Première fois... si j'avais eu le cran

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Proposée le 10/06/2009 par loups

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Vacances d'été en Espagne. J'ai 16 ans, lui 34 et une petite fille. Après deux semaines de fréquentation non officielle et plutôt chaste, le dernier soir avant le départ arrive. Il refuse de sortir avec nos amis et moi, mais me demande de passer le voir dans la soirée, afin de se dire au revoir. Ce que je fais vers 1 heure du matin, pour une séparation mémorable...
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La montée des marches avait éprouvé mes jambes et fait circuler l'alcool de mon sang. Je me retrouvais donc pantelante et tourbillonnante devant sa porte, et je m'effondrai un peu en l'ouvrant. Gardant un vague souvenir de mon amie disant qu'elle passerait chercher ses affaires dans l'appartement, je ne refermai pas totalement la porte et me tournait vers mon homme, affalé dans le canapé et à moitié endormi. Visiblement, seule la perspective de me dire au revoir l'avait tenu loin de son lit. Cette attention me toucha, et je vins m'asseoir a côté de lui dans ce canapé trop petit.

Un peu gênée par la situation, car nous n'avions pas l'habitude de nous trouver tous les deux, je bredouillais quelques bêtises sur mon état d'ébriété pourtant peu avancé et l'embrassais. Les baisers de cet homme... mélange de tendresse paternelle qui chatouillait mon complexe d'œdipe et de désirs interdit qui ravissait mes instincts adolescents, chaque baisers de cet homme me rendait littéralement fondante.

Encouragée par la situation et par la vodka jus d'orange ingurgité en trente secondes quelques minutes plus tôt, je m'allongeais à ses côtés et l'embrassais à nouveau. Il me serrait dans ses bras, m'enfermant tout en me caressant. Je n'appréciais pas encore à sa juste valeur cette passion animale bridée par son respect, mais déjà mon ventre perdait sa naïveté et s'impatientait de nouveaux frissons. Je me retrouvais donc sur lui, timidement amazone, n'osant pas vraiment prendre les commandes mais le dos cambré et la poitrine fièrement dressée, comme la vraie femme qui commençait alors a pointer en moi. Nous nous embrassâmes ainsi, laissant monter le désir, sans savoir ni l'un ni l'autre si cela nous emmènerai à quelque chose, juste parce que nos corps demandaient encore.

Je me surpris à faire des mouvements de reins, frottant même parfois mon entrejambe à la bosse qui naissait sous son pantalon. Ce constat me fit rougir, tout comme le plaisir nouveau que découvrait mon clitoris. Comme pour apaiser ma peur face à ces nouveautés, ses mains me caressaient doucement les cheveux, le visage.
Confiante de nouveau, je l'embrassais plus férocement encore, jusqu'à ce que lui aussi s'enhardisse et glisse sa main dans ma culotte. Je ne portais qu'une robe légère, et consciente d'être sexy, j'appréciais d'autant plus cette caresse qu'elle l'excitait aussi.
Il s'arrêta soudain, paru gêné. En effet, les rideaux grands ouverts laissaient tout paraître de nos ébats balbutiants, et je me rappelais pour ma part de la porte entrebâillée. En souriant, je me levais, profitant avec fierté de ses mains qui ne pouvaient s'empêcher de caresser mon corps au passage. Je fermais les volets, la porte, et revins vers lui. J'aurais pu être embarrassée face à ce retour à la réalité, mais j'étais enflammée, et le regard de mon homme sur moi ne fit que me faire perdre mes inhibitions.

Je lui souris, lui fis un signe de tête et lui proposais d'une voix douce et un peu cassée de me suivre, tandis que je me glissais dans la cuisine sans me retourner. Il dut être surpris, car il ne me rejoint pas tout de suite. Je m'adossais donc à la table de travail, respirai un bon coup et m'accordais un sourire radieux, tout en me demandant ce qui m'avait pris. Mais j'eus beau essayer, je ne pouvais pas faire l'ingénue avec moi même. Si je voulais être là, c'était pour être loin de l'escalier, d'où sa charmante petite fille pouvait descendre à tout moment. Et cela n'aurait pas du tout convenu à ce que mon corps réclamait à corps et à cri.

Il fini par pendre sa décision et me rejoint. Je ne bougeais pas de ma table de travail, décidant que j'en avais fait assez, un peu apeurée il faut bien l'avouer. Il me sourit, s'approcha de moi, et, ses main caressant mes hanche et mes fesses, m'embrassa avec une fougue jusque là inconnue. Sa langue dansait contre la mienne, je profitais de sa douce chaleur tandis que ses mains relevaient peu à peu ma robe de toute façon très impudique. Alors que je fermais les yeux, le souffle coupé, je sentais ses mains qui glissaient à l'intérieur de l'élastique de mon maillot, puis il entreprit de le faire glisser le long de mes fesses. Il le laissa là et ses doigts s'aventurèrent de nouveaux dans ma fente. J'étais trop excitée pour me sentir ridicule avec ma culotte sous les fesses, ou gênée pour mon vagin qui suintait abondamment. Au plaisir de ses caresses s'ajoutait celui de la découverte, j'étais impatiente et curieuse de la suite des évènements.

Il m'embrassait dans le cou, n'hésitant pas à me mordiller l'épaule, et j'étouffais mes gémissements tout en m'agrippant à sa nuque. Sa main quitta mon sexe pour retourner sous mes fesses, qu'il frôla doucement, avant de me soulever et de ma poser sur le plan de travail. Il ralentit alors la cadence, me donnant le loisir de recouvrer un semblant de respiration.

Il prit mon visage entre ses mains, m'embrassa doucement, du bout des lèvres. Décontenancée, j'eus peur un instant qu'il veuille s'arrêter, mai je crois qu'il nous laissait juste un moment de répit à tous les deux, et une occasion pour moi de lui dire stop. Mais je ne voulais pas qu'il s'arrête, et je lui fis comprendre et m'emparant d'une main de sa nuque, afin d'attirer ses lèvres et de l'embrasser avec passion.
L'autre main, maladroitement, cherchait à atteindre son sexe. Je m'attardais un peu sur le bouton de son jean, mais je n'avais pas encore l'expérience nécessaire pour le faire sauter d'une seule main, surtout dans cette position peu propice à ce genre de jeu. Il sourit gentiment et déboutonna lui même son pantalon, permettant à ma main de poursuive son exploration. Alors que j'atteignais la peau de son pénis dressé, sa respiration s'accélérait, il me serrait plus fort contre lui et me mordait à nouveau les épaules, provoquant chez moi des vagues d'excitation indescriptibles mais indiscutablement bestiales. Je fis glisser son sexe dans ma main, mais mon inexpérience me paralysait, et j'abandonnais bientôt par peur qu'il ne m'en veuille de ses caresses bâclées.

Loin de s'en formaliser, il entreprit de faire glisser ma culotte le long de mes jambes. Ce long mouvement, sensuelle et érotique, me fit me sentir sexy, il vénérait mes jambes comme celles d'une femme belle, et je pris d'un cou une grosse bouffée d'assurance. Arrivé à mes pieds, il s'agenouilla pour faire totalement tomber le sous vêtement, et m'embrassa l'intérieur des cuisses avec dévotion. Je ne pouvais contrôler les soubresaut de volupté qui m'assaillaient, et ma respiration de saccadée devint sifflante.
Sans même que je leur ai ordonné, mes cuisses s'écartèrent, et ses baisers se rapprochaient toujours plus de mon sexe trempé. Je fermais les yeux et me laissais partir en arrière, déjà pantelante de plaisir anticipé.
Il m'offrit alors un des meilleurs cunnilingus qu'il m'eut été permis de savourer. J'étais totalement effondrée contre le mur de la cuisine tandis qu'il jouait avec mon plaisir, glissant sa langue et variant son rythme, de manière à ce que j'en oublie jusqu'à mon nom. Je me retenais encore de gémir trop fort, une main crispée sur ma bouche et l'autre s'agrippant à toute les parties de lui que je pouvais atteindre.
A mon grand dam il cessa sa caresse, et remonta m'embrasser le visage. Je m'emparais goulûment de ses lèvres, voulant à la fois saisir cet instant érotique et lui prouver mon ouverture d'esprit. Enhardie par mon désir grandissant, je m'emparait de son boxer a hauteur de fesses et le tirais lentement vers le bas, pour lui faire comprendre que j'en voulais plus et qu'il devait se déshabiller.

Il me regarda un instant dans les yeux, comme pour être sûr de ne pas me brusquer. Mais lui aussi en mourrait d'envie, il n'hésita pas trop longtemps. Il se saisit dans sa poche arrière d'un préservatif, ce qui me fit rire, et avec un sourire complice, il se débarrassa de ces vêtements qui nous dérangeaient tout les deux. Je découvris un peu gênée son sexe en érection, mais mon instinct de femme en chaleur agit pour moi, et je m'en saisis d'une main ferme afin de la caresser le temps qu'il se débrouille avec l'emballage.
Là encore, l'expérience parla, et il enfila son bout de caoutchouc sans la perte de temps qui gâte habituellement les effets des préliminaires. Très doux, il m'embrassa, saisi ma taille et me fit glisser vers son sexe dressé. En équilibre sur le bord de la table, je m'accrochais à lui, l'appréhension se disputant au désir. Son pénis se présenta au bord de mon vagin, guidé par sa main experte, et il me pénétra en douceur, ma timidité lors de nos caresse l'ayant probablement prévenu que c'était ma première fois.

Malgré mon excitation, le premier passage fut un peu douloureux, je fermais les yeux et m‘accrochais fermement à lui, respirant profondément pour me détendre. Il rentra profondément puis se retira complètement, avant de réitérer l'opération. La douleur s'estompait et je découvrais peu à peu le plaisir. Se fiant au son de ma respiration et probablement aussi à mes ongles qui griffaient son dos avec de plus en plus d'abandon, il accéléra le mouvement et nous partageâmes ensemble la montée du plaisir. Mes mains s'agrippaient tantôt à son dos, tantôt à ses fesses que j'aimais sentir se contracter lorsqu'il me pénétrait, lui restait fermement agrippé à mes hanches, afin de conserver la puissance de ses mouvements, mais continuait à m'embrasser et à me mordre. Nous fatiguâmes rapidement, et ses coups de rein cessèrent.

Je ne sus pas si il avait jouit en moi, encore trop pudique pour le regarder enlever son préservatif. Je me laissais tomber du plan de travail et récupérais ma culotte. J'étais alors un peu perdue, mon corps et mon esprits étaient épuisés et je vacillais au milieu de la pièce, essayant de prendre conscience de ce qui venait de se passer. Je sentais mon entrejambe encore humide, une goutte me glissa même le long de la cuisse. Je l'essuyais, vaguement dégouttée.
Il s'approcha de moi et se colla à mon dos, m'enfermant dans ses bras protecteurs et rassurants. Il m'embrassa le haut du crane, puis la joue, puis la nuque. Je m'accrochais a ses bras autour de ma poitrine comme une noyée, mais son souffle m'apaisais. Il me chuchotait à l'oreille que j'étais jolie, ma peau douce, que j'étais sexy. Je souriais à nouveau, sûre de moi, et décidais que ce qui venait de se passer resterait probablement un de mes meilleurs souvenirs.