Le bureau de l'éditeur

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Proposée le 12/10/2009 par markisue

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Le bureau de l'éditeur parisien qui m'attend est caché au fond d'une impasse. J'inspire profondément, avant de pousser la petite porte en bois. Derrière elle, je vais, pour la première fois, rencontrer Sue. Je suis tendu. Un peu stressé. Une dernière cigarette, en repensant à nous. A ces lettres enflammées, que nous allons publier dans un recueil érotique. A ces quelques photos échangées. A nos étreintes virtuelles. Aux orgasmes que nous avons, je crois, partagé. Nous nous sommes rencontrés sur le Net, nous nous sommes plus, nous avons bavardé, nous nous sommes séduits, nous avons fait l'amour, à distance, et nous ne nous sommes jamais vus.



Je jette ma cigarette à moitié consumée, je suis impatient. Je m'approche de la porte, j'entre, et me dirige vers l'étage. Je ne pense pas qu'elle soit déjà là, je n'ai vu passer personne. Viendra-t-elle ? Je l'ignore. J'ai peur qu'elle recule, au dernier moment. Qu'elle redoute cette rencontre. Qu'elle n'ait pas le courage, ou l'inconscience, de venir.



L'éditeur m'accueille avec plaisir. Pas vraiment démonstratif. Mais souriant. Son bureau est petit, de larges tentures rouges aux fenêtres, un petit coin salon, et un vieux meuble de bois pour travailler. Je l'écoute à peine. Il ne sait pas où est Sue. Il ne sait pas qui elle est. Il ne sait pas si elle viendra au rendez-vous. Et je ne pense qu'à elle. Je ne pense qu'à cette rencontre, qu'à ses yeux, que je regarde tous les soirs sur mon ordinateur. Mon interlocuteur commence à m'ennuyer. J'allume une nouvelle cigarette. Elle ne vient pas. L'homme devant moi me montre quelques papiers à signer, que je regarde à peine, je n'ai décidément pas la tête à cette affaire, Sue et son absence m'obsèdent trop.



Le téléphone sonne. Un appel que je redoutais. L'éditeur décroche, marmonne quelques mots, et raccroche. Il m'explique qu'un problème urgent l'oblige à quitter son bureau, au plus vite. Une heure, peut-être un peu plus. Il m'invite à rester ici, à attendre « votre mystérieuse co-auteur », me dit-il en souriant. Il me désigne son canapé de cuir, et un petit frigo dans le coin de la pièce sombre. Puis il s'éclipse.



L'attente, encore. Et si elle venait, finalement ? Quelques minutes. Une porte s'ouvre. C'est elle. Elle me sourit, gênée. Je me relève maladroitement. Lui souris, aussi. Je m'approche d'elle, et me penche pour l'embrasser. Elle sent bon. Mes lèvres sur ses joues. Presque à la naissance de ses lèvres. Nous nous regardons sans un mot. Elle se rapproche de moi. J'ouvre mes bras. Elle vient s'y blottir. Relève la tête. Un baiser, furtif, sur les lèvres. Doux et tendre. L'envie qui nous tombe dessus sans prévenir. Nous nous retrouvons enfin. Elle se serre plus fort contre moi, nos langues font connaissance, doucement, mais bientôt plus rapidement. Je pars en arrière, nous nous jetons presque sur le canapé. Sans cesser de nous embrasser, fiévreux, tous les deux, elle gémit tout doucement quand je lui mords la lèvre, ma bouche s'enfonce dans son cou, remonte vers son oreille, je suce son lobe, alors que ses mains parcourent mon torse. Nous oublions tout ce qui nous entoure. Nous ne faisons plus qu'un. Ses mains me caressent. La poitrine, le ventre, elle descend vers mon sexe, qui durcit. Mes mains découvrent son corps, ses épaules, dénudées, ses hanches, le tissu de sa robe est si fin, elle se penche en avant, s'allonge presque sur moi, « j'ai envie de toi, prends-moi, s'il te plait. », un murmure, une envie tellement forte, mes mains remontent sous sa robe, caressent ses fesses, je plaque mon sexe contre le sien, et ondule doucement, nous ne cessons de nous embrasser, ma bouche descend vers son cou, je découvre le petit brillant qu'elle m'avait révélé sur la première photo qu'elle m'avait envoyée. Je l'embrasse, lui souris encore, mes lèvres se posent sur la naissance de ses seins, mes mains les prennent lentement, les remontent, le souffle court, elle les découvre pour moi, s'écarte légèrement, et me tend sa poitrine, déjà dressée, j'y enfouis mon visage, ma bouche se perd dans ses formes, généreuses, je l'embrasse, la lèche, je manque de souffle, je me jette à nouveau sur elle, sur ses pointes tendues, gonflées, rouges, je les suce doucement, très lentement, ma langue déguste ces petits bouts de chair qui durcissent encore, elle pousse un petit cri quand mes doigts pincent la pointe de son sein, son pubis frotte contre ma cuisse, sa main défait mon pantalon, s'insinue dans mon caleçon, elle saisit mon sexe et le serre tout doucement, délicatement, elle va et vient, le branle, je ralentis son mouvement, je suis trop excité.



Je me lève devant elle, elle continue à me caresser, mais je la redresse, et m'agenouille devant elle, l'embrasse, encore, défait sa robe, la fais tomber à ses pieds, elle l'enjambe, ma bouche repart à l'assaut de ses seins, elle serre ma tête contre elle, je descends encore, ma bouche sur le mince tissu de sa culotte, elle colle son sexe contre ma bouche, tellement excitée, je sens son parfum intime m'envahir, et l'excitation avec lui, je la regarde et arrache d'un coup sec sa culotte, que je glisse dans ma poche en lui souriant, et je la lèche d'un coup, lentement, ma langue se plante à la naissance de son sexe, et remonte vers son clitoris, elle gémit vraiment, elle est déjà trempée, ma langue s'active sur son bouton, doucement, méthodiquement, mes doigts malaxent ses fesses, la collent contre mon visage, ses jambes fléchissent, je la pousse tout doucement vers le canapé, sans cesser de la lécher, de titiller son clito, elle s'assoit, écarte ses cuisses, s'offre à mon regard, mes doigts s'enfoncent en elle, vont et viennent, je retire d'un geste mon pantalon, elle enlève ma chemise, brutalement, ses ongles se plantent dans ma peau, dans mon dos, elle me désire, me le dit, « Viens, prends-moi, je te veux en moi, maintenant. », un murmure, rauque, sensuel, elle saisit mon sexe, le frotte contre son clito, entre ses lèvres, et l'introduit en elle, elle prend mes hanches et se colle contre moi, d'un coup, violemment, brutalement, un petit cri, je suis au fond d'elle, je la redresse, l'embrasse, je tais son plaisir de ma langue dans sa bouche, et sens mon sexe au fond de sa chatte, elle croise ses jambes dans mon dos, me donne des coups de talons pour m'enfoncer en elle encore plus profondément, notre étreinte est violente, l'envie, le désir, l'attente, encore, mais aussi la peur d'être surpris, la situation, l'ambiance, dans cette petite pièce mal éclairée...



Sue est toujours collée à moi, je fouille son ventre, lentement, profondément, je me relève, je suis debout, et vais et viens en elle, nos langues toujours unies, je la penche en arrière et me jette sur ses seins, que je lèche, suce, tète, gobe, mordille encore, sans cesser de m'enfoncer en elle, son jus coule sur nos jambes, entre nous, « Baise-moi encore, viens, fais moi jouir. », un souffle, je vais plus vite, plus fort, plus loin encore, je m'approche du bureau, la dépose doucement, sans cesser d'être en elle, je remonte ses cuisses contre moi, et accélère encore, mes mains prennent ses hanches, et je la fouille, la pénètre, la baise, amour bestial, brutal, mes doigts pincent ses seins, puis descendent vers ses cuisses, vers son intimité, son bouton gonflé, que je frotte lentement, et de plus en plus vite, ses doigts glissent vers les miens, et ensemble, nos doigts la branlent, fort, maintenant, elle est de plus en plus mouillée, sa respiration est de plus en plus haletante, elle gémit, crie au rythme de mes coups de queue, je sens que le plaisir va l'envahir, son sexe coule, tiède, un bruit de succion ponctue nos va et vient, j'accélère encore, et encore, et encore, toujours plus profondément, je la branle de la main gauche, tandis que l'index de ma main droite glisse entre ses fesses trempées et s'enfonce dans son cul, très lentement, alors elle cesse de respirer et crie, longuement, son sexe se contracte autour du mien, le broie presque, tandis que mon sperme gicle violemment au fond de son sexe, l'orgasme nous coupe les jambes, je m'effondre sur elle, ma tête sur sa poitrine, que je couvre de petits baisers doux, nous nous embrassons encore, doucement, tendrement, nous venons de nous trouver, de nous retrouver, à la hâte, nous nous réajustons, sans un mot, et nous quittons le bureau de l'éditeur. Le sourire aux lèvres. Une odeur de sexe autour de nous.