La valse des corps

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Proposée le 14/09/2009 par Talis Cat

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Il est si impatient ... Ils ont longuement discutés. Le courant est tout de suite passé. Il espère que la magie ne va pas disparaître une fois en sa compagnie. Impatience mais aussi appréhension donc ... Il s'est mis sur son trente-et-un. Rien d'excessif cependant. Une chemise dont il a laissé le col ouvert, une veste légère et un pantalon de toile. Un peu trop ringard peut-être ? Trop tard : il est arrivé. Il fait les cents pas devant la porte, prend une grande inspiration, puis, enfin, se décide à sonner. Il sursaute en entendant la sonnerie : il a les nerfs à vif. Il recommence à marcher sur le perron de la porte en attendant. Il s'impatiente.

Elle a passé du temps à se préparer. Elle veut lui faire bonne impression. Elle ne veut pas passer pour une salope. Mais elle espère secrètement que tout se passera bien et qu'il sera aussi charmant qu'elle le pense ... Et qu'elle n'aura pas mise sa plus belle lingerie pour rien. La sonnette. Elle se retient de courir, lisse sa robe puis prend son courage à deux mains et ouvre la porte. Il s'apprêtait à sonner à nouveau. Elle panique : il a du s'impatienter ! Mauvais point pour elle ... Elle le voit qui reste figé sur place les yeux fixés sur elle. Elle dit :
"- Euh, il y a un soucis ? J'ai quelque chose sur le visage ?"
Il a été pétrifié par sa beauté. Il avait déjà vu des photos mais là ... Il y a un je ne sais quoi qui le tétanise. Il répond sans même réfléchir :
"- Oui, les deux plus beaux yeux au monde."
C'est d'une banalité terrifiante pense t-il ... Mais elle rit doucement en rougissant :
"- Merci ... C'est très gentil."
Il entre. Ils devaient sortir quelque part ce soir. Mais c'est plus fort que lui. De toutes façons il n'arrive plus à se rappeler où ils devaient aller ... Il referme la porte. Elle ne dit rien. Leur regard se croise. Quelque chose passe. Quelque chose de fort, puissant, comme un fleuve en cru, un torrent d'émotion, de sensation, de désir aussi. Il s'avance vers elle, lui saisit délicatement la main. Leurs doigts se croisent. Il s'approche un peu plus et leur visage sont si proches qu'ils peuvent sentir leur respiration. Leur lèvres se touchent, délicatement, comme une évidence. Elle pense au restaurant où il devait l'emmener. Tout cela va trop vite. Elle n'est pas une fille facile, non ! Elle bafouille :
"- Euh ... Et pour le restaurant ... Tu n'as pas faim ?"
"- Oh, si je suis affamé ..."
Leur mains jointes remontent aux niveaux de leurs épaules. Il la saisit par la taille, l'attire vers lui. Elle voudrait résister, mais ne peut pas. Non qu'il soit plus fort qu'elle, il a usé de beaucoup de douceur. Mais elle ne peut résister parce qu'elle n'en a pas envie, tout simplement. Elle passe son bras autour de son cou et l'embrasse à nouveau, plus ardemment cette fois-ci, leurs langues se mélangent. Elle s'en fiche de passer pour une salope. Elle a envie de lui, très envie. Leurs lèvres se séparent enfin et ils restent ainsi, les yeux dans les yeux. Ils entament alors un slow silencieux. Elle pose sa tête sur son épaule, se serre contre lui. Il lui caresse tendrement la hanche.

Enfin ils s'éloignent légèrement, sans se quitter des yeux. Leur deux mains sont maintenant jointes. Elle se lèche sensuellement les lèvres. Il la regarde, dévoré par le désir. Il sent son corps palpiter sous sa robe, il la veut. Mais pas n'importe comment. Elle regarde leurs mains pensives. Elle s'imagine ses doigts sur elle, les siens sur son membre qu'elle devine dressé par le désir. Enfin elle le regarde puis lui dit dans un soupir :
"- Allons ailleurs ..."
Il se laisse entrainer vers la chambre, admirant son déhanchement ... Elle n'a probablement même pas fait attention à ce détail qui l'excite pourtant au plus haut point ... Une fois arrivés, il s'assoit sur le lit. Elle se place alors dos à lui et commence à lentement faire descendre sa longue robe. Une fois celle-ci descendue au niveau de sa taille, elle le regarde pardessus son épaule, lui adresse un regard incandescent qu'elle souligne en suçant légèrement le bout de son doigt. Elle a l'air si innocent, pure ... Et pourtant il amène d'elle une sensation puissante d'érotisme. Une vague, un tsunami de désir. Enfin elle se retourne en maintenant l'avant de sa robe sur sa poitrine. Elle s'approche lentement.

Il lui écarte délicatement le bras et la robe retombe. Il regarde avec admiration les seins de sa compagne, maintenus par un soutien gorge transparent en dentelle noir bordé de rouge. Il lui caresse doucement la poitrine, elle frémit, gémit. Puis il embrasse son nombril, y glisse sa langue. Et il remonte lentement, très lentement. Il entend sa respiration haletante, son corps qui vibre. Il détache lentement le soutien gorge et admire à nouveau ce buste maintenant dénudé. Il reprend son ascension là où il l'avait arrêté. Le voilà arrivé entre les seins de sa partenaire. Il se recule à nouveau et la regarde. Elle a fermée les yeux, perdue dans son excitation. Il reprend alors, ses deux mains massant délicatement les rondeurs palpitantes aux pointes dressés par l'envie. Il arrive dans le creux de son cou. Il se relève, l'embrasse. Puis il la serre dans ses bras. il lui mordille le lobe de l'oreille et susurre :
"- Tu es belle, gracieuse, merveilleuse, précieuse ..."
Elle rougit. Elle se sent bête. Ces mots sont si banals ... Mais ils sont pour elles comme autant de caresses ... Elle soupire en se laissant aller dans les bras de son amant.

Il s'accroupit alors et lui caresse les flancs, les hanches. Puis enfin les fesses. Il les effleure. Puis descend sur ses cuisses. Il entreprend alors de descendre la robe, révélant le porte-jarretelle, les bas noirs et la culotte elle aussi en dentelle noir bordée de rouge. Une lingerie fort classique. Mais qui fait autant d'effet que le plus osé des ensemble quand c'est elle qui le porte. Ce classicisme le charme. Justement parce qu'il ne fait rien pour taper à l'œil, il n'offre que ce qu'il y a à voir : le merveilleux spectacle de ce corps offert à lui. Il embrasse le pubis de la cette femme si désirable. Elle pousse un petit cri de plaisir qui l'envoie au septième ciel. Mais comment fait-elle cette femme ? Est-elle un ange ou un démon ? Il n'en a cure, il se damnerait pour ce corps. Il détache lentement le porte-jarretelle. Elle lui caresse la tête, l'encourageant à aller plus loin. Elle aussi est folle de désir. Son corps est un brasier. Il descend enfin l'étoffe qui cachait la fleur de sa compagne. Il hésite. il sait que ce moment est important, qu'un seuil sera franchi. Il pose lentement ses mains sur le fessier de sa compagne et approche ses lèvres. Elle se mord les lèvres retenant un cri d'anticipation. Elle se réserve pour le moment ultime. Ses lèvres intimes entre en contact avec celle de son amant. sa chatte devient fontaine. Elle libère le cri de jouissance qu'elle retenait. un cri primaire, animal. Elle s'en fiche, l'extase la prend, l'envahit.

Son amant commence alors à la fouiller de la langue. Elle l'encourage par ses mots. Puis elle écarte son intimité pour l'inviter à plus d'audace. Il lui adresse un regard amusé. Puis il retourne à ses caresses joignant ses doigts à ses lèvres. Son autre main caresse la cuisse de sa partenaire. Il la sent tremblante, proche de l'orgasme. Il accélère alors doucement, graduellement le rythme. Ses cris retentissent dans la pièce. Enfin elle s'écroule, anéantie par le désir. Il la retient, la prend dans ses bras et la dépose délicatement sur le lit. Elle reprend ses esprits et dit d'une voix pâteuse :
"- Excuses-moi ... C'était si bon, j'en avait tellement envie ..."
"- Ce n'est pas grave ..."
Il glisse ses doigts sur sa vulve encore trempée et prend son téton entre ses lèvres jouant avec l'extrémité. Elle pousse un nouveau cri de plaisir. Il ajoute en souriant gentiment :
"- Et puis rien ne nous interdit d'aller plus loin ..."
Elle lui renvoie son sourire :
"- Non rien, tu as raison ..."
Oublié le restaurant, sa crainte de passer pour une salope. Elle sait qu'elle n'en est pas une, et que lui non plus ne pense pas qu'elle en est une. Il y a juste la rencontre de deux corps attirés par une force mystérieuse, comme deux aimants ...

Elle se redresse pour l'embrasser doucement. Elle sent ses mains sur sa poitrine. Elle descend sur son pantalon et en extrait sa verge. Elle est si dure ... Comment as t-il pu se retenir ? Non, décidément, il ne la traire pas comme une simple chienne en chaleur, mais comme une femme. Avec ses désirs, ses envies, ses besoins. Elle l'embrasse plus ardemment alors que sa main commence à caresser son membre. Elle lui souffle enfin :
"- A mon tour de te donner du plaisir ..."
Il s'assoit sur le bord du lit et elle s'accroupit. Elle le caresse longuement, le regarde. Il sourit. Il attend. Il ne veut pas la forcer. Elle commence alors à lécher délicatement sa hampe. Il pousse un râle, agrippe les draps. Elle demande :
"- Tu aimes ?"
Il se contente de hocher la tête en serrant les dents. Il n'avait pas conscience de s'être retenu autant, perdu qu'il était dans le plaisir qu'il donnait à cette femme. Maintenant il craint de ne pouvoir la satisfaire à nouveau ... Il sent sa verge entrerdans la bouche de sa compagne. Il n'ose regarder de peur que son excitation augmente encore plus. Elle murmure pourtant :
"- Regardes-moi, mon amant, je veux que tu me vois te donner du plaisir ..."
Il n'ose refuser. Il baisse les yeux. Leur regard se croise. Il sent une fulgurance, se retient de ne pas éjaculer. Elle est terriblement attirante, cette femme qui le suce avec application, si désirable ... Il reste ainsi un moment partagé entre l'envie de se retenir et celle d'enfin relâcher cette tension ... L'envie de la supplier d'arrêter aussi, de mettre fin à ce sublime calvaire, cette adorable torture. Il va jouir, il le sent. Il dit d'une voix haletante :
"- J'ai ... J'ai envie de toi ..."

Elle chuchote, lui envoyant des décharges dans ton son être :
"- Moi aussi, très envie même ... Regardes."
Elle se dresse face à lui et il peut admirer à nouveau le spectacle de cette belle fleur, humide de rosée. Elle s'allonge sur le it et allonge ses jambe sur son corps puis les écartent, lui offrant son intimité en offrande :
"- S'il te plait, ne me fait pas languir ..."
Il hésite. Il voudrait la prendre de suite. Mais il doit d'abord calmer le volcan qui bout en lui, pour ne pas gâcher ce moment qui s'annonce. Alors il la regarde. Puis il ôte son pantalon. Elle se masturbe doucement en continuant de le réclamer, encore et encore. Il se penche sur elle, échange un long baiser et descend le long de son corps en massant sa poitrine. Elle maintient ses jambes avec ses mains, lui laissant le champ libre pour caresser les moindres coins de son être. Ses lèvres atteignent enfin leur but et il boit à sa fontaine. Elle gémit, crie son plaisir, son désir, le réclame de plus bel. Il glisse ses doigts en elle, nouveau cri de jouissance. Elle dit enfin :
"- S'il te plait, je t'en supplie, ne me fais pas languir d'avantage, je n'y survivrait pas ..."
Son appel résonne au fond de son être, il ne peut plus se retenir. Il arrive malgré tout à maitriser se pénétration, à ne pas s'enfoncer trop vite, ni trop loin. Là encore c'est une nouvelle torture extatique, en attendant la petite mort qu'il sent venir ... Il la pénètre en douceur, elle lui attrape la nuque pour l'embrasser, pour lui exprimer son plaisir mieux que les mots ne pourront jamais le faire. Elle jouit à nouveau, tremble de tout son être. Ses jambes retombent à leur place. Elle est comme traversée par une décharge. Il hésite à continuer mais elle attrape ses fesses et lui dit :
"- Continues, continues ... Oh oui ..."
Il ne lui en faut pas plus. Il n'a même plus besoin de bouger les hanches, sa compagne se charge de tout, elle est dans un autre monde, un ailleurs où seul le plaisir compte. Il est hypnotisé par ce spectacle merveilleux : celui du corps d'une femme douce est merveilleuse qui se laisse aller à ses plus bas instincts. Elle n'a pourtant pas l'air d'une chienne, même maintenant. Elle en paraitrait même plus digne de respect ... Perdu dans ses pensée il s'aperçoit à peine qu'il vient lui aussi de jouir. Il retombe sur la poitrine de sa partenaire. Elle lui caresse doucement les cheveux. Il voudrait dire quelque chose, mais il n'y a rien à dire : il vienne de vivre un moment rare, précieux et toutes paroles seraient vaines ...