J'en avais rêvé

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Proposée le 12/07/2009 par Nymphe

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Lorsque je frappais à sa porte ce soir là, j'étais fébrile. Mes mains tremblaient un peu et mon estomac était noué. Mais qu'est-ce qu'on allait bien pouvoir se raconter ? Je me sentais soudain idiote d'avoir accepté ce rendez-vous. Mon petit ami n'en savait rien, ni personne d'autre d'ailleurs. Alors qu'avais-je à me reprocher... pas vrai ? Je n'eus pas le loisir d'y réfléchir, la porte d'entrée ouvrit.
Il n'avait pas beaucoup changé, son regard peut-être, avait ce soir là, un éclat différent. Les paroles d'usages échangées, il me précéda dans sa cuisine pour préparer des cocktails. Qui à ce stade étaient les bienvenus. Il me sembla que ses mains tremblaient un peu alors qu'il versa la vodka dans les verres.
Je souris, pour cacher ma nervosité dont je ne comprenais pas la cause. Je n'étais jamais à l'aise avec les hommes en général et encore moins avec ceux que je n'avait pas revu depuis l'époque du lycée. Nous trinquâmes et j'essayais de boire. Mes mains tremblaient un peu. Après le premier verre, je me détendis. étrangement car ce ne pouvait pas être les effets de l'alcool, bien dilué. Je mis donc mon aise sur le compte de notre conversation. Littérature, cinéma, potins, je riais beaucoup.
A un certain moment de la soirée, je m'approchais de sa bibliothèque. Immense et bien remplie, ce qui me parlait beaucoup. Alors que je me penchais en riant sur un ouvrage pour enfant, relique du passé, je sentis son souffle dans ma nuque et ne pus réprimer un frisson. Je ne comprenais pas vraiment ce qui m'arrivais, j'avais peur mais, je ne voulais pas m'avouer que ces sensations étranges me plaisaient. Je tentais de reprendre mes esprits et me tournais face à lui, son regard brûla le mien et je dû baisser les yeux, le souffle coupé.
Je ne dis par la suite que des choses idiotes auxquelles il rit, le regard dans le vide. J'avais chaud et lorsqu'il me parlait, c'est sa bouche que je fixait. Ses mains posées sur ses cuisses, grandes et masculines. Je me surpris à me demander comment il caressait. Le chaud envahit mon visage et je m'approchais de la fenêtre en faisant mine de m'intéresser à la vue. Il avait certainement saisi mon trouble et mon malaise car il s'approcha de moi et me montra certaines choses insignifiantes du doigt en se collant contre moi. Ce contact me fit perdre pied et immédiatement j'eus le souffle court. En m'entendant réagir ainsi le sien se fit plus saccadé.
Sans comprendre vraiment comment, je me retrouvais collée à ses lèvres. Une seule envie me possédait, me coller contre son corps, tout entière Mes hanches bougeaient déjà, pour se rapprocher des siennes.
Nous reprîmes notre souffle et lentement, il me caressa le cou puis descendit le long de mon décolleté que je savais généreux. Ce qui d'après mes souvenirs ne lui plaisait pas tant, j'eus alors un mouvement de recul qu'il interpréta mal.
« Désolé. » dit-il le souffle court.
« Non... » fût la seule chose que je réussi à répondre en haletant. Je m'éloignai un instant mais aussitôt après, mue par une force et un désir incroyable je me ruais sur lui, qui entre temps s'était assis sur le canapé.
Mon ventre bouillonnait, mes cuisses étaient brûlantes, je le sentais. Je haletais, j'avais chaud. L'envie de le sentir en moi amplifiait chaque seconde. Il m'embrassait en me caressant l'intérieur des cuisses par dessus mon pantalon. Sans réfléchir, brusquement je guidais sa main plus haut et je dus étouffer un gémissement. Je me levais du canapé sous son regard interrogateur et commençais à me déshabiller, le pull d'abord, que je jetait négligemment par terre. Puis, ainsi vêtue, je le précédais dans sa chambre, m'allongeais sur le lit et, les yeux fermés, bouillonnante de désir, brûlante d'envie, j'attendis qu'il me prenne.
Il m'enleva mon pantalon, puis mon petit short de dentelle noire qu'il fit glisser le long de mes jambes tremblantes, dévoilant ainsi la partie de moi qui brûlait de désir. Ses gestes étaient doux et forts, alternant la violence et la caresse. Je gémissais maintenant, des sons rauques s'échappaient de ma gorge sans que je puisse les contrôler. Je voulais qu'il sache comme c'était bon. Je voulus ensuite lui rendre la pareille. Je le repoussais en arrière et m'agenouillais sur le sol. Lui assit sur le rebord du lit. Embrassant son ventre, je le léchait ensuite en descendant doucement, je léchais son sexe de bas en haut, puis le pris entièrement dans ma bouche. Sa respiration s'accéléra et je sentis mon sexe s'humidifier encore plus. Je m'aidais de mes mains, faisant des mouvements de va et viens, suivant avec ma langue, mes lèvres roses et douces parcourant toute la longueur. Je le sentais venir mais il m'arrêta avant et me plaqua au sol, j'étais à plat ventre, lui couché sur moi, je sentais son sexe dur contre ma cuisse et instinctivement relevais mon bassin pour lui permettre de me pénétrer enfin. Ce qu'il ne fit pas, il ne titilla un instant, restant à l'entrée. Je suffoquais. Le suppliais de me pénétrer immédiatement. Il m'obéit sans se faire prier et je crus défaillir sous la vague de plaisir qui envahit tout mon corps. Je ne gémissais pas, je criais. Je ne contrôlais plus ma bouche, ni mon corps. Sentir son sexe aller et venir en moi si profondément, ses mains agrippées à mes hanches qui se balançaient au rythme de ses mouvements rapides et saccadés. Ses mains parcouraient mon dos, s'agrippaient à mes cheveux longs. Lui aussi gémissait ce qui me fit presque jouir. Je dégoulinais sur lui, complètement trempée. Je ne voulais pas en finir tant il me procurait de plaisir, je sentait mes parois se resserrer contre son sexe.
« Mhhh »
A ce moment, il s'exclama « Je vais jouir » et ces seuls mots suffirent à provoquer chez moi les contractions qui mènent à l'orgasme. Il dura longtemps, pour nous deux. J'étais secouée de soubresauts, mon ventre tressaillant et ma bouche s'ouvrant sous l'effet du plaisir intense.

Nous nous affalâmes tous deux sur le sol en riant. Ça avait été si bon. Je me levais et gagnais la douche en fermant la porte de la salle de bain, il n'avait qu'a imaginer. Je me douchais longuement en évitant de me mouiller les cheveux. Je sentais bon, je me sentais bien. Aussi, je ne me rhabillais pas pour le rejoindre. Il était allongé nu sur son lit, je le rejoins en rampant lentement sur le matelas. Je me couchais sous les draps et il colla contre mon dos. épuisée, je m'assoupis un instant mais fut réveillée par quelque chose de dur et de chaud contre mes fesses. Je mis un instant à comprendre qu'il se frottait contre moi, ses mains parcourant le creux de mes reins de haut en bas, frôlant le haut de mes fesses. Encore ensommeillée, j'écartais les jambes et il se fraya un chemin jusqu'à moi. Il me pénétra lentement, faisant monter l'excitation très lentement. Je mouillais de plus en plus et bientôt mes cuisses furent détrempées. Nous étions emboités au plus profond et j'appuyais mes mains sur le mur en face de moi pour me soutenir. Je mordis légèrement un oreiller pour étouffer les cris qui perçaient à nouveau entre mes lèvres entre ouvertes. Mon bassin allait et venait, ma peau était bouillante et pourtant je frissonnais. Il m'embrassa le creux du cou et je ne pus cette fois retenir un long gémissement. Sa main s'accrocha plus fort à ma hanche et il jouit en moi, encore et cela me procura un plaisir intense qui me fit crier un peu. Après une seconde douche nous nous endormirent pour quelques heures, très courtes et je partis au petit matin. Il dormait encore quand je me réveilla et partit en douce.
Cette nuit me resta longtemps en mémoire. Je n'en eus jamais de nouvelle.