Hôtel Mon Plaisir III

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Proposée le 27/12/2008 par Salvatore

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Les trilles sonores d'un merle mêlés aux roucoulements incessant d'un couple de tourterelles, réveillèrent Nicole. Ouvrant péniblement un œil, la jeune femme s'aperçut qu'elle se trouvait seule dans le grand lit à baldaquins du 17é siècle ; mais le bruit de la douche provenant de la salle d'eau lui permis de localiser l'endroit où se trouvait son époux. Jetant un coup d'œil au réveil placé sur la table de nuit, elle découvrit qu'il était déjà sept heures. Guillaume devant se rendre à son séminaire qu'à huit heures et demi, il avait tout son temps pour faire sa toilette et de prendre son petit-déjeuner.
Encore à moitié endormie, Nicole se pelotonna langoureusement sous le drap de satin qui recouvrait sa nudité ; la veille, vu la chaleur, elle n'avait pas jugé opportun de se vêtir pour la nuit. D'ailleurs elle avait toujours préférée dormir entièrement nue. Les yeux fermés, elle tenta de se remémorer les heures passées. La veille, ils étaient arrivés dans ce superbe hôtel, où Guillaume sur la demande de son employeur, devait assister à un atelier de discussion sur le matériel du BTP. Pendant trois jours, lors des réunions auxquelles son mari se devait d'assister, elle serait seule, livrée à elle-même. Aussi elle comptait bien en profiter pour se reposer et paresser à son aise dans cet hôtel de luxe. Ce genre d'hôtel de classe dans lequel jamais Guillaume et elle n'auraient pu résider, vu le prix de la pension.
Un léger coup frappé à la porte fit sursauter Nicole. Sortant de la salle d'eau, vêtu d'une sortie de bain lui arrivant à mi cuisses, Guillaume s'empressa d'aller ouvrir.
Poussant une table roulante où étaient posé les petits déjeuners, Raymonde fit son entrée :
— Bonjour monsieur, bonjour madame. Avez-vous bien dormi ?
— Très bien, on vous remercie, se hâta de répondre Nicole, qui dans un réflexe puéril, se hâta de cacher ses seins dénudés en tirant le drap sur sa poitrine.
Après un coup d'œil amusé à l'encontre de sa jeune cliente, Raymonde disposa les petits déjeuners sur le guéridon faisant face à la porte fenêtre. Comme la patronne de l'hôtel lui tournait le dos, Guillaume ne put s'empêcher de regarder à la dérobée les larges hanches et la fabuleuse croupe de la femme. Cette dernière était vêtue d'une courte jupe noire, extrêmement serrée sur ses hanches pulpeuses, qui mettaient encore plus en valeur son derrière extrêmement rebondi. Un léger renflement saillant se dessinant sous la jupe étroite, délimitait avec précision les contours de sa culotte. Un ravissant tablier blanc bordé de dentelle, noué autour de sa taille lui couvrait le ventre, lui donnant l'allure d'une soubrette des années trente. Un corsage à jabot, blanc également, fermé à ras le cou, ne pouvait dissimuler les rondeurs d'une poitrine étonnamment développée.
Ayant terminé de placer les tasses et les différents pots de confitures, Raymonde se retourna vers Nicole assise dans le lit :
— Nous allons avoir une belle journée, le ciel est entièrement dégagé, il n'y a pas le moindre nuage...Si vous désirez vous faire bronzer, je vous conseille la terrasse, on y est très bien...
— Je vous remercie, acquiesça Nicole, à qui le regard de son mari en direction des généreux appas de la femme n'avait pas échappé.
— Bon eh bien je vous laisse... Je vous souhaite une agréable journée à vous deux.
Comme elle passait devant Guillaume, poussant son chariot maintenant vide, Raymonde ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil en direction des jambes musclées de ce dernier, que le peignoir dévoilait. Toujours prompte à s'enflammer à la vue d'un bel homme, Raymonde ressentit un trouble bien connu lui enflammer les entrailles. Remontant son regard vers le visage de son séduisant client, elle lui dédia son plus sensuel sourire.

Sitôt la porte de la chambre refermée, Nicole s'éjecta du lit entièrement nue. Désirant se venger du regard concupiscent avec lequel Guillaume avait fixé les rondeurs de leur hôtesse, elle alla d'un pas nonchalant, se placer devant la porte fenêtre grande ouverte. Langoureusement elle s'étira, bras et jambes écartées. D'abord surpris par la conduite de son épouse, si pudique d'habitude, Guillaume trouva le tableau des plus charmant :
— Qu'est-ce que tu fais ?... Tu n'as pas peur que quelqu'un te voie ?
— Et alors !... Je me souviens qu'hier tu n'étais pas contre le fait que je montre mon minou à un inconnu !... Ça avait l'air même de te plaire !
— Je suis d'accord, mais viens plutôt déjeuner... Tu sais que je dois me rendre à ce satané congrès pour huit heures et demi...
Ne bougeant pas d'un millimètre, Nicole cambra ses outrageusement ses reins, faisant saillir sa croupe ronde :
— Mon derrière ne te plait plus ? demanda-t-elle, mutine.
— Tu sais bien que si... Tu as le plus beau petit cul au monde.
— Tu crois que je ne t'ai pas vu reluquer le gros popotin de l'autre.
Eclatant de rire devant cet accès de jalousie, Guillaume attira son épouse à lui, la forçant à s'asseoir sur ses genoux. La maintenant tendrement enlacée par la taille, il s'empressa de lui couvrir le cou et la nuque de baisers appuyés, sachant combien elle était réceptive à ce genre d'attouchements.

Sous les baisers passionnés que lui dispensait son diabolique époux, Nicole sentit une multitude de frissons voluptueux lui parcourir le creux des reins, chassant son mécontentement passager. Son perfide époux avait toujours eu le don de transformer ses sentiments belliqueux en attendrissements amoureux.
Réconciliés, les époux entreprirent alors de déjeuner ensemble, croquant à la même tartine, buvant dans le même bol, le tout entrecoupé de tendres baisers... Revenu à des sentiments plus sentimentaux, Nicole désira se faire pardonner sa crise de jalousie. Plongeant ses doigts dans l'un des pots placés sur le guéridon, elle récupéra une grosse quantité de confiture qu'elle étala consciencieusement sur son mamelon droit.
— Tiens, lança-t-elle à son époux qui la regardait faire amusé... Toi qui es si gourmand, régales-toi !
Entrant dans le jeu érotique de son épouse, Guillaume se pencha sur le sein maculé, et d'une langue gourmande entreprit de nettoyer le mamelon souillé. Longuement il s'appliqua à passer sa langue sur l'épiderme grenu, aspirant le téton au passage, qui sous cette caresse ne tarda pas à se raidir. Nicole ne tarda pas à ressentir un délicieux plaisir irradier ses mamelons. Ces derniers avaient toujours été une des zones extrêmement érogènes de son corps. Il suffisait que son mari, lors de leurs jeux amoureux les agace, soit à l'aide de sa bouche ou bien de ses doigts, pour qu'immédiatement le plaisir la submerge. Il lui était même arrivé à plusieurs reprises qu'elle éprouve un réel orgasme, lors d'attouchements prolongés de ses tétons. Soudainement esclave de ses sens, Nicole s'empressa de tremper une nouvelle fois ses doigts dans le pot de confiture, qu'elle étala sur son second sein.
— L'autre aussi, marmonna-t-elle, alors que son mari se redressait en se léchant les lèvres... Il est jaloux...
Amusé, Guillaume se pencha sur le second sein maculé de confiture. Mais au lieu de le lécher, comme il l'avait avec le premier, il engloutit la totalité du mamelon dans sa bouche, l'aspirant fortement. Sous cette fougueuse aspiration à laquelle elle ne s'attendait pas, Nicole ressentit une bouffée de plaisir l'envahir. Laissant échapper un petit gémissement, elle se cambra convulsivement. Crochetant ses doigts dans la nuque de son époux qui lui procurait cette ivresse sexuelle, elle l'attira contre sa poitrine, lui écrasant le visage contre son sein palpitant.
— Huummm, c'est bon, gémit-elle doucement, encourageant ce dernier à continuer.
Conscient du plaisir que son baiser créait chez son épouse, Guillaume accentua la pression de ses lèvres sur le mamelon gonflé, mordillant même légèrement le téton érigé. Cette morsure déclencha aussitôt un spasme violent dans tout le corps de sa femme, qui se raidit sur ses genoux, en poussant un petit cri de plaisir.

Prise à son propre piège, Nicole qui avait offert son sein couvert de confiture comme un jeu érotique à son mari, ressentait présentement un désir insidieux la gagner sournoisement. De longs frémissements sensuels irradiaient son bas-ventre, tandis qu'entre ses cuisses son sexe s'humidifiait copieusement sous l'afflux d'une ondée amoureuse. Tout en tenant plaqué contre son sein gonflé le visage de son mari, Nicole entama une sensuelle ondulation des hanches, mimant en un mouvement lascif l'acte sexuel, avec une précision des plus érotique. Ne pouvant résister à cette tension sexuelle qui l'oppressait, elle plongea une main impatiente entre les pans du peignoir de son mari pour s'emparer de son membre viril qu'elle pressa de ses doigts. S'abandonnant au plaisir que lui procuraient les mordillements que son époux, elle entreprit de masturber ce dernier d'un souple mouvement du poignet.

S'étant tout d'abord prêté de bonne grâce aux palpations vicieuse de son épouse, Guillaume s'affola en constatant que les sournoises caresses dont était l'objet son sexe, déclenchait au bas de son ventre une inquiétante érection. Comprenant que s'il ne mettait pas immédiatement fin à cette masturbation dont il était victime, la suite risquait fort de se terminer en une joute amoureuse, il repoussa vivement sa trop entreprenante épouse.
— Oh, pourquoi, gémit Nicole déçue... C'était si bon.
— Je m'en doute, mais j'ai juste le temps de m'habiller si je ne veux pas être en retard !

Dépitée, le sexe bouillonnant, Nicole demeura au milieu de la chambre à regarder son mari s'apprêter. Lorsque celui-ci retira son peignoir de bain, sous lequel il était nu, elle remarqua immédiatement la raideur de son sexe. S'approchant vivement de son époux, elle referma ses doigts autour de la verge à bandée :
— Tu vois que toi aussi tu as envie, minauda-t-elle... Viens sur le lit, on aura vite fait, tenta-t-elle de plaider...
— Il n'en est pas question, répliqua Guillaume en échappant à la main tentatrice de son épouse... Je sais trop bien où cela va me mener... Je ne peux arriver en retard... Tu devras attendre ce soir... Et moi aussi.
Souriant à la mine déconfite de son épouse, Guillaume s'empressa de s'habiller. Comme il s'apprêtait à quitter la chambre, Nicole l'enlaça tendrement et tout en l'embrassant lui murmura :
— Tu ne sais pas ce que tu perds !... J'avais tellement envie...
— Tu crois que tu pourras attendre jusqu'à ce soir ? tenta de plaisanter Guillaume aussi déçu que son épouse.
Pris d'une envie perverse, il glissa sa main droite entre les cuisses de sa femme. Prise d'un soudain espoir, Nicole écarta largement ses jambes tremblantes afin de faciliter l'approche de la main exploratrice. Sans avoir à chercher son chemin, Guillaume enfonça son index et son majeur accolés à l'intérieur de la chatte abondamment trempée par une liqueur onctueuse. Sous cette pénétration qu'elle espérait comme un remède à l'embrasement de ses sens, Nicole poussa un long gémissement de plaisir. Tendant son bas-ventre au devant des doigts qui lui fouillait la vulve, elle ressentit un immense sentiment de félicité ; Guillaume avait enfin changer d'avis : il allait lui faire l'amour... Ronronnante de plaisir, telle une chatte en chaleur, elle s'accrocha au cou de son époux, appréciant pleinement l'exploration de son vagin. Toute à son exaltation sexuelle, elle ne réagit pas immédiatement lorsqu'elle sentit les doigts de son mari se retirer de sa vulve palpitante. Ce n'est que lorsque Guillaume la repoussa tendrement qu'elle se décida à ouvrir les yeux, étonnée.
Lui souriant tendrement, les deux doigts qui lui avaient servi à la fouiller intimement, luisant de ses secrétions vaginales, tendus sous son nez, Guillaume la renseigna :
— J'aurai ton odeur avec moi toute la journée.
Comprenant alors que ses espoirs sexuels tombaient à l'eau, Nicole ne put réprimer une grimace de déconvenue. Jambes écartées, reins arqués, les seins arrogants, elle tenta une dernière tentative :
— Tu ne vas pas me laisser comme ça !
— Je crois bien que je vais y être obligé, si je ne veux pas être en retard... Si vraiment ça te démange trop au point que tu ne puisses attendre jusqu'à ce soir, tu pourras toujours utiliser tes doigts pour te calmer, tenta de plaisanter Guillaume dont le désir était bien aussi important que celui de son épouse.
— Je pourrais même demander de l'aide aux séduisant serviteurs qui nous ont reçu hier, répliqua Nicole d'un ton maussade.
Préférant ignorer la pique, Guillaume s'empressa de vivement s'éclipser comme un voleur.

Restée seule, Nicole demeura immobile à la place même où Guillaume l'avait abandonnée. Sexuellement perturbée et encore sous le coup de la déception elle tenta de se raisonner et surtout de calmer le trouble érotique qui l'habitait. Décidant que seule une douche pourrait chasser ce brasier qui lui enflammait les entrailles, elle se dirigea vers la salle d'eau...
Un bonnet de bain protégeant sa chevelure, Nicole offrit son corps frémissant au ruissellement de la douche. Longuement elle laissa l'eau s'écouler le long de ses seins gonflés et de son ventre parcouru de convulsions, ce qui lui procura un certain apaisement sexuel. Mais comme elle se cambrait pour offrir ses seins douloureux au ruissellement de l'eau, le pilonnage des gouttes d'eau sur ses tétons érigés au centre de leurs mamelons gonflés, réveilla le désir qu'elle tentait de calmer. Les centaines de gouttes d'eau cinglant la chair fragile et exacerbée de ses aréoles, déclencha dans tout son corps un long frémissement de volupté. Ses reins furent parcourus par un afflux de vibrations sensuels. Victime une fois de plus de ses sens exacerbés, Nicole s'immobilisa, goûtant ce plaisir liquide, une douce félicité l'envahissant perfidement. Insensiblement, elle laissa sa main droite glisser lentement le long de son corps ruisselant en une suave caresse. Ses doigts atteignirent sa toison, qui sous le ruissellement de l'eau s'était plaquée à son pubis. Continuant sa progression, sa main s'infiltra entre ses cuisses largement écartées pour venir se plaquer à son sexe en émoi.
Incapable de résister à ce désir qui lui consumait les entrailles, Nicole, d'un majeur habile chercha à dénicher son bouton d'amour, épicentre de ses plaisirs. Tâtonnant dans les replis de sa vulve, elle ne tarda pas à trouver ce qu'elle cherchait : cette excroissance de chair magique ; si petite par la taille mais si grande par le plaisir qu'elle pouvait procurer. Jambes largement écartées, elle entreprit alors de se masturber avec délice.

* *
*

Une fois tous les petits déjeuners servis, Raymonde se dirigea vers les cuisines afin de s'informer sur les problèmes pouvant exister. Au chef cuisinier qui oeuvrait déjà, elle demanda :
— Avez-vous vu mon mari ce matin ?
— Oui, madame... Il est passé de bonne heure, et il m'a chargé de vous dire qu'il allait faire les courses au marché, et que vous ne deviez pas l'attendre avant onze heures...
— Très bien, remercia Raymonde en faisant demi-tour.
Dans le long couloir qui la ramenait au hall d'entrée, elle croisa Sylvie, une jeune fille du village qu'elle employait pour divers travaux, qu'elle interpella :
— Ah, Sylvie !... Je vais aller cueillir des fleurs dans le parc pour les tables... Pendant mon absence, voulez-vous vous occuper du standard.
— Bien Madame !
Quittant l'hôtel par une porte de service donnant sur l'arrière du bâtiment, sous le regard malicieux de Sylvie, Raymonde s'engagea dans un sentier recouvert de gravillons. Ignorant les massifs de fleurs, excuses de son escapade, elle se dirigea rapidement en direction d'un cabanon quelque peu délabré, qui à première vue ne devait pas être souvent utilisé. Arrivée devant la porte en bois, elle jeta un rapide coup d'œil autour d'elle avant de pénétrer à l'intérieur, où elle trouva José et Wilfrid, qui l'accueillirent en souriant d'un air complice. Comme ses deux serviteurs s'approchaient obséquieusement d'elle, Raymonde plaqua ses mains sur leur braguette :
— En forme mes chéris ? Mon mari s'est absenté pour les courses, je ne pourrai rester longtemps... Aussi ne perdons pas de temps...Sortez vos lances mes preux chevaliers !...
Alors que les deux hommes s'empressaient de se débarrasser de leur pantalon, Raymonde alla s'agenouiller sur un canapé quelque peu défraîchi qui se trouvait dans un coin du cabanon. Retroussant vivement sa jupe, elle dénuda sa croupe charnue qu'aucune culotte ne protégeait.
— Le premier qui sera prêt pourra me baiser, annonça-t-elle... L'autre devra se contenter de ma bouche...
Plus rapide que son compère, Wilfrid, verge tendue se précipita à son tour sur le canapé, s'agenouillant derrière se perverse patronne.
— J'ai gagné, lança le blond viking à son compagnon de joute amoureuse.
Se saisissant des fesses potelées de sa perverse employeuse, il les écarta largement l'une de l'autre, dévoilant la corolle brune et fripée de l'anus, qui palpitait délicatement à quelques millimètres de la longue faille sexuelle. Fixant avec envie l'excitant trou du cul, le blond viking, pointa son gland en direction de la large vulve abondamment poilue d'où sourdait une abondante humidité. Etant aux ordres de sa perverse patronne, il ne désirait pas à se risquer à la mécontenter en investissant le mauvais orifice. Si cette dernière avait désiré qu'il l'encule, elle le lui aurait précisé, comme cela lui arrivait lors de leurs jeux sexuels. Allez contre sa volonté risquait de la contrarier, et cela pouvait avoir de désastreuses conséquences, et dans son travail et dans son rôle de jouet sexuel...
Cramponnant solidement les hanches agréablement évasées du fait de la position de leur propriétaire, il présenta l'extrémité gonflée de sa queue raidie à l'entrée de la vulve accueillante. Ne prenant aucune protection, sachant combien sa patronne appréciait la sauvagerie dans ses rapports sexuels, il enfonça d'un seul coup la totalité de son membre dans le vagin engageant. Aussitôt une onde brûlante enveloppa sa verge.
Sous cette brutale pénétration, Raymonde sentit une onde de plaisir lui irradier le creux des reins, tandis que les chairs intimes de son sexe se dilataient soudainement. Un long râle de plaisir lui échappa, fouettant la libido des deux mâles. Bien qu'habituée aux violentes pénétrations de ses deux amants, les réclamant même, Raymonde ressentait toujours ce plaisir intense au moment de l'introduction sans ménagement du dard masculin à l'intérieur de son sexe affamé. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, les orgasmes les plus foudroyants qu'elle avait connu, provenaient lors d'accouplements impétueux, sauvages, à la limite de la brutalité. Son époux, homme charmant au demeurant, prévenant et plein de tendresse s'était toujours interdit toute rudesse lors de leurs rapports conjugaux ; si bien qu'il n'avait jamais pu vraiment la combler sexuellement. Elle avait dû rechercher, auprès d'autres hommes, cette bestialité dont elle avait besoin pour atteindre l'orgasme. Son statut de patronne d'hôtel lui avait donné l'opportunité de collectionner les amants, et parmi le personnel la servant, et parmi les nombreux clients. Actuellement elle avait trouvé la solution à ses problèmes, en la personne de José et de Wilfrid, ses fidèles majordomes. Les deux hommes, véritables faunes aux membres virils toujours dispos, la comblaient au de la de toute espérance.
Cependant, alors qu'elle commençait à ressentir la montée du plaisir sous les furieux coups de boutoirs que lui dispensait Wilfrid, Raymonde se sentit agrippée par les cheveux. Une main lui soulevait le visage. Face à elle, José, le fier hidalgo, lui présentait sa verge largement décalottée.
— Suce moi salope !
José, comme son complice Wilfrid, s'était vite rendu compte que leur maîtresse, dans tout les sens du mot, se montrait particulièrement réceptive aux obscénités dont ils pouvaient l'abreuver lors de leurs joutes sexuelles. Chaque grivoiserie, lancée lors de leurs jeux érotiques, agissait sur Raymonde comme un excitant sexuel. Aussi les deux hommes ne se privaient pas pour abreuver leur patronne de grossièretés lubriques. Cette dernière ne se privant pas non plus d'employer des termes extrêmement crus afin de les motiver.
Sous le commandement paillard de son majordome, Raymonde s'empressa d'engloutir le gland dilaté que lui présentait ce dernier. Prise des deux cotés à la fois, par deux bites énormément gonflées, la perverse patronne de l'hôtel « Mon Plaisir », perçut une multitude de frissons voluptueux lui parcourir l'échine. La bouche pleine il lui était impossible d'encourager ses acolytes autrement que par des trémoussements impudiques de sa croupe.

* *
*

Vêtue d'une jupe légère qui lui arrivait bien au-dessus des genoux et d'un fin corsage fermé sur le devant par une rangée de boutons, Nicole quitta sa chambre décidée à aller se promener dans l'immense parc entourant l'hôtel. Dans le hall elle croisa une femme de ménage vêtue en soubrette du 19e siècle, qui la salua poliment en lui souhaitant une agréable journée. Sans avoir rencontrée, ce qui l'étonna quelque peu, la patronne de l'hôtel, elle descendit les marches du perron en pierre de taille. A huit heures du matin, les clients de l'hôtel se trouvaient encore dans leur chambre, sauf ceux, qui comme son mari était venu pour prendre part au séminaire. Nul bruit ne parvenait du bâtiment, à croire que ce dernier, pareil au château de la Belle au Bois Dormant, était désert, attendant la visite du Prince Charmant. Incertaine sur la direction à prendre, elle considéra le paysage autour d'elle. A gauche de l'hôtel, se dressait un bâtiment au toit en ardoise bleuté et aux avancées en bois, d'où s'élevait le hennissement d'un cheval. Devant elle l'allée en gore rouge, qu'ils avaient empruntée la veille, conduisait au portail de l'entrée de la propriété, puis à la route conduisant au village. A sa droite, elle repéra un petit chemin gravillonné qui s'enfonçait dans les profondeurs du parc. Désirant communier avec la nature, Nicole décida donc d'emprunter cette voie. Un panneau indicateur, tel que l'on en voie au coin des rues annonçait "Chemin de l'Etang".
Nicole s'avança lentement dans ce milieu verdoyant, appréciant le silence qui l'entourait ; silence seulement troublé par le bruit du vent dans les branches des arbres majestueux. Des chênes, des tilleuls, des cyprès et même quelques cerisiers se côtoyaient, formant des îlots ombragés. Par endroits quelques massifs de fleurs multicolores tranchaient parmi le vert de la pelouse. De-ci de-là, des bancs de bois invitaient le promeneur à se reposer et à se laisser envoûter par la magie du lieu, seulement troublé par les chants des oiseaux : ici les trilles d'un rossignol, là les gazouillis d'un rouge-gorge, se mêlaient aux chants mélodieux d'un merle niché à la pointe d'un chêne.
Nicole progressa lentement, s'imprégnant de cette paix qui régnait au centre de cette nature reposante, s'arrêtant de temps en temps pour suivre amusée les évolutions d'un écureuil facétieux. Soudain, devant elle, au bout du sentier, elle devina les eaux d'un étang que le soleil matinal faisait miroiter. Des milliers de paillettes d'argent dansaient dans la clarté du matin. Comme elle s'approchait de l'étendue d'eau chatoyante, troublée par moment par des cercles provoqués par un poisson en chasse, un sentier sur sa droite attira son attention. Cette piste étroite, s'enfonçait dans un terrain particulièrement broussailleux où les orties, les chardons et les ronces semblaient être les maîtres des lieux. Cette partie du parc laissée en friche, alors que tout, autour d'elle, était particulièrement entretenu, étonna Nicole. Comme elle essayait de trouver une réponse à cette anomalie, son attention fut attirée par le fait que les hautes herbes du sentier étaient étrangement couchées, comme après le passage de quelques gibiers. Curieuse Nicole décida d'abandonner l'allée qui menait à l'étang, pour suivre ce mystérieux chemin.
Prenant garde à ne pas se piquer les mollets aux orties qui se dressaient de chaque cotés du sentier, comme pour en interdire l'accès, Nicole avança prudemment en direction d'un bosquet où les arbres semblaient s'enchevêtrer. Précautionneusement elle continua, soudain craintive à l'idée de croiser la route d'un serpent, couleuvre ou vipère, peut lui importait, n'ayant jamais sut faire la différence. Mais la curiosité étant plus forte que la peur des reptiles, elle s'approcha du groupe d'arbres formé de troènes, de forsythias, de noisetiers sauvages et d'un jeune chêne. Devant cet entortillement de branches qui stoppait son avance, déçue, Nicole décida de faire demi-tour. Mais alors qu'elle s'apprêtait à retourner sur ses pas et regagner l'allée de l'étang, il lui sembla entrapercevoir à travers les feuilles des arbres, agitées par le vent, une sorte de chalet en bois. De nouveau stimulée par une curiosité toute féminine, elle chercha le moyen de contourner le bosquet. Très vite elle repéra une piste laissée par un animal ou un individu, qui serait passé par là quelques instants plus tôt. Le cœur battant elle se décida de suivre cette trace mystérieuse.
Assez facilement, Nicole arriva devant le mystérieux cabanon, qui à voir son état, avait dû connaître des temps meilleurs. Le vernis protégeant les planches n'était plus qu'un lointain souvenir, remplacé par endroit par le feuillage d'un lierre. Tout autour les herbes sauvages et les ronces avaient pris possession du terrain. A part l'étrange sentier, qui menait à la porte d'entrée, le coin semblait bizarrement abandonné. Repérant une fenêtre sur l'un des cotés de la cabane, Nicole s'en approcha discrètement, curieuse de savoir ce qui pouvait bien y avoir à l'intérieur du chalet. Plaquée au mur, elle approcha son visage de la vitre qui n'avait pas dû voir de chiffon depuis fort longtemps ; ce qu'elle aperçut alors à l'intérieur, malgré la couche de poussière qui recouvrait la vitre, la cloua sur place de saisissement...
Que Raymonde, la patronne de l'hôtel se trouve à l'intérieur de cette baraque isolé à cette heure matinale et en compagnie de ses deux serviteurs, était déjà fort étrange. Mais vu le genre d'exercice auquel le trio se livrait, Nicole comprit immédiatement l'usage du cabanon. Ce dernier servait de lieu de rendez-vous galant à la sensuelle patronne de l'hôtel « Mon Plaisir ». Présentement cette dernière se trouvait à genoux ou plus exactement, à quatre pattes, sur un canapé quelque peu défraîchi. Sa jupe largement retroussée sur ses reins, dévoilait ses hanches galbées, ainsi que sa croupe ronde et bien en chair, pourfendue par de violents coups de boutoirs que lui dispensait Wilfrid.
Le géant Viking, à genoux derrière sa patronne, empoignait cette dernière par les hanches, et dans un dandinement plein de fougue, la pénétrait avec une espèce de rage dévastatrice. D'où elle se trouvait, et de part la position des acteurs, Nicole ne pouvait voir quel orifice Wilfrid honorait. Mais ce qu'elle pouvait par contre constater, c'est qu'à chaque pénétration de la verge du géant blond dans l'ouverture que lui offrait sa patronne, son bas-ventre venait heurter violemment les fesses tendues de cette dernière. Chaque coup de boutoir asséné à sa croupe, propulsait brutalement Raymonde en avant, l'obligeant à avaler profondément la queue que lui offrait José.
Si le blond Viking se démenait contre les fesses de sa patronne, le second serviteur s'était placé face au visage de cette dernière, la forçant à le sucer au rythme imposé par Wilfrid. Prise en sandwich par ses deux domestiques, Raymonde semblait apprécier au plus haut point les outrages perpétrés par ses deux salariés. Ses reins arqués témoignaient du plaisir qu'elle prenait, et malgré la fenêtre fermée Nicole pouvait deviner quelques vagissements étouffés émis par la femme. Chaque pénétration brutale de la verge de Wilfrid la faisait se cambrer spasmodiquement.
Dès qu'elle avait vu la patronne de l'hôtel, lors de leur arrivée la veille, Nicole avec cet instinct tout féminin, avait deviné en elle une femme au tempérament sexuel exalté ; ce genre de femmes qui ont un incessant besoin "d'hommages masculins". Et ce sentiment avait été renforcé au vu des œillades canailles que n'avait cessé de jeter Raymonde en direction de son mari, ce qui l'avait particulièrement indisposé.
Pour l'instant, d'après ce que pouvait voir Nicole, la sensuelle patronne de l'hôtel, prenait un pied extraordinaire sous les pénétrations simultanées des deux sexes masculins bandés. Les deux hommes s'activaient en cadence, dans un ensemble si parfait, que Nicole comprit que ce n'était certainement pas la première fois qu'ils oeuvraient ainsi. Le regard rivé sur le trio en action, la jeune femme se prit à fantasmer. L'esprit troublé par le spectacle érotique qui se déroulait à quelques mètres d'elle, elle s'imagina être à la place de la patronne de l'hôtel. Certes elle avait déjà vu certaines images où une femme était prise par deux hommes, mais jamais elle n'avait assisté de visu à pareille scène. Que pouvait-on ressentir à s'offrir ainsi aux désirs de deux mâles en même temps ?
Plongée dans ses fantasmes libidinaux, la vision du ballet égrillard qui se jouait à quelques mètres d'elle, ne tarda pas à faire renaître le désir dans les entrailles de Nicole. Ce désir qu'elle avait cru calmer d'un doigt énergique quelques instants plus tôt, lors de sa toilette, se rappelait à elle d'une façon sournoise mais impérieuse. Au bas de son ventre, son sexe, comme animé d'une vie propre, palpitait subtilement tout en s'humidifiant abondamment.
Sans cesser d'épier le suggestif trio, Nicole porta une main énervée à sa poitrine qu'elle massa doucement à travers ses vêtements, tentant de calmer cette montée du désir qui gonflait ses mamelons. Son regard ne pouvait se détacher de la puissante queue qui coulissait entre les lèvres de Raymonde ; d'où elle était, le sexe masculin lui apparaissait particulièrement dilaté. La vision de cette verge impressionnante entrant et ressortant en cadence de la bouche de la patronne de l'hôtel, la perturbait étrangement. C'est sans étonnement qu'elle perçut entre ses cuisses une abondante sudation, qui n'allait pas tarder à humidifier l'entrejambe de sa fine culotte. Dans un geste réflexe érotique sans réfléchir à ce que son geste avait de déplacé, vu l'endroit où elle se trouvait, elle retroussa sa jupe, afin de glisser ses doigts dans son entrecuisse humide. Lentement, sans quitter des yeux le spectacle terriblement excitant qui se déroulait dans le cabanon, elle massa sa fente palpitante, à travers l'entrejambe trempé de sa culotte, se procurant un certain bien-être.
Esclave de ses sens en ébullition, Nicole demeura le regard braqué sur ce qui se passait à l'intérieur de la cabane, jouant les voyeuses, tout en se caressant sensuellement l'entrejambe. Cependant, peu à peu, sous le pernicieux plaisir qu'elle se procurait, sa vulve sous l'excitation, commença à émettre une abondante liqueur amoureuse, comme cela lui arrivait à chaque exaltation sexuelle. Nicole découvrait un nouveau plaisir, celui qui consiste à épier les ébats amoureux d'un couple, sauf que présentement il s'agissait de divertissements érotiques à trois.
Soudain Nicole vit le trio se désunir. Craignant d'être découverte, elle se jeta sur le coté, afin de ne pas être surprise. Dans ce retrait précipité, elle laissa sa jupe retomber sur ses cuisses, prête à s'éclipser rapidement si le besoin s'en faisait sentir.
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A frotter vigoureusement son gland congestionné aux parois incandescentes du vagin de sa volcanique patronne, Wilfrid sentit le plaisir s'installer inexorablement dans ses couilles. Ne voulant pas jouir immédiatement, sachant combien sa sensuelle partenaire en aurait été déçue, il appela José à son secours :
— Tu ne veux pas changer de coté ?
— Si tu veux...
Avec un ensemble parfait les deux hommes retirèrent leur membre des orifices dans lequel ils s'activaient depuis un moment et changèrent de place. Alors qu'il présentait son gland enflammé aux lèvres de Raymonde, Wilfrid tint à prévenir son remplaçant, d'un ton ironique :
— Fais gaffe, elle a la chatte en feu... C'est un vrai brasero...
— Il ne tiens qu'à vous de l'éteindre, répliqua Raymonde sur le même ton... Vous êtes tout les deux suffisamment outillé pour ça...
— C'est vrai, répliqua Wilfrid. Mais en attendant refroidit ma lance !...
Comme Raymonde ouvrait la bouche pour répondre, le blond viking lui enfonça sa verge au gland cramoisi au fond de la gorge :
— Tais-toi et suce-moi !
L'énorme bourgeon de chair lui obstruant le fond du gosier, Raymonde s'empressa d'agiter sa tête d'avant en arrière, faisant ainsi coulisser ses lèvres refermées le long de la longue queue du géant blond.
A genoux derrière sa perverse patronne, José contempla un instant la large croupe qui ondulait sensuellement devant lui. Les femmes bien pourvues en fesses avaient toujours affolées ses sens ; et de ce coté sa patronne avait été abondamment gâtée par la nature. Saisissant les rondeurs jumelles à pleine main, il les écarta largement l'une de l'autre, afin de mettre à jour l'affolant orifice qui se cachait au plus profond de la mystérieuse raie des fesses. L'anus brunâtre qui palpitait sensuellement affola sa libido. Délaissant la longue faille sexuelle, que Wilfrid avait furieusement pistonnée quelques secondes plus tôt, José se polarisa sur l'aguichant petit cul plissé. Maintenant les deux rondeurs fessières largement écartées, il guida son membre gonflé en direction de fine corolle, contre laquelle il présenta son gland dilaté. Maintenant solidement la croupe épanouie de sa victime, il appuya de toutes ses forces, forçant l'orifice anal à s'ouvrir sous la pression de sa verge. Habitué à de telle pénétration, l'anus n'offrit que peu de résistance sous la poussée vigoureuse, avalant la totalité du membre viril.
Sous cette introduction vigoureuse, Raymonde qui léchait passionnément la longue verge de Wilfrid, se cambra brusquement en invectivant son employé, avec le langage bien particulier qui était le sien, lors de ses ébats érotiques. :
— Oh le salaud !... Il m'a défoncé le cul !...
— Ce n'est pas la première fois, lui rétorqua José en faisant coulisser son membre viril dans les intestins de sa victime... Ca ne t'as jamais déplu !...
— C'est vrai, reconnu Raymonde, ravie dans le fond de cette introduction... Mais tu aurais pu y aller plus doucement !...
— Madame a le cul fragile ? Plaisanta José, sans pour autant cesser ses mouvements saccadés... Wil, tu ne peux pas faire la faire taire...
— Avec plaisir, acquiesça le géant nordique, en saisissant la tête de la femme et lui enfournant sa bite au fond de la gorge... Suce moi, ordonna-t-il !... Ça t'évitera de dire des conneries...
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Au bout de quelques minutes d'une attente angoissante, n'entendant aucun bruit en provenance du cabanon, Nicole osa jeter un coup d'œil curieux par la fenêtre poussiéreuse... Le spectacle qu'elle découvrit alors n'avait guère changé, à part le fait que les deux hommes s'étaient remplacés. C'était maintenant José, le brun espagnol qui s'activait contre la croupe rougie de sa perverse patronne, qui de son coté suçait cette fois-ci la queue du géant blond. Les deux mâles avaient changé d'orifice et la cadence était devenue plus lente, plus sensuelle. José, les doigts crochetés dans les hanches bien en chair de sa sensuelle patronne, pistonnait cette dernière plus posément, plus lascivement. Ses va-et-vient étaient beaucoup plus nuancés que ceux que le blond Viking assénait au derrière de leur complice. Wilfrid, de son coté, avait saisi la tête de sa patronne, qu'il maintenait fermement, et semblait prendre un pervers plaisir à enfoncer son membre viril le plus loin possible au fond de la gorge de cette dernière, la forçant à régurgiter sa salive.
Devant le spectacle qu'elle redécouvrait, Nicole sentit ses entrailles s'enflammer de nouveau. Trop perturbée sexuellement pour se rendre compte que l'un des participants pouvait à tout moment l'apercevoir, elle colla son visage à la vitre poussiéreuse, afin de mieux suivre la chorégraphie érotique. Qu'une femme puisse être ainsi prise par deux hommes à la fois la rendait songeuse, tout en l'excitant tout particulièrement. Quelle sensation pouvait on ressentir à être le jouet sexuel de deux hommes ?
A assister ainsi au ballet licencieux du trio qui s'en donnait à cœur joie, Nicole dont les sens ne cessaient de réclamer un apaisement, décida de calmer cette chaleur qui lui irradiait les entrailles. Vivement elle retroussa sa jupe sur son bas-ventre bouleversé, et de nouveau elle glissa une main impatiente entre ses cuisses, qu'elle plaqua contre l'entrejambe de sa culotte. A l'aide de son majeur, elle entreprit de frotter sa fente à travers la fine bande de tissu de son mini slip.
Les yeux fixés sur les soubresauts convulsifs qui agitaient le corps de Raymonde, à chaque pénétration de la queue de José, Nicole massa de plus en plus énergiquement sa fente détrempée, se procurant un plaisir inouï. La gorge nouée, le bas-ventre crispé, elle se masturba longuement, le regard toujours fixé sur le trio qui se démenait avec un accord parfait. De sa vulve en émoi, un véritable flot de cyprine s'écoulait, venant tremper un peu plus l'entrejambe de sa culotte, tandis que de longs frissons voluptueux lui parcouraient l'échine.
Soudain à l'intérieur du cabanon, les acteurs se désunirent une nouvelle fois. Avec un ensemble parfait les deux hommes retirèrent leur virilité de l'orifice dans lequel ils s'activaient. Tétanisée par le plaisir qui prenait possession de ses organes, Nicole n'eut pas la volonté d'abandonner son poste de surveillance. Ignorant le risque qu'elle prenait de se faire surprendre, elle continua à épier ce qui se passait à l'intérieur du cabanon.
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Crachant l'imposante queue qu'elle suçait depuis un moment, Raymonde se cambra violemment :
— Rhhaa, c'est super, hurla-t-elle à l'adresse de ses deux compagnons... Oh putain que c'est bon !... Je viens... Ouii... Aaahhhh....
Terrassée par l'orgasme, la sensuelle patronne de l'hôtel, s'écroula littéralement sur le canapé défoncé, échappant ainsi à la verge qui lui labourait les intestins. Surpris par le soubresaut subit de leur volcanique patronne, Wilfrid et José demeurèrent désorientés, verges tendues.
Reprenant lentement ses esprits, Raymonde découvrit ses deux amants dans un état d'érection impressionnante.
— Mes pauvres chéris, plaisanta-t-elle... Vous ne pouvez rester avec de pareils braquemarts... Quoi que ! Ce serait agréable de vous avoir ainsi sous la main à tout moment... Attendez, j'ai une idée...
Posant ses fesses sur le canapé, Raymonde déboutonna rapidement son corsage, qu'elle ouvrit largement. Puis faisant glisser les bretelles de son soutien-gorge sur ses épaules, elle repoussa les balconnets de dentelle pour libérer ses seins majestueux :
— Branlez-vous, commanda-t-elle... Aspergez mes nichons de votre jus...
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Le visage collé à la vitre poussiéreuse de l'unique fenêtre, Nicole ne pouvait détacher son regard des bites arrogantes que les des deux hommes exposaient. Celle de Wilfrid était d'une longueur étonnante ; par contre la verge de José, si elle apparaissait plus courte, semblait nettement plus grosse. N'ayant pas remarqué sa présence, le trio qui s'était disloqué s'apprêtait pour un nouveau jeu sexuel. Raymonde, assise sur le canapé, jupe retroussée sur ses hanches, les seins dénudés, faisait face à ses deux amants qui se masturbaient d'une main alerte.
Les deux hommes tournaient le dos à Nicole, alors que Raymonde, confortablement installée, faisait face à la fenêtre derrière laquelle la jeune femme les épiait. Nicole ressentit soudain un trouble énorme en constatant que la patronne de l'hôtel regardait dans sa direction. Mais le désir de ne rien perdre de se qui allait se passer dans le chalet, la força à demeurer à son poste, sa main plaquée à son entrecuisse trempé.
Comme les deux mâles lui tournaient le dos en se branlant énergiquement, Nicole porta son attention sur Raymonde. Celle-ci, les seins et le bas-ventre dénudés, fixait ses partenaires. Avec sa jupe largement retroussée, dénudant la toison intime de son sexe et son corsage grand ouvert sur son opulente poitrine, Raymonde offrait une image des plus érotique. De celles que l'on pouvaient voir sur les revues spécialisées. S'étant saisi de ses seins à pleines mains, la patronne de l'hôtel « Mon Plaisir » les malaxait sensuellement, sans cesser de fixer ses deux compagnons qui se branlaient devant elle.
Nicole ne pouvait détacher son regard des deux gros seins que leur propriétaire triturait lubriquement. Du fait de leur volume, ces derniers tombaient mollement sur le torse de Raymonde, ce qui leurs donnaient encore un peu plus de sensualité. Etonnée, la jeune femme se rendit compte qu'elle éprouvait un certain plaisir à contempler cette lourde poitrine féminine. Il est vrai que le spectacle auquel elle assistait depuis un bon moment déjà avait contribué à la perturber énormément. Sans cesser de frotter avec beaucoup de douceur son clitoris fièrement érigé, qu'elle avait adroitement déniché, elle continua à épier le trio, s'interrogeant sur le jeu auquel se livraient les trois comparses. Les deux mâles, toujours debout face à leur patronne, se masturbaient avec une sorte de rage, comme s'ils avaient voulu atteindre l'orgasme le plus rapidement possible. Ce qui étonnait surtout Nicole, c'était la passivité de Raymonde, qui se contentait de se pétrir les seins en fixant ses deux amants. A sa place, songea la jeune femme, elle se serait occupée elle-même de faire jouir ses complices. Avoir deux bites en mains, pour Nicole était un fantasme prodigieux ; sentir les deux verges frémirent contre ses paumes, percevoir leur raideur, leur tiédeur, était un rêve incroyable.
Mais alors qu'elle se questionnait sur le rôle de la patronne de l'hôtel, qui continuait imperturbable à se masser les seins, elle devina, plus qu'elle ne le vit vraiment, Wilfrid s'immobiliser, comme tétanisé. Remarquant soudain les lourdes mamelles de Raymonde se couvrirent de sillons blanchâtres, elle comprit alors à quel jeux érotiques se prêtaient les deux hommes, vis-à-vis de leur perverse patronne. La soudaine éjaculation de José la confirma dans ses réflexions. Du fait de la position de l'Espagnol, de profil par rapport à la fenêtre, Nicole put suivre les longs jets jaillissant de son gland. Comme celle de Wilfrid, quelques secondes plus tôt, la semence blanchâtre du fier hidalgo alla s'écraser sur l'opulente poitrine de Raymonde. Chacun des deux hommes avait visé un sein, maculant copieusement de leurs abondantes semences, les lourdes mamelles de leur patronne.
Nicole ressentit un étrange frisson en s'apercevant que Raymonde, tout en étalant consciencieusement le sperme de ses deux employés sur ses seins, regardait fixement dans sa direction. Il était évident que la sensuelle patronne de l'hôtel avait découvert sa présence. Quelque peu honteuse d'avoir été ainsi découverte, elle se recula précipitamment de la fenêtre et terriblement perturbée par ce à quoi elle avait assisté, elle reprit rapidement le chemin de l'hôtel.

A suivre....