Une lueur....

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Proposée le 6/11/2008 par ileautresor

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Nous étions nus, sur un grand lit blanc. Une lueur pâle passait par les rideaux. Autour de mes hanches un tissu en soie dans les tons orangés cachait mon sexe ; tu t'étais mis, autour de tes yeux, un gros châle pour que le plaisir soit plus intense.
Je te massais tout doucement, en commençant par le haut : tes bras, tes pectoraux, tes abdos, durs, puis le bas de ton ventre, où je restai quelques instant. Ton pénis se leva doucement, tout doucement. Je m'approchai encore un peu plus près de cet organe et le mis en bouche. Je le suçai. Je jouai avec ma langue contre le gland de celui-ci. Ensuite, je descendis avec mes mains vers tes cuisses. Au moment où j'arrivai à tes entrejambes, tu te retournas, en me prenant dans tes bras, férocement, comme un félin attrapant sa proie. Tu enlevas ton châle et, hésitant, mon tissu protégeant mon sexe.
Tu m'embrassas. Ensuite tu me léchas lentement, incertain, jusqu'à mes tétons, tendus, dont tu fis le tour, tu mordillas les bouts. Je fermais les yeux et je jouissais déjà mais en ne disant rien. Tu continuas à descendre jusqu'au nombril. Là, tu t'arrêtas deux secondes, le temps de bien savourer le plaisir de ma chair, ma chaleur.
Sentant ton incertitude, je guidai tes doigts, tes mains et ta tête pour aller plus loin dans un plaisir mutuel : LE plaisir de l'amour.
Toujours en me léchant, tu zigzaguas sur mon bas ventre pour arriver à mon sexe. Je voyais ton pénis se gonfler de plus en plus.
Dans mon sexe, j'introduisis une de tes mains pour bien sentir la jouissance que tu me procurai ; ensuite tu enfuis ta tête dedans et tu continuas à me lécher la fente, puis le vagin. Je sentis ton nez cogner contre mon os pubien et ta langue me chatouiller.
Je me retournai et on fit l'amour, le vrai, moi au-dessus, toi en dessous, une demi heure durant.
Métisse aux yeux bleus et aux cheveux crépus, tu étais beau, nu, grand, athlétique et transpirant. J'étais splendide, svelte, aux cheveux noirs, longs et humides.
Tu me tournas sur le dos, lentement, tout en me touchant les seins, devenus raides, et en faisant des moulinets avec. Tu me refis l'amour, toi au-dessus, moi en dessous.
Je gémissais lentement à chaque fois que tu enfonçais ton pénis dans mon vagin, tout en te mordillant le torse.
Les yeux fermés, le cou en arrière, tu t'appliquais amplement et me mordais les tétons.
On s'endormit, dans les bras l'un de l'autre. Quand je me réveillai, je te vis, dormant, toujours dans mes bras, touchant délicatement mon sein gauche avec ta main droite et le suçant. Je me levai lentement et silencieusement, j'allai prendre une douche. Quand j'en sortis, tu dormais toujours, comme un bébé loir. Je t'écrivis un mot que je déposai sur la porte de ta chambre et puis m'encourus. Ce mot disait ceci :

Souviens toi de moi comme étant la première...Adieu

C'était bien, c'était le plus beau jour de ma vie....mais c'était aussi le début d'une descente en enfer....

Quand je sortis de l'appartement, il faisait encore noir et silencieux, il était 5 heures du matin et, à part quelques clochards et quelques jeunes qui sortaient de la boîte qui se situait cinq maisons à côté de chez Mathéo, il n'y avait personne. Personne pour me sortir de mon rêve, personne pour me faire revenir à la réalité. J'étais en train de vivre la plus belle histoire d'amour qui soit. Alors, pourquoi suis-je partie ? Il m'aimait, je l'aimais.

J'ai marché, je ne sais pas combien de temps, tout en pensant, en rêvant à lui, à nous. Je ne sais pas combien de fois j'ai fait le tour de la ville, mais en tout cas, il faisait déjà bien clair lorsque je suis revenue à la réalité.
J'ai regardé autour de moi et je me rendis compte que j'étais dans le quartier homo. Je me suis arrêté et je suis rentrée dans un bar.
Je m'assis et demandai une bière. Tout le monde me regardait d'un drôle d'air, comme si je n'étais pas à ma place. Je ne faisais pas attention à eux jusqu'au moment où une serveuse vint près de moi, me servit la bière et me glissa dans l'oreille :

- allez en haut, il y a quelqu'un qui vous y attend

Je la regardai, d'un drôle d'air et je bus ma bière d'un coup, cul sec. Ensuite, j'en demandai une deuxième puis une troisième, toujours servies par la même serveuse et toujours avalées cul sec. J'en avais bien besoin pour remettre mes idées en ordre. Mais malheureusement, au plus je buvais, au moins je pouvais avoir une pensée clair et net de la situation.
J'allais en commander une cinquième quand la serveuse vint et m'entraîna par le bras.
Inerte, je me laissai aller et la suivis. Elle monta avec moi et me laissa dans une salle.
Elle glissa un clin d'œil à une jeune femme en beau décolleté et en sous-vêtement qui hocha simplement la tête. Puis, elle disparut.

Celle-ci se leva et vint lentement vers moi. Elle toucha tout d'abord ma poitrine, avec ces belles mains, puis me déshabilla, lentement, tout en faisant le tour de ma silhouette et en m'embrassant. Elle m'étendit tout doucement sur le lit et se coucha aussi. Ensuite, quelques temps après, je sentis sa bouche m'embrasser, ses mains descendre sur mes seins, nus et beaux, les caresser, puis les triturer plus fortement pour les rendre plus durs. Elle téta ceux-ci, comme un enfant.
Je sentis naître de mes entrailles une envie mais j'étais horrifiée par ce qu'elle faisait, tendue. Elle me mit en confiance et je me détendis en me laissant faire.
Elle descendit encore ses mains, en passant par le milieu de mes seins, jusque sur mon ventre. Là, elle mit sa langue dans mon nombril et y fit trois petits tours.
C'était si romantique, si chaud, si érotique que je commençais à me plaire dans cet endroit.
Elle se coucha sur moi et écarta ses mains pour atteindre mes reins. Là, elle mit une main entre mes jambes, juste à l'aine. J'eus un petit sursaut mais la laissai faire. Ensuite, elle effleura mon sexe et mit son autre main entre mes seins et les excita encore plus. Elle toucha alors mon vagin et le pénétra délicatement. Elle bougea sa main jusqu'à ce que je gémisse, silencieusement
Lorsqu'elle eut fini, elle se recoucha à mes côtés, fatiguée. Je la regardais sans la voir. J'étais dans un tel état de béatitude qu'elle aurait pu tout réaliser.
Mes yeux fermés, elle mit alors ma main sur ses seins. Lentement, elle en fit le tour avec mes doigts pour bien me faire sentir un désir qui était déjà présent en moi mais que je n'osais pas assouvir. Puis, elle descendit jusqu'à son sexe, Pour terminer, elle fit pénétrer mes doigts dans celui-ci.
Je jouissais pleinement, excitant mes sens et mon amour pour le corps féminin.
Elle gémissait graduellement: au départ, murmurant, ensuite chuchotant puis criant et terminant en hurlant. J'avais envie qu'elle me refasse l'amour après ça mais elle s'était endormie, tout doucement.
Quand je me réveillai, elle me regardait tout en me touchant légèrement la bouche avec les doigts. Je lui embrassai alors les doigts, puis les seins et le sexe en frissonnant.
Ensuite, je me levai, me rhabillai et sortis tout en lui laissant mon nom.

Le vent soufflait fort dehors mais il y avait un petit soleil, rayonnant. Les gens se dépêchaient vers leur travail. Moi, j'avançais, petit à petit, vers une boulangerie. Je me ravisai en voyant la vitrine. Je n'avais pas envie de déjeuner.
Je flânai un peu tout en me remémorant les événements qui venaient de se produire dans ma vie : l'amour avec un garçon que j'aimais mais que j'avais plaqué par ce mot et l'amour avec une fille dont je ne connaissais rien mais dont j'aimais la façon de faire. Que faire ? En parler avec lui ? Ou avec elle ?
Je devais analyser tout ça et décider, moi-même, si je restais avec lui ou avec elle, ou avec les deux.



Quelques jours plus tard, je retournai au café où j'avais rencontré la fille.
Je la vis. Elle descendit furtivement par une porte située derrière le bar. Je la suivis quelques instants après. Elle m'emmena à la cave. C'était sa chambre. Une petite salle, mignonne, bien décorée, peinte en jaune pâle pour faire ressortir la plénitude de ce lieu.
Un lit en baldaquin trônait au milieu. A droite de celui-ci, une table de nuit avec tout ce qu'il faut à une femme pour se refaire une beauté.
A gauche, une armoire avec ses quelques vêtements.
Plus loin, une porte. Je supposai que c'était sa salle de bain....
Je voulus parler mais elle mit un doigt sur ma bouche et m'embrassa.

- Je savais que tu reviendrais...Je t'attendais, dit-elle tout en rougissant, gênée. Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme toi,

En disant cela, elle avait commencé à me déshabiller. Elle était belle, mince, ses cheveux roux volant au vent. Sans trop de taches de rousseur. Ses yeux verts pétillant quand elle me regardait
Lorsqu'elle arriva aux sous-vêtements, je l'arrêtai. Je me mis à la regarder et à la dévorer des yeux. J'imaginai ce qu'on pourrait faire ensemble. J'étais devenue folle d'elle.
Ensuite, je lui enlevai ses vêtements, délicatement, la poussai sur le lit et l'attachai à celui-ci, bras et jambes écartés, sur le ventre. Elle ne réagit pas.
Je glissai mon sexe sur son dos, tout en l'embrassant, puis sur ses fesses. Je détachai une de ses mains et elle me caressa les seins. Je sentis quelque chose bouger en dessous de moi, c'était son adorable petit cul, tout rose, avec un point de beauté au milieu de la fesse gauche, qui frémissait de plaisir.
Je pris un fouet et commença à lui fouetter les fesses, tout doucement, puis de plus en plus fort. Elles devinrent vite rouges, mais je soutenais la cadence, tout en mettant mes doigts dans ce mignon petit organe qu'était son cul. Mon autre main alla délicatement vers son vagin, le toucha, le contournant, puis s'enfonça plus profondément. Je la chatouillais intérieurement.
Elle souffrait et jouissait en même temps. .Elle n'arrêtait pas de crier : Encore, Léa.
Cela m'excitait de plus en plus ; ces petits cris, ces mouvements de cul.
Je m'effondrai, épuisée par tout cet amour donné, mais jouissant d'un bien être intérieur. J'avais trouvé ma voie.
Je détachai ma partenaire et lui demandai, à moitié droguée :

- Comment t'appelles-tu ?
- Océane, me répondit-elle

Je m'endormis paisiblement en pensant à elle.
En me réveillant, je ne me souvins plus où j'étais. J'eus un flash : des mains de femme me touchant les seins et un sexe. Je sentis mon sexe avec ma main. Il était tout humide. Je sentais encore la chaleur d'un corps étranger entre mes cuisses.
Les souvenirs me revinrent tout doucement. Je me redressai et, toute paniquée, me demandai : Où est Océane ? Que m'a-t-elle donné ? Que m'a-t-elle fait ?
Elle réapparut peu de temps après, sortant de la salle de bain, encore toute mouillée, habillée en gilet noir, ample, à moitié ouvert pour que je voie sa poitrine, et maquillée. En bas, elle portait simplement son string recouvert par le gilet.
Je la regardai de haut en bas, avec dans les yeux une lueur endiablée. Elle ne faisait pas attention. Elle vint s'asseoir au près de moi et m'embrassa. Mais pas un petit baiser minable que donnent les garçons : c'était un long baiser, enivrant. Elle introduisit sa langue dans ma bouche, tout doucement, et en fit le tour. Ensuite, elle me lécha l'oreille. Cela me donna des frissons.
Elle se coucha et prit ma tête entre ses deux jambes. Je compris tout de suite et je l'enfuis dans son sexe. Je léchai les contours de sa fente, dégarnie ; ensuite je m'enfonçai dans son vagin proprement dit. Elle émit un petit cri tout en se cabrant puis se laissa aller.
Là, je trouvai un superbe bracelet, en argent, coincé entre les deux lèvres de celui-ci, juste à la jointure entre ses fesses et son sexe. Je le pris avec mes dents et le lui amenai jusque dans sa bouche où je lui donnai, furtivement, un autre baiser.

- Pourquoi m'avoir fait découvrir cela ? lui demandai-je, larmoyante

Elle ne répondit pas, m'embrassa encore une fois puis sortit de la chambre. Je l'entendis monter les escaliers.
Pendant ce temps, hébétée, je me remémorais tout ce qui venait d'arriver. Cela n'était pas possible : passer de l'un à l'autre, comme ça...Pourtant c'était bien ce qui s'était passé et j'aimais faire l'amour avec elle, encore plus qu'avec Mathéo

Océane revint avec un plateau dans ses mains. Elle le déposa sur le lit et m'invita à manger un bout.
Je ne pouvais pas. J'avais un noeud dans l'estomac et il était impossible d'avaler quelque chose.

Nue, je me levai pour aller chercher mes sous-vêtements. Je sentis un regard, lourd, plein d'envie peser sur moi. Je m'interdis de me retourner.
En silence, Océane s'était levée et m'avait suivie.
Me penchant pour prendre mon soutien-gorge, elle enfonça violemment un bâton, froid, en plastique entre mes fesses et le retira tout aussi brutalement.
N'ayant pas été préparée à cela, sur le moment même, j'hurlai et me retournai tant bien que mal. Elle prit mon sexe, d'une main ferme, et y enfonça brusquement ses doigts aux ongles pointus dans ma peau tout en m'embrassant férocement pour que je ne crie pas. Elle me griffa et un liquide chaud coula alors sur sa main. Du sang.
Après la première surprise, je lui mordis les lèvres et lui pris aussi son sexe.
Je la poussai vers le lit. Elle y tomba et me retourna sur le ventre, toujours avec ce bâton en main.
Assise entre mes jambes, elle m'enfonça tout doucement, lentement le bâton entre les fesses et puis le ressortit d'un coup sec ; ceci à plusieurs reprises. Je geignais à chaque fois quelle le ressortait mais j'aimais ça.
En même temps, je triturai son vagin avec une main et, avec l'autre, lui caressai délicatement son beau petit cul.
Elle se retira et je pus la voir dans toute sa splendeur ; transpirante, ses cheveux ébouriffés, faisant couler un peu de sa sueur entre mes seins, chaud. Je la léchai pour arrêter sa transpiration de perler. Ensuite, je me levai et allai prendre une douche.
J'étais à peine sous la douche, la tête en arrière pour pouvoir sentir l'eau couler sur mon corps, les yeux fermés, que je sentis sa peau près de moi.
On se lava mutuellement. J'avais l'impression de connaître les moindres recoins de son corps, et elle du mien, de savoir ce que l'autre ressentait.

C'est sous cette douche que je pris ma décision : je resterai avec Océane pour toute ma vie

On resta un certain temps dans sa chambre, sans voir personne ; à faire l'amour plusieurs fois par jour. Je me sentais bien avec elle ; elle se sentait bien avec moi.
Pas besoin de parler ; on se comprenait par un regard, par un geste.
Elle m'enseigna le tarot, la voyance, le yoga.
Je l'initiai au plaisir sadique de l'amour avec tendresse.

Un de ces jours là, j'eus une idée. Je pris Océane par le bras, sans rien dire. Je mis quelques affaires dans un sac et on sortit.
Il faisait frais dehors. C'était l'automne. Mais on ne ressentait pas la froideur.
Main dans la main, heureuse malgré les regards, je l'emmenai vers la gare tout en la regardant de temps en temps, avec dans les yeux des éclairs.
Elle avait dans les siens des interrogations mais je n'y répondis pas.
A la gare, on prit un train. Je l'installai confortablement.
Ensuite, une fois le train démarré, je pris dans mon sac un foulard que j'attachai derrière sa tête pour qu'elle ne voie pas où on allait. Elle ne dit rien mais fit une grimace lorsque je le serrai.
Quelques gares plus loin, je la fis descendre du train.
On se situait à la limite d'un village. Autour de nous, il y avait un immense bois.
Nous marchâmes un bout de temps et arrivâmes dans une clairière, en pleine forêt. Il faisait déjà nuit. La lune, pleine, et les étoiles brillaient fortement.
Je sortis de mon sac de la poudre qu'elle renifla.
Etourdie par cette poudre, elle tituba. Je la rattrapai juste à temps avant qu'elle ne chute. Le foulard qu'elle avait sur les yeux tomba.
Je la couchai prudemment sur un lit de feuilles mortes et la déshabillai délicatement. Elle se débattit un peu mais je la calmai vite par mes gestes attentionnés.
Ensuite, je reniflai aussi un peu de drogue, pour mieux ressentir le plaisir, la jouissance qui circulerait dans nos corps respectifs, et enlevai mes vêtements. Je me couchai à côté d'elle, main dans la main. On aurait dit Adam et Eve n'ayant pas encore croqué dans le fruit défendu.
Puis, je me tournai sur elle, sur le ventre. Elle s'agita un peu mais je continuais à l'entourer doucement de mes bras, mes mains tâtant ses reins. Mes seins, durs, touchaient les siens, blancs.
Je me laissai glisser vers son sexe où je sentis un liquide chaud couler sur ma main. C'était le début de ses règles mais je continuai habilement à descendre mes mains.
Lorsque ma tête arriva à hauteur de son vagin, rouge de sang, je me mis à lécher ce sang, qui était aussi le mien.
Elle tressaillit et réalisa plusieurs mouvements brusques. Je l'apaisai et continuai ma descente vers ses entrailles.
Elle me donna un coup de genou et se retrouva à cheval sur moi.
Les yeux injectés de sang, elle me fusilla du regard.
Moi, épatée par le tour de passe-passe qu'elle venait de réaliser je paniquais un peu.
Elle commença par mordre chaque endroit intime de mon corps : mes lèvres, ma langue. Puis mes seins où elle s'attarda plus longuement, tout en tournant sa langue sur mes tétons jusqu'à ce qu'ils deviennent durs. Elle descendit encore un peu, sur mon bas ventre où elle laissa une trace de sang venu de mes seins. Finalement, elle s'attaqua au plus beau : mon sexe.
Elle mordit férocement les contours de ma fente : mordilla l'intérieur de celle-ci puis s'aventura dans mon vagin.
Elle y enfonça sa langue, loin, très loin.
Mon enseignement avait porté !
Je rugissais de plaisir. Je me mis même à hurler, tout en bougeant mon sexe. J'étais en plein orgasme et lui demandais de continuer.
Elle, excitée par mes hurlements, prolongeait le plaisir. Avec sa langue et ensuite avec ses doigts.
Son autre main avait lentement fait le tour de ma taille et touchait maintenant mon cul. Elle glissa adroitement ses doigts entre mes fesses, à plusieurs reprises, toujours plus profondément.
Je jouissais pleinement et j'aurais voulu que cela dure une éternité.
Elle me fit jouir de ces plaisirs en variant ses mouvements. Devant. Derrière. Devant. Derrière.
Quand je la sentis épuiser, je l'accueillis délicatement dans mes bras et la couchai. Je lui serai la main et, heureuses, on s'endormit.
Sous l'effet de la drogue, nous rêvâmes de sexe, l'une et l'autre.
Encore dans un demi sommeil, j'entendis le bruit du vent qui soufflait. Il faisait bouger les feuilles des arbres. Les yeux fermés, je m'approchai d'Océane. Je sentis une feuille morte, poussée par le vent, glisser sur mon sexe. J'eus un frisson de plaisir sensuel.
Je me tournai lentement et déposai furtivement un baiser sur ses lèvres pour la réveiller en douceur. Ensuite, j'ouvris les yeux.
A peine ceux-ci ouvert, elle s'approcha rapidement de moi et vint me plaquer au sol, tout en me donnant un long et chaleureux baiser, comme elle savait très bien les faire.
Ensuite, on se leva et vit comment la clairière était belle.
A part le chemin par lequel nous étions passées, il n'y avait pas d'autre accès.
Tout autour, des arbres perdaient leurs feuilles jaunes, rouges et oranges. Avec quelques buissons par-ci par-là. Au loin, une biche donnait à manger à son faon.
Quand elle nous vit la regarder, elle s'enfuit au galop, avec son petit.
On se rhabilla et partîmes vers le village, main dans la main.
On avait à peine dépassé l'orée du bois que, tout d'un coup, je m'arrêtai.
Océane me regarda, puis regarda en face de nous. Mathéo arrivait ! Errant, les yeux vides.
Je le reconnus à ses yeux bleus. Il existe peu de métisse aux yeux de cette couleur là...
Il avait laissé pousser sa barbe. Ses cheveux était long et en bataille.

Il errait depuis le jour où je l'avais quitté. Sans explication.
La preuve qu'une dizaine de mot pouvait changer le court d'une vie...
Il s'était réveillé, m'avait cherché et avait trouvé le mot. Il se mit alors à tourner en rond, comme un lion en cage, dans une fureur telle que personne ne put l'arrêter.
Ensuite, il sortit et se mit à errer.
Depuis tout ce temps, il errait. Sans savoir où il allait. Dormant n'importe où. Mangeant des aliments offerts par les gens des villages qu'il traversait.

Quand il me vit, une lueur brilla dans ses yeux. Une lueur satanique. Il voulait me faire payer tout le mal que je lui avais fait.

Je fis signe à Océane pour qu'elle recule et l'attendis. Sur mes deux pieds, stable.
Il s'arrêta à cinq pas de moi. Des gouttes de colère coulaient de ses yeux.
Il leva sa main avec une telle rage que je crus qu'il allait me tabasser. Mais elle retomba, mollement. Il n'osait pas. Il m'aimait encore.
Océane, voyant cela, s'était rapproché de moi pour venir à mon secours, si jamais.
C'est alors que Mathéo s'écroula, en pleurs.

- Pourquoi m'as-tu quitté, demanda-t-il, hoquetant

Je ne répondis pas.
M'asseyant par terre, je mis sa tête sur mes genoux, tout en le caressant.
Océane s'accroupit derrière moi, ses mains sur mes épaules. Des mains protectrices.
Je la regardai avec une question dans le regard. Elle me fit signe de la tête.
Entre temps, Mathéo s'était calmé. Je pris un peu de poudre et le fit renifler pour qu'il ne se souvienne que des plaisirs.
Je commençai alors à le déshabiller, tout doucement. Il ne réagit pas.
Pendant ce temps, Océane enlevai mes vêtements.
Nu, je le tournai sur le dos, le caressai, commençant par ses pieds ; puis ses jambes et enfin son pénis. Celui-ci se souleva brusquement. Il éjacula.
Il lécha doucement ses lèvres, comme pour dire qu'il aimait ça.
Je me couchai sur lui quand je sentis une main venir lentement vers mes fesses. C'était Océane.
Elle s'était déshabillé et s'assit entre mes jambes, en me touchant délicatement le corps.
Je fis l'amour avec Mathéo et avec Océane, en même temps.
Mathéo gémissait à chaque fois que je suçais son sexe, tout en le mordillant et que je bougeais mon vagin.dans celui-ci. Mes mains se trouvaient sur son torse où je malaxais fermement ses beaux tétons, poilus.
Je geignais à chaque fois qu'Océane enfonçait violemment ses doigts entre mes fesses.et touchait, fermement mais aimante, mes superbes seins.
Les yeux à moitié fermés pour bien jouir de la situation, Mathéo décolla brusquement sa main du sol et attrapa vigoureusement ma fesse gauche.
Surprise, je criai.
Océane lui prit sa main et lui fit faire des cercles. Main qui tenait toujours énergiquement ma fesse. Je fermais mes yeux et jouissais. J'hurlais de plaisir.

Mathéo dormait déjà lorsque je fis demi tour et pénétrai vigoureusement Océane, avec mes doigts, tête en arrière.
Jouissant yeux fermés, elle agrippa mes seins et les mordit.
Une fois terminée, on se leva, se rhabilla et nous partîmes silencieusement pour ne pas réveiller Mathéo, main dans la main, heureuses.