PREMIERS EMOIS

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Proposée le 24/11/2008 par Didou iti

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Michèle, jeune fille de 21 ans , finissait de se préparer dans la salle de bain privative de sa chambre. De parents aisés, issus de grandes familles bourgeoises, elle avait été éduquée de façon stricte dans la pure tradition catholique, en dehors de toutes les modes actuelles. Inscrite à l'Ecole BOULE suite à son BTS DESIGN D'ESPACE obtenu sans difficulté, elle commençait sa première année pour obtenir le D.S.A.A. ARCHITECTURE INTÉRIEURE & DESIGN PRODUITS MOBILIERS.
Elle avait enfilé une jupe sévère de couleur bleue foncée qui descendait jusqu'au genou, un chemisier blanc, très sage lui donnait un âge beaucoup plus avancé. Ajouté à cela, sa coiffure, un chignon tiré en arrière ainsi que des lunettes carrées, tout concourait à cacher une beauté qu'on sentait pourtant sous-jacente. Aucun maquillage, un peu de déodorant sous les bras et de la laque sur les cheveux pour finir. Voilà elle était prête. Elle traversa sa chambre, sobre, sans aucun poster de chanteurs ou d'acteurs comme toutes les filles de son âge, juste quelques photos de son cheval que ses parents lui avaient offert pour ses seize ans.
Michèle s'approcha de sa mère qui s'afférait dans la cuisine. Elle l'embrassa sur la joue avant de sortir.
« Maman, je sors cinq minutes acheter un cahier de dessin pour les cours de demain, le mien est presque terminé. »
« Entendu ma chérie, rentres vite pour finir tes devoirs, on ne mange pas trop tard, ton père doit vite repartir pour un rendez-vous.»
Michèle se retrouva dans la rue de son quartier dans le 16ème, marchant d'un pas décidé vers la librairie du coin. Très réservée, elle regardait droit devant elle en essayant de ne pas remarquer tous les jeunes qu'elle croisait et qui s'habillaient d'une façon qui lui paraissait indécente, voir même choquante. Cela faisait cinq minutes déjà qu'elle était sortie et elle sentait monter en elle une chaleur inhabituelle. Peut-être de la fièvre, elle se toucha machinalement le front.
Attirée par les lumières d'une vitrine sur sa droite, elle tourna machinalement son regard et s'arrêta brusquement. C'était un magasin de lingerie fine. En présentation, sur des mannequins plutôt bien fait, éparpillés de façon savante parmi des dessous classiques, des sous-vêtements plus coquins les uns que les autres étaient mis en avant. Des guêpières, des corsets et portes-jarretelles, toute la panoplie de la séduction était présente dans la devanture. Elle resta figée ainsi, les joues devenant un peu plus rouges que d'habitude, s'arrêtant longuement sur des petits détails, comme ce petit triangle de soie marquant le dos d'un string plus que transparent, ce porte jarretelle associé à un bustier en dentelles ajourée. Des images osées, voir obscènes lui venaient en tête, la chaleur ressentie un peu plus tôt descendait lentement vers son bas ventre et elle se sentait devenir légèrement humide entre ses cuisses. Sans savoir ce qu'elle faisait, elle entra dans le magasin, et malgré sa gène, acheta très rapidement le petit string aperçu dans la vitrine. Elle s'éloigna le plus rapidement possible du coin, ayant peur que quelqu'un l'est reconnue. Elle était dans un état second, à la limite de la panique. Son cœur battait la chamade et elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Les images du début continuaient à arriver et elle se faisait maintenant comme un film dans sa tête. Elle remonta chez elle sans même acheter son cahier.
- Alors chérie tu as trouvé ton cahier ?
- Non maman, j'ai du le commander. Euh, je vais commencer mes exercices, on mange dans combien de temps ?
- D'ici une heure à peu près, je t ‘appellerai.
Michèle s'enferma dans sa chambre, elle était dans tous ses états, jamais elle n'avait connu un tel sentiment, cela lui faisait peur. Mais d'un autre côté, elle sentait monter en elle une sensation comme jamais elle n'avait eu, et c'était loin d'être désagréable. Bien sur par le biais de ses copines elle savait ce qu'était une relation sexuelle et comment cela se passait, mais de par son éducation, elle s'en était toujours désintéressée. Aujourd'hui elle se retrouvait d'un coup confrontée à des pulsions extrêmes. Elle se déshabilla rapidement et enfila rapidement le string noir qui, à la limite du string ficelle s'incrusta dans la raie de ses fesses rebondies. Elle se plaça devant la glace et s'observa lentement à moitié charmée par ce qu'elle voyait et à moitié honteuse de ce qu'elle faisait. Michèle malgré les apparences qu'elle se donnait, était bien foutue. Des longues jambes fines, une taille étroite et un petit cul bien cambré qui ne demandait qu'à être caressé. Des petits seins en forme de poires complétaient sa plastique et sans beaucoup d'effort elle aurait pu se classer dans la catégorie « canon ». Le phénomène ressenti devant la vitrine poursuivait son inexorable parcours. De fines gouttes de sueur perlaient à ses tempes et cela lui donna l'envie de se décoiffer. Elle défit son chignon et laissa sa chevelure noir jade descendre le long de ses épaules avec quelques mèches descendant sur sa poitrine. Elle fit un geste pour les remettre en place et ses doigts effleurèrent son sein droit. Elle ressentit aussitôt des frissons lui parcourir le dos et descendre le long de ses reins. Dans le même temps son petit mamelon se durcit, gonfla et pris une couleur plus foncée. Elle garda sa main sur le globe de son sein et sentit la texture douce de sa peau avec les quelques grains provoqués par le frisson qui montait en elle. Elle se mit à se caresser les seins, doucement d'abord, puis de plus en plus fort. Son émoi grandissait et elle se trouvait confronter à des idées contradictoires. La honte de ce qu'elle faisait, tellement elle avait été conditionnée par son éducation, la peur que sa mère rentre soudain dans la chambre et ce désir qui montait en elle et qu'elle ne voulait pas voir s'arrêter. Les yeux à moitié clos, sa volonté cédait du terrain; des images fortes apparaissaient sur l'écran de son imagination, des images comme celles qu'elle avait aperçu une fois chez une copine pour son anniversaire, où, profitant de l'absence de ses parents, les garçons s'étaient projetés une vidéo X. Le héros, celui que tout le monde semblait connaître parmi ses camarades, s'avançait sur l'écran, le torse nu et en jean. C'est vrai qu'il était beau et bien taillé. Puis une femme déjà nue se mettait à genou devant lui et lui défaisait lentement sa braguette puis mettant la main dans son pantalon, sortait son pénis pas tout à fait encore gonflé. Déjà cette image l'avait un peu choquée, tant ce sexe masculin, même au repos lui semblait énorme. Elle apprendrait plus tard que cet acteur devait sa célébrité en grande partie grâce à ses mensurations hors normes. Pendant qu'elle se repassait ces images de film, Michèle continuait à se caresser les seins et sentait qu'elle était en nage. La fille à genou commença alors à lécher les bourses de l'homme et on vit le sexe petit à petit devenir raide, changer de couleur, virant au violet avec le gland sortant de son prépuce. La fille commença à diriger sa langue par petits léchages vers la verge maintenant largement dressée. Elle se dirigea vers le haut du gland, faisant avec le bout de sa langue des petits cercles tout autour, puis d'un trait elle englouti le membre énorme jusqu'au fond de sa gorge. Michèle sentait ses jambes trembler, elle avait le visage en feu et son bas ventre lui lançait de petits messages de plus en plus vifs. Elle s'assit, puis s'allongea sur le lit, tout en continuant à se caresser la poitrine. Les jambes écartées, elle sentait tout son corps en sueur. Son sexe depuis un petit moment avait commencé lui aussi à réagir. Les lèvres avaient pris une teinte rosée, de plus en plus irriguées par l'afflux de sang. Elles s'étaient naturellement ouvertes, prêtes à s'offrir à n'importe quel sacrifice. Son entrejambe était tellement humide que le petit bout de tissu si tentateur du début s'était glissé profondément au creux de la fente largement fendue. Le string, ce vêtement qu'elle découvrait pour la première fois, était son complice et ami dans cette première grande expérience. Il était déjà presque tout trempé. Une de ses mains descendit vers le nombril lentement et tira légèrement sur l'élastique, ce qui accentua le mouvement de la petite culotte vers l'intérieur des lèvres et dans la raie des fesses, lui entraînant une légère pression sur l'anus. La décharge fut vive et soudaine, lui soulevant la poitrine et entraînant un gémissement vite retenu en se mordillant les lèvres, tant la peur d'être entendue l'obsédait. Une fois le premier soubresaut passé, sa main poursuivit sa découverte et elle plaqua la paume de sa main sur le haut de son sexe, accentuant de plus en plus la pression au point précis où le petit bouton de plaisir se logeait. Ses sens étaient en ébullition, cela arrivait par vagues successives dans son cerveau, comme des décharges électriques, d'autant plus fortes qu'elles avaient été contenues pendant de longues années. Elle poursuivit en entamant un va vient avec le plat de sa main en partant du haut du string jusque à l'intérieur des cuisses au niveau du périnée, à la limite du bouton de rose. Le plaisir, bien que mieux contrôlé maintenant, allait grandissant et il lui devenait de plus en plus difficile de retenir ses plaintes. A tel point qu'elle se mit l'avant bras resté libre en travers de la bouche afin d'étouffer tout bruit suspect. Le plaisir devenait d'autant plus fort que pendant ce temps les images continuaient à affluer derrière ses yeux voilés. Ce n'était plus la vidéo, mais maintenant le film de son imagination qui défilait. L'homme, toujours le héros au membre beau et impressionnant, se mettait à genou devant son lit et commençait à la caresser. D'abord ses grandes mains fines, effleurant sa peau, partant des orteils et remontant à l'intérieur des jambes, puis sa langue et ses lèvres suivant le même chemin. Arrivé au puit de plaisir, à sa touffe humide et perlée, il enfonça sa tête entre ses cuisses relevées. Et avec sa langue il commença à décrire un chemin mystérieux que lui seul connaissait. Vibrant sur son clitoris, léchant fortement le bord des lèvres, introduisant un court instant le bout de sa langue dans le creux de son sexe, descendant par l'arrière pour effectuer un ou deux cercles autour de l'anus qui réagissait. Son petit cul, comme son sexe s'ouvrait et se fermait rapidement sans aucun contrôle de sa part. Alors le bel étalon se redressa, son pieu fièrement élevé vers le plafond et elle sentit son bout dur cogner contre l'entrée de sa fente humide. Son cœur battait de plus en plus fort et sa main était maintenant à l'intérieur du string, deux doigts prêts à s'enfoncer à l'intérieur chaud et moite. Et elle le fit. La sensation fut telle qu'elle faillit crier, puis après une longue inspiration elle reprit le contrôle, et commença un va et vient lent au début et allant crescendo. Pendant que ses doigts s'activaient au sein de son intimité, dans sa tête c'était lui, l'homme taureau qu'elle avait vu une seule fois sur une vidéo qui s'enfonçait en elle. Sa bite énorme entrait lentement, s'arrêtait, effectuait un ou deux contractions musculaires, puis se retirait lentement, puis il recommençait à nouveau. Son imagination, ses fantasmes décuplaient le plaisir que lui donnaient ses doigts, elle sentait les ondes de jouissance de plus en plus vives monter en elle, certainement l'orgasme dont parlaient tant ses copines, et elle ressentait tellement bien ce sexe virtuel en elle, même s'il était le fruit de son délire, qu'elle s'attendait à le voir éjaculer en elle et à ressentir sa semence se répandre dans ses entrailles, elle y était presque, elle n'allait plus pouvoir se retenir, le string était trempé et elle allait crié, encore une demi seconde...
On frappa à sa porte.
« Chérie çà va ? Tu viens manger ton père est arrivé. »
Elle fit un bond hors du lit sans réfléchir et s'enferma dans les toilettes, les jambes toutes flageolantes.
« Oui, oui, j'arrive, deux minutes je me change et j'arrive. »
L'expérience était finie, dommage ! Mais elle savait maintenant que rien n'empêcherait qu'elle recommence.
Elle ressentait une lassitude énorme comme après un effort physique intense. La culpabilité était là mais elle se forçait à la maintenir le plus possible loin de son champ de conscience. Cela avait été tellement délicieux. Elle rangea son string dans un coin de la salle de bain en sachant que l'envie de l'enfiler à nouveau reviendrait très rapidement. Elle remit ses vêtements guindés et se recoiffa telle qu'auparavant. Elle sortit enfin pour aller manger en espérant que ses parents ne se douteraient de rien.