Fichier XF253

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Proposée le 28/02/2009 par Mademoiselle Pisca

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Ficher XF253 : Témoignage 2C

J'étais dans mon salon. Dehors il pleuvait, je ne pouvais voir clairement à travers ma vitre où coulaient abondamment des filets de pluie. Je regardais à la télévision une passionnante émission, «Sex survivors», tout en grignotant du maïs soufflé et un verre de limonade. J'avais laissé mon portable sur le coin de la table du salon, et j'y jetais un coup d'œil de temps en temps. Ce soir la, j'attendais une visite spéciale sur mon programme de messagerie.

Depuis quelques mois déjà, je conversais sur internet avec un homme que j'avais rencontré par hasard via Facebook, sous le pseudo d'Urban FOE. De petits mots subtils, nous étions vite passé aux propos les plus indécents qu'il était possible d'écrire avec une seule main. À chaque fois qu'il se connectait, un frisson d'adrénaline me parcourait et un flot réchauffait mon entrejambe, sans même que j'eusse le temps d'avoir une quelconque pensée obscène. Il m'excitait au maximum, même à travers un écran.

Ce soir était pourtant différent. M. FOE m'avait demandé d'avoir à la main tous les outils nécessaires, car il me préparait une petite surprise. De quel type ? Je n'en avais aucune idée. Je l'imaginais déjà dans mon écran, astiquant sa queue avec assez de lubrifiant pour atteindre la vitesse grand V, et recevoir dans mon écran une giclée de sperme, en direct. J'en rougissais déjà !

Chose certaine, il ne se pointerait pas chez moi. Il ne me connaissait que sous mon pseudonyme, n'avait jamais vu mon visage et ne savait pas où j'habitais. Je n'en connaissais pas plus de lui d'ailleurs, ce qui ne faisait qu'accroître le mystère qui l'entourait. Je l'imaginais, grand, découpé au ciseau, avec une bouche charnue, des yeux profonds et d'épais cheveux châtains chatouillant ses oreilles... mais j'imaginais surtout sa queue. Droite et ferme comme le roc, avec de mignonnes petites couilles. Maintes fois je lui ai écrit combien j'aimerais les lécher, tout en astiquant son membre d'une main. Je lui ai décrit toutes les positions dans lesquelles j'aurais aimé qu'il me prenne, c'était divertissant.

Pour ces raisons, je me demandais quelle surprise il me réservait. J'étais déjà bien excitée, «Sex survivor» y était aussi pour quelque chose. Captivée par une des scènes les plus intenses, je portais à intervalle régulier un morceau de maïs à mes lèvres. Mon autre main caressait doucement mon clitoris, comme un réflexe totalement habituel. Pour me mettre dans l'ambiance, j'avais vêtu un déshabillé noir garni de lacets et de dentelle. J'avais en dessous une culotte, question de faire durer le plaisir. J'avais rassemblé sur la table, près de l'ordinateur, quelques accessoires indispensables: vibromasseur, lubrifiant, crème vasodilatatrice, stimulateur clitoridien... Étendue sur mon fauteuil, j'attendais donc avec impatience l'arrivée virtuelle de mon adonis.

On cogna à la porte, les coups étant presque synchronisés avec les dernières giclées de sperme d'un des participants de «sex survivor» dans la figure de Jenny, la plantureuse séductrice. J'eus un soupir d'exaspération. On aurait pu choisir un meilleur moment pour me déranger... Je courrai vers ma chambre enfiler un peignoir et me dirigeai vers la porte d'entrée. Dans l'œil de bœuf, je vis un inconnu. Une erreur de livraison, un chauffard perdu, un voisin curieux...? J'entrouvris la porte. «

- Bonjour Hélène.
- Bonjour, je peux vous aider? Répondis-je
- Ce soir, c'est moi qui vais t'aider chérie.

Je restai sans voix. Grand, large, le visage pâle, les cheveux châtains mouillés par la pluie et la bouche luisante mais enjôleuse, invitante. Exactement comme dans mes fantasmes. Il se tenait dans l'embrasure avec un regard dominant, comme si rien ce soir ne pourrait lui résister. C'était Urban.

- Tu veux entrer ? Dis-je en replaçant mon peignoir qui avait glissé, montrant pendant quelques secondes la nature de mon sous-vêtement. Il faisait un peu frais et j'avais hâte de me faire réchauffer, stratégiquement.
- Non. Nous sortons.

J'étais surprise. Je le regardais toujours fixement, tout le sang de mon corps se concentrant dans mon bassin en une intense chaleur. Il avait un accent bizarre, difficile à décrire, comme si les mots coulaient de sa bouche déjà formés, sans qu'il ait à articuler, avec une sonorité profonde et fluide. En le fixant, je frottais mes cuisses ensemble discrètement, car mon clitoris, emprisonné sous mon string, frémissait et demandait de l'attention. Si je n'eus pas été dehors, j'aurais utilisé la manière manuelle, beaucoup plus efficace! Avant même que j'aie eu le temps de répliquer, il m'entraina en attrapant mon bras. Pas question de rechigner, ni de prendre mon vibromasseur. Dommage.

- Où on va ? Demandais-je après déjà quelques minutes de marche sous la pluie, en déshabillé.
- Un endroit discret, plus très loin.

L'obscurité protégeait un peu ma presque nudité, mais je fus surprise de constater que cette exhibition rendait le manège d'autant plus excitant. Je rêvais qu'on s'arrête dans la rue, ici, pour qu'il se mettre à l'œuvre. Les voisins en verraient de toutes les couleurs ! Nous marchâmes et marchâmes, si bien que je me retrouvai les pieds dans l'herbe

Stop.

Nous nous arrêtâmes devant un mur à la forme arrondie. Autour, il y avait de l'herbe sur une bonne superficie et de grandes lampes éclairaient autour à partir d'une hauteur considérable. Le bâtiment près de nous, c'était le stade de forme ronde qui sert de salle de spectacle en plein air. Autour, il y avait un vaste terrain plat, recouvert d'herbe, et un terrain avec des paniers de basketball, d'où je pouvais entendre rebondir le ballon de quelques jeunes jouant coute que coute. Le soleil n'était pas tout à fait couché et il crachait des couleurs sur les bâtiments adjacents. Urban se tourna vers moi. C'était l'endroit qu'il avait choisi.

La lumière des lampes était voilée par la bruine et j'avais les cheveux pleins de fines gouttelettes. Je retirai ma robe de chambre trempée. Ma nuisette collait à ma peau et avait atteint un niveau de transparence tel qu'elle ne pouvait plus porter le nom de vêtement. Je délaçai la partie supérieure, dévoilant une partie de mes seins volumineux. J'avais attendu ce moment toute la soirée et j'étais déjà chaude à l'idée d'enfin mettre à l'épreuve toutes ces belles paroles lues pendant nos conversations virtuelles. Je retirai son blouson noir. Il restait là, me laissant faire mon manège, me fixant, me regardant m'exciter, devant lui, en retirant un par un les morceaux de tissu qui nous séparaient de l'acte. Il avait sous sa chemise grise des pectoraux saillants et le torse ferme, ce que je constatai lorsque ma main descendit lentement pour agripper la ceinture de son pantalon. Il ne me restait que mon soutient gorge débordant, ma culotte, et la pluie qui formait sur ma peau des rigoles, j'étais trempée de partout. Et j'étais prête à tout.

Au moment précis où ma main attrapait la boucle de sa ceinture, Urban sortit de sa torpeur et me regarda avec fougue. En une seconde, j'étais adossée au mur froid et une main fouillait ma culotte pour chercher mon point sensible. Instantanément, au contact de ces doigts habiles, une onde me traversa le dos, ma tête s'arqua vers l'arrière et j'inspirai un grand coup. Urban s'affairait dans mon cou à descendre la bretelle de mon soutient gorge, et une fois cela fait, il descendit pour engloutir mon sein tendu et à vif. J'avais de la difficulté à rester debout tant les caresse m'engourdissaient les jambes. Son autre main empoignait ma fesse gauche pour pallier à ce léger problème d'équilibre. J'essayais d'une de mes mains d'empoigner sa braguette, mais à chaque fois il m'empêchait de l'atteindre. Sa main quitta ma fesse un moment et j'entendis le bruit de la fermeture éclair et je pus entrevoir dans le crépuscule son pantalon descendre, assez pour exhiber un sexe impressionnant et pour le moins particulier. Sa queue avait une courbure notable vers le haut, et une grosseur considérable, plus grosse que j'eus connue à ce jour. Elle était luisante et j'avais déjà hâte de savoir la sensation qu'elle génèrerait à l'intérieur de mon corps. J'anticipais cette extase; mon entre-jambe était assaillie de multiples frissons délicieux. Mon clitoris gonflé à bloc et stimulé sans cesse par les mouvements extraordinairement rapide d'Urban me donnait des spasmes dans le bas ventre. J'avais peur de jouir avant d'avoir eu en moi cette chose si impressionnante, je voulais qu'il sente autour de son organe la pression que provoquerait mon orgasme, assurément un des plus gros de ma vie.

Sans avertir, Urban retira sa main de mon string et empoigna mes seins de ses mains. Il colla d'un coup son corps sur le mien, remontant les mains vers ma nuque. Il me regarda d'un air de défi et agrippa mon lobe d'oreille de sa bouche humide. Je sentis un léger pincement au moment ou il se mit à le mordiller. Mon esprit s'embrouilla soudain et la pluie semblait remplir mes oreilles, avec en arrière plan le souffle saccadé de mon amant sauvage. Je pus, d'un mouvement tâtonnant, toucher du bout des doigts la verge dure que je devinais prête à entrer en action. Elle était douce et humide de l'eau de pluie. Je n'arrivais pas à en faire le tour, mais je tentai toutefois quelques manœuvres masturbatoires. J'entendis l'ébauche d'un râle sur ma nuque mais il se dégagea rapidement. Il se plaqua plus sur moi, appuyant avec sa verge une pression volontaire. La chaleur qu'elle dégageait se répercutant dans mon corps et décuplant mon attente. Il retourna à mon clitoris délaissé, et moi, je retournai dans ma transe érotique en moins de deux.
Bien adossée au mur, il me souleva les deux jambes avec une facilité remarquable et d'un coup, sans prémices, il inséra son sexe monstrueux. Dehors il faisait noir maintenant, et d'un coup les lampes qui éclairaient les terrains désormais vides se fermèrent, nous laissant tous les deux dans l'obscurité. Les parois de mon orifice se plaignaient de plaisir et de douleur à mesure que son sexe s'enfonçait en moi et qu'une chaleur intense me brûlait les reins. Tout était flou. Au moment où il commença à se retirer, je fermai les yeux pour ne pas perdre la connaissance. Il retourna à l'intérieur plusieurs fois ainsi, avec une ondulation terriblement sexy. J'avais l'impression qu'à l'intérieur tout s'activait pour stimuler en permanence les sites érogènes les mieux cachés de mon intimité. Je sentais même une pression sur mon clitoris, même si de ses deux mains, il continuait à tenir mes fesses. J'étais à l'agonie. De celle qui croyait avoir la situation en main, j'étais devenue la victime d'une torture sexuelle consentante. Je sentais simultanément dans mon cou un souffle chaud et sur mon sein la caresse d'une langue habile. Des frôlements subtils et précis parcouraient mon corps sans que rien y comprendre. Tous mes points sensibles étaient stimulés d'une manière inhumaine. Je pense qu'à ce moment mes sens étaient déréglés; les sensations générées par le va-et-vient infatigable accaparaient mon cerveau et mon être en entier.

Dans mon corps et dans la cadence de mon amant, je sentais l'imminence de l'apex. Je me demandais combien de temps avait durée cette période d'extase incessante, de balancement au bord du gouffre de l'orgasme. Je me demandais comment j'allais survivre à cette jouissance. J'étais rivée : mes seins en étau sur son torse puissant, les jambes ouvertes et écrasées contre le mur et la tête maintenue en place par la mâchoire puissante d'Urban. Je sentis le rythme s'accélérer, à un rythme inimaginable, plus vite et encore plus vite. La courbure particulière de la verge immense accentuait la pression et je finis par basculer irrémédiablement dans l'abîme, paralysée. Un long cri s'exhuma de mes poumons, aigu et rauque qui m'effraya. Il se prolongea longtemps, se mêlant à celui d'Urban, et revenant en écho sur les murs du stade. De violents spasmes musculaires me tiraillaient. Tout mon être n'était qu'orgasme, moiteur et peur. Mon corps se mit alors à vibrer. Vibrer du bout des doigts à mes orteils, et ces spasmes s'amplifièrent à répétition jusqu'à devenir incontrôlables. Je ne me possédais plus et j'étais terrifiée. J'entrouvris les yeux, au dessus de moi Urban, la peau d'un gris incandescent dans la nuit sans lune, me fixait de ses yeux noirs.... Totalement noirs. Tout devint noir.

Et c'est comme ça qu'on ma trouvée, au matin. J'étais pratiquement nue, la peau tachée d'un liquide bleuâtre et des écorchures probablement dues au frottement du mur dans mon dos. Mise appart celle sur mon lobe d'oreille. Des restes de mes vêtements et de ceux de la chose qui m'a presque baisée à mort jonchaient le sol. Les analystes étaient perplexes quant à l'origine de ces taches sur ma peau. Il n'y avait définitivement rien d'humain dans cette baise. Rien.