Rencontre avec un pilote de l'aéronavale

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Proposée le 9/11/2009 par MeliMelo

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J'avais fait sa connaissance sur Internet. Il habitait a environ 70 kilomètres de chez moi, avait 30 ans, était militaire de carrière, et en mission en Afrique. Nous visitions sporadiquement ce site de rencontre l'un et l'autre, sans grande conviction, et ce soir-là, nous étions tous deux connectés. Une passion commune pour les voitures, et nous commençâmes à discuter sur messagerie instantanée.

J'appris qu'il était passionné par son métier, qu'il aimait les voyages qu'il faisait de manière régulière, ayant parcouru la moitié du monde. Il me fit profiter de ses multiples photos, et les soirées puis les nuits passèrent, d'histoire en histoire. Il apparut quelques fois sur les photos, et je me pris finalement à le trouver assez sexy : petit, râblé, mais musclé et sec, le visage mince, avec une ombre de barbe, les cheveux court, le sourire en coin, un éclat scintillant dans ses étranges yeux noisettes en amande. La dernière qu'il me montra avant que tout dérape, le montrait assis nonchalamment sur la portière d'une superbe mustang de 1966, rouge brillant, en jean levis blanc, pumas et une chemisette blanche ornée d'un dragon rouge. La photo avait été prise lors d'un voyage qu'il avait fait sur une base Américaine, pour y suivre une formation destinée à l'élite de l'aéronavale internationale... J'appris a cet instant que non content d'être militaire, il était Lieutenant, pilote de chasse. La coïncidence me surprit tant que nous commençâmes derechef à échanger dessus : j'avais à la même période fait un séjour dans une prestigieuse université, située dans la même ville que la base où il avait séjourné.

D'anecdote en anecdote, le fou rire nous saisit, et j'appris bientôt qu'il rentrerait d'Afrique du Sud quinze jours plus tard. De but en blanc, il me demanda un service : pourrais-je aller le chercher à l'aéroport, car sa sœur, enceinte, ne pourrait venir le chercher. Sans réfléchir outre mesure, j'acceptais. Puis, la conversation dévia, et prit un tour de plus en plus personnel : nous en vînmes à parler de nos aspirations, de nos désirs, de nos envies, puis, plus tard dans la nuit, de sexe et puis, encore plus tard, de nos fantasmes... Nos conversations quotidiennes, rythmées par les connections chaotiques de la zone, perdue au milieu de nulle part, dans laquelle il se trouvait, prenaient un tour différent selon l'heure... Le jour voyait d'anodines conversations de la vie quotidienne, puis la tombée de la nuit leur donnait un tour plus personnel, et la nuit tombée, ainsi que l'engourdissement des esprits et des corps, donnaient a nos échanges un tour plus fantasmagorique, et au fur et à mesure que la nuit s'avançait, plus chauds.

Nous en vînmes à échanger des propos plus crus, qui nous excitaient, nous échauffaient, et me faisaient peur tout à la fois : après tout je ne connaissais pas cet homme, et c'était l'inconnu quant à la suite des événements.

Deux jours avant son départ, ils subirent une tempête de sable, qui les coupa du monde. Je n'avais donc comme information qu'un aéroport, un n° de vol et un horaire. Le mercredi soir, je pris donc ma voiture, puis pris la route, direction, Roissy. Deux heures plus tard, je me stationnais dans l'un des parkings, presque vide. Il était 23h, et l'avion arrivait a 23h30. J'avais donc encore un peu de temps. J'en profitais pour sortir le sac de sport du coffre de ma voiture et me changeais rapidement : jupe longue noire, bottes a talons en cuir souple, chemisier rouge à agrafes, le décolleté plongeant laissant apparaître la naissance de ma poitrine et le pendentif en forme de lézard logé dans le sillon. J'avais mis en dessous de mon jean, un ensemble de lingerie fine, rouge sang, wonderbra et string. Je me trouvais, une fois n'est pas coutume, très sexy. A l'idée de ce qui allait certainement se produire, je sentis mes reins s'enflammer, et mon entrejambe s'humidifier. Pourvu qu'il fasse aussi bien l'amour qu'il en parlait, et qu'il soit aussi sexy que sur les photos ! Je mis un petit soupçon de maquillage, puis j'enfilais par dessus ma longue veste en peau noire, et saisissant mon sac, je me rendis vers le terminal...

J'arrivais au moment précis où l'avion se posait dans un long glissement gracile sur la piste, monstre d'acier et de verre, la chaleur s'échappant des turbines faisant trembler l'air vibrant du bruit du quadriréacteur. Les lumières de la piste scintillaient, projetant des éclairs au passage des ailes de l'avion. Les passagers montèrent dans la navette, puis le véhicule se dirigea vers le terminal.

Mon cœur battait la chamade. J'étais curieuse de découvrir le visage réel de cet homme qui habitait mes rêves depuis plusieurs mois maintenant. Je sautillais d'impatience, scrutant la file de passagers, dévisageant les hommes. L'expression affamée de son visage me le fit repérer plus vite que son visage en lui-même. Un sourire éclatant l'illumina lorsqu'il m'aperçut, et il brilla tel un astéroïde au milieu d'un ciel d'encre, visage heureux au milieu de la colonne de visages fatigués et gris. Je me raccrochais à cette lumière, goutant chacun de ses pas vers moi, chacun de ses regards, chacun de ses gestes. Je ne voyais plus rien, plus rien que son visage et je m'accrochais a l'immensité de ses yeux, couleur de sable mouillé, promesse de grands espaces et de nouvelles sensations.

L'image semblait s'être figée, le film tourner au ralenti. Il se déplaçait avec classe et aisance, son jean noir dessinait suavement ses muscles, et laissait deviner la forme de son sexe : nul doutes que le long voyage en avion n'avait pas eu lieu sans laisser galoper son imagination.., le tee-shirt blanc moulait ses pectoraux et abdominaux, et la veste en cuir noire qu'il portait sur son bras brillait sous les éclairages au néon, lui donnait une allure folle. Je ne remarquais aucun des regards admiratifs des hommes que je croisais, entièrement tendue vers celui qui venait à moi. Soudain, il fut devant moi, et son étrange sourire en coin, qui plissait ses yeux et lui donnait cette expression rieuse, me fit chavirer. Incapable de bouger, j'attendis, les yeux rivés sur les siens. Il posa son sac, puis fit un nouveau pas. Il tendit la main, effleura mon visage. Le contact de sa peau m'électrisa, et je fermais les yeux. C'est les yeux fermés que je sentis son corps se rapprocher, puis ses bras de refermer autour de mon corps palpitant, et son souffle chaud sur mes cheveux. Je me sentis vaciller. Son étreinte se resserra autour de moi.

- Tout va bien.
....
- Tout va bien....

Sa voix était chaude, grave, onctueuse, et glissa comme une sensuelle caresse sur mon âme. Je me serrais contre lui, posait mes mains sur son torse. Ses muscles durs et la chaleur de son corps, me firent frissonner. Il me prit la main, et m'entraina vers le parking. Je me sentis gauche à coté de l'incroyable décontraction qu'il affichait. Une fois au parking, il jeta son sac dans le coffre de la voiture, puis me reprit dans ses bras, plongea son regard dans le mien. Je le soutins, et vis toute la sauvagerie de la terre désolée dont il revenait et toute l'implacabilité de son métier dans ses yeux qui s'approchaient dangereusement. Quand il fut trop près pour que je puisse distinguer son visage, je fermais les yeux et m'abandonnais à ce premier baiser que nous échangions. Ses lèvres étaient brulantes, douces, avaient un léger goût de fruit... Je savourais ce baiser, prenant petit à petit conscience de mon corps qui brulait, de mon sang qui affluait dans mon cœur et mon cerveau, de mes doigts engourdis accrochés à ses épaules, de mes lèvres qui cherchaient les siennes, avides, de ce baiser sans fin... Je me serrais contre lui, savourant sa proximité après les milliers de kilomètres qui nous avaient séparés pendant des mois. Mes lèvres refusaient de se détacher des siennes, notre baiser devint plus violent, il pressa son corps contre le mien, grogna, nous basculâmes sur le capot de ma BMW. Le contact fut rompu, ses yeux brillaient. Il glissa sa main sous ma nuque, puis l'autre au creux de mes reins, sous l'épais manteau. La chaleur de sa main a travers le tissu, a nouveau me fit frissonner.
De nouveau, nous nous perdîmes dans un baiser, ses mains se faisant plus présentes, plus insistantes. La main qu'il avait placé sur mes reins, glissa le long de ma hanche, puis fit remonter doucement d'un geste habile la longue jupe noire. Ses doigts finirent par atteindre ma peau, me provoquant une décharge électrique plus forte encore. Je m'agrippais à lui plus violemment, passais une jambe autour de la sienne, mon souffle se fit plus court. Soudain, entre deux baisers passionnés, il rit doucement.

- Quoi ? M'exclamais-je dans un souffle.
- Je crois qu'on devrait se mettre en route. Je te ferais bien l'amour là maintenant sur le capot de ta voiture, mais bien qu'il y ait personne dans le parking, ca va faire désordre....
- Oh.... Oui c'est vrai.

Je m'obligeais à reprendre possession de moi-même, puis descendis du capot, contrite. Il rit de nouveau à mon expression.

- Viens, on s'en va.
- On va où ?
- je ne sais pas encore, mais on ne peut pas rester là.

Je lui lançais les clés de ma voiture. Surpris, il m'interrogea du regard.

- A toi de conduire. Tu voulais savoir ce que j'avais comme voiture ? Et bien voilà, tu vas le savoir !
- Tu es sure ? Je ne voudrais pas te l'abimer, elle est si belle....

La BMW noire, une série 1 coupé, rutilait de mille feux sous l'éclairage. Il tourna la clé de contact, et les 306 chevaux du moteur 3,5l essence rugirent d'un coup. Il parut surpris, me lança un regard admiratif, puis commença à reculer précautionneusement. Nous sortîmes du parking, puis primes l'autoroute vers le Nord. Sa conduite souple et fluide m'engourdit les sens, et je sentis les vibrations de son sourire, avant de sentir sa main sur mon genou. L'électricité qui passa entre nous, me réveilla instantanément. De nouveau, il fit glisser la jupe vers le haut, glissa sa main sur ma peau, puis s'enhardissant, remonta l'étoffe en même temps qu'il appuyait sur l'accélérateur. L'arrivée brusque de l'essence coïncida avec l'arrivée tout aussi brusque d'un violent désir charnel. Les 6 cylindres en ligne répondaient à ses sollicitations avec autant de joie que moi à ses caresses, et ses deux turbos soufflaient puissamment. Il ôta sa main, passa la 4e à la volée lorsque nous atteignîmes 150 kms/h et la zone rouge... Sa main remonta encore, en même temps que l'aiguille du compteur de vitesse montait dangereusement. Lorsque sa main atteignit le creux de mon entrejambe, nous étions à plus de 210 kms/h, le moteur hurlait et ôtant de nouveau sa main, il passa la 5e à la volée. Ramenant sa main sur mon entrejambe, tout en restant concentré sur la route, il entreprit de glisser un doigt, puis deux, sous le fin tissu du string. Je fermais les yeux et m'abandonnais à la caresse. Lorsque je rouvris les yeux, haletante, l'aiguille phosphorescente du compteur flirtais avec le 260. J'avais importé la voiture d'Allemagne et le moteur n'était pas bridé. Je n'arrivais pas à paniquer, j'aimais la vitesse et l'adrénaline qu'elle provoquait et cela ne m'avait jamais impressionné.... Je goutais le contact de sa main chaude sur mon sexe brulant, ses doigts agiles et inquisiteurs qui m'excitaient toujours plus, je ne sus combien de temps s'écoula, toujours à la même vitesse, mais soudain il ôta sa main, et nous ralentîmes. Reprenant conscience, le clitoris palpitant, je regardais dehors : nous prenions une sortie, et après avoir payé à un péage automatique, nous nous enfonçâmes dans la nuit.

Il arrêta la voiture sur un parking déserté, puis coupa le moteur. Nous nous regardâmes, un instant, puis, se penchant par-dessus l'accoudoir central, nous reprîmes nos baisers. A mon tour, je posais ma main sur sa jambe, remontais... Son sexe était dur et tendu sous la compression du jean. Un râle lui échappa lorsque je l'effleurais. Nous passâmes à l'arrière de la voiture, et enfin, nous laissâmes libre court à nos désirs....

Les yeux dans les yeux, je fis passer son tee-shirt par dessus sa tête, découvrant sa peau, bronzée et lisse, sans une once de graisse, les muscles tendus étaient tels que je les avais fantasmés. Du bout des lèvres, j'effleurais sa peau, tout en continuant à le regarder, puis effleurait ses tétons de la langue. Toujours du bout de la langue, je descendis le long de son torse. Arrivée à la ceinture, les yeux rivés sur les siens, excitée par le désir fou qui les envahissaient, je fis sauter la boucle, puis, un a un, les boutons de son jean... Ne se retenant plus, il dégrafa mon chemisier puis fit sauter mes seins par dessus le bord du soutien gorge. Il les prit a pleine bouche, mordillant les pointes érigées, m'arrachant un halètement de plaisir, qui se mua en halètement de désir. Il fit glisser la jupe jusqu'à la taille, ancra ses mains sur mes hanches et fit tomber le léger string. J'écartais les cuisses et m'installais à califourchon sur lui. Je me mis à titiller le lobe de son oreille, puis me laissais glisser de sur ses genoux, le regard planté sur lui, qui, les yeux grands ouverts, savourait son plaisir. Je fis glisser ma langue le long de son corps, jusqu'à embrasser sa verge au travers du tissu de son caleçon. N'y tenant plus, je sortis délicatement son sexe, et le pris en bouche, tout en le regardant langoureusement. Je léchais sa hampe, puis son gland, effleurant le pourtour, le gobant, le suçant, tout a tout doucement puis plus fort. Il criait de plaisir, puis...

- Arètte ! Je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme là ! Tu sais, on ne m'a jamais fait ca, j'ai l'impression que tes yeux me disent, je te tiens, tu es à moi... J'en reviens pas d'avoir du atteindre 30 ans sans avoir jamais rien connu de pareil...

Je le fis taire d'un doigt sur ses lèvres...

- Mais tu es à moi... caresses-moi...

Aussitôt, il s'exécuta, prenant d'abord en main mes fesses, les malaxant, puis, me faisant tourner, à genoux sur la banquette, il glissa deux doigts dans ma fente... La re-découverte de mon sexe détrempé lui arracha un nouveau râle tandis que je criais à mon tour de plaisir. Ses doigts englués de cyprine, il entreprit de les faire glisser plus haut... Dans un frisson d'extase, je tendis mon cul vers lui, et il y engouffra ses deux doigts. De l'autre main, il glissa 3 doigts dans mon intimité. Je criais sans retenue, personne ne pouvait nous entendre. Soudain ses deux mains disparurent, et j'entendis le bruit du tissu que l'on froisse puis du plastique que l'on déchire. Devinant ce qu'il faisait, je restais dans la même attitude, la croupe offerte, les lèvres béantes, gémissant d'impatience ...

- J'arrive, je vais te défoncer, j'en meurs d'envie, je te veux....

Bizarrement ces mots m'excitèrent, et j'eus envie de jouer les chiennes en chaleur, je le désirais si violemment que je voulais son sexe, encore et encore ....

- Viens, prend moi, je te veux, j'en peux plus, baise-moi !
- Oh oui, tu vas voir, je vais te prendre et te faire crier !
- Oui, ouiiiiiiiiiiii !!

Un cri m'échappa quand il posa son sexe encapuchonné dans son préservatif à l'entrée de mes lèvres. D'un coup de rein, il me pénétra, puis, derechef, mis des coups de plus en plus violents. Il modifiait son rythme au gré de mes cris, guettant ce qui m'exciterait, ralentissait, se retirait presque pour mieux s'enfoncer. La tête me tournait, c'était délicieux, je ne sus combien de temps cela dura. Nous criâmes à l'unisson, tandis qu'il avait re-glissé deux doigts dans mon cul, caressant sa verge à travers la fin membrane séparant les deux cavités. Je sentis la jouissance si longtemps retenue monter, et nous jouîmes en même temps, le sang battant furieusement dans mon clitoris, me faisant tendre mon dos, écarter les cuisses encore plus avant, tandis que sa main se plaquait sur mon sein, saisissant le téton gonflé... je criais plus fort, et déclenchais un deuxième orgasme à la suite du premier, sentant le sperme s'écraser au fond de mon intimé.

Epuisés, nous nous effondrâmes sur la banquette et échangeâmes un regard complice. Nous nous rhabillâmes rapidement, puis ouvrîmes les fenêtres, pour faire partir la buée, et constatâmes qu'il était plus de 3h du matin. Nous reprîmes enfin la route vers le Nord et notre nouvelle histoire. A aucun moment, nous n'avions vu la voiture de police, garée dans l'ombre, dont les deux policiers avaient pu pimenter leur ennuyeuse ronde par un peu de voyeurisme.