Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Proposée le 16/12/2008 par Venena
ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
Bonjour. Ou bonsoir, comme vous voulez.
Je m'appelle Eve. « Oh la la, me direz-vous, v'là un auteur qui va nous raconter l'histoire d'une tentatrice. » Non, non : je suis Eve ! Vous avez dû entendre parler de moi ? Celle du Jardin d'Eden où on se baladait à poil ? La première femme (oui, enfin ...) ? Le péché originel ?
Eh bien voilà, c'est moi !
Dans le bouquin qui raconte ma vie - la Bible, oui, c'est ça ! - on dit qu'il y a sept péchés capitaux, dont la luxure. Et puisque ce site ne doit son existence qu'à la luxure (mêlée à la gourmandise, certes ... à l'envie, parfois ... Ah, à la colère, oui ! A l'orgueil, bien sûr ... A la bêtise ... ah, non, celui-là n'en fait pas partie ... etc, je ne vais pas tous vous les énumérer, non plus !) je me suis dit que j'allais y mettre mon grain de sel. Non, j'y connais un rayon, en péchés, puisque c'est moi qui l'ai inventé.
Bon, d'accord, pas inventé ... réalisé pour la première fois !
Tout a commencé dans le Jardin d'Eden, donc, où je vivais, paisible et nue aux côtés de mon bien-aimé. Adam.
Oui, vous qui savourez chaque minute d'un week-end à deux passé sans toucher à un vêtement, vous imaginez peut-être que c'était une folle orgie 24h/24 ??? Que nenni !
Il nous avait bien dit de nous reproduire, le vieux barbu. « Multipliez-vous », qu'il avait dit. Et c'est qu'il nous matait, le vicelard ! M'en fichait pas mal, en fait, puisque je n'avais conscience de rien. Bah oui, vous, quand vous vous promenez à poil chez vous, devant vos fenêtres ou dans la rue pour les plus hardis ... Vous savez que c'est un peu tabou ! Et c'est ça qui vous excite, avouez-le ! La peur d'être vus, et en même temps l'envie qu'on vous aperçoive, ça fait un frisson au creux des reins, ça accélère votre respiration, ça vous fait pointer les tétons, ça vous fait tout chaud au bas du ventre et vous donne envie d'y porter la main ... ou la langue de celui ou celle qui vous accompagne, non ? Et bien moi, tout ça, l'essence même du plaisir m'était défendu.
Et puis un jour j'ai croqué la pomme. Enfin la pomme ... vous savez qu'on dit ça parce que des latinistes ont mal traduit. La pomme se dit « malus » en latin, il y a eu confusion. Bon, pas très étonnant que ces messieurs de l'Eglise n'aient pas été très doués en langues ... Disons la pomme, même si je trouve plus logique de parler de banane ou d'abricot. De figue, pourquoi pas. Ou de fruit de la passion ...
De toute façon je ne m'en souviens plu s !
Je sais juste encore que j'ai laissé tomber le fruit. Quelques gouttes de jus se sont répandues sur mes seins, ont coulé sur mon ventre, et j'ai frissonné.
- Mais le vieux pervers ne m'a pas donné de fringues !
Vite, j'ai cherché des feuillages pour me couvrir. J'ai senti le contact des feuilles sur mon corps de vierge. C'était agréable, je n'avais pas connu ça encore ! Je les ai enlevées et j'ai cherché des fleurs. Je sentais le vent glisser entre mes jambes, sur mes seins, sur mes fesses ... J'ai cueilli des fleurs et ai caressé mes cuisses et mes tétons de leurs doux pétales, je les ai frottées contre mon ventre, et, dans un élan de folie, je les ai passées entre mes cuisses.
Quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris que c'était mouillé ! J'étais couverte d'une rosée qui m'était inconnue ! Et ce frisson ... Tant de fois, Adam m'avait touchée là, mais jamais encore je n'avais eu de sensation pareille ! Je me suis allongée, décidée à découvrir ce nouveau corps. Je glissai mes mains sur ce qui allait servir à nourrir des enfants ... et gémis de plaisir en effleurant les tétons ! Je parcourus chaque centimètre de mon corps. Arrivée à la corolle de ma fleur couverte de rosée, j'écartai les jambes au maximum. Et j'y portai les doigts. Un petit bourgeon se trouvait là, au-dessus de l'entrée de ma grotte d'amour. Je l'ai touché, j'ai fait sa connaissance avec plaisir ... j'ai descendu ma main, et j'ai exploré cette partie intime de moi qui libérait un miel plus doux que celui que je mangeais le matin. Deux doigts s'y sont hardiment engouffrés, cherchant la source de ce nectar. Instinctivement j'ai fait les mouvements qu'Adam faisait pendant l'acte de reproduction. Puis, une folie s'est emparée de moi ... il y avait là, un peu plus loin, une autre grotte ... Je l'ai effleurée de mes doigts mouillés. Pas désagréable. Je l'ai massée, et j'ai réussi à y passer un doigt. Un peu douloureux, mais excitant. Surtout que ... ce n'est pas par là que l'on fait des enfants. Tous ces plaisirs défendus me rendaient folle ! Je rentrai bien vite mes doigts dans leur première demeure, et me fit l'amour toute seule. De l'autre main, je cueillis une fleur et la passai sur mes seins tous durs, puis j'en frottai vigoureusement mon bourgeon, mon nouveau plaisir ... Je ne pouvais pas m'arrêter, qu'allait-il se passer ?
Et d'un coup, un éclair a traversé ma tête et mon corps, le ruisseau entre mes jambes est devenu torrent, et, haletant, je me tordais de plaisir.
J'ai passé l'après midi à me promener nue, à nager nue, juste pour sentir le soleil, le vent, l'eau, les branches des buissons, caresser ma peau. Tout devenait amant, tout m'excitait, mais j'attendais un peu avant de chercher à nouveau cette extase.
Et là, j'ai vu passer Adam. Nu, bien sûr. J'ai regardé entre ses jambes. Et j'ai su que je le voulais, que je voulais ressentir la même chose que tout à l'heure, mais avec lui en moi ! Je l'ai appelé. Il s'est retourné, l'air stupide. Ah, oui, il ne se rendait pas compte, lui ! Il avait devant lui une merveilleuse femme nue, et ça lui semblait normal. Je me suis appuyée contre un arbre, les bras au dessus de ma tête, pour mettre en valeur mes seins. Rien. Je me suis retournée, me suis cambrée, et ai ondulé des fesses. Rien. Je me suis mise à genoux, j'ai tiré sur mes seins à m'en faire mal, j'ai écarté les jambes et me suis penchée en arrière pour lui montrer mon humidité, rien, rien et rien !
Enfin, si, une réaction toute naturelle et instinctive ; mais je ne voulais pas qu'il bande par instinct, je voulais qu'il bande pour moi !
Et je lui ai cueilli le fruit et le lui ai tendu. Horrifié, il m'a regardée avec de grands yeux de premier de la classe.
- Mais ... on a pas le droit ! qui t'a permis de ...
- Le serpent.
- Hein ?
- Oui, le serpent. Il m'a dit : croque dans le fruit défendu c'est bon, c'est la connaissance, la jouissance, le summum de la sagesse, Eros et Thanatos, le Kama Sutra !
Et, très inspirée, je lui ai imité le serpent, l'enveloppant de mon corps, l'hypnotisant de mes regards, passant la langue sur mes lèvres. Et il a craqué.
Alors, oui, on me le reproche souvent. Mais ce n'est pas de ma faute si Adam est le seul homme assez crétin pour croire qu'un serpent peut parler ! C'était son serpent à lui que je voulais rendre éloquent !
Comme dit, il a craqué, croqué le fruit, enfoncé ses dents dans la chair tendre, fait jaillir le jus qui lui a coulé sur le menton. Le fruit et tombé. Il m'a regardée. Et d'un mouvement venu du fond de ses entrailles, m'a enlacée. J'ai léché la goutte de jus qui coulait. Et lui m'a embrassée, je ne savais pas, moi, qu'une langue pouvait être aussi sensuelle ! Il s'est reculé pour me voir, et j'ai tourné pour lui, pour qu'il admire ce corps consciemment. De ses bras musclés, il m'a soulevée : il a passé ses mains sous mes fesses et je me suis retrouvée les jambes autour de son bassin. Je sentais sa tige palpiter contre moi, et j'ai poussé un gémissement venu du fin fond de mon être. Et lui m'a regardée d'un regard sauvage ... Je vous assure, jamais du temps où nous n'étions que des bêtes il ne m'avait regardée comme ça. Il m'a portée jusqu'à un endroit bien caché par des feuillages, et je me frottais contre lui pour le faire entrer. J'ai presque réussi. Mais il m'a posée à terre pour me voir. Et moi aussi je découvrais son corps d'homme. J'ai mordu ses tétons, j'ai descendu ma langue jusqu'à son nombril, j'ai découvert ce muscle qui relie le ventre au sexe ... vous savez, cet oblique ? J'ai caressé le siège de sa virilité, c'était doux et chaud. Et lui, tout homme, m'a empoignée par les cheveux et a poussé ma bouche vers ce long bras rose. Je l'ai sucé, je l'ai tout enduit de ma salive, je sentais quelques gouttes en émaner, c'était un peu acide mais ça m'a rendue curieuse, je glissais ma bouche de haut en bas en caressant doucement les petites aumônières en-dessous. Il avait la tête rejetée en arrière et respirait si fort ! J'ai aventuré une main plus arrière, comme je l'avais fait pour moi. Lui aussi, était tout serré, et j'ai eu l'impression qu'il aimait que je le masse à cet endroit. J'ai senti qu'il venait. Il s'est vivement retiré de ma bouche, et au bout de quelques secondes, a réussi à articuler : « je n'ai pas envie que ça s'arrête ».
Il m'a allongée et a joué à son tour de sa langue. Il ma croqué les tétons, doucement, les a léché et mordillés, et moi j'écartais les jambes, je voulais qu'il découvre lui aussi mon petit bouton d'amour.
Il a compris et y est allé. Il a découvert ma source. Il a souri, il y a porté les lèvres. Ses doigts se sont enfoncés dans ma chair, le jus en a coulé de plus belle. Et de sa langue il a caressé cet endroit nouveau. Je me pâmais, je mourais de plaisir sous ses caresses !
Il est venu s'allonger sur moi. Il m'a tendu ses doigts pour que je les lèche. Je l'ai fait avec gourmandise ! Il a joué de son sexe sur mon entrée ... Il se frottait à moi, s'amusait de me voir me mordre les lèvres, me tordre pour le sentir. Il massait mon bouton de rose de son bâton, puis revenait à l'entrée ... Et enfin, il poussa et me pénétra.
Je me suis sentie remplie d'un coup. Mon jus avait dû jaillir. Il a commencé à me donner des coups de rein forts, me faisant l'effet d'un tremblement de terre. Je lui mordais le cou, je lui griffais le dos ... Il s'est retiré et m'a retournée. Il s'est enfoncé en moi encore, se délectant de la vue de mon dos et de mon cul, où il s'est empressé d'introduire un doigt. J'ai hurlé de bonheur, je sentais le grondement qui annonçait l'extase de tout à l'heure ! J'ai remué mon bassin, je débordais sur lui, et lui plongeait en moi, fort, et je suis retombée dans un état second sans conscience, entourée de brouillard, d'étoiles et d'éclairs de couleur, mon corps se serrait, et je me contractais autour de mon amant. Je pense que lui aussi a dû connaître le sommet du plaisir, car je l'ai entendu grogner et quand j'ai rouvert les yeux et qu'il s'est retiré, j'ai vu sa semence blanche s'écouler de moi. Nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre, nous nous sommes embrassés, nous avons cherché des mots pour nous dire ce qui s'était produit (ce fut le début d'une longue tradition de mots cochons échangés sur l'oreiller, par téléphone, et ... par écrit !)
- J'aimerais essayer de te prendre par l'autre trou ... m'a-t-il dit.
Ça nous a excité, et on était prêts à recommencer, Adam allait s'introduire en moi quand la voix du barbu a résonné : « où êtes-vous ? »
Moi, j'étais en train d'imaginer une raison de nous cacher, en continuant de frotter mon corps contre celui de mon homme, mais Adam, tout fier de cacher nos ébats, hurla : « N'entrez pas, on est nus ! » et tout content, me fit un sourire et lécha mon sein gauche en pressant sa queue mouillée de ma salive contre la porte de derrière. C'est là que le vieux nous a trouvés.
- Vous êtes quoi ??? hurla-t-il. Qui vous a dit que vous étiez nus ? Et qu'est-ce que vous faites ? Tu allais lui mettre ... Mais ... et ... Sans attendre que je puisse vous ... Ah vous avez goûté au fruit !
Bon, je vous fais grâce du discours, vous le connaissez, il nous a chassés de la maison, Adam a dû travailler et moi aller en salle de travail pour accoucher dans la douleur.
Adam était souvent crevé en rentrant, et j'ai dû élaborer des stratégies de dingue pour le faire bander. D'où les films porno, les histoires érotiques et autres jeux de dés. Et les soirs où vraiment il ne pouvait pas, j'avais le petit moulage qu'il m'avait fait de son sexe pour nos deux ans de mariage.
Depuis, ça va bien mieux.
On vit maintenant au Paradis, et notre voisine est une jeune femme pétillante du nom de Lilith. La première femme d'Adam, qu'il a préféré rendre parce qu'elle n'était pas assez docile. Je passais vraiment pour la bonne poire dan l'histoire, avant la pomme.
Aujourd'hui, on se fait des plans à trois, ou à deux dans tous les ordres possibles. Et Adam a découvert qu'une femme peu docile pouvait très bien se prêter à toute sorte de jeux de soumission, mais ça c'est une autre histoire.
Des fois, aussi, on fait des petites virées en Enfer, où il y a des clubs échangistes. En vérité je vous le dis : les jours sans orgasme sont pour nous bien rares.
Mais le Paradis existe-t-il sans plaisir ?