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Proposée le 18/05/2009 par Georges Richard
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SMS
Solange était assise derrière la banque d'accueil et les clients en attente situés en face d'elle la regardaient distraitement en feuilletant des journaux qui n'étaient pas de première jeunesse. Katy qui occupait le même poste qu'elle mais qui avait plus d'ancienneté était prête à sortir car c'est elle qui avait la charge des relations avec le service comptabilité.
- Ma chérie, je te laisse le standard un moment, sympa ta nouvelle jupe, c'est plus moderne que ce que tu porte d'habitude et puis ça cache mieux tes formes.
- Merci.
- Tiens, toi qui cherchait un endroit pour déjeuner le midi, il y a un nouveau resto qui s'est ouvert prés d'ici, ce n'est pas la grande classe mais les prix sont plus adaptés à ton salaire. Bon allez, moi je me sauve, à tout à l'heure.
C'était assez pénible de travailler avec cette cruche prétentieuse mais Solange avait décidé de ne pas réagir et préférait se concentrer sur son boulot.
En fait elle était plutôt de bonne humeur en cette matinée d'automne, il est vrai que l'été tardait à s'en aller et que la température restait très douce. Elle avait effectivement mis sa longue robe blanche de coton qui, en plus d'avoir pas mal d'allure, était très confortable et la laissait libre de ses mouvements.
Le docteur Boisvin avait déjà pris du retard dans son planning. Les gens attendaient patiemment, habitués au débordement horaire du corps médical en général et à celui du docteur Boisvin en particulier.
Cela faisait déjà plusieurs minutes que le silence régnait dans le cabinet médical, lorsque retentit la petite mélodie de réception des messages d'un téléphone portable. Tidlig ! Chouette se dit elle, elle aimait bien recevoir des SMS. Mais non, ce n'était pas le sien.
- Tiens, c'est celui de Katy, elle a du l'oublier. Pensa-t-elle. Elle tenait peut être là une petite vengeance, elle hésitât un moment, oh et puis zut, la curiosité l'emportât. Elle lu le SMS.
- Coucou ma chérie.
C'était un message de Luc, son mec, une vrai bombe ce type : grand, souriant, drôle, elle l'avait vu deux ou trois fois lorsqu'il était venu chercher Katy en fin de journée, elle ne le méritait pas.
Elle regarda le portable en souriant.
- Non, n'y pense même pas, se dit-elle en le reposant derrière le comptoir d'accueil.
Un quart d'heure passa et n'y tenant plus, elle prit le téléphone de Katy et répondit :
- Salut, ça va toi ?
La réponse ne se fit pas attendre longtemps Tidlig !
- J'ai envie de toi mon amour
C'était si direct qu'elle en oublia presque que le message ne s'adressait pas à elle.
Elle se surprit elle-même en répondant.
- Moi aussi.
Elle se sentit rosir devant les patients, mais elle se calma et reprit son travail. Tidlig !
- Quelle culotte as tu mise aujourd'hui ?
Zut, ça commençait à aller un peu loin cette histoire mais la situation était tout de même assez drôle.
- Ta préférée répondit-elle.
Tidlig !
- Le string rouge !
- Non aucune.
Avec ça, s'il n'est pas chauffé à blanc, je veux bien me faire bonne sur.
C'est le moment que choisit madame Berger pour se plaindre qu'elle attendait depuis une heure dix et que c'était inadmissible et que tout de même c'était pas sérieux...
Tandis qu'elle usait de toute sa psychologie pour ramener le calme, le patient précédant sortit de la salle de consultation du docteur, ouf sauvé par le gong !
- C'est votre tour madame Berger
Tidlig !
- Caresse-toi pour moi.
- Mais il y a du monde devant moi !
Tidlig !
- u es cachée derrière le comptoir d'accueil.
C'était vrai. Les personnes qui étaient assises là ne pouvaient voir que le haut de son corps, mais tout de même c'était bigrement gonflé. En même temps elle sentait une douce excitation et sans réfléchir, se mis à descendre sa main gauche vers son ventre tout en essayant de garder son regard sur l'écran de son ordinateur. Elle posa sa main sur sa culotte petit bateau et se massa un peu la chatte, sentant la chaleur lui monter au visage, elle avait l'impression d'être rouge comme une tomate, mais apparemment personne ne se préoccupait d'elle.
- Je me caresse la chatte, écrivit-elle.
- Au revoir madame Berger, à la semaine prochaine, lança-t-elle sur un ton enjoué.
Tidlig !
- Oh oui, continu mon amour !
Elle glissa sa main dans sa culotte et se mit à câliner les lèvres de son sexe et l'intérieur des cuisses. Elle s'enfila un doigt dans la chatte qui était bien humide et le promena le long des lèvres jusqu'au clitoris qui était déjà dur. Elle le fit rouler sous son index puis le branla d'avant en arrière.
Toutoudi toutoudi toutoudi, fit le téléphone.
- Cabinet du docteur Boisvin bonjour ! parvint-elle à dire comme réveillée en sursaut. Oui, lundi 15h40, au revoir madame.
- Sort ta queue et branle-toi. Répondit-elle.
Elle replongea sa main dans sa culotte et se remit à se masturber en enveloppant son clito entre son index et son majeur elle pensait à Luc qui se branlait de son coté en même temps qu'elle. Elle avait de plus en plus de mal à paraitre naturel devant les patients et se cachait derrière son écran d'ordinateur. Soudain, elle s'aperçut que le jeune type qui était le plus à gauche de la salle d'attente la regardait intensément sans doute depuis un petit moment. Avait-il deviné son manège ? Tout en la regardant, il posa discrètement sa main sur sa braguette et remua légèrement. Oui, il avait deviné son manège mais n'avait pas l'air de s'en offusquer, au contraire.
Tidlig !
- Mmm, c'est bon. Et toi de ton coté, il y a toujours du monde devant toi ?
Tout en regardant le type dans les yeux, la main dans la culotte, elle tapa :
- Oui, ça m'excite !
Le type se leva et se dirigea vers la banque d'accueil. Elle eu l'impression de se vider de tout son sang. Il s'approcha, elle sortit la main de sa culotte et fit semblant de tapoter le clavier.
- Pourriez-vous m'indiquer ou se trouvent les toilettes s'il vous plait mademoiselle ?
- Troisième porte à gauche parvint-elle à lui répondre.
- Merci.
Alors qu'il était en train de s'éloigner, elle s'aperçut qu'il avait laissé sur le comptoir un post-It qu'elle cacha vite de sa main en espérant que personne ne l'ai vu.
Tidlig !
- Je vais jouir avec toi, j'ai envie de te pénétrer. Répondit Luc.
Sur le post-It, un seul mot était écrit : « Viens !».
Deux hommes rien que pour elle, elle se caressa encore en se demandant si elle allait rejoindre le garçon. Elle était surexcitée.
Sans réfléchir elle se leva et se dirigea vers le couloir. Elle entra dans les toilettes des femmes, il l'attendait. Il s'approcha d'elle sans dire un mot et l'embrassa. Sa langue avait un gout de thé à la menthe et c'était bon. Il lui attrapa les fesses à pleine main et elle sentait son sexe durcir contre elle. L'émotion était si intense qu'elle avait l'impression que ses jambes ne la tenaient plus. Il descendit sa main sur sa chatte et entra dans sa culotte. Il lui enfila un doigt qu'il porta ensuite à sa bouche comme pour la gouter. Elle trouva ce geste très séduisant et incroyablement attirant. Il réintégra rapidement l'intérieur de sa culotte et la branla en la regardant dans les yeux. Elle avait envie qu'il la prenne. Elle se retourna, prit appuis sur le lavabo, baissa sa culotte et se cambra. Ainsi, elle lui offrait son cul comme un cadeau. Il n'eut pas de mal à enfiler un préservatif tellement sa queue était tendue. Il la prit en levrette en continuant à lui branler le clitoris avec sa main. C'était bon, c'était dur en elle, elle sentait les aller et venu de l'inconnu dans son vagin. Tout à coup elle se vit dans le miroir et se demanda si cette petite salope ébouriffée était bien elle-même. Elle le voyait aussi derrière elle. Il était super beau. Il continuait à masturber son clito tout en la baisant. Elle sentit un ras de marrée monter en elle et laissa échapper un couinement étouffé. Elle jouissait. Il retira alors sa main de sa chatte et précipita le rythme en la tenant par les hanches. Leurs regards se croisaient dans le miroir quand le visage du garçon se crispa, il sentit le plaisir dans sa queue, puis dans ton son corps tandis qu'il ralentissait le rythme jusqu'à s'arrêter totalement. Il se retira, elle se retourna, lui fit un baiser plein de tendresse. Elle se passa un peu d'eau sur le visage, remit sa culotte, s'arrangea du mieux qu'elle pu, pendant qu'il se rhabillait également. Un dernier petit baiser et elle sortit la première.
De retour derrière le comptoir d'accueil deux messages l'attendaient sur le portable de Katy.
- Oui c'était bon !!!
- Tu es toujours là ?
Elle répondit :
- J'ai eu un orgasme aux toilettes.
Ce qui n'était pas faux.
Tidlig !
- Je t'aime ma chérie.
Elle :
- Je voudrais te demander une faveur mon amour
Tidlig !
- Tout ce que tu voudras ma chérie
Elle :
- Je voudrais qu'on ne parle jamais de vive voix de nos ébats par SMS, ce sera notre petit fantasme à nous.
Tidlig !
- Ok
Elle :
- Par contre j'espère que tu es suffisamment en forme pour me faire le grand jeu ce soir ?
Tidlig !
- Je ferais tout mon possible.
- Elle :
- Et je te rappelle que le grand jeu, ça commence avec une coupe de champagne.
Tidlig !
- Je m'occupe de tout, ma colombe, à ce soir ;-)
Tout ça était plutôt émoustillant mais je suis pour la paix des ménages moi. Se dit-elle. Et elle effaça tout les SMS de la mémoire du téléphone.
Katty était de retour, elle s'approcha de Solange et lui demanda :
- Alors quoi de neuf ?
- La routine. Répondit-elle en croisant le regard du jeune garçon qui sortait des toilettes.
- Je suis sur les nerfs aujourd'hui, toi tu a l'air fatigué, tu as une mine de ménopausée.
Sacré Katy, demain toi aussi tu seras surement crevée et de bonne humeur.
Georges RICHARD