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Proposée le 25/08/2009 par MeliMelo
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A 28 ans, j'étais une jeune femme plutôt farouche et sans grande expérience. J'avais été mariée onze ans avec le premier homme que j'avais rencontré, et nos caractères et aspirations ayant évolué différemment, nous venions, après plusieurs mois très chaotiques, beaucoup d'incertitudes et de doutes, de prendre l'ultime décision et d'entamer une procédure de divorce.
Solitaire, amoureuse du silence, de la nature, préférant observer le monde et garder une grande distance avec la foule et les lieux surpeuplés, je craignais les hommes, préférant les fuir, et surtout je n'avais aucune confiance en moi. Malgré tout, et bien que je n'en fut pas consciente, j'opérais un certain charme sur les mâles. Mais un peu ronde, je me trouvais dix kilos de trop, et trop petite du haut de mon mètre soixante et un; et ma peau, abimée par une maladie génétique, me déplaisait prodigieusement, sans parler de mon nez, cassé quinze ans plus tôt et mal réparé. Cependant, au milieu de tout cela, j'avais un joli sourire, de grand yeux verts, de longs cheveux blonds naturels, brillants et soyeux, de longues mains fines et l'ensemble de mon corps, les hanches larges et la poitrine généreuse était plutôt harmonieux.
Nous nous sommes rencontrés sur Internet, j'étais devenue accroc a la toile, et je passais une grande partie de mes journées et de mes nuits sur le net, mon métier, webdesigner, m'y conduisant naturellement. Nous jouions au même jeu en ligne, et j'étais l'un des joueurs fondateurs, inscrit le premier jour, ainsi que l'un des membres fondateur de la guilde dans laquelle je jouais. Notre premier contact a été un message privé, me demandant des informations pour rentrer dans la guilde. C'est ainsi qu'il arriva parmis nous, un jour de septembre, et que j'en appris plus sur lui.
Il avait 28 ans également, célibataire, sportif de haut niveau : il pratiquait l'athlétisme en général et le triathlon en particulier, et les photos qu'il nous montra, mettait remarquablement en valeur sa musculature sèche et bien développée. Le visage en lame de couteau, crane rasé, mince et grand - environ un mètre quatre-vingt cinq. Sur le début, bien que de l'aveu des amies qui jouaient avec nous, il était sexy, il ne m'a pas plu, son crane rasé, notamment, me bloquait. Pas mon type d'homme, en fait. Il habitait a environ 200 kilomètres de chez moi, puisque j'habitais a l'époque Nantes, et lui vivait au Mans. Nous discutions sur le forum du jeu, jouant souvent de jeux de mots idiots, mais c'était général, et sans arrières pensées.
Pourtant, un soir, je le vis se connecter sur messagerie instantanée, comme tous les soirs vers la même heure. En général, nous l'utilisions peu, n'ayant pas de conversations d'ordre privé. Mais ce soir-là, je vis clignoter la fenêtre, et curieuse, je cliquais sur la fenêtre pour voir ce qu'il racontait.
- Coucou, tu es là ?
- Coucou, oui !
- Ca va toi ?
- Oui et toi ?
- Super merci !
S'ensuivit une conversation anodine sur le sport, son entrainement de vélo, ma journée, etc... Je ne vis pas le temps passé, et plusieurs heures plus tard, nous nous quittâmes pour rejoindre Morphée.
Le lendemain, il se reconnecta a la même heure, et nous entretînmes une conversation aussi banale que la veille. Cela dura plusieurs semaines, et plus j'apprenais a le connaître plus il me plaisait, contre toute attente : son amour de la terre et du sport nous étant commun.
Un soir de Novembre, la conversation prit un autre tour. Alors que nous parlions simplement, il me proposa d'allumer les webcams. Sur le coup, je refusais. Il était tard, et je ne portais que ma nuisette en soie et un peignoir assorti, et je ne voulais pas qu'il me voit comme cela. Curieux, il voulut savoir pourquoi j'avais refusé, et gênée, je lui expliquait que j'étais en chemise de nuit. Sa réponse ne se fit pas attendre, et un jeu, dangereux, mais excitant, commença ....
- En chemise de nuit ? Quel genre ? Tu es plutôt coton et polaire ou satin et décolleté ?
- Plutôt nuisette, en fait. (Je n'osais répondre directement a sa question ...)
- Ah mais ca répond pas a ma question ca ! Tu veux savoir ce que moi je porte ?
C'est surement là que j'aurais du arrêter, mais j'étais curieuse.
- mmmh, pourquoi pas ?
L'icône webcam clignota, et la requête acceptée automatiquement, afficha une image sur mon écran. La mise au point se fit et je le découvrit, torse nu, en calecon, nonchalamment installé sur son lit. Il souriait.
Alors ? Qu'en penses-tu ?
J'en pensais qu'il était vraiment bien fait de sa personne, mais je ne me voyais pas lui avouer ca.
- Pas mal !
- Alors, à ton tour, si tu me laissais voir cette nuisette que je saches dans quel camps tu es ?
- Quel camps ? (j'essayais pathétiquement de gagner du temps)
- oui, si tu es une mémé avant l'âge, si tu es le genre simple et anodin, ou le genre coquine sexy.
Je rougissais. La nuisette de soie noire m'arrivait à mi-cuisse et était entièrement brodée de fils de soie blanche, la dentelle qui ornait la poitrine étant également blanche, tout comme le peignoir assorti, blanc, brodé de noir. Je rentrais sans nul doute dans la dernière catégorie, sauf que aucun des deux adjectifs ne pouvait s'attribuer a moi, qui fuyait le sexe, détestait être touchée, et surtout me trouvait affreuse.
- Tu es toujours là ? T'es pas obligée si ca te gêne.
J'avais laissé un blanc tout en réflechissant. Je décidais, contre toute attente, de me lancer. Au lieu de répondre, je cliquais sur l'icône webcam. Il accepta la requête, et je me vis apparaître sur l'écran. Aussitôt, il sourit.
- Tu es superbe. Je peux te poser une question ?
- Oui, mais je ne te promet pas d'y répondre.
- Tu fais combien de tour de poitrine ?
- A ton avis ? (je rentrais dans son jeu)
- je ne sais pas, je dirais, comme ca, 90C ?
- perdu.
- Ah ! Et tu vas m'aider a deviner ?
- Je ne sais pas, tu veux quoi comme indice ?
- Ben, tu peux me montrer, ca m'aiderait !
Bizarrement encore, je m'aperçus que ca me plaisait, et faisant taire ma conscience qui me disait que je sombrais certainement dans la folie, je décidais de lui montrer. Doucement je fis glisser le peignoir, dévoilant mes épaules, et fit glisser lentement les fines bretelles de dentelle. Faisant glisser mes mains sur ma peau, je fis descendre la dentelle du haut de la nuisette, dévoilant ma généreuse poitrine, que je pris a pleine mains pour la placer a son avantage.
- mmmh effectivement, c'est plus que du 90C. 95D ?
- Gagné.
- Tu sais que tu me fais un effet terrible ?
- Ah ? (je m'abstins de lui avouer que ca commençait à m'en faire aussi...)
Sans répondre il fit pivoter sa webcam, et je vis son caleçon déformé par une bosse de taille respectable. Il passa la main sur son caleçon. La fenêtre se remit a clignoter.
- Tu veux que je te montre ?
Une bouffée de chaleur m'envahit. sans aucun doute possible, il me proposait de se mettre nu devant sa webcam. Je ne savais que dire. Je sentais bien que son corps dénudé, le vue de l'effet que je produisais sur lui, faisait monter la chaleur dans mon corps, et surtout je sentais mon entrejambe se mouiller inexorablement. Je sentais déjà le sang battre dans mon clitoris, signe précurseur que je n'allait pas résister très longtemps a l'envie de me caresser. Nouveau clignotement.
- Je te montre si tu me montre.
Nouvelle bouffée de chaleur.
- Ok
Ma réponse qui apparut sur l'écran me sidéra moi-même. Je ne me reconnaissait plus !
Posant son portable de coté, il se leva et fit glisser lentement son boxer noir. Son sexe en sortit, érigé et manifestement bien dur, les testicules gonflées, imberbe. Le gland, épais et turgescent, brillait la lumière, il mouillait. De mon côté, je sentis la mouille couler sur ma cuisse. J'étais excitée, et surprise de l'être. Jamais un homme ne m'avait fait cet effet-là.
A mon tour, je me levais, posait le portable en équilibre, et entrepris un strip-tease. Je fis glisser mes mains sur mon corps, remontant la soie sur mes cuisses, de plus en plus haut, je me déhanchait suavement, me penchant en avant, lui donnant une vue imprenable sur ma poitrine ou mon sexe. Il bandait, et commenca à se branler doucement. Manifestement, bien que je me trouvais bien peu sexy, je l'étais plus que je pensais. Je décidais de continuer le jeu, et fit glisser en appuyant mes deux mains bien a plat sur ma peau, la nuisette jusqu'à mes chevilles. Il put alors me découvrir entièrement nue. Je fit glisser mes mains sur ma peau, remontant sur mes cuisse, effleurant mon bas-ventre, intégralement épilé, et revint a mes seins. Les pointes en étaient dures, presque douloureuses, et je les saisis entre le pouce et l'index, les faisant rouler entre mes doigts. La vue de sa main coulissant sur sa hampe, l'expression de son visage, ses yeux brillants, je sentais l'excitation devenir de plus en plus palpable. Je m'aperçut que j'aimais le jeu. La fenêtre clignota a nouveau, il pianotait d'une main.
- Tu es super belle. J'adore tes formes, ton corps, tu as des seins superbes et te voir les toucher me rend fou, j'adorerais les caresser, les sucer, sentir les pointes dans ma bouche, t'exciter, te faire mouiller....
Je fermais les yeux, et continuais à faire courir mes doigts sur mes seins. Ils étaient de plus en plus tendus, et je mis l'index dans ma bouche, le suçant doucement puis le frottant énergiquement sur la pointe de mes seins.. Quand je rouvris les yeux, je le vis en train de se branler beaucoup plus fort, et la fenêtre clignotait a nouveau.
- Tu m'excites, ça me rend fou. Caresses-toi, je suis sur que tu mouilles et que tu as autant envie que moi.
C'était vrai. J'avais toujours rêvé d'exciter un homme comme ca, et soudain j'eus envie de l'exciter encore plus. J'écartais largement les jambes face a la webcam, lui offrant la vue sur mon sexe lisse. Puis je fis glisser un doigt sur mon sexe, le fit pénétrer, puis remonter, couvert de mouille, sur mon clitoris. Prenant garde a lui offrir la meilleure vue possible, je décalottais la chose, et entrepris de la branler. C' était chaud, mouillé, doux et tellement excitant, le spectacle de la webcam, l'homme excité, son sexe gonflé, sa main effectuant de rapides va-et-vient, tout cela me rendait folle.
D'une main, je me mit a pianoter.
- mmmhm tu m'excites. Tu vois comme je mouille ? J'ai jamais mouillé comme ca.
- J'ai très envie de toi. J'ai très envie de ton sexe et que tu me prennes. J'ai envie de tes mains sur mes seins, de ton pénis bien dur qui glisserait le long de mon ventre, effleurerait mes lèvres, coulisserait dans mon sexe détrempé. Tu pourrais me faire jouir en te frottant contre mon clito gonflé.
- Je voudrais te voir jouir. Je voudrais jouir pour toi.
Je le vis accélérer les mouvements.
- Vas-y ma belle, je vais jouir pour toi et je veux que tu viennes avec moi.
J'adandonnais le clavier, et les yeux rivés sur l'écran, je recommençais a me caresser la poitrine d'une main et le clitoris de l'autre. Je sentais la jouissance monter, et je ne retenais plus mes gestes, les sensations étaient exquises, je sentais mon sexe trempé, j'avais terriblement envie du membre que je voyais a l'écran, et bien que je sache que j'allais avoir un orgasme, j'aurais aimé que ce soit lui qui me l'offre, son sexe tendu dans le mien, et jouir en sentant son sperme m'envahir. Au moment précis où j'accélérais mes mouvements, je le vis partir en long jets, et je fermais les yeux, la main entre mes cuisses, m'abandonnant à la sensation, les reins en feu, grande ouverte, je me masturbais furieusement, et je sentis la jouissance monter, inexorable. J'eus un orgasme violent, perdant le contrôle, je poussais un long cri.
Reprenant mes esprit, je vis la fenêtre clignoter. Il souriait a la webcam.
- On m'a jamais fait ça, tu es belle quand tu prends du plaisir. J'ai eu un orgasme monumental.
Je revins au clavier.
- J'aurais voulu que tu jouisses en moi.
- Si tu as envie on peut se voir. Ce week-end, je suis libre.
C'était folie. Nous étions mercredi, je me dit que je pourrais toujours changer d'avis, quand l'excitation retombée, et la honte m'envahissant, je n'oserais plus le regarder en face.
- D'accord. Où et quand ?
- A Angers, il y a un petit hôtel très sympa. Vendredi soir à 20h. Tu en penses quoi ?
- D'accord.
- Je te donne l'adresse demain.
- D'accord.
- Ca va ? Tu as l'air groggy.
- Non, je suis fatiguée.
- A demain alors, va te reposer un peu.
- A demain. Bonne nuit !
La conversation s'arrêta là. J'étais effectivement groggy, je ne me reconnaissais pas. J'avais eu un orgasme devant une webcam, avait accepté un rendez-vous pour ce qui ne serait selon toute probabilité qu'une histoire sans lendemain. J'ignorais encore si j'allais le faire. La nuit portant conseil, je décidais d'aller me coucher.