Rencontre eu auto stop - 6 - La tournée de Luc

Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.

Proposée le 7/10/2009 par Cidoux

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Luc roule seul. Demain, il doit rencontrer un client important et Elodie n'a pas voulu venir. Elle a refusé quand il lui a proposé de l'accompagner :
- C'est à ton tour de partir seul. A Troyes, tu pourras revoir cette rousse incendiaire qui t'avait tant impressionné la dernière fois. Tu me raconteras en détail.
- Mais j'aurais aimé te présenter mon client. C'est quelqu'un d'exceptionnel. Tu devrais le voir. Je suis sûr qu'il te plaira.
- Ce sera pour une autre fois. Aujourd'hui je suis réellement fatiguée. Je préfère rester à la maison. Va mon chéri, travaille bien et amuse-toi bien aussi...

La limousine file bon train. Elodie manque à Luc d'accord, mais ce n'est pas une raison pour se laisser abattre. Il choisit un CD dans la boite à gants et l'insère dans lecteur. Une douce musique dispensée par plusieurs haut-parleurs emplit l'habitacle. Ce soir au restaurant, il cherchera une agréable compagnie. Pourquoi pas la rousse ? Il a noté ses coordonnées dans son carnet. La route est aisée et la circulation fluide. Il se laisse doucement bercer par la mélodie. En pensée, il revoit cette splendide femme pulpeuse à souhait.
A la sortie d'un village une silhouette fait des signes sur le bord de la route, une silhouette féminine. Il ralentit pour voir. La jeune fille qui fait du stop est vêtue d'un tee-shirt qui révèle plus qu'il ne cache des rondeurs prometteuses. Il n'en faut pas plus pour l'appâter ! Il s'arrête à sa hauteur. Elle est jolie, bien proportionnée. Il sourit à la vue de la jupe, mini mini, au ras de la touffe, juge-t-il. Les pointes qui poussent le tee-shirt trahissent l'absence de soutien-gorge. Il n'aura peut-être pas à attendre d'arriver à Troyes ! Le fantôme de la rousse s'évanouit pendant qu'il fait descendre la vitre coté passager.
La jeune fille se penche à l'ouverture.
- Pouvez-vous me conduire jusqu'à Troyes ?
- Pourquoi pas !
- Vous me rendriez un grand service.
- Montez, montez Mademoiselle, pour vous j'irai au bout du monde.
Elle ouvre la portière et s'installe.
- Je ne vous en demande pas tant. Juste aller à Troyes !
- Posez votre sac sur le siège arrière, vous serez à votre aise.
Il démarre. La jeune fille se tourne vers l'arrière et pose son sac sur la banquette. Se faisant, sa courte jupe remonte et dévoile le haut des cuisses jusqu'au triangle du slip. Luc a le temps d'admirer. La jupe ne retrouve pas sa position initiale et découvre un bon morceau de chair ferme et dorée quand la jeune fille se cale dans le siège.
- Comment vous appelez-vous ? Moi, c'est Luc. Et vous c'est... ?
- Je m'appelle Sylvie.
- Que faites-vous dans la vie Sylvie ? A part du stop ?
- Je travaille de ci de là. Je vais à Troyes pour une place que l'on m'a promise.
Après les présentations Luc se consacre un moment à la conduite. Sylvie se laisse bercer les yeux mi-clos par la musique diffusée par la chaîne.
Le conducteur épie sa passagère du coin de l'œil. A quoi pense-t-elle ? Elle ne paraît pas effrayée de se retrouver seule en compagnie d'un homme qui la déshabille du regard. Car, il en est sûr, elle s'en est rendu compte.

De son coté, sans en avoir l'air, elle examine son compagnon. C'est vraiment un bel homme, très séduisant. Aux regards qu'il lui jette, elle voit bien que lui aussi la trouve à son goût. Son regard carnassier qui la détaille la fait frémir. Un petit dialogue s'ébauche dans sa tête : « Il doit bien faire l'amour, pas comme le petit jeune de samedi soir... T'as pas honte, de ces pensées lubriques... Pas du tout, il y a trop longtemps que je n'ai pas baisé ce qui s'appelle baiser un bon coup... T'as pas honte ?... Non, je ne veux pas rater une aussi belle occasion... Tu crois qu'il voudra ?... J'en suis sûre. D'ailleurs on va voir tout de suite ».
Sous prétexte de s'installer plus confortablement, elle fait doucement remonter sa jupe dévoilant la moitié des cuisses et se cale en arrière sur le siège. Le manège n'a pas échappé à Luc. L'a-t-elle fait exprès ? Une seule chose à faire pour s'en assurer : poser la main sur la peau dorée. Il s'attire un sourire en réponse. Tout ça lui semble de bonne augure. Il repousse le tissu sur les cuisses sans rencontrer de résistance. Des virages s'annoncent. Luc prudent remet la main au volant et concentre son attention sur la conduite. Sylvie ne rabat pas la jupe et attend un sourire aux lèvres.

La série de virage terminée, l'auto aborde une portion de route sans difficultés. Il peut consacrer plus d'attention à sa passagère. D'abord, la placer dans une bonne position. Du tableau de bord il actionne la commande électrique du siège. Le mouvement du dossier la surprend. Un petit sourire, et la voilà rassurée. Elle suit le dossier à moitié baissé. La jupe s'est encore relevée. En se penchant, il devrait apercevoir un bout de culotte. Il n'est pas pressé et reprend son occupation première, avant les virages. Il englobe le genou rond et remonte en caressant des doigts la face intérieure de la cuisse. Il la voit cette culotte. Elle est rose, presque transparente. Il pose la paume sur le mont de vénus et masse les poils à travers le tissu.
L'auto aborde un village. Luc adopte une conduite plus responsable. Il ralentit et tient le volant à deux mains. Il a déjà eu de mauvaises surprises en traversant des petites bourgades : tracteur débouchant sur la grand-route, chiens et chats errants etc. Depuis, il est prudent. Sylvie, compréhensive, se redresse sur le siège et pose à son tour une main sur le pantalon. Elle fait courir ses doigts sur la toile. Elle remonte jusqu'à la bosse qui déforme le vêtement et la gratte de l'ongle. La verge coincée sous le tissu le soulève par réflexe.

La voiture a quitté le village. La main de Luc retrouve la petite culotte et ses doigts chatouillent la protubérance du mont de vénus. Sylvie ne s'est pas recouchée contre le dossier à demi baissé. Elle écarte les cuisses pour faciliter les recherches de Luc. De son coté, elle trouve la glissière de la fermeture de la braguette et la fait descendre. Une main douce s'introduit et essaye de glisser sous le slip. Un engin agricole encombre la route. Luc doit abandonner les cuisses de Sylvie pour prendre le volant à deux mains. Cela n'empêche pas la jeune fille de poursuivre ses recherches.

Ses efforts sont couronnés de succès. Le sexe du conducteur se dresse fièrement hors du pantalon. La jeune fille joue un instant à promener ses doigts sur la peau fine. Sa main est d'une douceur ! Puis elle referme la paume et la fait glisser comme un manchon sur la hampe. Quel plaisir de se faire branler par une jolie fille tout en conduisant ! Il en ferme les yeux. « Eh ! Luc, attention, tu es au volant d'une auto ne l'oublie pas ! » Il bloque la main de Sylvie.
- Merci, merci, mais je t'en prie, arrête !
Elle s'interrompt et le regarde d'un air interrogateur, mi-inquiet, mi-confiant.
- Vous... Vous n'aimez pas ?
Serait-elle tombée sur un homo ?
- Oh ! Que si, j'aime ! Je te... Je vous demande pardon mais cela ne vous dérange pas si je vous... je te tutoie ?
- Non pas du tout, Vous... Tu peux y aller !
- Alors laisse-moi trouver un endroit tranquille et discret pour...
- Pour se reposer ?
- C'est ça, pour se reposer comme tu dis ! Si je te laisse continuer, c'est l'accident certain. Ce n'est pas ce que tu désires n'est-ce pas ?
Sylvie lâche le sexe en souriant. Elle s'étire et se cale contre le dossier.
- Vous... pardon, tu as raison, je peux attendre quelques instants, mais pas trop, sinon je recommence !
Luc scrute les abords de la route à la recherche d'un coin où s'arrêter. Il avise un bois à l'écart. Il ralentit. Un chemin de terre semble se diriger dans la direction souhaitée. La limousine s'y engage. La voiture cahote un peu sur les ornières, mais parvient sans encombre jusqu'au milieu du bosquet. Une manœuvre, un demi-tour et il arrête le moteur sous un arbre qui les protège de son ombre.

Il descend les vitres. Seul le babillage des oiseaux trouble le silence. Avec la commande électrique des sièges, Luc transforme l'intérieur en une plate-forme confortable. Sylvie siffle d'admiration :
- Elle est bath ta voiture !
Elle se couche, les pieds reposant sur le plancher. Il grimpe à quatre pattes sur les sièges et se penche sur elle. Il dépose des baisers sur la figure, les yeux, le front. Ses lèvres prennent la bouche. Sylvie passe les mains autour de sa tête pour le maintenir. Quand les bouches se séparent, il propose :
- Installe-toi mieux. Place-toi de biais et allonge-toi sur les sièges.
Sylvie s'aide des coudes pour ramper sur le dos et se placer comme il lui a demandé. Sa jupe, freinée par le velours, a recouvert les cuisses. Qu'à cela ne tienne ! Des deux mains, il relève le tissu jusqu'aux hanches, découvrant totalement la petite culotte de dentelle rose. Au tour du tee-shirt, Luc a hâte de toucher sa poitrine. Sylvie l'aide à ôter le vêtement et se prête de bonne grâce à ses caresses. Sa chair est douce et ferme à la fois, le privilège de la jeunesse. Il profite sans vergogne de l'occasion ! Docile, elle le laisse patouiller, sucer les mamelons. Les yeux clos, elle plisse le front sous l'excitation que lui procurent les caresses. Sa main fouille l'ouverture de la braguette pour retrouver le pieu de chair toujours aussi raide.

Luc sent le désir monter. Ce n'est plus de caresses dont il a besoin. Il recule un peu et la débarrasse de la culotte. Elle la lui prend des mains pour la jeter sur son sac. Luc baisse pantalon et slip sur les mollets. Il écarte les jambes de la jeune fille et s'installe entre. Il guide son sexe vers sa chatte. Sylvie ne s'embarrasse pas de préliminaires. Dès qu'elle a senti le gland à l'entrée de son vagin, elle donne un coup de bassin pour l'introduire. Luc est pris de cours. Il avait l'intention de l'exciter en jouant avec son sexe. Il ne lui reste plus qu'à satisfaire la jeune fille. Il lime avec vigueur, prenant soin de ne pas l'écraser sous son poids.
C'est une rude baiseuse. Malgré l'exiguïté de l'habitacle, elle réussit à passer ses jambes derrière les fesses de l'homme, le retenant prisonnier. On n'entend plus que les respirations haletantes qui se transforment en gémissements dans la gorge de Sylvie. Ils s'amplifient. L'orgasme éclate en elle. Luc aime cet instant, où, maître de ses moyens, il fait jouir une femme. Elle le serre convulsivement contre elle. Il en perd toute retenue et lâche son sperme. Vidé, il roule à ses coté en soufflant bruyamment.

Elle récupère la première :
- Ben dis donc ! T'es un champion ! D'habitude les garçons mettent plus longtemps à me faire jouir. Il faut qu'ils s'y prennent à plusieurs fois avant d'y parvenir.
Sylvie prend le mouchoir en papier qu'il lui tend et s'essuie avant de renfiler sa culotte. La jupe retombe sur ses cuisses. Luc se réajuste. Il relève les sièges en position normale et s'apprête à repartir. La jeune fille est songeuse.
- Vrai, tu m'as fait jouir du premier coup, j'en reviens pas ! Comment t'as fait ?
Luc sourit fier de sa performance. Il n'est pas encore fini s'il peut transporter au septième ciel une jeune donzelle.
- Comment te remercier ? Laisse-moi réfléchir.
- Tu ne remets pas ton tee-shirt ? Remarque que cela ne me gêne pas, tu es encore plus jolie ainsi !
Absorbée par ses pensées, Sylvie n'a pas écouté. Son front se plisse sous la concentration. Soudain elle se redresse :
- Ça y est ! J'y suis !
- Quoi ?
- Je sais comment te remercier. Recule un peu ton siège, s'il te plaît.
Il la regarde, interloqué.
- Si, si, recule ton siège !... Encore !... Oui, à fond !
Que prépare-t-elle ? Il s'exécute. Elle enjambe le levier de changement de vitesse et se place entre les jambes du conducteur, sous le volant. Ses seins reposent sur les genoux. Luc les prend en main. Il apprécie la finesse de leur peau. Sylvie s'agenouille sur le tapis de sol. Elle soulève le polo et promène sa bouche sur le torse. Elle dégrafe la ceinture, ouvre la braguette et retire le pantalon jusqu'à mi-mollet. Il l'aide par ses contorsions. Le slip, suit le même chemin. Elle s'installe entre les genoux.
Le sexe de Luc est à l'air. Il n'a pas encore récupéré de ses efforts. On dirait une grosse limace. Cela ne rebute pas la jeune fille. Elle s'en empare. Il n'en faut pas plus pour restaurer la vigueur. La verge grossit dans la main de Sylvie. Satisfaite, elle la porte en bouche en même temps qu'elle soupèse et chatouille les bourses. Elle lèche consciencieusement la hampe, promenant ses lèvres sur toute la longueur. Puis elle avale le gland, le tète amoureusement. Sa langue en agace le bout procurant à Luc des frissons de plaisir. Elle lève les yeux vers lui pour lire sur son visage l'effet de sa caresse. L'examen la satisfait car elle redouble d'ardeur. Sylvie fait entrer et sortir lentement le sexe de sa bouche et en fait glisser la peau fine sous ses doigts agiles. Elle abandonne un instant sa sucette :
- As-tu des mouchoirs ?
- Dans la boite à gant, là, des kleenex.
Tenant la verge d'une main, elle attrape la boite et en extrait une poignée de mouchoir. Elle reprend place et enfourne le gland, toujours aussi lentement. Le plaisir envahit Luc. Il parvient difficilement à articuler :
- Plus... Plus vite... s'il te plaît.
Elle fait « non » de la tête et continue la caresse au même rythme, prolongeant la douce torture. Il n'est plus qu'un sexe, rien d'autre ne compte. Elle sort la hampe de la bouche pour la lécher sur toute la longueur, puis la reprend en comprimant le gland de la langue. Ses doigts font rouler les glandes des testicules sous la peau des bourses. Ce n'est que lorsqu'elle perçoit le gonflement, prélude à l'éjaculation, qu'elle consent à accélérer. Il lâche son sperme dans la bouche avide pendant que la main pistonne rapidement la hampe tant qu'elle reste rigide.

Sylvie essuie sa bouche, puis le sexe ramolli qu'elle soulève en pinçant la peau du prépuce entre deux doigts. Amusé, il la regarde faire sans un mot. Sylvie replace correctement l'attirail dans le slip, remonte le pantalon, referme la braguette et tapote dessus.
- Voilà, voilà, voilà ! Une bonne chose de faite !
Elle se relève joyeuse. Sa vivacité contraste avec le regard éteint de Luc.
- Nous partons ?
Il se secoue et réagit.
- Tu es un sacré numéro, toi ! Oui, dès que tu seras prête.
Sylvie récupère ses vêtements et s'habille hors de la voiture. Elle s'isole un instant. Luc en profite pour rendre à l'habitacle une allure présentable...

La campagne fleurie défile pendant que la voiture avale les kilomètres.
- Quelle sorte de travail vas-tu faire à Troyes ?
- Je ne sais pas bien.
- Tu ne sais pas et tu y vas quand même ?
- Ben oui ! Tu sais, le chômage, c'est pas marrant !
- On a bien du te dire où tu travaillerais !
- Je crois que c'est dans un magasin.
- Comme vendeuse ?
- Oh non ! Cela m'étonnerait ! J'ai pas la formation.
- Alors ?
- J'ai compris que je devrai compléter les rayons, en cours de journée.
- Cela te plait ?
- Je n'ai pas le choix !
Ils traversent un village fleuri. Une jeune fille balaie le perron de sa maison. Cela donne une idée à Luc :
- Si quelqu'un te proposait une autre place, est-ce que tu accepterais ?
- Sûrement. Je n'ai pas l'impression que je vais beaucoup m'amuser.
- Est-ce que cela te plairait de travailler comme bonne à tout faire ?
- Bonne à tout faire, cela veut dire quoi ?
- Ben, tenir une maison, nettoyer, faire le ménage, les courses, la cuisine, tout quoi !
- Pourquoi ? Vous avez une place à me proposer ?
- Peut-être. Il faut que j'en parle à mon épouse. Nous construisons une grande maison avec jardin et piscine, et il nous faudra quelqu'un pour aider au ménage.
Sylvie réfléchit, le regard fixé sur le pare brise :
- Bonne à tout faire ? Tout faire ? Vraiment tout ?
Il voit bien où elle veut en venir :
- Oui, tout.
Elle le regarde un sourire en coin :
- Même... l'amour ?
- Surtout l'amour !
- Et ta femme ?... Crois-tu qu'elle sera d'accord... euh... pour nous deux ?
- Aucun problème, je suis sûr que tu lui plairas beaucoup.
- Ah !
Elle marque un instant d'hésitation. Son front se plisse. Elle réalise la signification de ce que Luc vient de dire. Sa femme prendra sa part dans leurs relations ! Du moment qu'elle a un travail rémunéré, tous les plaisirs supplémentaires sont les bienvenus.
- Bon !
- Cela ne te gêne pas ?
- Oh ! Non. Pas du tout, au...
Elle allait ajouter « au contraire », mais se retient à temps !
- Quand est-ce que vous aurez besoin d'aide ?
- Au printemps prochain.
- C'est loin ça !
- Une belle maison est longue à construire, tu sais !
Elle est déçue. Neuf mois à attendre, une éternité à son âge. Elle soupire et fouille dans son sac :
- Je vous donne une adresse où vous pourrez me joindre. Si je suis libre à ce moment là, ce sera avec plaisir que je viendrai.
Elle sort un stylo et regarde autour d'elle :
- Tiens, écris-la sur ce papier.
Il lui tend un post-it. Elle griffonne quelques lignes et le colle sur le pare-brise.
- Non, donne-le moi.
Elle le tend et il le fixe à coté du tableau de bord. Le silence se fait dans l'habitacle. Luc se demande comment convaincre la jeune Sylvie de passer la nuit avec lui. La voiture traverse un village sans intérêt...


Christophe est à nouveau en panne à la sortie d'un village. Il aurait du se méfier et ne pas monter dans la guimbarde de ce paysan. C'était à prévoir qu'il ne le mènerait pas loin !
- Montez, jeune homme, montez ! Cela va vous avancer.
Avancer ? Mon œil ! Voilà deux heures qu'il poireaute en vain. Il est sûr qu'une des voitures qui le dépassent sans ralentir, l'aurait embarqué à la sortie de Châtillon et déjà déposé à destination. Quelle idée a-t-il eu de tenter à nouveau le stop, après les mésaventures passées ? En train, il serait déjà à Troyes. Tout ça pour se retrouver coincé dans un bled perdu ! Mésaventures ? Pas totalement. Antoine dans son camion... Même Albert dans le bar... Non ! Il vaut mieux ne plus y penser ! Il préfère se souvenir des jolies femmes tenues dans ses bras, Elodie, Suzanne, Fabienne... Fabienne... Une crispation au cœur l'étreint quand il l'évoque. Il revoit sans cesse son regard implorant, là-bas dans la clairière.

Luc sort du village. Il aperçoit Christophe le pouce levé sur le bord de la route. Il n'a pas l'intention de s'arrêter. Il a ce qu'il faut, tant pis pour le jeune homme. Ce n'est pas l'avis de Sylvie.
- Arrêtez, s'il vous plaît et prenons-le.
- Tu es insatiable ma parole ?
- Oh ! Qu'est ce que vous allez penser là ! Ce n'est que de la solidarité entre stoppeurs.
Le chauffeur ralentit. Le garçon a l'air gentil.
- Je vous en prie, arrêtez-vous !
- Bon ça va, je le prends avec nous.
Il gare la voiture sur le bas coté. Ils ont dépassé le garçon qui ramasse son baluchon et sprinte vers la limousine. Luc, pour faire plaisir à Sylvie recule à sa rencontre. Elle baisse sa vitre à sa hauteur :
- Vous allez à Troyes ?
Christophe est essoufflé et peut à peine parler :
- Ha !... Ha !... Oui !...
- Et bien montez ! Nous y allons aussi !
Le jeune homme hésite. Il lui semble reconnaître la voiture d'Elodie, mais c'est un homme qui est au volant. Il lui lance un regard interrogateur. Il préfère se faire confirmer l'invitation. La jeune fille n'est sûrement pas la femme de cet homme mûr et il ne voudrait pas commettre d'impair.
- Qu'attendez-vous pour obéir à mademoiselle ?
Christophe saisi la chance offerte. Il ouvre la portière arrière et s'engouffre dans l'auto. C'est fou ce qu'elle ressemble à celle d'Elodie ! Elle est de la même marque, le même velours témoin de son étreinte avec la jeune femme. Il se fait de la place en poussant le sac de Sylvie.
- Bienvenue dans MA voiture. Je m'appelle Luc, et mademoiselle qui vous a invité est une auto-stoppeuse comme vous. Elle s'appelle Sylvie.
- Mon nom est Christophe.
Sylvie se retourne sur le nouvel arrivant :
- Que faites-vous dans la vie Monsieur Christophe ?
- Oh ! Je vous en prie, pas « Monsieur Christophe », mais Christophe tout court. Je suis étudiant en première année de fac de droit à Dijon.
Cela éveille l'intérêt de Luc :
- Ah ! Vous habitez Dijon ?
- Oui, pendant l'année scolaire. J'y ai une chambre en ville.
Bon à savoir. S'il en vaut la peine, il le présentera à Elodie.
- Et qu'allez vous faire à Troyes, sans indiscrétion ?
- Je rentre chez mes parents.
Sylvie s'exclame :
- Chez ses parents ! Mais c'est un parfait jeune homme ça !

Après ces présentations, ils parcourent un bout de route en silence. Sylvie et Christophe se laissent bercer par le bruit du roulement. Le silence devient pesant. Luc allume la radio et cherche une station qui diffuse de la musique civilisée, du moins à son avis. Cela devient de plus en plus difficile. Il supporte avec peine les rythmes modernes avec leurs basses assourdissantes qui étouffent la mélodie. Les deux jeunes acceptent sa décision. Christophe farfouille dans son sac. Il sort un paquet de bonbons et en offre. Cela réveille Sylvie :
- Oh ! Merci !
Elle prend son temps. Elle épluche lentement la friandise en regardant le conducteur de ses grands yeux candides. Elle « déshabille » son bonbon, le porte à ses lèvres et le lèche... Comme elle léchait le sexe de Luc tout à l'heure ! Cette évocation ranime sa virilité. Il se déplace sur son siège pour éviter de coincer la verge. Sylvie lui lance un regard de triomphe. Elle a atteint son but, la coquine ! Elle se retourne vers le passager :
- Avez-vous une petite amie ?
Au moins, elle est directe ! Christophe est aussi surpris que Luc !
- Euh !... Non.
- Pas même un petit flirt ?
- Euh !... Non... Pas en ce moment.
Ses récentes aventures n'intéressent personne ! Surtout pas ce qui s'est passé dans cette voiture, car il en est persuadé maintenant, il est dans la voiture d'Elodie. Le conducteur est son mari !
Sylvie regarde Luc, l'air faussement désolée. Où veut-elle en venir ? se demande-t-il.
- Un vrai moine ce garçon.
Ce qualificatif ne semble pas enchanter le dit garçon ! Très sérieuse, elle poursuit :
- Pouvons-nous faire quelque chose pour lui ?
Le conducteur est inquiet. Il se méfie des improvisations de la jeune fille.
- A quoi penses-tu ?
- Oh ! A rien de particulier.
Il en doute fort. Pour lui donner raison, d'un mouvement vif, elle fait passer son tee-shirt par-dessus la tête. Ses seins bien plantés, narguent les deux hommes. Le conducteur a un instant d'inattention. La voiture fait une petite embardée, qu'il maîtrise sans dommage. Il jette un coup d'œil au rétroviseur. Christophe est tout rouge, immobile. On dirait que ses yeux sortent des orbites !

La jupe de Sylvie s'est relevée, sûrement pas toute seule ! Luc décode l'invitation. Ses doigts remontent le long de la chair et disparaissent sous le tissu. Sa main s'installe sur la culotte et masse le sexe. Pour Christophe, c'est clair. Ces deux là ont fait l'amour avant de le rencontrer et ce n'est pas sa présence qui va gêner l'homme ! Profitons-en, décide-t-il. Il se glisse derrière le dossier de Sylvie mais au moment de se pencher en avant pour caresser la jeune fille il hésite. Et si le conducteur était aussi exclusif que celui qui l'avait éjecté sur la station service de l'autoroute ? Il croise le regard de Luc et y lit une invitation. Un peu inquiet il pose la main sur l'épaule de Sylvie qui ronronne en remerciement. L'homme poursuit son massage. Christophe s'enhardit et empaume un sein et en titille le téton. La jeune fille se laisse peloter, manifestement ravie d'être l'objet d'attention de la part des deux mâles.

Les forces de Luc sont revenues, mais il préfère les économiser. L'après-midi et la soirée ne sont pas terminés ! Il se sent en veine de générosité, prêt à faciliter le plaisir des jeunes gens. Il actionne la commande électrique de l'inclinaison du dossier à la surprise du garçon. Sylvie a saisi son intention. Elle interpelle Christophe qui n'a pas compris qu'il entrave la descente.
- Ecartez-vous, s'il vous plaît. Vous ne voyez pas que vous gênez ?
Il faut un certain temps pour que l'ordre pénètre le cerveau embrumé du garçon et excite le bon neurone. Il consent à glisser sur le siège et laisser la place au dossier.
- Vous pouvez vous amuser un peu, le temps que je trouve un emplacement calme et discret. Ne vous gênez pas, je veille sur vous.
La réaction de la jeune fille le surprend. Elle monte à quatre pattes sur le siège et l'embrasse sur la joue :
- T'es un amour, je suis bien heureuse de t'avoir rencontré.
Cela dit, sans fausse pudeur elle se déshabille et met jupe et slip sur les genoux de Luc. Que veut-elle qu'il en fasse ? Il les tend à Christophe par-dessus son épaule. Le garçon les prend machinalement sans regarder. Il n'a d'yeux que pour Sylvie. Très à l'aise, elle se couche à plat ventre, la tête sur le velours du siège, le visage tourné vers Luc, les jambes relevées à l'arrière. Le garçon a toujours les vêtements en main.
- Mettez-les sur le sac de mademoiselle.
Christophe regarde avec surprise ce qu'il tient. Comment ces affaires se sont-elles trouvées là ?
- Euh... Oui !
- Je vous en prie, ne froissez pas ma jupe.
- Non, je fais attention.
Il pose le vêtement bien à plat, sans faux plis. Sylvie le remercie d'un sourire. Il est intimidé. C'est la première fois qu'on l'invite à faire l'amour en public, car il s'agit bien de ça. Il ne sait s'il en a le courage devant un homme dont on prend la suite et dont, par-dessus le marché, on a baisé la femme ? D'un autre coté, le cul de Sylvie est si tentant ! Il pose la main dessus, se contentant de le caresser de la paume ouverte.

Luc se demande comment l'encourager. Est-ce lui qui paralyse le garçon ? Ah ! Les cuisses s'écartent et la main disparaît entre. Sylvie regarde le conducteur d'un air de triomphe. Elle adore être caressée, et avoir Luc comme témoin est encore plus excitant. Elle pose la main sur la cuisse du conducteur, tout près du sexe. Elle a besoin de faire partager son plaisir. Christophe s'éternise. Au tremblement qui agite la main de Sylvie, Luc comprend qu'elle s'impatiente. Les caresses c'est bien, mais il faut les varier ou passer à autre chose !
- Si, tu veux, tu peux te mettre à l'aise.
Le garçon le dévisage sans comprendre. La générosité de Luc a des limites. Oh ! Ces jeunes ! Il faut tout leur dire !
- Ne reste pas planté ! Déshabille-toi ! Et occupe-toi d'elle sérieusement. Tu ne veux pas que je le fasse à ta place, non ?
Cela réveille Christophe. Rouge de confusion, il ôte son pantalon, baisse le slip et s'installe entre les cuisses de la jeune fille. Il est coincé par le dossier de la banquette arrière, la tête contre le pavillon. Il parvient à glisser les genoux sous les hanches de Sylvie, soulevant son bassin. Il promène le gland de son sexe sur la vulve rose. Les cuisses écartées lui dévoilent le petit trou brun de l'anus, et plus bas l'ouverture de son vagin. Il hésite. Non, il n'est pas bien placé pour une introduction anale. Tant pis, la vie ne fait que commencer, une autre occasion se présentera.
Son sexe est en place, mais ne pénètre pas. Luc admire le savoir-faire du garçon qui attend qu'elle prenne l'initiative de l'introduction. C'est habile de sa part. Il ne l'en aurait pas cru capable et en est heureusement surpris. Sylvie cède la première en reculant sur l'instrument du garçon. D'un coup de rein, Christophe achève d'entrer dans le doux étui de chair.
- Aaah !
Quand elle est bien embrochée, Sylvie lance un coup d'œil de triomphe au conducteur. Celui-ci est content pour elle. Il lui flatte le cou et les cheveux. En réponse, elle serre la verge dans sa paume, à travers le tissu, au rythme des coups de reins de Christophe. La caresse fait oublier à Luc ses bonnes résolutions. Foin d'économies, il a trop envie de participer ! Fébrilement, il ouvre sa braguette, sort son sexe et y pose les doigts de Sylvie.

Tenant la jeune fille aux hanches, le garçon la fait aller et venir sur sa queue. Elle, la joue appuyée sur le velours du siège, pousse de la main droite le tableau de bord pour se retenir et ne pas glisser. Sa main gauche pistonne la verge de Luc en une masturbation maladroite mais efficace. L'habitacle s'emplit de gémissements qui couvrent le bruit du moteur. Le conducteur, secoué par un spasme de plaisir, ferme un instant les yeux. La voiture roule sur le bas coté ce qui lui rend ses esprits. Il retire la main de Sylvie remettant à plus tard la conclusion de la caresse.
- Excuse-moi, tu continueras tout à l'heure.
Il ne sait pas si elle a entendu. Christophe a su l'amener au bord de l'orgasme. Luc le trouve doué, long à démarrer mais doué. A la rentrée universitaire, il faudra le contacter et le présenter à Elodie. Elle l'appréciera. Au fait, Christophe... Christophe... Ne serait-ce pas le garçon dont elle lui a dit tant de bien, rencontré dans ce bar ? C'est possible, il ressemble en effet à la description qu'elle en a fait, mais ce n'est pas le moment de lui demander ! Il cherche un endroit isolé pour stationner.

Les deux jouteurs n'ont pas pris conscience de l'arrêt. Sylvie agrippe le pantalon de Luc. Aïe ! Elle le pince ! Il retire précipitamment la cuisse mais ne lui en veut pas. Il hésite. Va-t-il se joindre au couple ? Non, ils sont beaux dans leur frénésie d'amour. La conclusion ne saurait tarder. Les « han ! » qui ponctuent les coups de rein de Christophe s'amplifient, avec en écho les gémissements étouffés de Sylvie. La voiture oscille sur ses suspensions au rythme de leur danse d'amour.
- Aaaahh !
- Ahhhh !
Double cri de plaisir. Luc est heureux pour les jeunes gens que leur jouissance soit simultanée. Rien n'est meilleur ! Ils restent inertes, Christophe effondré sur la fille, le souffle court. Le conducteur les abandonne et sort prendre l'air.

Une portière claque, il se retourne. Sylvie en tenue d'Eve vient à sa rencontre. La lumière qui filtre à travers les arbres, la nimbe d'une clarté diffuse.
- N'as-tu pas froid ?
- Non, non, ça va. L'air frais me fait du bien.
- Que fait Christophe ?
- Je sais pas. Je crois qu'il récupère le pauvre chou !
- Si je comprends bien, il est aussi habile que moi !
- Comment ?
- Il n'a pas été long lui non plus à te faire jouir !
- Oh ! Après vot... ta performance, tous les garçons en seraient capables ! Tu m'as tellement excitée !
- C'est gentil ça. Viens ici contre moi, tu auras moins frais.
Il la prend dans ses bras. Elle pose la tête sur son épaule. Dans son dos, les doigts font naître des grumeaux de chair de poule.
- Tu n'as pas froid ? Vraiment ?
- Non, je suis bien là.
La main de Luc glisse sur la fesse. Son désir se réveille brutalement. Sylvie le sent. Elle n'est pas saturée d'amour et remettrait bien le couvert avec son conducteur. Elle se fait câline et se frotte contre lui. Luc empoigne ses fesses. Tout à l'heure la vue du cul de la jeune fille pendant que Christophe faisait l'amour, lui a suggéré une idée salace. Saura-t-il la convaincre de le satisfaire en même temps que le garçon ? Il murmure à son oreille (ce qu'il veut lui demander n'a pas besoin d'une grande publicité) :
- Dis ! As-tu déjà fait l'amour par derrière ?
- Oui.
Il devine plus qu'il entend la réponse. Il pose un doigt sur l'anus. La jeune fille frémit.
- Là ?
- Oui, là.
- T'as aimé ?
- Ou... oui. Mais je préfère devant.
- Et l'amour avec deux hommes à la fois ?
- Comment à la fois ?
- Ben, un devant et l'autre derrière.
- Oh ! Non !... Jamais !
- N'aimerais-tu pas essayer ?
- Je... Je ne sais pas. Ça fait mal ?
- Elodie, ma femme, apprécie. Ça te dirait ?
- Quand, maintenant ?
- Là, maintenant !
- Avec Christophe ?
- Dès qu'il sera d'attaque.
Sylvie se retourne pensive vers la voiture. L'idée fait son chemin dans son esprit. Elle jette un coup d'œil à Luc. Il lui sourit, bienveillant. Il essaye de ne pas laisser transparaître son inquiétude. Aura-t-elle assez confiance en lui pour affronter cette aventure ?
- On peut toujours essayer. Faut pas mourir idiote !
- Merci, merci beaucoup.
- Vous promettez de ne pas me faire mal ?
L'appréhension lui fait oublier le tutoiement.
- Je te promets !
Il l'embrasse pour lui éviter de revenir sur sa décision.

Quand ils retournent à la voiture, Christophe a récupéré. Il ouvre la portière à Sylvie qui grimpe sur la banquette arrière. A la surprise du garçon, Luc fait basculer son dossier et transforme l'habitacle en un seul volume. La séance n'est donc pas terminée ?
- Vous me donnez des complexes, Déshabillez-vous aussi.
Elle a raison cette petite, pense Luc. Où serait l'égalité des sexes ! Il sort de l'auto ôter ses vêtements qu'il range dans le coffre. Christophe a tout quitté. Son pantalon est roulé en boule sur son sac. Sylvie le bouscule à la renverse et attrape son sexe mou.
- Voyons s'il m'aime encore ce petit voyou.
Elle manipule la verge souple et dépose un baiser sur le gland. Après quelques mignardises, elle montre une hampe presque droite :
- Mais oui, mais oui, regardez !
Le membre de Christophe grossit dans sa main et retrouve sa fierté. Après quelques manipulations supplémentaires il est prêt à reprendre du service. Sylvie, sans le lâcher, rampe à quatre pattes au-dessus de Christophe.
- Viens ici te mettre au chaud.
Elle enfonce le sexe dans son vagin encore empli de semence et s'empale dessus. Elle chevauche lentement le garçon qui soutient les seins. C'est le moment d'intervenir décide Luc. Il se présente dans son dos et murmure à son oreille. Christophe n'a pas à entendre ce qu'il lui dit.
- Penche-toi... Oui comme ça. Ne te contracte pas. Continue à chevaucher lentement, lentement... Oui... Laisse-moi faire.
Elle tremble. Elle a peur, mais ne se dérobe pas. Joignant le geste à la parole, il poursuit :
- Tu sens ?... Je masse le pourtour de l'anus... C'est bon ?
- Oui !
- J'introduis doucement mon index mouillé... Je le fais entrer et sortir en tournant pour assouplir ton sphincter... Tu sens comme les muscles se relâchent ?... Continue à monter et descendre, c'est très bien... Oui !... Tu sens mon doigt ? Tu sens quand il rencontre la verge de Christophe ?...
Le garçon ne comprend pas ce qu'ils se disent. Tout va trop vite. Il laisse les événements se dérouler, jouissant sans complexe de sentir sa verge prisonnière à nouveau de Sylvie. Tout juste s'étonne-t-il quand des obstacles imprévus la font dévier. La jeune fille respire fortement. L'excitation la fait trembler. Elle est prête. Ne pas la faire attendre. Luc prend son sexe en main et le présente contre l'anus de Sylvie.
- Maintenant tu sens mon sexe... C'est lui qui remplace mon doigt... Il va rentrer. Prépare-toi... Pousse en même temps que moi... Allez !... Oui !... Ça... Ça y est !
Le corps de la fille vibre après une crispation passagère. L'introduction ne lui a pas fait trop mal, moins que les expériences précédentes, malgré la présence supplémentaire de la verge de Christophe. Elle ne bouge plus. Luc non plus, ni le garçon qui ne comprend pas bien ce qui se passe. Il faut qu'elle s'habitue à la double présence. Luc n'est pas pressé et lui laisse l'initiative, il faut que cette rencontre soit l'œuvre de la jeune fille. Le bas ventre de Sylvie tire. Les deux manchons enfoncés emplissent ses entrailles. Avec prudence, elle soulève le bassin. Elle a l'impression que le vide créé aspire tous ses viscères, jusqu'aux poumons :
- Ooh !
Avec autant de précautions elle recule sur les deux membres. De nouveau le tiraillement interne, bizarre, un peu douloureux qui lui fait claquer des dents. Christophe regarde avec stupeur ses traits crispés. Qu'est-ce qu'il se passe ? Il sent la présence étrangère. Mon dieu ! Cet individu l'encule pendant que lui la baise ! Comme dans la clairière avec Fabienne et Joseph ! A la différence, Sylvie ne se débat pas. Est-ce que cela lui plaît ?
- C'est à toi de bouger, à ton rythme. Va à ta guise car je ne veux pas que tu aies mal, il faut que cette première expérience soit un succès.
Christophe entend les conseils de Luc. Ah ! Si Joseph avait été aussi prévenant ! Sylvie refait plusieurs fois le mouvement lentement mais sans interruption, attentive à capter les sensations apportées par cette expérience nouvelle. Elle accélère la cadence. Oh ! Pas beaucoup certes, mais suffisamment pour que les hommes s'en aperçoivent. Christophe est rassuré, tout se déroule bien. Il peut jouir sans remords. Luc accompagne les mouvements de la jeune fille amplifiant l'introduction de son sexe. Tout à coup la jeune fille se met à trembler. Il stoppe le mouvement mais elle recule violemment sur les queues sans cesser de trembler. Elle jouit constate-t-il rassuré, tant mieux.
Sylvie, malgré le mal, est prise de frénésie. La sueur coule de sa figure sur les lèvres de Christophe et son dos ruisselle. Elle crie à chaque coup de bassin comme pour s'encourager :
- Oui !... Oui !... Ooui !... Oui !
Toute l'énergie de Sylvie est concentrée dans son ventre. Luc a besoin de toute son expérience pour ne pas être désarçonné. Il admire la jeune fille. Elle supporte la douleur avec courage et il est heureux de la jouissance qu'il sent se développer. A chaque passage, sa verge rencontre celle de Christophe. Celui-ci n'avait jamais ressenti une impression similaire. Il voudrait que cela ne cesse pas. Il caresse en même temps les seins d'une dureté minérale. Il tente désespérément de se contrôler, de retarder l'explosion pour faire durer ce plaisir intense. Il n'en peut plus, abandonne et vide ses réserves de sperme. Il est honteux de sentir son sexe se rétracter à une vitesse phénoménale. Heureusement, Sylvie ne s'en rend pas compte. Elle succombe sous l'intensité des sensations qui l'assiège de toutes parts. Elle s'abat sur Christophe, les fesses en l'air. Luc n'a pas terminé. Encore quelques coups et à son tour il éjacule dans le joli cul et se couche sur le coté pour retrouver une respiration régulière...


Le soir tombe. Luc sort de l'auto. L'air frais le revigore. Il récupère ses habits dans le coffre. Prêt à partir, il ouvre la portière arrière. Ça dort là dedans ! Luc les regarde attendris ! Sylvie ne s'est pas détachée de Christophe. Ils sont si mignons ! Il s'en veut de les réveiller mais il est temps de quitter le bois et de rejoindre la civilisation.
- Debout là dedans ! Rajustez-vous, je n'ai pas l'intention de m'éterniser dans ce bosquet !
Sylvie émerge la première, s'étire comme une chatte et frissonne dans la fraîcheur du soir. Luc un peu inquiet, l'interroge :
- Alors ? Pas trop mal ?
- Non... Aïe ! Si, c'est douloureux, mais c'était si bon !
- Je suis content que cela t'ait plu.
- Tu es un amour.
Elle veut se jeter à son cou, mais s'arrête :
- Aïe !
- Attention ! Pas de mouvements trop brusques ce soir, après cela ira mieux.
- Je l'espère.
- Tu ne m'en veux pas ?
- Oh ! Non ! Au contraire !
Elle bouscule Christophe.
- Allez debout toi aussi ! Tu es sur mes affaires, ôte-toi !
Il obtempère et jailli de l'habitacle avec ses vêtements. Il les enfile en même temps que Sylvie. Luc est déjà en place derrière le volant quand ils réintègrent la voiture. Le trajet jusqu'à Troyes s'exécute en silence chacun ruminant ses pensées.

Sylvie n'en revient pas de son aventure. Elle ne se serait jamais crû capable de satisfaire deux hommes à la fois avec autant de plaisir. Elle a le cul endolori, elle ne sait pas très bien comment s'asseoir, mais elle est heureuse, oui, heureuse ! Christophe rêve que Fabienne est avec eux et que c'est elle, oui elle qui bramait son plaisir entre lui et Luc. Celui-ci se demande comment faire pour ne pas passer la nuit seul. Ce n'est pas qu'il ait besoin de faire l'amour, non, il a eu son content, mais la perspective de la solitude entre deux draps ne l'enchante pas. Il est tard, trop tard pour contacter la rousse incendiaire, et fatigué comme il est, il ne se montrerait pas à son avantage. Il décide tenter sa chance auprès de Sylvie.

La voiture débouche sur une place du centre ville.
- Ce n'est pas tout ça, mais vous avez omis de me dire où je dois vous arrêter.
Christophe jette un coup d'œil dehors.
- Stop ! C'est ici que je vais !
- Il est temps de le dire jeune homme !
- Excusez-moi, je rêvais.
Luc range l'auto au bord du trottoir. Sylvie scrute la place. Elle fouille dans son sac et consulte un papier :
- Moi aussi, je... je crois.
- Qu'est-ce que tu crois ?
- Je... je suis arrivée.
- Ah ! Bon.
Elle n'a pas l'air convaincu. A regret elle descend. Luc sourit intérieurement. Il n'aura pas de difficulté à la convaincre de rester avec lui ! Les deux passagers empoignent leurs sacs sur le trottoir. Luc fait signe à Sylvie de s'approcher. Elle se penche à sa portière et tend les lèvres. Il n'a pas le front de les refuser, mais la retient quand, après le baiser, elle s'écarte.
- Attends une minute ! J'ai à te parler.
Un battement de cil. « Elle comprend vite cette petite ! » pense Luc, « Renvoyons Christophe, je demanderai à Elodie de le rechercher dès la rentrée ! »
- Allez ! Au revoir Christophe, passez de bonnes vacances et qui sait, peut-être nous reverrons-nous à Dijon !
- Qui sait ? Merci encore pour l'après-midi inoubliable que j'ai passé avec vous.
Il vient embrasser Sylvie, mais ne lui pose pas de question. Il a compris qu'elle et le conducteur ne se quitteront pas aussi vite. Il n'est pas jaloux. Il gardera un souvenir ému de la jeune fille. La vision de ses seins dansant devant lui emplit son esprit pendant qu'il se dirige vers sa maison. L'auto-stop est une belle invention ! Jamais autrement il aurait vécu une telle aventure. De quoi faire oublier bien des déboires ! Des déboires ? Quels déboires ? Antoine, le chauffeur ? Albert le voyou du bar ? Il s'avoue qu'il a aimé, oui, aimé ! Serait-il devenu homosexuel ? Non, non, cet après-midi, entre Luc et Sylvie, il n'a pas eu de problème de choix ! Non, le seul regret concerne Fabienne. Ah ! Fabienne...

Luc et Sylvie regardent Christophe s'éloigner dans le soir.
- Où vas-tu maintenant ? As-tu un endroit pour dormir ?
- Je comptais aller chez une amie, mais c'est bien tard !
- Ecoute, j'ai réservé une chambre dans un motel tout près d'ici. Si tu veux, je t'invite à dormir, et demain tu iras chez ton amie.
Elle lui sourit :
- Je veux bien, mais s'il te plaît, pas de galipettes ce soir, je suis complètement vannée !
- Ça tombe bien, moi aussi. Allez ! Monte ! On passe au motel déposer nos affaires, puis nous irons manger, je suis mort de faim.
Elle récupère son sac sur le trottoir et remonte dans l'auto en lui adressant son plus joli sourire.

Lors de leur retour dans la chambre du motel, après le restaurant, Sylvie ne tient pratiquement plus debout. Luc l'aide à se déshabiller. Ce n'est pas désagréable. Il lui flatte les fesses.
- Aïe !
- Comment, aïe ! Je ne t'ai pas tapé !
- Excuse-moi, c'est toujours douloureux après... euh... cet après-midi.
- Prends une petite douche un peu fraîche, tu dormiras mieux après.
Il attend sa sortie de la salle de bain, affalé dans un fauteuil en buvant un soda. Sylvie émerge toute nue et encore un peu humide. Elle l'embrasse sur la joue et se glisse dans les draps en envoyant un baiser de bonsoir. A son retour de la salle de bain, la jeune fille dort à poings fermés. Elle ne se réveille pas quand il se glisse à ses cotés. Elle est charmante dans l'abandon du sommeil. Il empoigne le combiné du téléphone, il est l'heure d'appeler Elodie.
- Allô !
- C'est toi Luc ?
- Oui ma chérie, c'est moi.
- J'attendais ton appel plus tard.
- Il n'est pas très tard en effet. Je suis dans ma chambre au motel.
- Avec ta rousse ?
- Non, je ne l'ai pas revue.
- Seul ?
- Non ! Pas seul ! Mais en tout bien, tout honneur ! Il y a là une jolie fille qui dort innocemment.
- C'est ça, innocemment !
- Oui, oui. Je t'assure, innocemment. Elle est toute nue à coté de moi, et je ne l'ai pas touché du tout ! Enfin ce soir, car cet après-midi...
- Quoi, cet après-midi ? Une auto-stoppeuse ? Tu me raconteras ?
- Oui, je te raconterai, c'est promis. Au fait, je crois que j'ai trouvé une bonne pour s'occuper de notre nouvelle maison quand nous y emménagerons.
- Ah ! Bon.
- Tu vois, moi aussi, je peux me charger de tâches ménagères ! Bon je te laisse. J'ai besoin de récupérer car la journée a été très rude.
- Je t'attends avec impatience. J'ai hâte d'entendre ton récit. Bonne nuit, mon amour.
- Oui, je te raconterai. Bonne nuit ma chérie.
Il raccroche. Sylvie n'a pas bronché. Il dépose un baiser sur son épaule et éteint la lumière. Le sommeil ne vient pas tout de suite, le temps de repasser dans sa tête le film des événements de tantôt. Il ne doit rien oublier pour satisfaire la curiosité d'Elodie...

Luc s'éveille. Il a oublié de tirer les rideaux la veille. Le soleil le gêne. Il est en pleine forme, comme l'atteste la bosse du drap au niveau du sexe. Sylvie repose les yeux fermés, un sein à moitié découvert. Tout doucement il écarte le drap et dépose un baiser sur la pointe rose. Celle-ci réagit immédiatement en se raidissant, et la jeune fille ouvre les yeux.
- Bonjour. As-tu bien dormi ?
- Oh oui !
Elle s'étire dans le lit. Le drap glisse et la dévoile.
- Tu es belle tu sais.
Pour réponse elle l'attire et l'embrasse sur la bouche. Sa virilité fait un bond !
- Tu es belle et j'ai envie de toi.
Un petit rire cristallin répond, et des bras frais enserrent son cou. Un ventre se frotte contre son sexe.
- En effet, tu as envie de moi !
Il caresse le dos des omoplates aux fesses et dans la raie. Elle réprime un mouvement de recul :
- Non, pas là ! Excuse-moi, mais j'ai encore le trouffignon tout endolori après la séance d'hier.
- Le quoi ?
- Le trouffignon.
- C'est mignon tout plein ça. Je le ressortirai à l'occasion ! N'aies crainte, je ne lui ferai rien ce matin à ton trouffignon.
Il l'embrasse longuement. Après le baiser, elle s'échappe et s'empresse de promener sa bouche sur tout son corps. Elle ne s'arrête qu'à la verge droite. Elle l'empoigne et se met à la lécher comme une sucette, comme dans l'auto hier. Il la laisse faire. Elle peut si elle veut refaire la caresse de la veille, mais ce n'est l'intention de la jeune fille. A cheval sur Luc, elle s'empale sur la hampe rigide. Avec les mains, il imprime au bassin des mouvements ascendants et descendants. Sylvie l'aide en s'appuyant sur les genoux. Les seins de la jeune fille sont malmenés par la sarabande et sautent dans tous les sens, comme s'ils voulaient s'échapper de la poitrine. Il se porte à leur secours, les mains en coupoles. Sylvie est rayonnante. Cela lui plaît d'avoir un homme à sa merci. A sa merci ? Ce n'est pas l'avis de Luc ! Il l'enlace et la fait basculer sur le lit, la dominant de toute sa stature. A son tour de conduire le bal. Il la transperce à grands coups de rein auxquels elle répond du bassin. Ses cuisses sont largement écartées. Il pénètre au plus profond du vagin. Ses talons se croisent sur les fesses de l'homme. Il est prisonnier et heureux de l'être ! La jouissance monte, monte. Elle éclate en lui. Sylvie a les yeux hagards. Elle aussi jouit.

Ils se dégagent et restent étendus sur le dos.
- Une bonne baise, rien de mieux pour bien débuter la journée !
Sylvie ne répond pas mais son sourire satisfait dit la même chose. Luc reprend son souffle et décroche le téléphone.
- Allô ! La réception ?... Pouvez-vous apporter deux petits déjeuners complets ?... Oui, pain, beurre.
- Et des croissants.
Sylvie se manifeste !
- Et des croissants...
- Et un yaourt.
Il répète :
- Et un yaourt.
Il obture le combiné de la main.
- Ce sera tout ?
- Non, avec des fruits !
Il reprend la communication avec la réception.
- Et des fruits... Oui ce sera tout. Si personne ne répond quand vous arriverez, entrez et déposez le plateau sur la table. Nous serons dans la salle de bain.
Il raccroche.
- Je crois que je vais réfléchir sérieusement avant de t'engager comme bonne à tout faire. Tu vas nous ruiner en nourriture !
Sylvie éclate d'un rire frais.
- Tu es toujours d'accord pour me faire signe ?
- Oui, mais je te l'ai déjà dit, ce ne sera pas pour tout de suite. La construction commence, et nous n'emménagerons qu'à la fin de l'hiver.
- Cela ne fait rien, j'attendrai.
- Allez ! Viens dans la salle de bain. Il faut se préparer. J'ai une longue journée qui m'attend...