LE PLACARD (3)

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Proposée le 23/09/2008 par tanis

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La corde se tendit brusquement, arrachant à l'ancrage des grincements sourds et métalliques. Daniel regarda sous lui. Il aperçut Laurie qui se balançait cinq mètres plus bas. Elle avait manqué sa prise.

— Tout est ok Laurie ? demanda-t-il.
— Ça va, ça va ! Mais ça fout la trouille ! Heureusement que les cordes sont dynamiques, sinon il y a de quoi se casser les reins !

Elle dégagea le Croll (1) d'un mousqueton fixé à la ceinture de son harnais, le fixa sur la seconde corde tendue au-dessus d'elle, et glissa le pied dans la pédale qui pendait. Ajustant la corde dans le bloqueur de son harnais et d'un mouvement rythmé des mains et du pied, elle commença à s'élever. En quelques tractions elle arriva à la hauteur de Daniel.

— Je suis tout de même heureuse de ne pas être la première de la voie ! s'exclama t-elle.
— Et à première vue, les difficultés ne sont pas finies, constata Daniel en regardant au-dessus de lui.

Cinq mètres plus haut, Eric équipait un surplomb, aidé par Lise. Les vues depuis ce matin étaient splendides. Ils avaient commencé l'ascension de la falaise assez tôt dans la journée pour bénéficier de la fraîcheur et de la lumière du soleil levant.
Daniel leva les yeux. Lise, assurée par Eric, faisait le grand écart entre deux appuis. Son short écartelé laissait apparaître son entrejambes serré par le harnais d'escalade.

— Eh bien Daniel ! On matte ma sœur maintenant ?
— Ma chère Laurie, je te ferai remarquer que ta sœur comme tu dis est ma petite femme, et que sa position pour le moment est des plus intéressantes pour un alpiniste ! Je comprends maintenant pourquoi dans la plupart des expéditions il y a de plus en plus de femmes.
— Pffff, c'est ça ! Les femmes vous accompagnent pour se faire déshabiller du regard ! Macho va !

Avec un petit sourire, Daniel lâcha la corde, se suspendit dans le vide, et des deux jambes entoura la taille de sa belle-sœur. Suspendu, il l'attira à lui, et lui déposa un baiser sur les lèvres.

— Daniel ! Sois prudent, Eric et ta femme ne savent encore rien !
— Je sais, je sais, pas encore...

Quelques mois plus tôt, les deux couples avaient décidés de partir en vacances ensemble. Lorsque Daniel l'avait proposé à sa femme, il n'avait pas fallu lui dire deux fois pour qu'elle accepte. Et pour cause ! Il avait appris par Laurie qu'elle devait sans doute avoir une relation avec Eric. Cela avait d'ailleurs l'air de bien arranger Laurie, puisqu'elle s'était offerte à Daniel son beau-frère dans une éblouissante musicalité.

A présent, sous le soleil de l'Ardèche, Eric avait proposé de se remettre en condition pour refaire un peu d'escalade.
Dix mètres sous eux coulait la Louyre au pied de la falaise. La petite rivière s'étendait au pied de l'imposant rocher dans un léger murmure. À cette hauteur se déroulait déjà à leurs yeux un magnifique panorama sur les étendues de garrigue de la vallée.
Pour une remise en condition, le site de Chabanne était parfait. On y choisissait la voie adaptée à son niveau, et la hauteur des falaises n'excédait pas trente mètres.

Daniel leva les yeux, regardant le couple se démenant au-dessus de lui. Ça pitonnait ! Un petit surplomb d'un bon mètre venait d'être équipé difficilement par Eric, et Lise essayait de progresser en glissant ses pieds dans les étriers.

— Je n'y arriverai jamais, déclara-t-elle.
— Allez Lise, après c'est facile, il reste cinq mètres à peine et on est au sommet ! Tu te reposeras après ! Fonce !

Laurie se laissait pendre également, regardant les difficultés qui l'attendaient cinq mètres plus haut.

— Si Lise n'y arrive pas, je ne vois pas comment moi j'y arriverais ! dit-elle, elle a toujours été meilleure que moi en gymnastique.

Daniel la regarda en souriant. Elle était mignonne comme tout, et la petite moue qu'elle avait affichée en déclarant cela lui donna envie de la prendre dans ses bras.

Enfin Lise, d'un dernier rétablissement, se redressa, le surplomb était franchi. Se collant à la paroi, elle reprit son souffle sous le regard d'Eric qui la surveillait en l'assurant. La voyant en sécurité, il reprit sa progression vers le sommet qu'il atteignit quelques instants plus tard.
Lise leva la tête, Eric devait être au-dessus car elle ne le voyait plus. Sous elle, sa sœur et son mari était dissimulés par les surplombs.
Lentement elle reprit la montée plus facile cette fois. Il était temps qu'elle arrive. Ses bras la faisaient souffrir. Eric lui avait cependant bien dit de travailler plus avec les muscles des jambes que ceux des bras. Mais cette peur de tomber et ce réflexe de débutant de se cramponner à toute chose l'avaient épuisée.

— On va pouvoir passer, dit Daniel à sa belle-sœur. Lise est montée. Passe la première si tu veux bien, et assure-toi sur l'autre corde avant de passer le surplomb.
— Ok, ok... surveille quand même ce que je fais !

Laurie monta à la hauteur de Daniel avant de le dépasser, mais celui-ci prestement l'immobilisa en la prenant par la taille.

— Daniel ? Qu'est ce qu'il y a ?
— Rien ma belle, rien que du bien, susurra-t-il.

Saisissant les deux petites cordes « perso » (2) équipées d'un mousqueton au harnais de Laurie, il l'assura doublement au piton juste sous le surplomb, puis se laissant redescendre quelque peu, son visage vint se placer entre les cuisses serrées dans un petit maillot noir. Sa bouche vint tout de suite se plaquer contre le pubis bien dessiné sous l'étoffe.
Un cri s'échappa de la bouche de Laurie.
Immédiatement la voix d'Eric se fit entendre, inquiète :

— Ça va là en-dessous ? Je dois redescendre ?
— Nonnnn, non ! cria Laurie, pas de problèmes !

Alors abaissant son regard vers Daniel elle murmura :

— T'es toujours aussi fou toi !

Daniel dévorait le vêtement qui s'humidifiait de salive, il devinait à travers le tissu les lèvres renflées, chaudes. Pendue à son fil, les cuisses écartées, serrées dans son harnais, Laurie sentait des vagues de chaleur l'envahir. Daniel, empêché d'arriver à son but par le vêtement, mordillait à présent, saisissait entre ses dents des morceaux de chairs tendres et fragiles qu'il mâchonnait avec délice.
Laurie laissait pendre sa tête en arrière en gémissant doucement. Daniel plaça une main sous chacune de ses fesses, et pressa son bassin contre son visage. Son odeur de femme lui sauta au visage tandis que se déployait difficilement dans son short le piton forgé de son sexe. Ses doigts coulissèrent dans le sillon des fesses, rejoignirent ses lèvres en massant les chairs cachées. Lorsque sa bouche se referma sur la petite aiguille pointant à la commissure des lèvres, Laurie étouffa un cri. Elle redressa la tête se regardant dévorer par son beau-frère, les jambes ouvertes, le maillot trempé de salive.
Son orgasme arriva foudroyant, lancinant, irradiant chaque parcelle de son corps de tremblements fragiles. La corde vibra doucement, participant au jeu de l'amour en frémissant de concert.
Laurie posa ses mains sur les cheveux de Daniel, pressant sa bouche contre elle pendant que les derniers spasmes la secouaient encore.
Frissonnante elle demanda :

— Comment fait-tu toi pour me faire venir si vite... C'est toujours terrible avec toi ! Puis regardant son short. Daniel ! Tu as vu ? Je suis trempée ! comment cacher ça !
— Grimpe ma belle ! Ça va sécher !

Daniel enleva les deux mousquetons l'immobilisant pour lui permettre de reprendre son ascension, vérifia son équipement et la laissa repartir.

000

Lise était presque au sommet. Un dernier redressement lui fit saillir le torse au-dessus de la falaise. Sa bouche s'ouvrit d'étonnement. Eric, les pieds dans le vide, assis, dressait devant elle son sexe érigé à quelques centimètres de son visage.

— Mais qui voilà ! Après la falaise, voici encore un pic à franchir !
— Eric ! Ma sœur est juste derrière moi ! Elle va s'apercevoir de tout !
— L'attrait du danger rend la victoire encore plus merveilleuse, répondit Eric.
— Attends alors, ricana Lise, je vais vaincre cette saillie seule cette fois et comme une grande !

Ouvrant la bouche, elle plongea en avant et s'enfonça le gland au fond de la gorge d'une traite. Humidifiant de salive l'énorme nœud et la longue tige, elle ressortit la verge luisante de ses lèvres et l'enserrant de ses deux mains commença une puissante masturbation.

— Le glacier va fondre et la neige va tomber... ricana-t-elle.

Le gland brillait au soleil, luisant, pointant vers le ciel. Le jeu des mains le recouvrait régulièrement du prépuce duquel il émergeait avec puissance, bleu d'envie, de tension retenue.
Eric pencha la tête en arrière, s'offrant à sa belle-sœur et au léger souffle de vent qui caressait son membre dressé parallèle à la falaise.
Lise entendait les clips des mousquetons sous elle. Sa sœur reprenait l'ascension. Alors elle agita le sexe durement, par coups secs, brusques, pour en finir.
Eric gémit quand il sentit sa semence monter et jaillir brutalement. Lise s'écarta, échappant de justesse aux giclées épaisses qui jaillirent par saccades dans l'air, frôlant son visage, et disparurent dans le vide.

Laurie venait de passer le surplomb, elle se redressait lentement contre la paroi chauffée par le soleil.

— Ça y est, je suis passée, à ton tour Daniel.

Elle venait à peine de prononcer ces mots qu'elle reçut sur les épaules et le visage des gouttes épaisses et chaudes.
Regardant au-dessus d'elle, elle ne vit que le ciel bleu. Puis avisant son T-shirt, elle y vit de larges auréoles blanchâtres. Frottant son visage, elle récupéra sur ses doigts le liquide laiteux et le portant à ses narines, elle blêmit :

— Mais c'est du sperme ! Ça sent le sperme ça !
— Laurie, tu racontes quoi là ? Je ne te comprends pas, s'exclama Daniel.
— Grimpe ! Je te raconterai tout à l'heure ! lui lança-t-elle.

Laurie réfléchissait à tout vitesse ! Ce ne pouvait être qu'Eric ! Et sa sœur venait à peine de passer le sommet. Que se passait-il là-haut ? Rapidement elle étendit la semence sur son t-shirt et se frotta le visage, effaçant toutes traces compromettantes.
A son tour elle atteint le sommet. Sa sœur se déséquipait en échangeant quelques plaisanteries.

— Ah voilà Laurie ! Mais... t'es mouillée, s'exclama Eric en voyant son short.
— Euh... oui ce n'est rien ! C'est à cause de la petite frayeur que j'ai eue à cause de ma chute, expliqua-t-elle.

Eric s'approcha du vide, toujours encordé, surveillant les derniers mètres de Daniel, prêt à lui porter assistance.
Lise regardait sa sœur avec un petit sourire en coin, elle s'approcha et pointant du doigt les taches humides sur son T-shirt :

— Et ça ? C'est aussi dû à la frayeur ?

Laurie s'inclina vers sa sœur en lui murmurant :

— Eh bien ma petite sœur, ça c'est du sperme ! Et je voudrais bien que tu m'expliques comment il est arrivé là ! Et qui dit sperme dit homme, et il n'y avait que mon mari au-dessus de moi !

Lise rougit, balbutiant une vague excuse sous l'œil amusé de sa sœur.
Daniel apparut à ce moment, mettant fin au conciliabule des deux filles.

— Ouf ! Je ne referais pas cela tous les jours ! Tu ne crois pas Eric que tu as choisi une voie un peu difficile ? Pour nous remettre en conditions c'était viser un peu haut je trouve !
— Mais on l'a fait à notre aise, et tout le monde est bien arrivé sans problème ! rétorqua Eric. Demain d'ailleurs on se fera une petite descente en kayak, ça nous reposera !

Le soleil dorait la vallée de coulée d'or, la vue était splendide, et ils s'attardèrent tous les quatre à regarder lentement la brume s'évanouir sous la chaleur qui montait.
Les vacances s'annonçaient bien. Ils avaient choisi la tente plutôt que l'hôtel. Eric était parvenu à trouver un petit camping à la ferme. Le fermier mettait à la disposition des campeurs une prairie qu'il fauchait en début de saison. Lait et œufs frais étaient disponibles. Un petit local sanitaire était à leur disposition.
Pour le moment, ils avaient installés leurs deux tentes en bordure d'un champ de maïs, s'écartant assez fort d'un autre groupe de vacanciers un peu bruyants mais fort sympathiques.

000

Arrivés à la ferme, Daniel récupéra les sacs contenant le matériel d'escalade ainsi que les cordes.

— Je vais remiser tout cela dans la grange pendant que vous nous apprêtez un petit repas, dit-il.

Daniel aimait prendre soin du matériel, brosser les cordes, les lover correctement et les suspendre pour qu'elles sèchent parfaitement.
Il poussa le vieux battant de bois, fit un pas à l'intérieur et s'arrêta tout de suite en entendant des petits cris. Aux aguets, il avança prudemment, contournant les bottes de foin empilées contre le mur. Déposant les sacs, il s'accroupit et avança lentement la tête.
Bras relevés, attachée assez librement à une poutre, une fille nue se trémoussait sous les baisers d'un garçon. Un rouleau de corde d'escalade à ses pieds, il avait glissé une extrémité entre les jambes de la fille, et par petites saccades s'ingéniait à la soulever.
Daniel se sentit à nouveau dans un rôle de voyeur ! Il n'y avait qu'à lui qu'arrivaient ces choses-là ! Il reconnut un garçon et une des filles du groupe de campeurs... et ses cordes !
Le lien qui remontait le long du dos et sur le ventre de la fille avait été glissé dans la fente de sa vulve et dans la raie de ses fesses. Elle sursautait à chaque mouvement qui l'élevait un peu plus haut, manifestant son plaisir par de petits gémissements. La corde tendue devait la fendre en deux, écraser son clitoris.
Le garçon ouvrit son pantalon, sortant une verge raide, il saisit la fille et la hissa sur ses hanches. Daniel déposa ses affaires, préférant quitter les lieux pour l'instant ! Il eut juste le temps d'apercevoir la fille s'empaler sur le dard dressé avant de s'enfuir.

Marchant à grands pas, il se dirigea vers leur campement. Encore sous le coup des images, il s'aperçut qu'il avait développé une formidable érection. Les gémissements de la fille résonnaient encore dans sa tête.
Daniel ralentit puis s'arrêta. Une idée venait de germer en lui. Il jeta un coup d'œil vers les tentes, personne ne l'avait encore vu revenir. Alors il fit demi-tour et s'avança vers le camp du groupe des joyeux vacanciers. Ceux-ci étaient occupés à dîner.
Il fût accueilli par des exclamations de bienvenue, et tout de suite on lui proposa un verre qu'il ne put refuser. Daniel bavarda quelque peu, puis frappa légèrement sur la table pour réclamer le calme. Tous les visages se tournèrent vers lui, interrogatifs. Alors, il exposa aux personnes présentes le petit plan qu'il venait de mettre au point. Un calme succéda au petit laïus puis les hommes applaudirent et les filles le regardèrent avec une petite lueur d'envie dans les yeux.
Il prit congé d'eux, les saluant d'une main.

Daniel était content de lui ! Se frictionnant les mains, il imaginait déjà la belle petite scène diabolique qu'il venait de mettre en place. Oh ! Pas bien méchante, juste pour rappeler à Lise et Eric que lui-même ainsi que Laurie n'étaient pas dupes de leur petit jeu. Il arriva au camp.

— Eh bien Daniel ! Tu en as mis du temps ! Juste pour déposer un sac et suspendre quelques cordes, s'exclama Lise.
— Oui, mais j'aime bien étendre les cordes pour les faire sécher, et il y en a une qui doit être particulièrement mouillée ! Je m'en occuperai cet après-midi.

Lise ne releva pas l'allusion et continua à dresser le couvert. Eric débouchait une bonne bouteille de rosé d'Ardèche mise au frais dans un seau d'eau froide.
Daniel rejoignit Laurie près du feu qu'il avait placé à une distance respectable des tentes par peur des incendies.
Rapidement il lui raconta ce qu'il avait vu dans la grange. Laurie le regarda, le rouge lui montait aux joues.

— Attachée tu dis ? Et une corde lui passait entre les jambes ?
— Oui, je suis parti assez vite de peur de me faire surprendre. Puis, je suis passé chez nos voisins campeurs et je leur ai proposé de nous rendre un petit service.

Laurie le regarda, intriguée, et rapidement Daniel lui exposa le petit projet qu'il avait mis au point.

— Bien sûr, on devra un peu forcer les choses, sinon il faudra tout annuler, mais je pense que cela devrait marcher !
— Mhm ! Tu y vas fort, mais ce n'est pas bien méchant. Mon dieu, j'imagine déjà la tête qu'ils feront ! Pour Eric, cela ne me tracasse pas ! Mais pour Lise, je ne sais pas, c'est ma sœur après tout.
— Ne t'en fais pas pour Lise, elle est plus délurée que tu ne le crois, répliqua Daniel.

L'après-midi se passa à paresser et à se balader dans les environs. Lise avait l'air fatiguée après l'escalade, et traînait les pieds :

— Ouch, je n'irai pas me coucher tard ce soir ! Je n'en peux plus, et Eric qui a programmé du kayak pour demain ! Si au moins on laissait passer un jour entre deux activités, ça me conviendrait mieux.
— Eh bien moi, je me sens en pleine forme avoua Laurie, et ce soir j'ai vu qu'il y avait un petit marché au village et j'ai envie de m'y rendre.
— Bonne idée ça, dit Daniel, ça me permettra également de trouver quelques cadeaux. Plus vite cette corvée sera faite mieux ce sera ! Et toi Eric, tu nous accompagnes ?
— C'est gentil Daniel, mais je vais tenir compagnie à Lise, demain en effet on se lève encore de bonne heure.

Laurie regarda Daniel. Son plan risquait bien de fonctionner !

Daniel repartit vers la grange, décidé cette fois à ranger son matériel. Il entra prudemment, mais le calme régnait. Il ramassa ses sacs et son matériel et se dirigea vers la poutre où il suspendait ses cordes. Il repéra sans hésitation la corde mal lovée qui pendait. Il la saisit, et la déroula lentement. Il remarqua les sécrétions séchées qui la maculaient. Un réflexe lui fit porter la corde à son nez, mais plus aucune odeur n'était présente. Il fixa ce morceau de corde qui s'était inséré dans la vulve de la fille en soupirant :

— Ahh ces femmes !

000

Doucement le soleil se couchait. Eric alluma la lampe à gaz. Il ferait bientôt nuit. Daniel était descendu au village avec Lise, mais connaissant sa femme quand elle était dans ce genre de brocante, elle n'était pas encore prête de revenir. Le calme régnait dans le camping. Le groupe de joyeux vacanciers était couché ou absent, aucune lumière ne brillait dans leurs tentes. Lise s'approcha d'Eric et lui prit la main :

— Viens, on a un peu de temps à nous ! Et ce matin tu m'as laissée sur ma faim ! Mais je me demande si ma sœur ne se doute pas de quelque chose. Et puis, tu as vu les taches sur son T-shirt ce matin ?
— Ben, j'ai vu qu'elle était mouillée, mais je ne me suis pas spécialement posé de questions.
— Et bien mon petit beau-frère, les belles giclées que tu as lancées ce matin sont retombées sur ma sœur. Et je t'assure qu'elle a bien vu que ce n'était pas de l'eau, s'esclaffa-t-elle.
— Et tu crois que... ?

Lise saisit la lampe, et suivit Eric dans la petite tente. Sans attendre il se rua sur ses lèvres, l'embrassant à pleine bouche. Elle se laissa faire, fatiguée, devenant sa chose. Elle sentit qu'on lui enlevait son T-shirt, puis son soutien-gorge. Ses seins pointèrent immédiatement sous la douce fraîcheur qui s'installait dehors. La lampe avec sa lumière jaune, jetait des reflets cuivrés sur sa peau déjà brunie par le soleil. Elle releva un peu les jambes, aidant le short à glisser. La petite culotte suivit le même chemin. Ouvrant les jambes, elle s'offrit, bras relevés :

— Mange-moi ! J'ai envie de tes lèvres et de ta langue !

Eric quitta rapidement ses vêtements puis s'agenouilla entre les cuisses écartées. Il suivit des yeux la divine blessure qui se perdait entre les fesses musclées. Puis il caressa de son souffle les chairs tendres qui gonflaient lentement. D'un coup de langue, il entrouvrit la brèche serrée, dévoilant le défilé humide et suintant. Il suivit les sinuosités odorantes, remontant la vallée étroite pour se perdre sous le surplomb cachant la petite saillie rose. Lise se délectait des sensations qui la traversaient. Nue, exposée, elle abandonnait son corps aux douces caresses. Parfois un hoquet de plaisir la faisait frissonner, alors elle tendait les bras en arrière, s'ouvrait encore plus pour faire éclore entre ses jambes cette fleur que son beau-frère butinait. Le nectar lui ruisselait sur les lèvres, sur les joues et lui, buvait ce miel à même le pistil qui se dressait arrogant. Lise se mit à agiter les bras, pressant contre son ventre la bouche bienfaitrice, sentant l'imminence d'un orgasme intense. Il se déclencha brutalement lorsqu'elle sentit les doigts d'Eric se glisser en elle et se rejoindre à travers la mince membrane séparant son anus de son intimité.
Son corps s'arqua, se poussant à la rencontre des deux intrus qui la possédaient. Elle éclata en petits cris stridents pendant qu'irradiaient les pulsions puissantes des muscles de son ventre.

Eric lui laissa à peine le temps de récupérer que déjà elle se retrouvait à genoux lui tournant le dos. Elle sentit la verge impérieuse s'insinuer entre ses cuisses, trouver l'entrée chaude de son vagin. Alors tout en se courbant vers l'avant, elle se sentit engorgée jusqu'aux bourses. Le piolet légèrement courbé suivit les méandres de son chemin, et vint s'écraser au fond, en lui arrachant un cri rauque. Elle se sentait bloquée, des mains s'emparèrent de ses seins, les pressant, les pinçant, lui arrachant de petits cris de douleur.
Puis la tige se mit doucement à remuer en elle, piston de chair chaude qui comme une bielle rodait sa gaine humide et avide. Elle sentit la grosseur du gland lui refouler les muscles, batailler pour s'enfoncer plus avidement dans son ventre. Elle inclinait et relevait la tête en cadence en ponctuant chaque geste de rugissements étouffés. Lise serrait à présent ses muscles rendant l'entrée plus difficile à Eric, augmentant le frottement. Celui-ci rugit :

— Ahh ! Petite garce ! Tu te fermes ! Tu veux qu'on te force. Et bien tu vas voir !

Lise esquissa un sourire en entendant les propos crus de son beau-frère, et résolument elle serra les muscles au maximum.

000

Laurie et Daniel remontaient à pied du village. Quelques paquets leur encombraient les bras. Elle venait encore de lui demander de raconter la scène qu'il avait vue dans la grange.

— Ça doit être assez excitant, ça, d'être suspendue comme ça ! lui dit-elle en le regardant.
— Je peux t'assurer que la fille prenait drôlement son pied ! Surtout avec la corde qui devait lui rentrer dans le sexe ! Mais Lise on doit se dépêcher, le spectacle est sûrement en route !

Ils foulaient la praire maintenant, approchant de leur campement.

— Daniel ! Oui ! Il y a de la lumière dans la tente et... mon Dieu !

D'un côté de la tente, Laurie aperçut le groupe de vacanciers confortablement assis. Ils assistaient à un jeu d'ombres et de lumière. Quelques-uns les voyant approcher mirent un doigt sur la bouche, leur faisant signe de ne pas faire de bruit et de s'installer en silence.

— C'est génial ce spectacle, murmura un garçon.

Les silhouettes d'Eric et de Lise se dessinaient merveilleusement en ombres chinoises sur la toile de la tente orange. Eric positionné derrière Lise affichait une puissante érection, trait d'union entre les deux corps. Sa verge balançait lentement, s'ajustant sur sa cible. Le groupe suivit la disparition de celle-ci dans la silhouette noire, puis assista aux longues allées et venues ponctuées de petits cris.
Laurie regardait l'ombre de son mari posséder l'ombre de sa sœur. Les contours étaient terriblement nets, et son sexe se détachait dans tous les moindres détails.
Ils entendirent murmurer à l'intérieur de la toile, puis ils virent la silhouette arrière se redresser, quitter la position à genoux. L'érection se dressa énorme, avant de replonger d'un coup sec dans le fantôme noir qui lui faisait face.

— C'est merveilleux murmura une fille, elle a déjà joui deux fois ! Ça commence à me donner des envies moi !
— Il est bien monté en tout cas, dit une autre !

Laurie manqua éclater de rire en entendant les commentaires sur son mari et sa sœur. Daniel se pencha vers elle et lui chuchota :

— Ben qu'est ce qu'il lui met à ma petite femme ! Il va la fendre en deux !
— Et elle a l'air d'aimer ça ! Je crois que c'est dans la famille, avoua Laurie en pouffant.

000

Eric ahanait, forçant sa proie à s'ouvrir, on devinait qu'elle serrait ses muscles, lui rendant la pénétration moins aisée. De sa fente malmenée, son jus sourdait, cuisant, abondant comme une source vive. Les coups de boutoir l'empalaient un peu plus chaque fois, si fort, si vite, qu'elle croyait chaque poussée être la dernière. Une de ses mains serrait la base de l'épieu de nerfs gonflé. Contre ses doigts, elle recevait l'assaut des gonades énormes qui la secouaient comme le battant d'une cloche, repartaient pour mieux revenir à la charge. Les mains crochées sur ses épaules, il la labourait de coups de reins puissants.

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Tous les yeux étaient fixés sur l'écran de la tente. Plus de vingt prunelles brillaient, attentives comme des yeux de loup, fixaient les ombres mouvantes. Certaines filles accompagnaient les mouvements d'un rythme de hanches lascifs, comme si elles-mêmes étaient plantées sur l'épieu.
Laurie regardait son mari baiser sa sœur. Elle aussi maintenant avait envie en elle d'un sexe puissant qui la clouerait au sol, l'épinglerait comme un simple papillon.
Sentir une masse dure la remplir, lui combler ce vide qu'elle avait entre les jambes. Elle n'avait pas besoin de vérifier pour savoir qu'elle était inondée. Elle connaissait trop les emballements de sa chair. Ils naissaient toujours de la même manière. Cela commençait infailliblement par cette insidieuse moiteur dans les replis du sexe, avant que l'embrasement ne gagne les profondeurs de ses entrailles. Cela lui procurait une crispation au niveau de l'abdomen, puis au fond du ventre, avant de grimper à l'assaut de ses reins pour s'y fixer jusqu'au déferlement du plaisir.
Daniel remarqua son regard flou et se rapprocha d'elle. Elle s'agrippa à lui, pantelante. Sa main descendit sur le pubis de sa belle-sœur, et il commença à la caresser à travers son short.

— Oh Daniel je crève d'envie ! Regarde sa queue qui fourrage dans ta femme, ça me démange, ça m'excite ! Prends moi ici, de suite !

Daniel l'allongea et lui colla ses lèvres contre la bouche pour la faire taire. Sa main en profita pour glisser dans le short jusqu'à la fente trempée, et faisant un crochet de deux de ses doigts, il les lui enfonça dans le vagin. Marmonnant sous le baiser, elle releva ses fesses, offrant son bassin. Daniel agita rapidement ses doigts en elle, frôlant le clitoris du pouce.
Alors sous la violence de l'orgasme, il dut la maintenir pendant qu'une des filles assise à ses côtés lui enserrait les chevilles qu'elle lançait en tous sens. La fille fixait la main qui s'activait dans le short pendant que Laurie se calmait doucement.
Elle se redressa, momentanément apaisée, fixant la toile derrière laquelle le spectacle continuait. Daniel se dit que cette petite crise était sans doute due à son fantasme d'être vue pendant qu'elle faisait l'amour. Là, devant plus de dix paires d'yeux, sa sœur et son mari s'exposaient sans le savoir dans leur intimité la plus grande.

000

Eric debout, genoux ployés forçait à grands coups les muscles que Lise serrait toujours. Alors brusquement il se retira d'entre les lèvres humides, et ajustant la rosette de l'anus, il dilata celle-ci jusqu'à ce que son gland s'engouffre d'une fournée dans les reins étroits de sa belle-sœur.

— Salaud ! T'es dans mon cul ! cria Lise.

000

Tous fixaient maintenant la toile.

— Ohh, il la sodomise, gémit une fille.

La scène devenait plus hard et semblait se dérouler comme dans un vieux film en noir et blanc. Les personnages s'agitaient en tous sens dans un vague tourbillon de paroles souvent incompréhensibles. Pourtant tous purent voir la tige redoutable perforer les reins de la fille jusqu'à ce que les deux silhouettes se confondent dans un râle de volupté. Allongées l'un sur l'autre, ils ne formaient plus qu'un comme une mécanique noire, comme une bête humaine, leurs hanches roulaient, les cuisses s'agitaient en longs mouvements de bielles tandis que le piston de la verge dans ses allées et venues entraînait l'ensemble dans des halètements d'entrée en gare.
Eric se redressa soudain, comme tétanisé, Lise ouvrit la bouche dans un râle fulgurant pendant qu'il éjaculait en elle la pression trop longtemps retenue, libérant la semence chaude par giclées continues comme les jets de vapeur fusant des pistons à bout de course.

Un silence religieux plana, comme si tout le monde respectait l'arrêt de la machine, encore agitée de souffles rauques et de râles grinçants.

Puis, on entendit un claquement des mains, puis deux, puis l'ensemble du groupe se mit à applaudir à tout volée, criant, chantant, portant le couple aux nues.
Laurie pleurait, subjuguée par ce qu'elle venait de voir. Elle vibrait encore d'une envie non satisfaite entièrement.
Rapidement les ombres s'évanouirent, et Eric passa la tête par dehors :

— Lise ! Ils sont tous là ! Ils ont dû tout voir avec la lampe qu'on avait laissée allumée !

Mais déjà le groupe se dressait, le faisait sortir de la tente, tandis que les filles allaient chercher Lise à l'intérieur. Ils sortirent nus tous les deux, gênés. Mais ils furent tout de suite entourés, félicités pour leur spectacle.

— C'est génial, dit un garçon, superbe prestation !
— Oui ! renchérit une fille, ça m'a excitée comme jamais, les ombres ont un pouvoir divin qui laisse travailler l'imagination !
— Et cette sodomie ! dit une autre, je n'ai jamais essayé ça moi !

Daniel reconnaissait avoir bien réussi son coup ! Laurie se précipita sur sa sœur en l'embrassant, les larmes aux yeux. Lise l'enlaça doucement. Daniel s'approcha d'Eric, lui donna l'accolade en lui murmurant :

— Merveilleux Eric, maintenant tu n'as plus rien à cacher !

Laurie tournait en rond, parlant avec l'un et l'autre, commentant les scènes, écoutant les remarques sur les prestations de son mari. À la lisière du champ de maïs, elle empoigna un épi qu'elle se mit à effeuiller pour garder son calme. Son ventre réclamait.
Finalement, le groupe rejoignit son campement, ils partirent l'un après l'autre, les laissant à quatre.
Tout était dit. Daniel saisit Laurie par les épaules et lui déposa un baiser dans le cou.
Eric voulut s'expliquer... mais Laurie lui fit signe d'arrêter.

— Non Eric, ne trouve pas de justification, ce n'est pas nécessaire. On a fait avec Daniel cette petite mise en scène pour que tout de même vous compreniez enfin que nous n'étions pas dupes ni l'un ni l'autre. Mais, j'aime ce qui arrive, cette complicité dans nos couples et oui, j'aime aussi te voir avec ma sœur.
— Mais... dit Eric, et vous ? Vous avez déjà... ?
— « Mi sol si sol... fa la ré fa mi... » chantonna Laurie.
— Et toi Lise, déclara Daniel, je savais que tu étais bien libérée ! Mais je dois dire que j'ai adoré ta prestation, comme les autres d'ailleurs !

Eric reprenait doucement ses esprits, lorsqu'il s'aperçut qu'il était encore nu devant Daniel. Délicatement il se protégea des mains.

— Je crois qu'une petite ballade nous fera le plus grand bien, dit-il à Lise, qu'en penses-tu ?
— Oui, je ne me sens plus spécialement prête à dormir maintenant ! Un peu d'air nous remettra !

Daniel s'approcha de sa femme, et l'embrassa en lui murmurant à l'oreille :

— N'allez pas trop vite, laissez nous un peu de temps, je crois que j'ai encore deux mots à dire à ta sœur !

Lise regarda son mari dans les yeux, et ses lèvres vinrent se souder aux siennes.
Lui caressant la joue, elle ajouta :

— Donne-lui du plaisir, fais la j...

Les dernières syllabes mots s'évanouirent dans le souffle de vent qui doucement se levait.



(1) Croll = équipement d'escalade qui se fixe sur la corde, permet les mouvements vers le haut, mais bloque vers le bas. Il y pend une sangle permettant de glisser un pied, sur laquelle on s'appuie pour remonter.

(2) Perso = deux cordes de longueur de 40 et 60cm, fixées au harnais et équipée d'un mousqueton. Permet de s'assurer rapidement à un piton lors d'un changement de cordes en cours d'escalade.