Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Proposée le 28/10/2009 par Talis Cat
ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
Je suis pensif. Cette soirée a été excitante. Mais il manquait quelque chose. Jeanne y a mit du cur, pourtant. Je n'ai rien à reprocher à sa performance sexuelle non plus. Mais il manquait quelque chose...
Quand je suis rentré dans ma tente Cindy m'attendait, assise sur son matelas. Elle a dit :
"- Alors c'était bien ? Tu lui a fais l'amour ?"
"- Non, on a juste diné, parlé de choses et d'autres..."
"- Ne me mens pas, Chris..."
"- Je te jure que c'est la vérité."
Elle tire quelque chose qui dépasse de ma poche : la culotte de Jeanne :
"- Et ça ? Tu l'a acheté sur le chemin du retour ?"
Je baisse les yeux :
"- Réponds."
Je me laisse tomber sur mon matelas. Je soupire :
"- Écoutes, Cindy, je t'avais prévenue, non ? Arrêtes de t'accrocher. Essaies avec Thomas. Tu verras il est sympa aussi."
Elle hurle :
"- Tu me prends pour une pute ? Ce n'est pas à toi de décider avec qui j'ai envie d'être !"
Elle s'allonge alors sur son matelas et me tourne le dos. Je soupire à nouveau. Puis je prends mon matelas et commence à saisir de la tente. Elle dit tout bas :
"- Restes, s'il te plait."
J'obéis sans rien dire et replace mon matelas avant de me coucher. Je ne tarde pas à m'endormir.
Je dors mal, me réveille durant la nuit. Au milieu de la nuit je me suis réveillé et Cindy était serrée contre moi, accrochée à mon bras. Je l'ai prise dans mes bras. Elle a murmurée dans son sommeil :
"- Oui, Chris, je t'aime ..."
Ah, comme tout serait simple sans Jeanne. Et dire que ma copine m'attend sur Paris. Elle doit se douter que je serais infidèle. Mais là ça dépasse le stade de la simple infidélité... Et deux filles en plus. Je ne sais pas si je pourrais revenir et continuer notre histoire comme si de rien n'était, j'ai connu trop de choses nouvelles pour moi... Je me rendors sur ces pensées.
Le lendemain je reste rêveur toute la journée. Cindy reste avec moi, me parle, je ne l'écoute pas. Thomas vient me voir :
"- On va voir ton épicière ? Faut faire les courses."
"- Vas-y toi, je te la laisse."
Il est un peu surpris. Cindy aussi. Mais elle jubile intérieurement. Thomas demande :
"- T'es sur ? Je croyais que..."
"- Ouais, ben tu t'étais gouré, elle est à toi. D'ailleurs tu me dois une bonasse."
Cindy m'adresse un regard noir. Je m'en fous. Je me fous de tout. Je ne comprends plus. Je ne ME comprends plus. Thomas part en riant :
"- Ca va être cool, elle a l'air d'être bonne et facile !"
Cindy le rattrape :
"- Moi aussi, je viens !"
"- C'est pas beau de tirer sur les ambulances. En plus ça te donnera pas Chris."
Elle ne répond pas. Ils partent. Si seulement Thomas avait raison. Mais je ne pense pas que Jeanne se laissera avoir. Ce n'est pas une femme facile. Elle est juste tombée amoureuse de moi, comme Cindy. Je ne trouve pas de solution satisfaisante. Faire comme la dernière fois ? Non, elle va se douter d'un truc. Bon je vais commencer par trouver une excuse pour Lundi. Ca devrait la dégouter et peut-être qu'elle commencera à remettre en question notre relation.
Je rentre dans ma tente et m'endors, tout ça me fatigue. Quelles vacances de merde, ça avait bien commencé pourtant.
J'ai pris ma décision. La dernière question : vais-je simplement la laisser poireauter ou je la préviens avant ? La première solution est radicale mais quand même vachement brutale... On va essayer quelque chose d'intermédiaire. Je compose son numéro. Répondeur, coup de bol, ce sera plus facile :
"- Jeanne, c'est Chris. Désolé pour demain mais ce sera pas possible. J'ai besoin de prendre du recul. Je crois qu'on s'est emballés pour pas grand chose. Et puis on a nos vies. Moi à Paris et toi ici. Peut-être qu'on se reverra pas. Bonne chance à toi pour la suite."
Je raccroche. Je me sens vide. J'aimerais me dire que c'est la bonne solution mais je ne sais plus vraiment. Je regarde Cindy qui vient vers moi. Ce soir je vais lui faire l'amour. Enfin l'amour... Disons que je vais la baiser mais en douceur. Quel salaud je fais...
----- Partie écrite par ma correspondante -----
J'ai entendu votre message et j'en suis toute déboussolée. Comment avez-vous pu me dire une telle chose ? Je suis très songeuse en ce dimanche matin. Il faut que je parvienne à vous joindre. Je vous appelle sur votre portable. Vous ne répondez pas et je tombe à mon tour sur le répondeur. Je ne sais que dire. Je raccroche. J'essaie à nouveau deux fois de vous joindre sans succès.
A midi, on a fermé l'épicerie. On a déjeuné. J'ai rangé la cuisine. Il fait chaud. Mon mari va faire une sieste. Il me demande si j'ai envie de faire la sieste avec lui. Non, je n'ai pas la tête à ça. Je vais faire un tour. Il s'étonne car il fait si chaud mais son étonnement s'arrête là. A peine couché, je file en courant presque jusqu'au terrain de camping du village. Je me fais très discrète pour essayer de vous voir. Je regarde vers vos tentes. Je ne vous vois pas. Je fais le tour.
J'ai juste vu Cindy allongée sur une serviette en maillot de bain. A côté d'elle, une jeune femme blonde à l'allure tout aussi garce que Cindy. Elle font bien la paire toutes les deux. C'est donc le genre de filles que vous fréquentez. Deux de vos amis sont là aussi. L'un d'eux caresse la fille blonde. Il la caresse même carrément entre les cuisses et elle se laisse faire sans aucune honte devant tout le monde.
Je dois me résoudre, vous n'êtes pas au camping. Vous êtes peut être au bord de la mer. Je n'ai pas le temps d'y aller. Je suis désespérée. Je rentre totalement abattue chez moi. je m'allonge sur mon lit auprès de mon mari. J'ai envie de pleurer. Je vais prendre une douche pour me calmer. Je me recouche encore à moitié mouillée.
Vers 17 heures, mon mari et moi, nous sortons faire une promenade. Au bout de quelques centaines de mètre, je vous vois. Vous marchez et vous êtes seul. L'occasion est trop belle. Je ne peux pas rater ça. Je dis à mon mari que j'ai oublié quelque chose à la maison et que je vais le rejoindre au café. je cours vers notre maison, je tourne dans la rue suivante. Je vous appelle discrètement. J'insiste. Vous m'entendez enfin, vous vous arrêtez, je vous rejoins.
« Bonjour Jeanne, que veux tu ?
- Je voulais te parler...
- Parle moi alors !
- Je suis passé au camping, tu n' y étais pas...
- J'ai été me promener !
- J'ai eu ton message...
- Il était clair, non ?
- Non Chris, tu ne peux pas me laisser tomber comme ça pour demain. Nous aurons toute la journée pour nous. Chris, s'il te plait, viens passer la journée avec moi, s'il te plait, s'il te plait ! J'en ai tellement envie, tellement envie. Tu ne veux plus me faire l'amour ? J'ai encore tellement de choses à prendre avec toi ! Chris, s'il te plait, donne moi cette journée, je ferai tout comme tu voudras, tu me feras l'amour comme tu le voudras, tout, tout, tu entends ? Tout ! Chris, dis quelque chose ! Tu veux que je te le demande à genoux ? »