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Proposée le 31/10/2008 par jean et cecile
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Nous n'avions pas vu Albert depuis presque un an quand il se présenta chez nous un soir de juillet 1995. Dire que nous en avions été surpris serait mentir. Quelques coups de téléphone anonymes, nous avaient annoncé sa visite. En effet, avant chaque visite, il avait pris l'agaçante habitude de sonner et de raccrocher sans parler. Cela témoignait sans doute d'un reste de timidité due aux circonstances dans lesquelles nous avions fait sa connaissance (nous vous la raconterons dans une autre histoire).
Pressentant sa visite, nous en avions discuté. Nous avions à diverses reprises, utilisé son penchant de voyeur pour pigmenter nos relations amoureuses. Mais un soir, il t'avait profondément vexée. l avait osé te comparer à une pute et tu m'avais fermement annoncé ta décision de ne plus reconduire nos fredaines érotiques avec lui.
Mais, la chair est faible...
Finalement, de toutes nos aventures, tu m'as avouée plus tard que, sans nul doute, cette nuit était celle qui t'avait laissée le meilleur souvenir.
Souviens-toi ...
Il était arrivé vers vingt heures. Comme à l'habitude, il était énervé par la dispute qu'il venait d'avoir avec son amie et sûrement émoustillé par le souvenir de nos précédentes expériences comme en témoignaient l'orientation de sa conversation et son regard rivé sur tes longues jambes dont les cuisses se perdaient sous une minijupe.
Il avait l'air de t'excéder. Aussi, je n'avais pas été étonné de te voir nous quitter vers dix heures trente prétextant une fatigue. Je m'étais retrouvé seul avec lui devant la bouteille de cerise à l'eau de vie que nous avions entamée à trois.
Illustrant son discours de nos aventures passées, Albert avait rapidement orienté la conversation sur l'érotisme qui, pour lui, s'apparentait comme je l'ai déjà dit, au voyeurisme. J'avoue que je n'avais nullement tenté d'infléchir le cours de notre échange. Un peu sadiquement même, je m'amusais à voir son excitation grandir au fur et à mesure que se précisaient ses souvenirs. Comme je le prévoyais, encouragé par mon écoute, il se fit plus audacieux. Il formula l'intention de te monter l'une des cerises à l'eau de vie que nous étions en train de déguster. Hypocritement, je me montrai fort désolé et lui racontai la discussion que nous avions eue quelques jours auparavant et ta volonté de ne plus reconduire ces aventures à la fois singulières et plurielles avec lui.
Je croyais avoir clos le débat. C'était mal le connaître !
Il revînt à la charge adroitement sous la forme d'un pari : Il se proposait de te rejoindre à l'étage pour te porter cette cerise... S'il parvenait à éveiller ton désir, il ne nous devrait plus la somme de mille cinq cents francs qu'il nous avait empruntée l'an dernier.
Dans le cas contraire, il nous rembourserait deux mille francs le soir même. Je formulai quelques réticences à accepter le défi prétextant ta lassitude et ton premier sommeil. Mais là encore, c'était le méconnaître et méjuger le pouvoir d'attraction que tu exerçais sur lui.
Il profita du fait que j'allais chercher une autre bouteille pour monter te rejoindre.
Sûr de toi, je m'étais assis calmement dans le fauteuil, attendant qu'il redescende, la queue entre les jambes. Mais le temps qui passait émoussa mes certitudes. Cinq longues minutes me décidèrent à m'approcher de l'escalier pour écouter. C'est quelques secondes après que je l'entendis m'appeler.
Lorsque je suis entré dans la chambre, tu ne semblais nullement en colère. Etendue sur le dos, sous les draps, tu t'étirais langoureusement. Albert, accroupi sur le sol à côté du lit, semblait m'attendre, la main glissée sous l'étoffe légère.
- "Il m'a taquiné les lèvres en me glissant une cerise dans la bouche et en m'embrassant. Je venais de m'assoupir. Dans mon premier sommeil, j'ai cru que c'était toi. Ce n'est que quand il a parlé que je me suis rendue compte de ma méprise.
Mais, le mal est fait !Euh... ou le bien! J'ai trop envie maintenant. Viens !" m'as-tu demandé
Elle
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Quand je me suis retrouvée entourée, nichée à l'étroit au milieu de vous deux, je me suis sentie mince, petite et si fragile dans vos bras que j'ai cessé de me poser des questions. Je n'ai plus eu plus qu'une envie : me laisser faire...
Vous étiez penchés ensemble sur moi. Vos bouches fourrageaient dans mon cou, dans le creux de mon épaule, sous mes oreilles, là où la moiteur et la langueur d'une nuit entamée avaient rendu ma peau plus sensible. Vos caresses se complétaient admirablement.
A aucun moment, je ne n'ai pensé à feindre la moindre réticence ; Je souhaitais simplement profiter de vos ardeurs et ... jouir !
Je n'étais que consentement et mon corps se livrait complaisamment à vos baisers et à vos caresses."
lui
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Il faut bien avouer à ta décharge que ses dénégations ne nous auraient guère convaincus. Le contrat tacite qui s'était établi entre Albert et moi-même, te dispensait de toute protestation hypocrite. Nous nous pressions contre tes courbes à la recherche du moindre contact qui nous procurerait le plus petit plaisir. Nos mains que tu laissais errer sur ta peau rivalisaient d'audace. Coquine, tu facilitais souvent leur tâche.
Je t'étais reconnaissant de t'abandonner à nos attouchements serviles et de profiter de nos exigences. Je t'aime encore plus de nous avoir laissé nous abandonner à notre plaisir égoïste que beaucoup plus tard, très tard, et de m'avoir ensuite raconté ton plaisir.
Elle
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"A certains moments, je me suis surprise à m'étonner qu'un seul homme ait pu jusqu'à présent suffir à satisfaire ma sensualité! Je tenais absolument à profiter le plus longtemps possible de chaque instant de jouissance que vous m'offriez.
Lorsque vous avez fait glisser les fines brides de ma nuisette, j'ai eu l'intuition que cette nuit serait celle de mon sacre. J'espérais être honorée, adorée au-delà de tous mes fantasmes...
Il me suffisait peut-être, pour cela, d'être femme consentante."
lui
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Quand le tissu léger glissa, tes seins apparurent comme des mamelons d'ivoire dans un paysage doré - Nous revenions d'un long week-end à la mer durant lequel tu avais passé le plus clair de ton temps à te faire bronzer -. Tes seins bandaient pareillement des deux bouts, un pour chacun de nous deux. Ta poitrine déjà effleurée par nos doigts à travers la soie était gonflée et semblait nous appeler.
Lorsque nos mains se sont emparées chacune d'un globe laiteux, ton corps entier a réagi à cette double possession ; Tu as croisé les bras sous ta nuque nous offrant ton corps qui, par ce mouvement, s'est tendu comme un arc...
Elle
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"La situation m'excitiez comme rarement je l'avais été. J'avais l'impression d'être effleurée, palpée, câlinée par deux frères siamois. Je n'étais plus que deux seins palpitants sous vos caresses. J'aspirais au prolongement de cette sensation tout en souhaitant que vous preniez la totalité de mon corps pour d'autres gâteries. Je savourais cet instant qui préludait celui, fatal, où vos mains ayant terminé de m'explorer, arriveraient à la frontière qui me départageait...
Vous vous êtes arrêtés l'un et l'autre au plus doux, au plus tendre de ma personne : cet endroit intime où la cuisse ne fait plus tout à fait partie de la jambe, et n'est pas encore le sexe.
Un instant de rare volupté. Je n'ai pu retenir des gémissements de plaisir.
Albert cherchait mon regard avec une lueur de fierté dans les yeux.
Vous avez erré longtemps, du bout des doigts sur cette aire privilégiée sans jamais vous rencontrer (il faut dire que, coopérative, je m'écartais avec une rare bonne volonté) et sans jamais non plus vous engager, ni l'un ni l'autre, dans mon intimité.
Alliez-vous oser vous y affronter ou bien éviteriez-vous ce territoire comme un no man's land respecté ? Je comptais sur vous pour vous entendre ou vous battre, mais surtout je ne voulais pas de retraite prématurée. Il fallait vous débrouiller pour établir un traité satisfaisant... Pour moi évidemment !
Mon inquiétude était vaine. Le partage était d'avance réglé. Ma nuisette, lâche et légère, qui vous avait permis tant de privautés jusqu'alors ne vous gêna pas davantage à cette minute. Vous l'avez enroulée autour de ma taille créant ainsi une autre frontière, artificielle, pour vous partager mon corps à loisir.
Tu t'es attribué en premier les trésors de ma grotte intime et Albert la plaine vallonnée de mon buste. Mais, très vite vous avez franchi tour à tour cette démarcation de tissu.
Il n'y avait aucune trace de rivalité entre vous.
Vous n'étiez pas des mâles conquérant une femelle. Vous étiez des alliés cherchant à la révéler à elle-même.
J'entrepris de découvrir vos sexes.
Je percevais pour la première fois votre différence. Je sentais dans mes paumes vos deux virilités tendues. A caresser ces deux phallus, en même temps mon plaisir se dédoublait.
Encouragés par mon initiative, je vous ai sentis progresser doucement : d'abord l'articulation de la cuisse, puis les lèvres extérieures de mon sexe. Cette progression lente me bouleversait. J'avais envie, j'avais chaud, j'avais peur... Je ne savais plus bien ce que j'avais, à force de désirer et de sentir sous mes doigts vos sexes bien durs.
Je vous appelais à moi, avec le désir fou que vous continuiez ensemble à m'assaillir.
C'est à ce moment, je crois ,qu'ivre de plaisir, j'ai décollé les fesses du lit.
Profitant de l'espace de liberté laissée par mon mouvement, tu t'es glissé sous moi, faisant de ton corps un autel vivant. J'ai croisé les mains derrière la nuque amplifiant la courbure de mon corps l'offrant au regard d'Albert. Seules mes épaules et mes fesses étaient en contact avec toi. Je ne restais qu'un instant immobile puis, pour te rendre tes caresses, je me suis mise à onduler du dos, des fesses et des reins. Je massais ton sexe en de lents mouvements circulaires de mon corps.
Albert, subjugué, s'était éloigné légèrement pour mieux profiter du spectacle. Il avait saisi son sexe à pleine main et lui imprimait de longue course, au même rythme que mon ventre.
C'est alors que tu as décidé de répondre à ses tendances voyeuristes. Saisissant mes genoux, tu m'as forcée à écarter les cuisses et à remonter mes jambes. Docile, je suis restée ainsi écartelée, livrée, mes yeux plantés dans son regard concupiscent.
Il ne résista pas longtemps à cette muette invite. Il se plaça entre nos jambes pour mieux jouir de la vision du tableau offert et repris sa lente masturbation dévorant du regard mon entrejambe de jeune fille pubère, qu'en prévision du port de maillots de bain, j'avais, comme chaque été, soigneusement épilée ne laissant qu'un petit triangle de toison très courte.
Profitant de mon obéissance, tes mains entreprirent de redessiner mon corps. Partant de mes genoux, tes doigts caressaient l'intérieur de mes cuisses, contournaient mon sexe pour ne pas en cacher la vue, longeait mes flancs jusque ma poitrine s'y attardant quelque temps pour finir sur mes lèvres et en suivre le contour.
Mon excitation était telle que je n'étais nullement gênée d'être ainsi exposée. J'espérais qu'Albert interrompe son plaisir solitaire pour revenir à moi.
Espérant une réaction, lors d'un de tes passages sur mes lèvres, je saisis ton doigt entre mes lèvres et commençais à le lécher sensuellement.
Encouragé, lassé de sa contemplation frustrante, Albert engagea une approche plus directe.
Je l'ai vu lentement se pencher vers moi avec l'intention évidente de goûter mon entrecuisse. Je ne fus manifestement pas la seule à avoir compris son intention. Tes doigts descendirent jusque mon intimité. Ils écartèrent les lèvres faisant bailler mon sexe et saillir un clitoris turgescent en tendant la peau de mon pubis.
Inspiré par le spectacle que nous lui avions offert, Albert faisait preuve de créativité. Sa langue tour à tour légère ou pressante n'épargnait pas un millimètre carré de mon entrée. Sa langue léchait le pourtour de mes lèvres que tu gardais ouvertes, pénétrait mon intimité aussi loin que possible, mordillait mon sexe minuscule m'arrachant un gémissement continu où se mêlait le plaisir et la douleur. Mon corps tétanisé cherchant à éviter cette douleur extatique ne faisait que s'offrir davantage en s'arque boutant.
La nuit prenait des allures de messe noire dont j'étais la victime promise à un savoureux sacrifice.
Je l'ai repoussé quand ses caresses linguales devinrent par trop douloureuses.
Tu m'as alors retournée, offrant mon autre face à Albert, qui, prenant cela pour une invite se cala contre mes fesses avec fermeté.
Ce fut une sensation inoubliable. Je vous sentais tous deux tendus, pressés, vivants et fébriles, vos mains, vos bouches couraient sur moi, partout. Je m'abandonnais à un étonnement délicieux : celui de vous toucher avec les deux faces de ma personne. J'étais à toi par mes seins que tu pressais, par mon ventre et mon pubis où s'imprimait ta virilité. J'étais à lui par mes reins creusés, mes fesses qui caressaient son sexe. Vous avez flâné longtemps sur ma peau de vos bites. Je me concentrais pour percevoir le plus complètement possible leurs frôlements. L'une d'elles taquinait ma fente, l'autre mon cul.
La torture de l'attente que vous m'infligiez devenait intenable. L'envie d'être possédée me tenaillait si fort que j'ai écarté les jambes et replié les genoux, te chevauchant. Sans vraiment m'en rendre compte, j'offrais ainsi ma petite entrée à Albert et l'incitais involontairement à jouir de moi d'une façon qui m'était inconnue jusqu'à présent. Mes deux entrées devenaient pareillement accessibles ; l'une coulait toute seule d'excitation, et l'autre se faisait lubrifier par Albert qui la léchait avidement. Me sentant accueillante, vos mains se sont emparées les unes de mes flancs, les autres de ma taille. Ces contacts ajoutèrent à mon trouble. Vous signifiez ainsi votre désir de prendre le contrôle de cette célébration. J'attendais, j'espérais, j'appelais l'accouplement, si je peux employer ce terme alors que nous étions trois.
C'est à ce moment, je crois me souvenir, que tu m'as offerte :
-"Vas-y Albert ! Encule-la. Elle a un trou bien rond et serré qui n'as pas encore servi"
L'humiliation que je ressentais à être ainsi proposée s'effaçait en même temps que mon excitation. Être ainsi décrite me mettait mal à l'aise et à la fois me plaisait. Cette contradiction me rendait la situation encore plus confuse. Excitée par cette proposition cavalière, j'y ai répondu de façon explicite en m'empalant lentement sur ton membre qui a glissé en moi, tout seul comme mu de sa propre volonté.
Albert n'eut aucun scrupule. Profitant de l'aubaine de mes fesses exposées, il s'était couvert et la tête de son nud avait commencé son entreprise de pénétration en me maintenant les hanches.
De toute façon, je voulais être prise par-devant et par-derrière, fourrée par vos deux manches à la fois. Je souhaitais subir cet outrage qui doublerait mon plaisir. Mon consentement lui était acquis. Ma jouissance effacerait mon humiliation.
Malgré tes mains qui écartaient mes fesses pour agrandir mon entrée, la pénétration fut douloureuse au début. Mon passage étroit n'avait pas encore connu cet affront.
Je pensais à cet instant que j'avais de la chance que tu n'occupais pas cette place. Ton sexe plus gros que celui d'Albert m'aurait sans doute déchiré. Mais progressivement la douleur fit place à une étrange sensation. Insensibilisée par le plaisir provoqué par ton intromission, sous la poussée régulière d'Albert le muscle se distendait et je sentais son vit s'enfoncer doucement en moi jusqu'à venir rencontrer le tien au centre de mon ventre.
Mon plaisir arriva à son comble.
Je vous sentais tout deux en moi, remplie. Je cherchais avidement ta langue pour ne laisser aucun vide en moi. Sadiquement, vous vous êtes arrêtés ; toi, en moi, m'écartant les fesses, Albert assurant sa place en me maintenant par les hanches. Je réussis à vous faire relâcher votre saisie en ondulant lentement pour masser mes intimités de vos sexes. Obéissant à l'invitation, vous avez alors commencé à me pilonner. Vous vous êtes amusés de moi sans vergogne. Je n'étais plus pour vous qu'un objet de plaisir. Etrangement, vous entendre vous mettre d'accord sur la façon dont vous alliez me fourailler accentuait mon plaisir :
-" Maintenant, on y va fort, au plus profond, tous les deux en même temps"
- " Chacun son tour, maintenant, je rentre, toi, tu sors"
- "Je me mets au bord et je rentre d'un seul coup. Tiens-la bien !"
Mon cul était en feu, mon sexe était trempé. Je sentais comme une brûlure qui s'accentuait à chaque passage de la bite d'Albert. Il s'en est donné à cur joie. Il semblait se venger de tous les refus que je lui avais opposés. C'était la première fois qu'il était autorisé à me baiser et il en profitait. Il avait abandonné toute la douceur qu'il avait mise pour entrer. Il se reculait lentement pour mieux me réinvestir brutalement d'un seul coup. Je sentais à chacun de ses coups de boutoir ses deux testicules venir heurter mes fesses. J'étais prête à demander grâce.
Heureusement, tu as capitulé le premier, mon amour.
Sur ta demande, nous étions restés quelques instants immobiles tous les trois mais tu n'es pas parvenu à contrôler les pulsations de ton ventre. C'est alors que je t'ai exhortée : " Viens ! Pars ! Allez, jouis ! Profite de moi. Laisse-toi aller ! Je suis bonne à baiser !"
J'ai repris ma cadence sur vos dards, je me suis enfourée à fond, bien empalée, bien enculée.
Je n'étais qu'un sexe bicéphale qui vous aspirait.
Je me suis livré au plaisir de tout mon être, de toute ma conscience, du plus profond de moi. Les vagues de l'orgasme ont longtemps battu en moi avec la même force, et quand j'ai senti ta queue ramollir, je jouissais encore d'elle. Je jouissais en tremblant en vibrant, en m'arc-boutant pour que tu reste encore rester en moi.
Je ne sais pas pourquoi, Albert ne nous a pas suivis dans cet orgasme. S'est-il senti exclu ? Toujours est-il qu'il avait perdu de sa dureté.
Ecrasé sous son poids, je me suis dégagé de sous son corps pour chercher à reprendre conscience. Allongée sur le dos, la tête enfouie dans mes bras repliés, je laissais lentement s'écouler en moi le plaisir.
Je fus surprise quand je sentis à nouveau un sexe me pénétrer. Albert n'avait pas atteint les sommets où nous nous avions plané. Il avait épousé l'anse de mes cuisses et essayait de s'insinuer en moi. J'ai croisé mes jambes sur ses reins pour mieux sentir son sexe me pénétrer. Je voulais ordonner ce coït et prolonger le plaisir que j'avais connu. Il bandait à peine. Et, tous mes efforts pour le faire grossir en moi restaient vains.
Il se perdait en excuses plutôt que d'agir, arguant que ta présence le bloquait.
Complice, tu es alors allé chercher de l'eau.
J'avoue que ton départ me libéra un peu. Il avait réveillé mon désir et il n'était pas question qu'il ne me satisfasse pas. J'entrepris de le ranimer. Je le fis s'éloigner un peu et commençait à me masturber flattant ainsi ses penchants de voyeur. Ce spectacle eut la réussite souhaitée...
Lui
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Je ne suis pas sûr que tu m'ais dit la vérité sur ce qui s'était passé durant mon absence.
Albert m'a donné, en effet, une autre version.
Tu n'aurais n'a pas persévéré dans ta manuvre masturbatoire. Selon lui, tu se serais mise à quatre pattes, lui présentant à nouveau les fesses que tu avais fait onduler contre lui pour l'exciter.
Il aurait pris alors l'initiative. Il se serait découvert et t'aurait forcée à emboucher son sexe. Tu aurais bien essayé de lui échapper, mais il te tenait bien.
A bout de résistance, fatiguée de jouissance, tu aurais ouvert la bouche et accueilli la verge d'Albert.
Sous l'emprise d'un plaisir renaissant, tu aurais sucé le bourgeon de chair, aspirant avec ardeur ce sexe que tu pouvais prendre entièrement dans la bouche. Tes lèvres enserraient et massaient tandis que sa langue s'activait sur le frein.
Ta fellation aurait duré longtemps ... jusqu'à ce qu'il bande.
Toujours est-il que quand je suis remonté Albert était allongé sur le dos. Tu le chevauchais, les reins creusés de plaisir, changeant de rythme au gré de tes envies : t'empalant lentement, pour l'instant d'après, t'asseoir brutalement sur le sexe que tu devais maintenir vertical.
Ma vue te déchaîna : tu utilisa ce membre comme un axe et entrepris de longues rotations du bassin alternées de mouvement verticaux qui eurent vite fait de venir à bout de ton amant. Tu te soulevas brusquement, pour laisser jaillir la semence d'Albert dont les longs jets puissants vinrent éclabousser ton entrejambe, avant que tu t'écroules sur le dos.
Albert nous a quitté aux chants des oiseaux sans rembourser sa dette.
Quelques jours plus tard, tu recevais un bouquet de roses rouges et un paquet cadeau contenant un magnifique ensemble de sous-vêtements coquins et un godemiché de belle facture avec ses mots équivoques : "Je suis sûr que ces quelques babioles t'iront bien."
Il avait raison. Le tout lui seyait à merveille.