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Proposée le 16/09/2008 par Alphecar
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Cette fois c'est un jeune couple sympa, sérieux, avec du tact, pas du genre à faire d'emblée comme s'ils étaient chez eux ni à ouvrir d'eux-mêmes les placards. Le jeune homme parle plus mais si madame intervient peu elle observe avec attention autour d'elle. Difficile de savoir ce qu'elle pense de l'appartement. Ce doit être la 15ème visite et mon discours est fluide et bien rôdé. J'ai les réponses prêtes à toutes les questions : charges de copropriété, consommations de gaz et d'électricité, impôts fonciers, etc...
Quand ils me suivent dans le couloir conduisant aux chambres, je sens son parfum à elle. Une note de patchouli, sans doute Angel de Thierry Mugler. Un parfum que j'ai déjà senti sur une autre et que je n'avais pas aimé. Ici, il produit un résultat différent et c'est à cet instant précis que je commence à l'observer plus attentivement. Son visage bronzé a des traits plutôt banals, relevés toutefois par quelques taches de rousseur et des yeux brillants, légèrement effilés, d'un type que je n'ai relevé que chez des personnes à l'esprit acéré. Il est encadré par des cheveux très noirs, mi-longs, rassemblés en une petite queue de cheval sur la nuque. Je lui donne 27-28 ans, pas plus de 30 en tout cas. Elle a l'air de quelqu'un qui sait ce qu'il veut. A mon avis elle est originaire de quelque part dans le sud de la France. Peut-être même italienne ou espagnole, malgré l'absence d'accent.
- Vous n'avez pas d'enfant ?
- Non.
- Tant mieux.
Je juge utile de rectifier, parce que je perçois de l'étonnement dans le regard de la jeune femme.
- Enfin, ce que je veux dire, c'est que l'appartement est idéal pour un couple sans enfant ou à la rigueur avec un bébé. Avoir des enfants, les faire, les élever, tout ça, c'est très bien. C'est juste qu'ici ça ferait un peu juste. Pour les élever, ajoutais-je un peu précipitamment. Pour les faire, y'a aucun problème, comme vous pouvez le voir l'espace est suffisant.
Quand je pense avoir dit une bêtise, je dis tout ce qui me vient à l'esprit pour corriger la mauvaise impression laissée et je finis en général par dire n'importe quoi.
- On va essayer de garder ça à l'esprit, répond-elle avec un sourire amusé.
Pendant qu'elle examine la plus grande des deux chambres avec son ami, j'en profite pour la regarder à la dérobée. Ce n'est pas facile, parce qu'elle me regarde droit dans les yeux en me posant ses questions et je n'ai pas spécialement envie d'être surpris les yeux dirigés vers sa poitrine. Je commence donc par le bas. Elle est chaussée de nu-pieds élégants en cuir avec des talons hauts massifs. Ses ongles de pieds portent un vernis rouge sang, très sombre, qui les mettent bien en valeur.
- C'est vous qui avez posé le parquet ?
Je redresse la tête précipitamment.
- Hola que non. Suspendre les tableaux, c'est ce que j'ai fait de plus élaboré en matière de bricolage, ici.
Le copain m'adresse un regard de sympathie.
- J'aime bien votre décoration, me dit-elle.
J'attends qu'ils reprennent leur examen de la pièce, pour que je puisse reprendre le mien. Elle a une jupe droite qui lui arrive au-dessous du genou. Ses mollets sont plutôt massifs, ce qui me déçoit un peu au premier abord, d'autant que ses pieds et ses chevilles sont tout à fait à mon goût.
- Je peux ouvrir la fenêtre ?
Je réponds que bien sûr elle peut, et tandis qu'elle s'exécute, j'en profite pour poser le regard sur ses bras nus. Ils sont bien en chair aussi. Elle fait partie de ces femmes qu'on dit « bien charpentées ». Pas du tout mon type en principe, mais alors comment se fait-il que je sois aussi curieux de son corps ? Je me pose la question tout en les conduisant à la seconde chambre, qui est plus petite, et dont je me retire aussitôt avec tact pour qu'ils puissent être libres de l'examiner et de faire leurs commentaires en toute discrétion.
Pendant qu'ils sont dans la chambre et échangent quelques impressions, mon esprit vagabonde et je pense à ses seins. Je n'ai pas encore eu l'occasion de jeter un il dessus. Je me suis interdit de le faire non seulement lorsqu'elle m'adresse la parole, ce qui est la moindre des politesses, mais également lorsque c'est lui qui me parle, ce qui n'est que prudence élémentaire.
Nous retournons au séjour. Ils me disent qu'ils ont bien aimé mon appartement et qu'ils me tiendront au courant. J'ai un peu l'expérience des visites, je sais donc que je n'aurai pas de nouvelles. En partant, elle me serre la main. Son contact est chaud et agréable et sa main retient la mienne un tout petit peu plus longtemps qu'elle ne devrait, me semble-t-il.
Une semaine plus tard, je reçois un coup de téléphone. C'est une femme. Elle me dit qu'elle aimerait revisiter mon appartement. Je n'avais pas du tout retenu son nom, mais j'ai immédiatement reconnu sa voix, sa tonalité plutôt grave et ses inflexions légèrement métalliques. Nous convenons d'un rendez-vous pour le soir même. Sa voix a eu pour effet de raviver son image dans mon esprit et la forte impression qu'elle m'a laissée la première fois. En tout cas, je suis content de les revoir. Enfin, elle surtout. Accessoirement, j'espère que je vais finir par le vendre, cet appart'.
En ouvrant la porte, je suis un peu déconcerté de la trouver seule sur le palier. Je me penche comme pour vérifier qu'il n'est pas en train de se cacher dans un recoin.
- Mon ami n'a pas pu venir. J'espère que ça ne vous dérange pas que je visite quand même ?
- Pas du tout.
J'ai fait un petit mensonge bénin, car je sais que dans le meilleur des cas, il faudra une 3ème visite avec le petit ami et cette perspective m'assombrit un petit peu.
Je la fais entrer et lui demande, histoire de faire un peu la conversation, s'ils ont trouvé d'autres logements à leur goût.
- Pas vraiment, me répond-elle distraitement.
- Bon, maintenant, vous connaissez l'appartement, alors vous préférez peut-être que je vous laisse faire la visite toute seule ?
- Non, non, je préfère que vous me fassiez visiter. Comme si c'était la première fois, dit-elle avec ce même sourire amusé qui m'a déjà donné à réfléchir la fois précédente.
Alors je reprends la présentation, en commençant par la cuisine. Elle laisse sa main courir sur le plan de travail pendant que je lui précise que je viens de faire changer la chaudière, détail qui n'a pas l'air de la captiver. Les ongles courts de ses doigts sont vernis de la même couleur que ceux de ses pieds dont, aujourd'hui aussi, je peux voir les orteils. Elle a mis une jupe un peu plus courte que la dernière fois et je constate rapidement que, comme on pouvait s'y attendre, ses genoux sont charnus.
Nous continuons dans le séjour. De profil, je peux enfin descendre le regard au niveau de sa poitrine. Elle se détache très nettement de la silhouette en se projetant résolument vers l'avant. Je réalise que je suis en train d'éprouver simplement un désir physique exceptionnel pour une femme que je ne connais pas. Ce n'est pas le genre de choses qui m'arrive, d'habitude. Comme tous les hommes, il m'arrive de regarder les femmes dans les lieux publics ou les transports en commun, et de les trouver à mon goût, mais en général, pour que l'orientation de mes pensées devienne sexuelle, il faut que je connaisse un minimum leur objet.
Je l'ai précédée dans le couloir et parvenu à la chambre, je me retourne pour lui parler. Je suis tellement surpris de la trouver aussi près de moi que je n'arrive pas à me défendre d'un imperceptible mouvement de recul, comme si c'était moi qui m'étais trop approché. Je sens plus que son parfum maintenant : il y a aussi, en note de fond, une touche légère de son odeur corporelle. Elle a une façon délicate et silencieuse de se déplacer pour une personne qui n'est pas particulièrement svelte. Du coup, je ne sais plus trop ce que je voulais lui dire et c'est elle qui reprend la parole.
- En fait, j'ai un aveu à vous faire.
Je lui adresse un regard interrogatif pour l'encourager à me le faire, en songeant que moi aussi, j'en aurais bien un à lui faire mais que ce n'est certainement pas le même.
- Je suis désolée, mais je ne crois pas que nous prendrons votre appartement.
Effectivement, rien à voir avec celui que moi, je lui aurais fait. Je lui souris pour lui indiquer que je comprends et qu'il n'y a pas de problème. J'ai l'habitude. A ceux qui me disent qu'ils ne sont pas intéressés, je ne demande jamais pourquoi, c'est ma politique. C'est casse-pieds et ça ne change rien. Bien sûr, c'est encore une visite pour rien et ça, c'est un peu usant à la longue, mais celle-ci est loin de m'être désagréable. J'ai pu enfin me faire une idée de ses seins ! En me faisant cette réflexion, je me dis que ça tourne à l'idée fixe, cette histoire de seins.
- Je ne suis pas revenue pour votre appart', je suis revenue pour vous voir.
Là, j'ai la bouche qui doit s'ouvrir et s'arrondir, parce que je ne m'attendais pas du tout à ça.
- Oui, j'ai eu l'impression qu'on s'était déjà connus quelque part, pas vous ? C'est pour vous demander ça que je suis revenu sans mon copain.
Je réfléchis un instant. Est-ce que c'est une façon de me draguer ? Ou bien est-ce qu'elle pense réellement m'avoir déjà rencontré quelque part ? Moi, je ne me souviens pas d'elle, mais c'est vrai que je ne suis pas très physionomiste. Pourtant, quelque chose dans l'impression qu'elle m'a faite me laisse penser, de façon à peu près certaine, que je ne l'avais jamais rencontrée avant l'autre fois. Je choisis de le lui dire, en toute transparence.
- Je ne crois pas, je m'en souviendrais si c'était le cas. Où pensez-vous qu'on aurait pu se rencontrer ?
- Je ne sais pas trop. Qu'est-ce qui vous fait croire que vous vous souviendriez de moi ?
J'ai un geste d'embarras.
- Ben, je vous trouve... jolie, et je me souviens des femmes que je trouve jolies, c'est tout.
- Merci, c'est très gentil.
- De rien, c'était l'énoncé d'un fait, pas un compliment.
- J'aime bien votre façon de ne pas me faire de compliments, alors.
- Si je vous connaissais mieux, j'aurais pu vous dire que je vous trouvais intelligente, et que c'est pour ça que je n'aurais pas pu vous oublier, mais bon... on ne s'est pas encore suffisamment parlé pour ça.
Je commence à être un peu mal à l'aise et à ne plus trop savoir que dire, si bien que je ferais mieux de me taire. Je reviens aux questions matérielles :
- Donc, pour l'appart', c'est non, alors ?
- Oui, c'est toujours non, dit-elle toujours avec ce même sourire qui flotte sur son visage et qui donne l'impression qu'elle pense 10 fois plus de choses qu'elle n'en dit.
- Vous voulez boire quelque chose ?
Quand je reviens avec deux verres et du coca, je la trouve installée dans un fauteuil. Elle présente cette combinaison d'assurance et de savoir-vivre qui rend les rapports humains parfois si agréables.
- Vous savez, il ne faut pas croire que je fais ça, d'habitude.
Je ne suis pas trop sûr de savoir à quoi elle fait allusion, alors j'attends qu'elle poursuive. Mais elle se tait, et se contente de m'observer. Elle vient s'asseoir à côté de moi, dans le canapé.
- Vous voulez dire : visiter des appart' qui ne vous intéressent pas ?
Je sens que ma question peut être perçue comme agressivement ironique, ce qu'elle ne se voulait pas du tout, lors j'enchaîne rapidement :
- Ca me fait plaisir de vous revoir, vous savez.
- Moi aussi, ça me fait plaisir de vous revoir. Non, je voulais dire que ce que je ne fais pas d'habitude, c'est draguer aussi ouvertement.
Du coup, la glace est brisée, ce qui, paradoxalement, me rend un peu plus à l'aise.
- Vous serez sans doute étonnée de l'apprendre, mais ça ne m'arrive pas très souvent moi-même d'être dragué ouvertement. Et je le regrette bien. C'est bien de moi que vous parliez au fait ? Demandais-je un peu inquiet.
- Oui, oui, répond-elle dans un rire. Je me suis peut-être trompée, mais la dernière fois, il m'a semblé que je ne vous avais pas déplu.
- Vous vous en êtes rendue compte ?
Je suis sincèrement surpris. Je croyais avoir été super discret en la regardant. Je me demande si les hommes qui matent ne se bercent pas d'illusions sur la discrétion dont ils croient faire preuve. Je parle de ceux qui s'efforcent de rester discrets bien sûr.
- Un peu. Si je suis revenue, c'est que vous m'avez plu aussi, ajoute-t-elle.
Elle se met à siroter son coca, sans rien ajouter, l'air songeur. Son bras nu est à 10 cm à peine du mien. J'hésite à prendre une initiative, bien que j'ai l'impression qu'elle m'y ait invité.
- Et votre copain ?
Ses sourcils se lèvent, interrogatifs.
- Quoi, mon copain ? On vit ensemble, on cherche un appartement ensemble, on aura peut-être des enfants ensemble. Voilà, c'est tout.
Les doigts de sa main droite effleurent maintenant mon bras gauche et se mettent à le parcourir en direction de la main. J'ai du mal à inscrire le geste dans le même cadre que le discours, et je le lui dis.
- Vous lui avez dit que vous alliez venir ?
- Il aurait fallu que je lui dise pourquoi, donc définitivement non, je ne le lui ai pas dit.
Sa main s'est posée sur la mienne et le bout de ses doigts a trouvé ma paume. Elle a les mains douces et étonnamment fines pour quelqu'un de sa corpulence. Je reste immobile, n'osant pas l'encourager dans cette caresse, et n'ayant aucune envie de l'interrompre.
- Vous avez une petite amie aussi.
Ce n'était pas une question. J'acquiesce tout de même.
- Et pourtant, je vous plais. Vous voyez, il n'y a aucune incohérence là-dessous.
- On ne se connaît pas beaucoup...
Elle ne lâche plus ma main.
- Si, je crois vous connaître un peu. Tenez, je vous donne... 36 ans.
- Euh, non... J'en ai 40.
- Ah, je m'ai trompée.
Sur ces mots, elle défait les lanières de ses chaussures et les enlève, l'une après l'autre. Elle a décidément de bien jolis pieds. Elle replie ses jambes sous elle, sur le canapé.
- Et vous, vous m'en donnez combien ?
- Je ne sais pas... 26 ?
- Vous essayez de me flatter grossièrement, ce n'est pas bien. J'en ai 29. Vous devez enlever quelque chose que vous portez, vous venez de perdre.
Je souris en comprenant avec un peu de retard ce qu'elle vient de dire, et j'enlève ma montre.
- Moui... Les bijoux, normalement, ça ne compte pas.
Et d'un geste rapide de la main droite, elle déclique la barrette qui enserrait ses cheveux, lesquels lui tombent maintenant souplement sur les épaules.
- Ca va pour cette fois, allez. Je parie que vous travaillez dans la publicité, continue-t-elle.
- Pas du tout. Je travaille dans l'administration.
- Vous voyez, petit à petit, on va apprendre à se connaître, et aussitôt, elle dénoue la ceinture de son petit gilet blanc à manches courtes, puis l'enlève.
Mes yeux se baissent vers sa poitrine. Elle porte un tee-shirt vert pâle, sans manche et je vois maintenant les fines bretelles blanches de son soutien-gorge. J'ai incroyablement envie de la voir nue, et pour l'instant, malgré mes efforts en ce sens, je ne parviens pas à me la représenter mentalement dans le plus simple appareil. Je me dis intérieurement que ses seins doivent être magnifiques.
- A votre tour d'essayer de deviner dans quelle branche je travaille.
- La comptabilité ?
- Je suis opticienne.
N'ayant sur moi qu'un polo et mon pantalon, je suis un peu gêné pour me plier à la règle et j'essaie par conséquent de gagner un peu de temps.
- Je n'ai pas le droit à plusieurs réponses ?
- Vous aviez le droit, mais vous avez essayé de tomber juste du premier coup, je me demande bien pourquoi.
Elle plonge alors ses yeux vifs dans les miens. Leur couleur sombre et la longueur des cils sont encore accentuées par le mascara. Son visage qui s'est rapproché du mien semble me mettre implicitement au défi d'ôter quelque chose ou de mettre fin à la conversation et à sa visite. Ses lèvres minces sont légèrement entrouvertes et nous sommes si proches que je peux désormais sentir son souffle sur les miennes. Le temps semblerait s'être arrêté si je ne voyais sa poitrine se soulever à intervalles plus rapprochés.
Mes lèvres s'approchent lentement des siennes tandis que ma main se dépose sur son cou, juste sous son oreille. Après une pause très brève, j'enveloppe sa lèvre supérieure de ma bouche et j'ai le soulagement de la voir répondre avec enthousiasme à mon baiser. Je sens ses mains courir sur mes joues, sur ma poitrine, tandis que je m'applique à retenir, pour plus tard, les moindres détails de ces instants, et à l'imaginer en train d'ôter ses dessous. Ses mains se font plus audacieuses et glissent sous mon polo. Les miennes caressent son cou, sa nuque, ses cheveux, ses épaules.
- Vous avez changé de conversation, mais vous me devez toujours un vêtement, me rappelle-t-elle tout à coup.
- Choisissez celui que vous voulez.
Elle défait le dernier bouton et fait glisser avec lenteur ses mains sous mon polo. Je l'enlève et me présente donc à elle torse nu. C'est à des moments comme celui-ci que je me félicite d'avoir entretenu jusqu'ici ma forme physique. Mon ventre est plat et mes abdominaux, sans être saillants, sont perceptibles.
- Quel sport est-ce que je fais ? Lui demandais-je, sans doute par association d'idées.
- Du hockey sur glace.
- Ah non, vraiment pas de chance.
Pour la première fois depuis que je l'ai rencontrée, elle semble avoir perdu un peu de son assurance et son regard reste baissé. Elle n'a plus sur elle que son tee-shirt et sa jupe. Plus ce qu'il y a dessous, bien entendu. Elle croise ses bras au niveau des hanches et soulève son tee-shirt. Il a un peu de mal à passer au niveau de ses seins. Sa poitrine effectivement généreuse est comprimée dans un soutien-gorge blanc à balconnet avec un petit nud à l'entre-bonnet. Elle porte un collier, avec un médaillon en pendentif un peu au-dessus des seins. Les plis de son bas-ventre sont un peu mis en évidence par sa position sur le canapé et me donnent envie de passer les mains dans les moindres replis de sa chair et de sentir ses seins contre ma propre poitrine.
- Et moi, qu'est-ce que je fais de mes loisirs ? Poursuit-elle.
Avant même que j'ai commencé à répondre, ses doigts s'affairent sur le bouton de mon pantalon et ont amorcé la descente de la braguette.
- De l'alpinisme ?
- Dommage, c'était facile et si vous étiez tombé juste, j'aurais enlevé le reste dit-elle dans un souffle, pendant que j'enlève mon pantalon.
- De la natation ?
Elle ne répond pas. Je me suis mis debout pour m'exécuter et je crois comprendre son mutisme, parce que le fait d'avoir enlevé mon pantalon et de n'être maintenant plus protégé de son regard que par un boxer plutôt ajusté ne doit plus lui laisser aucun doute quant à l'effet qu'elle produit sur moi.
- Bravo. Oui, je fais beaucoup de natation.
Elle se lève à son tour et je sais que je vais maintenant découvrir le bas de son corps. Elle me tourne le dos et commence à descendre sa jupe. Si sa poitrine était généreuse, ses fesses, dont je vois désormais les formes sous le tissu blanc de sa culotte blanche plutôt sage, peuvent être qualifiées d'opulentes. Je suis maintenant en proie à un désir violent. Sa jupe tombe à ses chevilles. Ses jambes sont lourdes, mais un je ne sais quoi dans sa façon d'être et de mouvoir son corps le rend incroyablement désirable et plein de grâce.
Elle revient vers moi. Je lui dis que je la trouve très belle. Sans répondre, elle passe brièvement ses mains dans son dos, puis écarte l'une après l'autre les bretelles de son soutien-gorge. La phase de prise de connaissance est apparemment terminée. Je sens un peu de transpiration percer nettement à travers les effluves fleuris d'Angel, ce que j'interprète comme un signe d'excitation ou de nervosité de sa part. Elle tient tout d'abord les bonnets de son soutien-gorge sur sa poitrine, puis choisit finalement de baisser les bras, délivrant enfin ses seins. Elle me regarde et semble attendre de ma part un geste ou un commentaire. Je suis subjugué par ces deux globes imposants, parfaits, et je me contente un instant de les observer, sans chercher à dissimuler ma fascination car je sais qu'elle doit être fière de l'effet qu'ils produisent sur les hommes. La peau est de la même couleur que celle de ses bras, seules les larges aréoles brunes se détachent sur l'ensemble. Il m'a rarement été donné d'admirer des seins à la fois aussi lourds et aussi fermes d'apparence. J'ai envie de tester leur souplesse, de les caresser, de les pétrir doucement. C'est peut-être ce qu'elle se plait à anticiper car je remarque que les mamelons sont tendus.
De la main, je l'invite à me rejoindre sur le canapé, où je m'assieds. Elle se met à califourchon sur moi. De voir ses larges cuisses envelopper les miennes, de sentir le poids de son bassin sur le mien, de voir ces seins magnifiques à portée de mes lèvres entraînent mon excitation jusqu'à un niveau paroxystique. D'une légère pression de ma main dans son dos, je pousse sa poitrine vers mon visage, et j'enfouis mon nez entre ses deux seins. Elle prend ma tête dans ses mains et pousse un petit gémissement de satisfaction au moment où je prends un de ses mamelons entre mes lèvres et essaie d'évaluer sa dureté de ma langue agile. Pendant ce temps, mes mains tentent d'explorer le moindre des recoins de sa chair à leur portée, en évitant toute fois, pour le moment, de descendre sous le niveau de son nombril.
Je continue cette caresse jusqu'à ce qu'elle me demande d'arrêter. Ca dure un certain temps, car elle l'apprécie visiblement autant que moi.
Mes joues sont en feu quand elle finit par se détacher de moi, et je constate que les siennes aussi. Elle remet un peu d'ordre dans ses cheveux en m'adressant un bref sourire. Puis, comme sous le coup d'une brusque décision, elle se lève, me tourne à nouveau le dos en s'éloignant de quelques pas. Les bras légèrement écartés du corps, elle amène ses mains au niveau de ses larges hanches. Je crois rêver en réalisant que ses pouces commencent à faire descendre tout doucement sa culotte. Je découvre le début de la raie de ses fesses. J'ai envie d'aller l'aider, tant le mouvement s'exécute avec une lenteur exaspérante. Je reste assis dans le canapé en attendant avec une excitation croissante la chute de la culotte sur les chevilles. Mais elle prend tout son temps, se doutant certainement du supplice qu'elle m'inflige. Sa culotte est maintenant arrêtée en bas des fesses. Elle la descend encore d'un cran, mais est obligée pour le faire de se pencher légèrement vers l'avant. En voyant là, pour la première fois, les grandes lèvres de son sexe entre ses cuisses, je sens mon propre sexe se durcir douloureusement.
La culotte tombe alors jusqu'au creux des genoux, puis à ses pieds. Je m'approche d'elle par derrière, et je lui caresse le dos, en l'embrassant dans le cou. Sa tête se renverse en arrière, m'offrant un point de vue nouveau sur les plus beaux seins qu'il m'ait été donné de voir jusque là, car elle est de quelques centimètres plus petite que moi, sans ses talons. Tout en me pressant contre elle, de mes mains glissées sous ses bras, je soupèse et caresse ses seins. Je sens ses fesses se presser d'approbation contre mon bassin, comme pour m'inviter à poursuivre.
Elle se retourne lentement, consciente de l'importance cruciale de l'instant, et pendant qu'à reculons je retourne m'asseoir dans le canapé, je regarde sa chatte. Elle a dû se faire faire le maillot récemment, car le triangle est large et bien dessiné, mais plutôt ras, et je peux voir à travers sa touffe les plis de ses grandes lèvres et même ceux, un peu plus rouges, de ses petites lèvres. Elle me laisse tout loisir d'examiner son corps, sans fierté excessive, mais sans honte, y prenant même visiblement plaisir.
- Quel est mon prénom ? M'interroge-t-elle, à brûle-pourpoint.
Je tente « Estelle » à tout hasard. Elle me regarde droit dans les yeux et, d'un air désolé, me répond :
- Non, ce n'est pas du tout ça...
Et aussitôt ses mains, qui étaient en train de caresser ma poitrine, descendent au niveau de mon ventre, puis un peu plus bas. Ses doigts courent à la limite supérieure de mon boxer et je suis tendu dans l'attente de l'instant où pour la première fois l'une de ses mains touchera mon sexe, mais elle semble soigneusement l'éviter.
- Désolée, il va falloir que j'enlève ça.
Et elle pose la main à un centimètre de mon gland, désignant le boxer. Je ne dis rien, me contentant d'avaler ma salive. De ses doigts, elle soulève légèrement le tissu et baisse de quelques centimètres seulement mon boxer. Elle regarde maintenant mon sexe tout en poursuivant ses caresses de ses mains sur mon ventre. Je la vois maintenant de trois-quarts dos. J'ai une secousse légère lorsque ses doigts passent pour la première fois sur ma verge à nu, et une deuxième lorsqu'elle prend mon sexe à pleine main et l'approche de sa joue.
La scène devient surréaliste. Cette jeune femme dont je ne connais même pas le prénom, et que je continue de vouvoyer, est sur le point de mettre mon sexe entre ses lèvres. J'ai complètement oublié où nous sommes et comment nous en sommes arrivés là.
Son dos et ses fesses me restent accessibles. De la main gauche, je lui caresse l'intérieur des cuisses. Mon poignet remonte progressivement vers sa chatte. Elle me laisse faire volontiers, en écartant légèrement ses cuisses. C'est à l'instant précis où je me rends compte qu'elle est trempée que je sens ses lèvres sur le bout mon gland. Tout en baissant son visage et en engloutissant la tête de mon sexe, elle passe sa jambe droite de l'autre côté de mon corps, contre le dossier du canapé. Désormais prisonnier, j'ai une vue plongeante sur le fessier et le vagin ouvert de mon indécente geôlière. Je suis au bord de la rupture, sans savoir si c'est ce qui se passe en bas qui me donne le plus de plaisir, ou bien ce que j'ai en face des yeux. Elle s'assied à demi sur mon visage et pousse un cri lorsque j'entreprends de la lécher timidement, puis consciencieusement, puis avec avidité. Pendant que j'évalue le goût de sa cyprine, elle fait de même avec mon sexe, qu'elle enveloppe maintenant de sa langue.
Les mains sur ses cuisses, j'essaye de diviser 352897,45 par 1785,35 pour tenter de garder le contrôle.
Elle finit par se redresser, pour mieux profiter de ce que je continue de lui faire, et je l'entends gémir avec de moins en moins de retenue. Au bout d'un moment, elle se lève pour se retourner vers moi. J'en profite pour me relever à mon tour et, l'invitant à s'asseoir au bord du canapé, je lui saisis les pieds, pour que son bassin bascule vers l'avant et que je les passe par-dessus mes épaules. Comprenant ce que j'ai l'intention de faire, elle me regarde droit dans les yeux. Mon sexe effleure maintenant ses grandes lèvres, mais je ne précipite pas le mouvement. Je veux profiter de la vision de son corps complètement offert. J'avance légèrement le bassin et je la vois cligner des yeux à l'instant où je la pénètre. Mon plaisir est sensationnel. Je ne peux me faire une idée du sien qu'à travers sa façon de l'exprimer, qui devient encore un peu plus sonore.
Je me retire, pour pouvoir la pénétrer de nouveau. Je peux littéralement entendre mon sexe s'enfoncer dans le sien.
- OH OUIII !
A l'intensité nouvelle de son regard, tandis que je vais et viens entre ses reins, sur un rythme d'abord assez lent, puis un peu plus rapide, je comprends qu'elle n'est plus très éloignée de l'orgasme et je pense me retirer parce que je sais qu'il va aussitôt déclencher le mien et que toutes les vannes seront alors ouvertes. Mais de ses deux mains sur mes fesses elle me plaque contre elle, me forçant à rester en elle, et me dit à l'oreille de venir - puis elle ajoute quelques autres mots qui font que je m'abandonne pour de bon et que j'éprouve aussitôt des sensations d'une puissance phénoménale.
Nous nous séparons une heure plus tard.
- Alors pour l'appart', je confirme que c'est toujours non. Et je m'appelle Magali.
Elle me dépose un baiser rapide sur les lèvres et s'en va. Par la fenêtre, je la regarde s'éloigner jusqu'à ce qu'elle disparaisse, en sachant que je ne la reverrai jamais.