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Proposée le 13/10/2009 par Georges Richard
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La lumière matinale perce à travers les lames du volet et vient chatouiller les paupières de Benoit. Il ouvre un il, quel jour sommes-nous ? se dit-il dans un demi-sommeil. Dimanche ; chouette pas de boulot aujourd'hui. Il se retourne lentement sur le coté pour s'endormir à nouveau, pourtant une drôle de sensation lui fait prendre conscience de son corps plus léger que d'habitude, plus menu aussi. Il se gratte machinalement la cuisse en frôlant son sexe quand soudain, il se sent comme vidé de tout son sang, une sensation d'effrois l'envahit des pieds à la tète : il n'a plus de sexe !!!Il se dresse en un clin d'il sur son lit, frénétiquement, il cherche à allumer sa lampe de chevet ; dans son geste brutal il fait tomber la table de nuit, se lève d'un trait. Il finit par trouver l'interrupteur. Il est en sueur, il se regarde, il a des seins !!! Il met la main sur son entrejambe. C'est pas vrai ! Je ne suis pas réveillé ! C'est un sexe de femme ! Titubant, il se dirige vers le miroir de la salle de bain. Solange ! Son corps est le corps de sa femme Solange ! Il enfile rapidement un t-shirt qui lui arrive presque aux genoux et sort de la chambre. Il cherche Solange dans l'appartement mais aucun son ne sort de sa bouche, il est comme muet lorsque, dans la cuisine il a une vision qu'il n'aurait pas souhaité à son pire ennemi ; face à lui, immobile, assis sur une chaise, il se voit lui-même ! Ses jambes ne parvenant pas à le soutenir plus longtemps, il s'écroule sur la chaise d'en face et tout deux se regardent les yeux écarquillés sans pouvoir prononcer un mot.
Au bout d'un moment, Benoit finit par dire
- C'est toi Solange?
Sa voix aigüe le surprend lui-même.
- Oui c'est bien moi.
Répond-t-elle.
Tout à coup, une sensation étrange prend possession de leur esprit, une sensation qui balaye toutes les angoisses qu'ils ont pu ressentir depuis leur réveil. Ils ont la certitude que ce qui leur arrive est exceptionnel et en même temps ils ont l'intime conviction que cette étrange expérience ne va pas durer longtemps.
A l'expression détendue qui apparait sur leur visage, ils comprennent qu'ils ont ressentit la même chose.
- Oh mon Dieu, dit Solange avec sa grosse voix d'homme.
- Je le crois pas, répond Benoit.
Et ils éclatent de rire ensemble.
Et s'entendant rire chacun avec la voix de l'autre, ils se mettent à rire de plus belle.
Benoit regarde ses seins, son ventre et soulève son grand t-shirt pour regarder sa chatte.
- Eh ! mais qu'est ce que tu fais, dit Solange offusquée, remets ce t-shirt convenablement s'il te plait.
- Mais qu'est ce que tu raconte ? Je fais ce que je veux avec mon corps.
- Avec mon corps, insista-t-elle.
Benoit commence à prendre conscience des possibilités qui se présentent à lui et au fur et à mesure que les idées affluent, son visage s'éclaire.
Il se lève, et tout en chantonnant « Can you leave your hat on » de Joe Cocker il se met à se déhancher en prenant appui sur le placard de la cuisine.
Solange en reste bouche bée puis se met à rire et commence à s'intéresser au spectacle.
Benoit se caresse les seins la tète en arrière et tout en fredonnant la chanson, lève la jambe et pose son pied sur l'évier.
- Attends, attends, je mets le CD pour que se soit plus convainquant.
C'est maintenant sur la musique que Benoit continu son "strip-tease". Il remonte son t-shirt lentement le long de sa cuisse qui lui parait si douce, se tourne lentement et remue ses petites fesses sous le nez de Solange.
- J'ai un beau p'tit cul en fin de compte, dit-elle en souriant.
Maintenant Benoit retire entièrement son horrible t-shirt laissant apparaitre le superbe corps de Solange. Benoit s'aperçoit que Solange devient rouge comme une pivoine.
- Ca va ? ça te plait ? demande-t-il d'une voix douce.
Solange tout à coup très gênée regarde Benoit dans les yeux.
- Je bande ! Murmure-t-elle.
Benoit se rend compte que lui-même est plutôt excité par la situation. Il approche la main de sa chatte et son index se promène le long des lèvres puis plonge dans son vagin et se dirige vers son clito, il connait cette chatte pour l'avoir caressé souvent mais la chaleur qu'il sent monter dans son ventre est toute nouvelle.
Pendant ce temps, Solange est tout aussi préoccupée par ses propres sensations. Sa queue est maintenant bien dure et elle hésite encore à la toucher. Elle est surprise de la tension qu'elle ressent dans ce sexe qu'elle a du mal à admettre comme étant le sien. N'y tenant plus, elle finit par poser sa main sur sa queue et la caresse doucement. Elle ressent une grande douceur bien que ses mains d'homme ne soient pas aussi délicates que les siennes et cette douceur est concentrée sur son sexe, moins diffuse que celle qu'elle a l'habitude de ressentir mais elle aime bien ça aussi.
Benoit se branle maintenant en se concentrant plus particulièrement sur son clitoris qu'il aurait bien aimé empoigner à pleine main comme sa queue, alors qu'il doit se contenter de n'avoir le contacte de seulement deux doigts qui caressent son petit bouton. Pourtant il se rend compte que le plaisir monte en lui, plus lentement que d'habitude mais de façon très intense et progressivement, il se dit qu'il ne va peut-être pas y perdre au change.
Ils se regardent dans les yeux et le spectacle que chacun offre à l'autre provoque de drôles de sensations.
Solange s'approche de Benoit et tout en ne le quittant pas du regard, avance sa main vers sa chatte qu'elle connait par cur. Elle le caresse en allant droit au but sur son petit bouton qu'elle fait rouler sous ses doigts. Benoit en a presque le souffle coupé par le trouble qu'il ressent, et ses jambes ont du mal à le soutenir, il prend Solange par la main, l'emmène dans la chambre et s'allonge sur le lit. Solange reprend ses caresses de plus belle, elle a l'impression que son sexe ne s'arrête pas de durcir ; puis bravant ce qui lui reste de gène elle s'entend dire :
- Branle-moi Benoit, touche ma queue !
Benoit se dit que si Solange lui masturbe son petit clito et lui fouille le vagin, il peut bien la branler aussi, d'autant que ça ne serait pas la première fois qu'il touche sa bite.
Curieusement, il est plutôt attiré par ce gros sexe bien dur, mais n'étant plus à une curiosité prés en cet insolite Dimanche de Juillet, il se jette sur la queue de Solange et la branle en lui massant les couilles.
- Oui, oui c'est bon, parvint-elle à dire
Tout s'accélère maintenant et Benoit se met à sucer la queue de Solange qui gémit de plaisir.
De son coté Solange lèche la fente de Benoit en l'inondant de sa salive. Benoit sent monter en lui un orgasme à la fois intense et plus intérieur que ce qu'il n'a jamais connu.
- J'ai envie de te baiser, dit Solange avec sa voix grave
Benoit ne répond pas mais il sait qu'il en a envie aussi.
Solange pénètre Benoit et tout les deux se regardent stupéfaits. Benoit n'en revient pas de se sentir envahi dans tout son corps et en même temps d'avoir le désir d'être pénétré encore plus profondément alors que Solange sent comme une force venant de l'intérieur et se dirigeant vers le corps de Benoit. Elle se met à baiser son mari de plus en plus rapidement, sentant ses couilles contre les fesses de Benoit. Lui n'en revient pas du plaisir qu'il éprouve.
- Baise-moi, baise-moi encore, dit-il avec la voix de Solange, ce qui l'excite d'avantage.
- J'ai envie de t'enculer, dit Solange.
Benoit n'en revient pas.
- Mais on n'a jamais fait ça !
- C'est l'occasion de commencer, peux tu me jurer que tu n'y as jamais pensé ?
- Mais je n'aurais pas osé te le demander.
- Tu en as envie ?
- Oui, je crois mais j'ai une trouille terrible.
Solange enduit délicatement l'anus de Benoit avec du lubrifiant (mais où a-t-elle trouvé ça ?), elle s'enduit également la queue et met un doigt dans le petit cul de Benoit, tout doucement, puis elle sent que son mari se décontracte et enfile maintenant deux doigts, puis trois. Benoit est un peu tendu mais très excité. Il sent alors Solange qui le pénètre avec sa queue lentement, et le rythme s'accélère à nouveau, Solange tient le cul de Benoit et le pilonne de plus en plus rapidement. Benoit est tellement bien qu'il voudrait que cela ne s'arrête jamais. Solange sent alors le plaisir monter en elle et son sperme chaud jaillir de son sexe. Epuisés, ils s'écroulent alors l'un et l'autre puis s'enlacent tendrement et s'endorment.
Une heure plus tard Benoit se réveille, il n'ose pas ouvrir les yeux, encore à moitié endormis, il finit par diriger sa main vers son sexe avec une petite appréhension, il éprouve alors un soulagement, il regarde le réveil : midi seulement, c'est le moment de manger un petit morceau la journée est loin d'être finie.
Georges RICHARD