La nature de l'homme

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Proposée le 19/12/2008 par Mademoiselle Pisca

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Autour d'eux, rien que de l'ombre. Le sol de mousse sous leurs pieds dégageait une odeur fraîche et pure. Étendus, l'homme et la femme attendaient l'aube, sans autre accoutrement que la nature humaine. Le silence régnait. Comme au tout premier matin, l'homme posa les yeux sur la créature qui se trouvait près de lui. Elle avait l'air ingénu d'une adolescente mais le corps voluptueux et mature, des seins ronds, tendus qui gardaient jalousement leurs pointes vers le ciel. Les auréoles ressemblaient à deux fruits défendus gorgé de saveur. Elle souriait.
Dans ce lieu vierge, ils étaient seuls. Doucement derrière eux le soleil commençait à se lever. Chaque millimètre de clarté retrouvée révélait des bosquets, des arbres feuillus affublés de fruits généreux et de fleurs. L'homme pu alors voir en entier le corps de cette femme et l'aura de féminité qui l'accompagnait. De son regard curieux mais assuré, il découvrit tour à tour les épaules souples, le ventre légèrement duveté et la toison dorée qui couvrait cette partie qu'il ne savait imaginer. Le soleil chaud montait toujours, couvrant la peau de l'homme de fines perles d'eau qui définissaient par leur scintillement une musculature ciselée, celle qui laisse deviner une force surhumaine, une force brute.
La femme se leva, les pieds dans la rosée. Elle passa tout près de l'homme, le frôlant de sa longue chevelure couleur orge. Elle cueillît un hortensia qu'elle glissa derrière son oreille, puis mit dans la main de son compagnon un fruit entamé. Sans gêne, elle se dirigea vers une chute qui coulait non loin. Avec aisance elle glissa dans l'eau frissonnante. En se penchant pour amasser un galet, elle offrit à l'homme une vue magistrale sur ses cuisses ferme; ses fesses laissaient entrevoir ce que l'homme, sans avoir jamais su, jamais vu, espérait découvrir.
Sous la chute, elle se laissa engloutir par l'eau. Elle s'en délectait avec un plaisir presque indécent. Ses mains, touchant à peine sa peau, amassaient le liquide pour le laisser couler sur son corps par mouvements lents. De petites rigoles naissaient à chaque mouvement au creux de sa poitrine, sur sa taille, ses cuisses, son cou son visage. Tout dans ses gestes exprimait la sensualité et l'exotique sensation du désir sans artifice. Mais elle n'était pas consciente de ce que la situation imposait à son spectateur.
Seul, sur le bord de la rive, recourbé, il tentait de supprimer ce qu'il croyait être une anomalie anatomique. L'érection indomptable le sellait. Pour la supprimer, il prenait son membre droit et large de sa main comme pour en boucher l'orifice terminal. Plus il touchait son sexe, plus les sensations qu'il savait être à l'origine de son mal s'amplifiaient. Son acharnement se mua bientôt en un mouvement rythmique de va-et-vient. Sous ses doigts, l'organe grossît encore, comme le besoin intense de satisfaire cette... chose. Il respirait plus rapidement, avec un râle au fond de sa gorge.
La femme se retourna, retirant les cheveux collés à son visage. Elle remarqua que l'homme la regardait. En le voyant agiter frénétiquement son membre, elle eu une révélation. Un feu flamboyant s'alluma entre ses reins. Elle s'avança sans hésiter, sachant comment dompter ce monstre de chair rose et surtout éteindre le brasier dévorant qui la détruisait. Ruisselante, elle empoigna le sexe vierge et raide de l'homme. Elle l'enfonça goulument et en entier dans sa bouche, d'un trait et sans autre geste. Humide de salive, elle continua son manège, laissant à chaque fois la bave glisser le long de la verge. Mais l'organe ne se rétractait pas. Avec ses mains elle tenait les fesses de l'homme pour pouvoir enfoncer plus loin, plus fort. Sous le choc et dans un état d'excitation sans précédent, il hésita à la repousser. Chaque mouvement doublait sa fièvre et il ne pensait qu'à accéder à ce qu'il avait vu, caché entre les cuisses de sa partenaire.
De sa langue, la femme pourlécha le bout rougit et sensibilisé par la succion. De ses doigts elle alla englober l'excroissance qui pendait sous le vit qu'elle s'affairait à combattre. Elle voulait les vider de leur contenu, s'abreuver, s'éteindre. Pour ce, elle ne cessait son manège perfide, enserrant plus fort le pieu de sa bouche assoiffée. Soudain, l'homme rugit. Son regard contenait un mélange de supplication et de rage. Il se savait sur le seuil, mais ne voulais lâcher prise. Il ne voulait pas finir sans avoir goûté à ce qu'il convoitait. Il agrippa la chevelure de la femme et l'écarta de son entre-jambe. Sans un mot, il la souleva et la poussa sans finesse sur le sol moite. Ses mains écartèrent les deux cuisses et d'un coup, singulièrement violent, il s'enfonça dans cet antre suintant de l'eau de la source et d'un liquide chaud et mielleux. La femme ne dît mot, mais mordit sa lèvre inférieure jusqu'à l'engourdissement lorsque la verge dure perça son être fiévreux.
Deux coups, trois coups, cents coups.. La femme, les jambes sur ses épaules, sentait sa chair labourée au plus profond et avait bon espoir de recueillir enfin le liquide qui la soulagerais. Elle n'avait pas d'objection, après réflexion, à être éteinte par cet orifice. À l'intérieur de son corps, une attente délicieuse s'amplifiait et nourrissait le brasier déjà insoutenable. Tous ses muscles se contractaient pour essayer d'emprisonner le sexe à l'intérieur de son corps. L'homme sentait cette tension à chaque centimètre qu'il insérait, comme un étau infernal. Déboussolé, ces sensations intenses le poussaient à accélérer. En presque agonie, la femme secouait sa tête tout en pressant ses deux seins l'un sur l'autre. Elle voulait ardemment qu'il continue le manège, alors elle empoigna ses courts cheveux noirs et le regarda droit dans les yeux :
-Continue!!! Continue!!!
Et l'homme, devenu bête, continua, ne s'arrêta pas.
Loin des perles des minutes précédentes, la sueur coulait désormais sur son corps. Ses muscles saillaient sous sa peau mouillée, épuisés mais pourtant inépuisables. Comme une vengeance, sa main empoigna l'un des seins qui remuaient devant lui. Souple, il le pressa, le pétrît. De sa bouche il mordit le fruit couleur pêche, arrachant un cri fulminant à sa victime. Sa victime qui d'un doigt frénétique stimulait vigoureusement sont entrejambe.
Les deux corps ne cessaient leur ronde endiablée.
Puis la tentation fut trop forte. Les cris de la femme exacerbant son excitation, il décupla la cadence pour enfin expier le mal dans le corps de la femme. Quand elle sentit qu'enfin dans son corps coulait le fiel qui la soulagerait, elle eu du mal à contrôler les vagues qui la soulevaient comme un fétu. Pendant de longues secondes, son corps se contracta spasmodiquement, la laissant vide, évanouie, mais repue des plaisirs malsains mais essentiels de la chair.
L'homme se retira. Son sexe douloureux se rétractait, soulageant un peu son angoisse. Une fois debout, il regarda autour de lui. La nature avait perdu l'éclat d'or : il faisait de nouveau noir. D'épais nuages avançaient en voilant la lumière. Sur le sol, à ses pieds, sur les branches et autour du corps de la femme inerte, il vit onduler des dizaines, des centaines de serpents noirs comme la suie, sifflant victorieusement. Son regard affolé rivé sur le ciel, , tremblant, il vit, pour la première fois se lever l'orage sur Éden.