pas on se posait des questions.
- On se promenait dans la station, répond Sylviane en ôtant ses boots.
- Tu as eu tort de ne pas rester avec nous, lance sa sœur. Les pistes étaient formidables, et faciles. On s'est bien amusées.
- Tant mieux pour vous. Moi, je ne regrette pas, la descente du mur m'avait achevée, j'aurai été un boulet à traîner.
- Je ne te l'ai pas dit à midi, mais demain, le moniteur nous propose une journée ski.
- Toute la journée ?
- Oui, Il veut nous faire faire une grande promenade dans la vallée. C'est derrière la montagne, là devant. C'est du hors piste, il nous dit que c'est magnifique. On déjeunera dans un chalet où on nous apportera à manger.
- Du hors piste ? N'est-ce pas dangereux ?
- Pas avec un moniteur et un cours d'adolescent, rassure Michel. Quand nous sommes passés devant l'office du tourisme, j'ai aperçu l'affichage du risque d'avalanche. Il est faible, il n'y a pas à s'en faire.
- Bon, dans ces conditions, ça va.
- Tu me donnes trente euros ?
- Trente euros ?
- Ben oui, pour le moniteur et pour la bouffe.
- Parce que ce n'est pas compris dans les cours de ski ?
- Normal intervient Michel, le moniteur leur consacre la journée et non pas deux heures.
Annie est inquiète. Elle a donné son accord et ne se voit pas annoncer le lendemain qu'elle ne vient pas. Sa sœur la regarde sévèrement. Elle fronce les sourcils. Tout le monde s'attend à un refus de sa part, ce qui n'aurait pas manqué d'arriver en début de semaine. A la place, elle se calme et déclare tout sourire.
- Bah ! On n'en mourra pas, je te les donne tes trente euros.
Annie se jette au cou de Sylviane.
- Merci.
Françoise regarde attentivement la jeune femme. Elle aussi remarque le changement de comportement de Sylviane, se dit Michel. Il change de conversation.
- Que diriez-vous d'une raclette ce soir ?
- Où ça demande Annie ? Au restaurant ?
- Non, ici, on sera plus tranquilles, on peut en acheter chez un traiteur et ils louent l'appareil. Qu'en pensez-vous ?
Annie préférerait le restaurant mais les trois autres approuvent la suggestion du jeune homme, ce sera plus amusant dans l'appartement. Il la console.
- Demain c'est promis, nous irons au restaurant. Nous avons réservé, ta sœur et moi. Qui vient avec moi commander la raclette ?
- Moi !
Isabelle se précipite. Elle ne veut pas laisser passer une occasion de tête-à-tête avec Michel.
- Enfile tes boots, nous y allons tout de suite.
Sylviane le dévisage. Un rire silencieux plisse ses yeux. Il lui fait une petite grimace discrète.

A la sortie de l'ascenseur public il veut prendre le bras d'Isabelle. Elle se dérobe.
- Vous avez skié dans l'après-midi ?
- Non, nous sommes rentrés directement après vous avoir quitté.
- Qu'avez-vous fait ?
- Nous avons pris un bain...
- Ensemble ?
Il la regarde, serait-elle jalouse ? Cela signifie qu'elle tient un peu à lui. Que va-t-il lui répondre ? Nier ou avouer ? Il choisit d'avouer. Une relation durable ne peut commencer sur un mensonge.
- Oui, ensemble.
Elle soupire.
- Vous avez fait l'amour ?
Il est tout heureux de pouvoir la contredire.
- Non !
- Non ?
- Nous ne nous sommes que caressés.
- Bien vrai ?
- Tu pourras lui demander si tu ne me crois pas.
- Je te crois.
Elle se rapproche de lui. Il prend sa main qu'elle ne refuse pas. Ils commandent la raclette. On la leur promet pour huit heures et demie avec l'appareil pour six personnes. Ils font un détour par la supérette où Michel achète deux bouteilles de vin de Savoie. Il en aurait pris une de plus sans le refus d'Isabelle.
- Je te soupçonne de vouloir nous saouler. Deux bouteilles c'est largement suffisant pour nous quatre.
- Nous cinq tu veux dire ?
- Non, nous quatre, Annie ne boit pas de vin.
Il n'en est pas sûr mais ne la contredit pas.

Les jeunes femmes les attendent en pyjama. Le serveur du traiteur va apprécier quand il apportera la raclette, pense Michel qui sourit à la vue du bouquet qu'elles forment.
- Oh ! Vous ne l'avez pas avec vous ?
- Non, il faut la préparer. On nous l'a promis pour huit heures et demie, pas avant.
Annie se lève. Elle est à croquer dans sa nuisette.
- Je vais me rhabiller.
- Pas la peine, sourit sa sœur, tu te cacheras dans l'autre pièce quand on nous livrera.
- Je vais me changer aussi, déclare Isabelle.
- Je viens avec toi, propose Michel.
- Pas question ! Je suis assez grande pour me déshabiller toute seule. De toute façon il faut que quelqu'un reste vêtu pour recevoir la livraison. Tu es volontaire désigné d'office.
- Tu n'es pas gentille !
- Ce n'est pas une question de gentillesse, tu n'avais qu'à exiger qu'on te serve tout de suite, c'est ta faute !
Elle s'enferme. Annie s'amuse.
- Le torchon brûle on dirait !
- Toi, on ne te demande pas ton avis !
- Oh ça va, ça va ! On le sait que vous êtes amoureux.
La jeune fille esquive en riant la tape destinée à ses fesses. Il juge inutile de la poursuivre. Elle revient s'asseoir :
- On fait une partie de carte en attendant ?
Isabelle se joint rapidement à eux. Michel leur enseigne un jeu facile qui laisse la part belle au hasard. Le temps passe vite et ils sont tout surpris d'entendre frapper à la porte. Annie bondit de sa chaise.
- Oui, oui, j'arrive ! clame Michel.
Avant d'ouvrir il contrôle. L'adolescente n'est plus visible.
- Bonsoir messieurs dames.
Un chœur de bonsoirs lui répond. Il sourit devant le spectacle des trois jeunes femmes en déshabillé. « Il en a de la chance cet homme, trois nanas pour lui tout seul ! » soupire-t-il en déposant sa charge.
- Voilà. Ici vous avez le fromage coupé en lamelles, là le lard, du salami et ici les pommes de terre en robe des champs. Le patron a ajouté des cornichons et des petits oignons.
Pendant ses explications ses yeux vont de l'une à l'autre, s'attardant sur les poitrines à moitié révélées.
- Vous le remercierez de notre part.
- Vous rapporterez l'appareil nettoyé demain à la boutique, avant cinq heures.
- Cinq heures ? Du matin ?
- Non, dix-sept heures si vous préférez.
Le serveur regarde autour de lui par terre.
- Vous avez une prise ?
- Oui, là, dans la cuisine.
- Je vois. J'ai bien fait d'apporter une rallonge.
Il fouille dans sa sacoche et sort un long fil qu'il branche.
- Voilà, c'est prêt ! Bon appétit !
Il les quitte non sans avoir enveloppé d'un regard admiratif les trois femmes adorables dans leur pyjama de soie. Ce n'est pas souvent qu'il a l'occasion de se rincer l'œil.
En refermant la porte Michel est conscient d'avoir fait un envieux. Annie fait son apparition.
- Heureusement que tu ne t'es pas montrée dans sa nuisette, s'amuse Michel, le pauvre serveur en serait tombé d'apoplexie.
Elle hausse les épaules faussement excédée. Elle regarde les victuailles et l'appareil d'un air critique.
- Comment ça se mange ?
Ces demoiselles ne sont pas plus expertes qu'elle. Michel fournit les explications et fait une démonstration. Chacun prend une pomme de terre et l'épluche avant de commencer à faire fondre le fromage...

Michel s'étire. Les deux bouteilles sont vides. Tout le monde parle haut et fort, même Annie que sa sœur a autorisé à boire un verre. Isabelle débarrasse la table et jette à la poubelle les épluchures.
- Tu m'aides à nettoyer, Annie ?
L'adolescente n'ose refuser. Françoise lui passe les coupelles et les verres. Elle se retourne sur Michel.
- Cela ne te gêne pas d'être le seul habillé ? Va te changer !
Il s'enferme dans la salle de bain après avoir déplié la cloison mobile. Le bruit de la douche fait lever la tête à Isabelle.
- Qui couche dans le grand lit ce soir ?
- Je peux y aller ? interroge timidement Annie.
Sa sœur lui lance un regard noir. L'adolescente se fait toute petite.
- C'est à moi, affirme Françoise. Si je compte bien, vous avez eu trois nuits pour vous.
- Ce n'est pas notre faute, tu n'avais qu'à être là ! rétorque Isabelle d'une voix acerbe.
- Ce soir c'est mon tour !
Françoise toise ses amies d'un air de défi. Sylviane s'approche d'Isabelle et lui glisse à l'oreille :
- Laisse-là, on ne va pas se fâcher pour si peu, tu te rattraperas demain, je te promets de ne pas te le disputer.
Elle l'embrasse sur la joue. Isabelle lui sourit.
- Tu as raison. Pour compenser je viendrai te rejoindre dans ton lit.
- Oh, tu n'y penses pas ! Et Annie ?
- Annie ? Elle doit avoir l'habitude de nous voir nous caresser !
Justement la jeune fille s'impatiente.
- C'est fini vos messes basses ?
- Tu peux agir à ta guise Françoise, nous te laissons Michel, concède Sylviane.
La jeune femme referme la cloison mobile. Elle ôte son pyjama avant de se glisser sous les draps du grand lit.

Michel, en se lavant les dents, s'interroge. Qui le rejoindra ce soir ? Sûrement pas Sylviane, elle le lui a fait comprendre. Il étouffe un petit rire. Qu'est-ce qu'il ferait, s'il découvrait Annie sous les couvertures ? Aucun risque ! Alors Isabelle ? Il le souhaite mais réfléchit que Françoise ne laissera pas passer son tour. Il tend le bras pour décrocher son pyjama. Il hésite. Pourquoi l'enfiler ? Juste pour traverser l'espace entre la salle de bain et la chambre ? Inutile, toutes l'ont vu à poil, même l'adolescente, pas plus tard que ce matin. Alors une fois de plus ou de moins, quelle importance ? Il n'est quand même pas rassuré en entrebâillant la porte. Que faire s'il tombe nez à nez avec Annie ? Il respire. Le couloir est vide, les portes fermées. Ces dames sont au lit.
Sans surprise il découvre Françoise sous les couvertures. Elle se moque de lui.
- Tu ne perds pas de temps en déshabillage toi au moins !
- Ça te gêne ?
- Moi ? Non ! Regarde !
Elle écarte le drap qui recouvre son corps nu.
- Viens ! Mais auparavant referme le rideau de la fenêtre s'il te plaît.
Les couleurs sont annoncées, pense Michel. Il se reproche de ne pas manifester autant de désir que la situation l'exige. Françoise n'est pour rien dans ses états d'âme. Il se glisse à ses cotés. Elle l'enlace. Le contact de sa chair tendre a l'effet escompté. Sa verge se réveille et appuie contre le ventre de la jeune femme. Il patouille avec plaisir la poitrine abondante, s'amusant à malaxer les seins. Il retrouve les sensations découvertes la nuit de dimanche. A nouveau il se laisse emporter par la fougue de la jeune femme. Comme la première fois, il a l'impression qu'une pieuvre l'enserre de ses multiples tentacules. Tout naturellement sa queue trouve sa place dans le sexe de Françoise. La jeune femme n'est pas discrète. Cela empire quand il chatouille l'entrée de l'anus. Il insiste et enfonce le doigt.
- Arrggh !
Que dirait-elle s'il l'enculait ? se demande Michel. Il tente de se dégager mais renonce devant la détermination de sa partenaire. Il la laisse le chevaucher. D'une main il soutient les seins qui le surplombent et de l'autre il poursuit la caresse anale qui a l'air de si bien réussir.
- Vous en faites un boucan !
Isabelle se manifeste. La réponse ne se fait pas attendre.
- Pas... Aah !... plus que... Aah !... Toi... Aah !... hier... Aah !... soir !
Michel en a assez de son rôle passif. Prenant Françoise à bras le corps, il bascule pour la dominer. Il embrasse la poitrine qui s'étale sur le torse. Elle écarte les genoux. Il les ramène vers les épaules. La jeune femme le maintient par les hanches, accompagnant ses coups de reins. Il se félicite d'avoir joué dans l'après-midi avec Sylviane. Sans la fatigue accumulée, il n'aurait pu maîtriser la montée de la jouissance. Françoise noue les jambes sur les fesses qu'elle frappe du talon au rythme imposé par le jeune homme.
Elle gémit à chaque pénétration. Leurs pubis se heurtent mais ils ne le sentent pas.
- Aah !... Aah !... Aah !
- Ce n'est pas bientôt fini ? On veut dormir, nous !
Isabelle est jalouse ! constate Michel. Le plaisir qu'il en éprouve le déconcentre. L'éjaculation le surprend, il ne peut la contrôler. Encore quelques coups de queue et il s'arrête, épuisé, effondré sur la poitrine de la jeune femme. Elle le serre contre son cœur malgré le poids qui l'oppresse. Elle ne compte plus les orgasmes dont le dernier a éclaté lorsque les jets de spermes ont pénétré son vagin. A cours de souffle, elle le pousse. Il roule sur le coté, peinant à retrouver une respiration normale.

Il se réveille brusquement. Il est seul dans le lit. Françoise parle avec Isabelle dans le couloir. Il dresse l'oreille mais ne perçoit pas ce qu'elles se disent. Elles ne semblent pas en colère. La jalousie d'Isabelle est passée, tant mieux. Il enserre Françoise quand elle se recouche, les fesses contre son ventre. Le sommeil le surprend dans cette position.