Du virtuel au réel

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Proposée le 9/10/2009 par markisue

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Elle :

J'ai toujours pensé que le virtuel devait le rester, l'immatérialité des échanges en faisait toute la beauté. Et puis j'ai rencontré B.

De simples échanges électroniques, nous avions peu à peu glissé vers une correspondance torride qui me laissait à chaque fois le souffle court, les jambes flageolantes et l'envie de sexe chevillée au corps. Nous plaisantions souvent sur les 96 heures qu'il nous faudrait, au moins, pour se rassasier de nous et mon imagination s'enflammait à cette simple évocation...

Un matin, en relevant mon courrier électronique, je trouvais un mail d'un contact commun qui souhaitait organiser un week-end en bord de mer, elle voulait organiser une rencontre entre une dizaine de personnes qui fréquentaient depuis de longs mois le même forum mais qui ne s'était jamais réellement vu.

Notre contact commun avait organisé le week-end en grand : elle s'était chargé de trouver un joli hôtel en bord de mer, sur une partie de la côté atlantique relativement préservée, et avait réservé des chambres pour tout le monde.

J'arrivai en retard, j'avais fait des tours et des détours, pleine d'appréhension au fur et à mesure que j'arrivai près de ma destination.
En me garant, je voyais un groupe animé rire sur la terrasse. Et puis, je l'ai vu, lui. J'ai pris mon courage à deux mains : je les ai rejoins.

Je le regardais à la dérobée mais je notais qu'il faisait la même chose et tout entre nous semblait lourd de sous entendus. Une tension sexuelle incroyable se tissait. Peu à peu, nos yeux se sont apprivoisés mais chacun de nos regards me chamboulait. Et je voyais qu'il en était de même pour lui. Insensiblement, nous nous rapprochions l'un de l'autre : il se penchait contre moi pour me parler à l'oreille et je tressaillais de tout mon corps, je le sentais se raidir lorsque je lui effleurais le bras ou la cuisse.

Le soir, au restaurant, je surprenais ses yeux posés sur mes escarpins. Je me souvenais lui avoir envoyé une photo de mes jambes nues avec cette paire de chaussures, quand il remonta ses yeux jusqu'aux miens, je ne fuyais plus et je soutenais son regard. Il me semble que c'est à ce moment là que j'ai su que nous ferions l'amour avant la fin de la soirée, mon ventre s'est tordu de désir et j'ai senti une chaude moiteur envahir ma culotte.

Il a soutenu mon regard et a commandé des glaçons au serveur qui passait près de notre table. Je n'ai pas baissé les yeux mais un brusque coup de chaleur a envahi mon visage lorsque j'ai repensé à un certain message dans lequel l'usage que je faisais d'un glaçon était loin d'être rafraichissant... Profitant d'être assise dans un angle de la pièce, en bout de table, cachée des regards indiscrets mais près de lui, je décroisai et recroisai mes cuisses suffisamment haut pour lui laisser entrevoir mes bas et les attaches de mon porte-jarretelle. Je le savais amateur de lingerie et ce détail allait lui plaire, j'en étais sure...

Je l'ai vu sourire et ses yeux se sont fait encore plus insistants. Lorsque que le serveur est revenu avec les glaçons, j'ai décidé de le défier et j'ai commandé une coupe de champagne pour accompagner le dessert. Il m'avait dit maintes fois vouloir le boire entre mes seins, le verser sur mon sexe et le lécher jusqu'à la dernière goutte... Il s'est alors penché vers moi et m'a conseillé d'une voix rauque de commander plutôt un café serré...

Un peu plus tard, j'étais perchée sur un tabouret de bar au bout du comptoir, il se tenait près de moi et se rapprochait de plus en plus de moi. Il a finit par poser une main sur ma cuisse, juste au dessus du genou. D'un mouvement naturel, j'ai remonté ma jupe et l'ai rabattue sur sa main. Il pétrissait ma cuisse, faisait jouer ses doigts entre les attaches de mon porte-jarretelle, je me sentais défaillir. Ses doigts s'approchaient de mon intimité, effleuraient ma culotte, et revenaient sur ma cuisse, un lent va et vient qui faisait monter le désir comme jamais...

J'ai glissé de mon tabouret et ai profité de la cohue ambiante pour me coller contre lui. Hissée sur les demi pointes, j'ai pris le prétexte de lui chuchoter quelque chose à l'oreille pour saisir le lobe de son oreille entre mes dents. Il a posé sa main sur la chute de mes reins et m'a attiré encore plus, si c'était possible, contre lui. Il m'a alors saisi le poignet et m'a entrainée vers une porte camouflée. Nous nous sommes retrouvés dans un placard sans la moindre lumière. Il a prestement tourné une serrure et m'a enlacée si fort que j'en ai eu le souffle coupé. Nous nous sommes embrassés, à perdre haleine et j'ai vite compris que nous retrouverions dans la réalité l'harmonie virtuelle que nous connaissions.

Il m'a plaqué contre le mur et a glissé ses mains sous ma jupe, est remonté sur mes fesses qu'il a pétries avec force avant de glisser ses doigts sous ma culotte. J'avais déjà défait sa ceinture et descendu son jean. Mais nous avions atteint le sommet de nos impatiences, et il s'est enfoncé en moi d'un seul et long coup de reins. L'avoir tout au fond de mon ventre était comme prendre une grande bouffée d'air après une trop longue apnée et la violence de l'orgasme qui m'a saisi a coincé mon cri de jouissance dans la gorge. Mon sexe coulait, sur son sexe, sur nos cuisses. Il connaissait, bien-sur, ce détail mais j'ai senti sa surprise. Il était tout au fond de moi et semblait savourer ce que mon corps lui avait réservé. Il n'a pas attendu que je reprenne mon souffle et me maintenant fermement sous les fesses, il m'a fait aller et venir sur sa queue, voluptueusement, jusqu'à ce que nous jouissions encore, ensemble. Nous continuions à nous embrasser, j'avais l'impression que je ne pourrais plus jamais me détacher de lui. Il s'est doucement écarté, m'en enlevé ma culotte, il m'a essuyée délicatement et a glissé la lingerie dans sa poche.

Nous sommes sortis discrètement du placard providentiel et j'ai marché devant lui, traversant toute la salle sans sous vêtement, ses yeux sur moi, sur mes fesses et la situation était si excitante que je sentais mon sexe se gonfler de désir et recommencer à s'humidifier lentement mais surement.

A quelques minutes d'intervalles, nous avons prétexté la fatigue de la route pour nous éclipser. Devant l'ascenseur, qui n'en finissait pas d'arriver, je ne voulais que les portes qui se refermeraient enfin sur nous. Mais un autre couple est arrivé et nous nous sommes entassés dans l'étroite cage. J'ai collé mon dos contre son torse, profitant de la promiscuité pour frotter mes fesses contre son sexe et le sentir durcir. Il n'a pas attendu que les portes se referment pour insinuer discrètement sa main sous ma jupe et faire glisser ses doigts entre mes fesses, remonter contre ma chatte et sentir l'étendue de mon désir. Il a même réussi à profiter de la situation pour m'enfoncer un doigt dans la chatte, discrètement, et j'ai bien cru que j'allais à nouveau crier, devant ces deux inconnus. Je me tenais à la rambarde, espérant de toutes mes forces que j'arrivai à garder un visage impassible malgré le plaisir qui montait inexorablement.

Arrivé à notre étage, il s'est penché vers moi : "accorde moi 30 minutes".

Je lui en ai accordé 20 et j'ai quitté l'ascenseur.


*******************

Lui :

Je savais qu'elle n'attendrait pas 30 minutes. Je suis allé dans ma chambre, me préparer à poursuivre cette soirée avec elle. Nous n'avions pas été déçus de notre rencontre, tant attendue, retrouvant ensemble et réellement le plaisir virtuel qui nous unissait jusqu'alors. J'avais adoré ses orgasmes, son jus qui coulait de son sexe trempé, une découverte pour moi, qui décuplait mon propre plaisir.

J'ai laissé la porte de ma chambre entr'ouverte, et me suis caché. Je n'ai pas eu à attendre longtemps. Elle a frappé, discrètement, puis a poussé la porte, elle est entrée, hésitante. J'ai claqué la porte dans son dos, brutalement, elle a sursauté, a réprimé un petit cri, j'ai collé ma main sur sa bouche, et l'ai poussée dans la chambre, sans un mot, bloquant ses mains dans son dos.

Je l'ai allongé sur le lit, sur le ventre, l'ai embrassée dans le cou, lentement, pour la rassurer, puis j'ai remonté ses bras vers sa tête, et l'ai attaché, les mains liées aux barreaux du lit, je restai silencieux, je goutai son appréhension, et l'excitation qui nous gagnait tous les deux. Mes mains ont remonté sa jupe, découvrant ses fesses, j'ai écarté ses cuisses, pour me régaler du spectacle de son sexe, gonflé de désir, humide, ouvert, déjà. Devinant mon émoi, elle s'est cambrée, ouvrant un peu plus sa chatte et ses fesses. Mais je voulais prendre mon temps.

Doucement, je me suis déshabillé, puis mes mains ont fait de même avec elle. J'ai détaché ses mains, ouvert sa chemise, parsemant son cou de petits baisers, à la naissance de son oreille, lui murmurant des mots crus qui la faisaient onduler sur le lit. J'ai repris le foulard et l'ai rattaché, avant de descendre le long de son dos, ma bouche effleurant sa peau, doucement.

J'ai caressé ses fesses, les ai ouvertes, découvrant son cul magnifique, et son sexe lisse, doux, mouillé, que j'ai léché, sensuellement, déclenchant un gémissement inattendu. Ma langue s'est plantée sur son clitoris, l'a massé, de plus en plus vite, avant de remonter le long de sa fente, vers son cul, puis de redescendre pour s'enfoncer dans sa chatte. Elle coulait, à présent. Mes doigts l'ont ouverte, et je l'ai léchée encore plus fort, encore plus vite, ma langue s'enfonçant en elle, allant et venant, la menant au bord de l'orgasme.

Ma main s'est alors glissée sous les draps, et j'en ai retiré ma première surprise de la soirée. Un petit objet vibrant, que j'ai allumé avant de l'appliquer doucement sur son clitoris, qui n'en demandait pas tant. Surprise, pour elle, qui s'est tortillée sur le lit, tandis que mes doigts la pénétraient à présent, et que le petit vibro la conduisait droit à la jouissance. J'ai retiré l'objet, et j'ai vu son corps me le réclamer, elle tendait ses fesses vers moi, me suppliait de continuer, mais je ne l'ai pas écouté. Je me suis allongé sur elle, doucement, et d'un coup, je l'ai pénétré, mon gland au fond de sa chatte, entre ses lèvres, mes couilles frottant contre ses lèvres, je suis resté quelques instants au fond de son ventre, ondulant légèrement pour qu'elle puisse me sentir mieux, en elle, profondément, et j'ai commencé à la baiser lentement, mes doigts glissant sur elle pour la branler, écartant ses cuisses, la soulevant pour mieux la pénétrer. J'ai sorti ma queue de sa chatte, l'ai doucement caressé de mon gland, dur et rouge, trempé de sa mouille, je l'ai frotté contre ses fesses, contre son cul, et je me suis enfoncé, encore, d'un coup, violent, la faisant crier doucement. Mes mains ont caressé son corps, tandis que je la pénétrais, pinçant ses tétons, puis j'ai saisi le vibro, et l'ai de nouveau appliqué sur son clito, au maximum de son intensité, et j'ai accéléré d'un coup mes va et vients, presque sauvages, brutaux, ma mains sur les siennes, le vibro sur son bouton... Pour la troisième fois, ce soir, elle a inondé mon corps de son plaisir, son jus a jailli de sa chatte, et je me suis penché pour le boire, avec avidité.

Puis, je l'ai détaché, et j'ai sorti la bouteille de champagne du petit frigo, à côté du lit. La nuit était loin d'être terminée...