Doris et Cristal

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Proposée le 26/07/2009 par Talis Cat

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

C'est les vacances. Nous avons décidé de partir toutes les deux à la montagne.
J'ai préféré l'intimité d'un petit chalet au bruit des centres touristiques.
Elle est d'habitude plus attirée par les lieux plus animés mais l'idée lui à plu. J'en fus très contente.
Et voilà comment nous nous sommes retrouvées dans ce petit chalet perdu dans un coin de montagne.

Nous formons un couple atypique, elle une belle rousse plantureuse et féminine et moi une petite blonde plutôt banale.
Elle ne cesse pourtant de me répéter combien elle aime voir mes cheveux mi-court tomber sur mes épaules.
Je me sens pourtant ridicule quand j'admire ses longues boucles rousses.
J'ai donc la plupart du temps les cheveux attachés en une queue de cheval tout ce qu'il y a de plus classique, quelques mèches de cheveux rebelles me tombant régulièrement sur les yeux.
Elle aime aussi mes yeux marrons. Elle me dit qu'elle y voit des reflets allant du vert noisette au marron profond et qu'elle aime ça.
Elle me dit qu'elle aimerait tant avoir des yeux aussi riches d'expression que les miens plutôt que ce vert qu'elle juge uniforme et banale.
On dit que la beauté est dans le regard de l'autre. Il faut croire que c'est vrai. Je ne me sens jamais aussi belle que quand elle me regarde avec cet air coquin qui n'appartient qu'à elle.
Je voudrais disparaitre dans ces moments. Disparaitre dans ses yeux pour n'être plus qu'à elle.
Elle va même jusqu'à aimer mes petits seins, elle me complimente sur la beauté de mes petits mamelons roses.
Là encore elle ne joue pas dans la même catégorie que moi. Les siens sont gros, sans être difformes. Ils sont fermes et leur tétons pointent d'une façon très excitante.
Je ressens une chaleur dans mon bas-ventre rien que de la regarder, appuyée sur la rambarde du balcon.
Mes propres tétons se durcissent. Cela doit se voir à travers mon débardeur ...
Je contemple ses formes. Apprécie ses jolies fesses rebondies ... Un point au moins sur lequel je rivalise avec elle !
J'ai soudainement envie de sentir sa peau nacrée sous mes doigts, de sentir nos langues se mélanger, de sentir la caresse de ses doigts sur moi, en moi.
Je voudrais que sa langue me fouille ... Elle est si douée pour ça aussi.
Je me rend compte combien je l'aime et les larmes me montent au yeux.
Elle tourne la tête vers moi, elle a senti ma présence.
"- Viens ! Il fait doux et la vue est magnifique !"
Je m'avance timidement. J'ai toujours l'impression d'être une fillette à ses côtés, même après toutes ces années partagées.
Elle remarque alors le trouble dans mes yeux.
"- Tu pleures ? Que t'arrive t-il ma puce ? Tu es fatiguée ?"
Je veux me retenir mais mes larmes finissent par couler.
"- Tu es si belle, j'ai si peur de te perdre quand je te vois. Si peur que tu t'envoles ..."
Elle me caresse délicatement le visage. Un tendre sourire illumine sa figure. Quelle vision de paradis !
"- Voyons, ma puce, tu sais que je n'aime que toi, que je ne peux aimer que toi. Tu es mon trésor."
Elle pousse délicatement une mèche de mes cheveux, passe sa main dans ces derniers.
"- D'ailleurs comment pourrai-je me passer de ta chevelure d'or ?"
Je l'écoute mais ses paroles n'atteigne pas mon cerveau. Sa voix m'hypnotise. La caresse de ses doigts m'apaise.
Je me laisse aller dans sa main alors qu'elle la pose sur ma joue. Je ferme les yeux.
Ma respiration se fait plus haletante, le rouge me monte aux joues, je sens l'humidité entre mes cuisses.
Elle a perçu mon excitation, certainement à la vue de mes tétons pointant à travers mon débardeur ou simplement à mon attitude.
Elle me connait si bien ... sur le bout des doigts.
Je sens d'ailleurs le désir monter à l'idée de ses doigts caressant mon intimité, passant sur mon pubis rasé.
Je m'imagine alors le sien. Le rectangle de poils roux qu'elle garde toujours, sa petite coquetterie à elle, comme elle l'appelle. Et cette chatte si douce ...
Je sens ses doigts glisser sous mon débardeur, me caresser les hanches.
Elle pose sa main sur mes côtes, le haut de sa main effleurant le bas de ma poitrine.
Je reste là, offerte, les yeux toujours fermés. Seul mon torse se cambre légèrement pour bien recevoir ses caresses.
Je sens son souffle sur ma nuque, puis ses lèvres.
Nous nous embrassons enfin longuement, langoureusement.
Sa main monte alors plus haut, son doigt dessine une spirale sur mon sein, finissant sur mon téton.
Elle le pince gentiment puis prend mon sein à pleine main, caressant son extrémité de l'index.
Je frémit. Elle m'embrasse à nouveau dans le cou et je pousse un gémissement sourd.
J'ouvre les yeux et nos regards se croisent, se perdent l'un dans l'autre.
Je passe mes mains autour de sa taille, la masse du bout des doigts.
Nous ne disons rien mais nos regards, nos respirations, en disent plus long que tout les mots.
Enfin elle brise ce moment d'éternité. Je lui en veux presque.
Elle soulève alors mon débardeur et ses lèvres viennent remplacer son index.
Je ne peux retenir mon cri de jouissance, je sens l'humidité entre mes jambes.
Elle aussi la ressent alors qu'elle me caresse, frôlant mon intimité à travers ma culotte trempée.
Elle se lèche les doigts en me lançant un sourire complice. Je lui adresse un faible sourire, trop perdue dans mon propre plaisir pour pouvoir faire mieux.
Elle n'a pas l'air de m'en vouloir alors que ses lèvres passent sur mon autre téton ...
Je me décide à ôter mon débardeur, lui offrant ma poitrine en offrande.
Elle me caresse des doigts, de la langue, parcourt le vallon de mes seins, s'attarde sur leur galbe.
Elle remonte parfois vers le creux de ma gorge, ses mains s'attardent sur mon ventre, caressant mon nombril.
Je passe mes mains dans sa belle chevelure, pressant sa tête contre moi.
Nous nous séparons, nous caressant du bout des doigts en nous embrassant.
Puis elle m'entraîne vers le petit banc de bois.
Je m'assoie sur le rebord de la fenêtre surplombant ce dernier. J'ôte ma culotte et ma jupe pendant qu'elle enlève sa robe d'été, révélant son corps de rêve ...
Elle se place entre mes cuisses, ses mains caressent mes hanches et elle embrasse tendrement mon ventre.
Je sens des décharges de plaisir parcourir mon corps ...
Ses mains et sa langue se dirige alors lentement vers la moiteur de mon entrecuisse.
Je ne peux retenir mes gémissements de plaisir alors que ses caresses se font plus précises.
Je joue avec ses boucles rousses.
Je voudrais qu'elle reste ainsi pour toujours. J'ai honte de mon égoïsme. J'aimerai tant pouvoir lui rendre tout ce plaisir qu'elle me donne.
Elle sent mon envie, m'aide à m'asseoir à ses côtés, je pousse malgré moi un soupir de dépit.
Nous nous embrassons de nouveau. Je caresse ses reins alors que ses bras entourent mon cou.
Enfin nous restons à nous regarder longuement, nos mains vagabondant sur nos formes.
"- Je t'aime ..."
Ce simple mot paraît à la fois si banal et merveilleux entre mes lèvres.
Banal car il exprime si mal mon adoration ... Mais merveilleux car j'ai l'impression qu'il devient immense, qu'il envahit mes pensées lorsque je m'adresse à elle.
Je ne regretterai jamais d'avoir pris la décision d'abandonner mon ancienne vie pour être avec elle.
Il y a eu beaucoup de sacrifices mais je n'ai aucun regret.
J'en arrive même à me demander comment j'ai pu aimer des hommes avant elle ... Ou même aimer d'autres personnes qu'elle. Elle est tout pour moi.
L'évidence s'impose à moi : je ne connaissais pas l'Amour. Ce n'était que des ersatz, de pâle copie ...
"- Moi aussi, ma puce. Je t'adore, tu es ma perle, mon si précieux bijou ..."
Les larmes me montent aux yeux, elle sourit et m'embrasse.
Ses mains caressent ma poitrine, elle doit sentir mon cœur battre à en exploser.
Je caresse ses cuisses, ses hanches, ses fesses. Mes doigts se glissent vers son délicieux minou et je ressens l'humidité de son désir ...
Cela me remplit de joie et j'accentue mes caresses, mes lèvres sont brûlantes ...
Elle recule et me dit en ôtant sa culotte :
"- Tu as l'air fiévreuse, ma puce, je vais t'apporter quelque chose pour te rafraichir ..."
Elle m'adresse un sourire coquin. J'essaie de me calmer mais mes mains parcourent mon corps malgré moi.
Elle me regarde quelques instants puis s'éloigne. J'admire sa démarche chaloupée, sa superbe chute de rein.
Puis elle disparait. Une sourde angoisse m'envahit ... Et si elle ne revenait pas ? Si tout ceci n'était qu'un rêve ?
La naïveté de mes pensées me fait rougir de honte. Mais je ne peux m'en empêcher. Si je suis son bijou, elle est mon écrin, l'indispensable complément qui me rend merveilleuse aux yeux du monde.
Elle revient enfin, un petit seau de glaçon à la main.
C'est un petit jeu qu'elle affectionne ... Et moi aussi.
Elle commence par en saisir un entre ses lèvres et m'embrasse.
Le glaçon danse entre nos lèvres.
Je sens à peine la fraicheur de ce dernier, trop concentrée sur la langue de ma partenaire.
Elle l'attrape entre ses lèvres puis caresse l'extrémité de mes seins avec celui-ci.
Un frisson me parcourt l'échine.
Elle continue de plus bel. Je me cambre, m'appuyant sur le banc alors qu'elle passe au dessus de moi.
Je sens sa poitrine sur mon ventre ... C'est si bon, si doux ...
Le glaçon fond enfin. Elle en saisit un nouveau entre ses doigts, caresse mon nombril, puis entreprend de traverser le val de mes seins ...
Il glisse, tente de s'échapper. Mais elle le retient, continuant son inexorable voyage.
Chacun de ses mouvements provoque des vagues de plaisir en moi.
Le glaçon finit sa course au creux de ma gorge et elle le saisit alors délicatement du bout de la langue avant de me regarder en le suçotant avec un air gourmand.
Je n'y tiens plus, j'ai très envie d'elle ...
Elle le sait et se penche en arrière pour m'inviter.
Je commence alors à délicatement sucer les lèvres de son intimité, savourant le miel qui en coule.
Je tâtonne et saisis un glaçon.
Je le pose sur son clitoris et commence à la masser doucement.
J'arrête de la sucer pour admirer l'effet que cela à sur elle.
J'ai enfin réussi à la faire céder ... Sa respiration est moins contrôlée, elle se caresse sans retenue.
Je suis heureuse. Je recommence à la lécher doucement, la caresser avec le glaçon.
Je le glisse lentement en elle et un cri de plaisir s'échappe de sa gorge.
Je lui souris malicieusement. Elle me regarde, les yeux dans le vague, elle souris faiblement, perdue dans sa jouissance.
Son désir se mêle au mien lorsque nos yeux se croisent ...
Le glaçon remonte jusqu'à son nombril et décrit des cercles sur son ventre alors que ma langue s'aventure plus profondément dans sa douce chatte.
Je sens sa main sur mes cheveux, elle me caresse délicatement, mais je sens l'urgence dans ses mouvements.
Je prends plaisir à la taquiner, tourner autour du centre de son plaisir ...
Le glaçon a fondu et j'en saisis un nouveau.
Je le fais glisser sur ses cuisses. Elle frisonne lorsqu'il lui caresse le bas des fesses.
Je m'applique à la lécher soigneusement.
Ma main fais glisser le glaçon le long de sa hanche et remonte vers sa poitrine.
J'en dessine le galbe avant de commencer l'escalade vers son mamelon dressé par le plaisir.
"- Oh oui, ma puce, continues ... C'est si bon ... J'aime ta langue ..."
Je suce son clitoris et recommence à lui lécher le minou.
Ma langue se plante parfois en elle et je la sens alors frémissante.
"- Oui, oui, continues !"
Le flot de son plaisir coule entre mes lèvres.
Je sens mes propres cuisses s'humidifier de plus en plus.
La voir ainsi m'excite terriblement.
"- Aaahhhh oooouuuuiiiii !!!"
Ce dernier râle de jouissance s'accompagne de spasmes à travers son bas ventre, ses cuisses. Son clitoris ruisselle de son désir.
Elle se laisse choir sur le banc alors que les dernières convulsions de plaisir la parcourent.
Je m'allonge a ses côtés. Nous nous embrassons.
"- Tu as été parfaite, ma puce."
Ses doigts caressent délicatement mes seins et ma chatte.
Elle ressens mon propre désir.
Elle me murmure à l'oreille.
"- A ton tour ..."
Je me laisse aller entre ses doigts et ne tarde pas à atteindre moi aussi l'orgasme.
Je la regarde ... On dirait un ange ... Son sourire est radieux.
Je lui chuchote dans un sourire :
"- C'était merveilleux, chérie."
Elle ne répond pas, se contentant de m'embrasser.
Je me blottit dans ses bras et nous nous endormons, caressées par les doux rayons du soleil estival ...