Du virtuel au reel - I

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Proposée le 8/09/2008 par Carole M

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Du virtuel au réel : I - du tchat au rendez-vous

L'écriture de mes textes érotiques m'a toujours apporté beaucoup de plaisirs. Des plaisirs charnels pendant l'écriture, et des plaisirs plus subtils lors d'échanges mails avec quelques lecteurs. J'apprécie les remerciements et les félicitations, mais j'aime aussi l'idée que mes lecteurs se caressent sur mes récits. J'aime qu'ils s'imaginent à la place de mes partenaires et qu'ils jouissent en fantasmant sur moi.

J'ai reçu de nombreux mails suite à mes différents récits. Certains sont restés sages mais d'autres se sont vite transformés en jeux érotiques. C'est ce qui se produisit avec Laurent. Comme la majorité de mes lecteurs, Laurent m'a rapidement posé des questions très directes et très indiscrètes, et comme à mon habitude, j'ai répondu sans détour et en toute simplicité. Les semaines se sont ainsi écoulées et le jeu est devenu de plus en plus torride. Nous avons ainsi appris à nous connaître et mes goûts, mes fantasmes, mes expériences, n'ont plus eu de secret pour lui. J'ai appris à lui faire confiance et nous avons fini par échanger quelques photos. Au début des photos juste coquines, avant de finalement échanger des photos très privées.

Notre relation a ainsi durée quelques mois avant qu'elle ne s'essouffle. Laurent voulait passer aux choses sérieuses mais après quelques aventures décevantes je n'avais plus envie de tromper mon mari pour finalement être déçue. Nous nous sommes taquinés par Webcam interposée, et je m'étais même achetée deux godes pour l'occasion, mais après les avoir utilisé dans toutes les situations possibles devant la caméra, nous étions arrivé au bout de notre relation.

C'est alors qu'il m'a proposé d'organiser une soirée d'adieu lors d'un de mes déplacements sur Paris. Une soirée pour convertir nos échanges en un et un seul rendez-vous bien réel qui aurait pour seul objectif de concrétiser mes fantasmes.
Je n'ai pas accepté tout de suite mais l'idée a fait son chemin. Si bien que nous avons commencé à rédiger ensemble une sorte de contrat pour cette fameuse soirée. Au début il était plutôt sobre, mais après de nombreux aller-retour la version finale n'a plus rien eu de sage.


Je soussigné -------------------, domiciliée à -----------------------------------------, m'engage à ne plus chercher à contacter d'une quelconque manière Madame ------ après la soirée organisée en son honneur. Cette soirée clôturera définitivement notre relation et sera dans la lignée des fantasmes et des échanges torrides que nous avons eu ces derniers mois. Durant cette soirée Madame --------- accepte de porter la tenue choisie par Monsieur, quelle qu'elle soit, et accepte d'être exhibée sans tabou si le lieu est privé ou réservé à un public averti.

Aucun spectateur ne sera autorisé à toucher Madame ---------, sauf accord explicite de sa part. Dans ce cas l'accord est total si le nouveau partenaire respecte les règles décrites dans le paragraphe suivant. Monsieur ------- bénéficie bien entendu par avance de cet accord selon les mêmes règles. L'accord est valable toute la soirée, et en toute circonstance.

Seront strictement interdites toutes les pratiques dégradantes gratuitement ou douloureuses, comme la soumission physique (bondages, liens, fessées, cravaches, martinées, pinces, poids, cire de bougie, etc ..). La soumission douce, strictement sexuelle et cérébrale, est quant à elle acceptée. Elle comprend l'autorisation d'exprimer des demandes explicites, et l'autorisation d'utiliser un vocabulaire cru et direct (à l'exclusion des insultes ou humiliations). En résumé Monsieur ------ devra impérativement maîtriser la différence entre une vicieuse qui prend beaucoup de plaisirs à être parfois traitée en jouet sexuel, et une soumise masochiste. Si Monsieur ------ se montre à l'écoute du plaisir de Madame, et créatifs dans la mise en scène de sa soumission (avec des moments de suspens, parfois des sentiments de vulnérabilité, des situations « indécentes »), en contre partie Madame s'attachera à répondre à ses attentes et à offrir un maximum de plaisirs à l'ensemble des protagonistes.

Il n'y a pas de limite sur le nombre de voyeurs si la discrétion est assurée (pas de photos, caméras, etc ..).


Le contrat finalisé, je me suis aperçue que l'étape suivante était bien plus difficile : le rendez-vous réel. Cette démarche m'a demandée plus de courage que je le croyais et finalement j'ai opté pour une prise de contact préliminaire dont le seul objectif était la signature du contrat. Je m'y suis néanmoins rendue dans une tenue très sexy et nous avons passé deux heures très agréables dans un petit bar de quartier. Je ne me rappelle pas avoir été autant excitée par un simple rendez-vous platonique. Laurent m'a rapidement conquise et j'avoue avoir pris un malin plaisir à l'exciter un peu pour lui prouver qu'en réel je n'étais pas moins coquine qu'en virtuel. Je croisais et décroisais mes jambes, je m'avançais au dessus de la table pour afficher mon décolleté ouvert sous ses yeux, je jouais avec ma paille d'une manière très équivoque ...
Au début, le pauvre avait un mal fou à garder ses yeux dans les miens, puis il a finalement arrêté d'essayer et il a posé le contrat sur la table. A partir de ce moment là, il a regardé ouvertement tout ce que j'offrais à son regard, ce qui a eu pour conséquence de me rendre plus audacieuse et de ravir les quelques mateurs qui avaient repéré notre manège.

Je sentais qu'on était en train d'alimenter nos envies pour la soirée et ce jour là j'aurais volontiers été plus loin s'il m'y avait incité. Mais Laurent a eu l'intelligence de respecter les termes de cette entrevue et nous nous sommes quitté peu après ma signature du fameux contrat. Il m'a juste demandé de le relire à haute voix devant lui, ce que j'ai fait avec un plaisir non dissimulé et sans me préoccuper du fait qu'on pouvait m'entendre. Je connaissais suffisamment son contenu pour pouvoir lui réciter les yeux dans les yeux ...

Le jour J est arrivé un petit mois plus tard. Laurent avait fixé le premier lieu de rencontre dans un hôtel près de ma gare d'arrivée, à Paris. La clef m'attendait à la réception et j'ai découvert une jolie chambre très claire qui donnait sur une petite place, mais la première chose qui sautait aux yeux en entrant c'était le paquet déposé sur le lit. J'avais peu de doutes sur son contenu. Laurent m'avait demandé mes mensurations une semaine plus tôt et c'est lui qui avait fait ajouter au contrat : « accepte de porter la tenue choisie par Monsieur ».
Un mot très court était déposé sur le paquet : « Tout ce que tu dois porter à mon arrivée est dans le carton. Change toi et met le bandeau sur tes yeux ».

J'ai entrouvert le carton et la première chose que j'ai vu a été un large collier de soumise, en cuir noir. D'après l'horaire qu'on s'était fixé j'avais encore une bonne demi-heure devant moi, ce qui m'a laissé le temps de prendre une bonne douche. J'avais besoin de me sentir fraîche et d'avoir les idées claires avant d'attacher autour de mon cou ce collier qui affichait clairement que je me mettais à son entière disposition de mon plein gré.

Laurent avait dû dépenser beaucoup d'énergies pour trouver une tenue qui exposait aussi crûment mes dispositions pour la soirée. L'ensemble en vinyle rouge vif qui était sous le collier me dévoilait bien plus qu'il ne m'habillait.
La jupe et le petit haut étaient aussi voyants que minimalistes. La jupe couvrait à peine mes fesses et était ouverte de chaque côté pour afficher que je ne portais rien d'autre, tandis que le haut ressemblait à un corset qui rehaussait ma poitrine avant de l'exposer sous un maillage fin de résilles.

J'étais clairement venue à ce rendez-vous dans l'idée de me comporter comme une vraie salope, mais me voir affublée de cette tenue m'a un peu décontenancé.
J'ai dû attendre une bonne demi-heure, assise sur le rebord du lit, les yeux bandés. Lorsque j'ai entendu les bruits d'une conservation, puis la porte s'ouvrir, j'ai compris que Laurent était accompagné. Ca ne m'a pas surpris ....

Leur discussion a vite donné le ton.

• Alors, tu vois, je ne t'ai pas menti. Elle n'est pas jolie la reine de ma soirée ?
• Et elle est aussi salope que sa tenue le laisse présager ?
• Elle va l'être bien plus que cela même. Madame est en mal d'expériences et de sensations fortes. Elle est venue chercher une soirée qu'elle ne peut décemment pas vivre avec son mari.
• Dans ce cas on devrait pouvoir s'entendre. J'ai moi aussi quelques envies que je ne peux décemment pas demander à ma femme.
• Une autre fois peut-être. La soirée va être longue et bien remplie, je ne veux pas brûler les étapes. Mais Carole a promis de se montrer docile et vicieuse devant un public averti. D'après toi que serais-je en droit d'attendre d'une femme docile et vicieuse ?
• Déjà qu'elle adopte une posture cohérente avec sa tenue. Vu le contexte je pense qu'elle peut arrêter de serrer les cuisses et nous montrer comment elle entretien sa petite chatte.

En d'autres lieux et d'autres circonstances cette demande m'aurait électrisée, mais je m'étais préparée à une soirée « extrême » et la demande en devenait presque banale. Je me suis doucement approchée du bord du lit pour me placer en position d'équilibre, les fesses à moitié dans le vide, et j'ai écarté amplement mes jambes en assurant mes appuies de la pointe des pieds. Je n'avais aucun doute sur l'aboutissement de ce petit jeu et je savais que faire dans la demi-mesure n'avait pas de sens. J'ai demandé à Laurent s'il s'agissait d'un test, si il avait besoin de vérifier que j'assumais ce que j'avais écris, et visiblement c'était le cas. Il voulait « prendre la température » avant de commencer sérieusement notre soirée.

En ce qui me concernait, la température était chaude à souhait depuis leur arrivée et je ne demandais qu'à lui confirmer tout ce qu'il voulait. Je me faisais des films sur cette soirée depuis presque un mois et j'étais dans un état second depuis que j'avais claqué la porte de chez moi. J'avais envie que cette soirée soit tout sauf ordinaire ...

Au bruit de pas, j'ai entendu Laurent se placer face à moi avant de surprendre le bruit caractéristique d'une braguette qu'on ouvre. Je l'entendais se débattre pour sortir son sexe de son fourreau, ce que je trouvais de bon augure.
Je n'ai fait aucun mouvement. Je suis tranquillement restée passive et j'ai attendu qu'il dirige ma tête avec ses mains pour mettre son sexe dans ma bouche. Ce n'est qu'à ce moment là que j'ai commencé à m'activer autour de sa queue.

Je me suis appliquée à donner de l'ampleur aux mouvements qu'il me dictait par de légères pressions, et il s'est laissé guider par son plaisir pendant quelques minutes.

Beaucoup d'hommes se sentent obligés de nous complimenter sur notre savoir faire lorsqu'on à leur queue dans la bouche. Peut-être parce qu'on ne peut pas leur répondre et qu'ils peuvent faire des monologues à leur guise !!!
Je ne compte plus le nombre de fois où on m'a dit que j'étais la meilleure suceuse qu'ils aient connue ...
Quoi qu'il en soit Laurent n'a pas fait exception avant de rajouter que la soirée s'annonçait mémorable, et que je ne manquerais pas d'occasions pour montrer à quel point je suis une suceuse émérite.

« Avec une salope pareille, il n'y a pas que la bouche qui doit être accueillante. Je suis sûr qu'elle va nous trouver une position pour exhiber son petit cul tout en gardant sa bouche bien disponible. N'est ce pas Carole ? »

La demande n'avait rien de compliqué. Son comparse devait juste vouloir me regarder en train de m'installer de ma propre initiative à quatre pattes sur le lit, avant que je retrousse ma jupe pour leur offrir mon cul.
J'ai donc libéré temporairement la magnifique queue qui me remplissait la bouche, pour monter mes genoux sur le lit et remonter ma jupe sur mes hanches. L'opération ne m'a pris qu'une poignée de secondes et j'ai ensuite repris ma position, cette fois à quatre pattes, avec la tête qui dépasse du lit.

- c'est bien, j'apprécie les femmes qui n'ont pas peur de s'afficher en vraies salopes.
- Et si tu savais à quel point elle est douée ...

Je me sentais pourtant bien loin d'exprimer tout mon « talent ». Je ne pouvais pas mener la fellation comme je l'entendais et ma position condamnait l'usage de mes mains, ce qui n'arrangeait rien. Lorsque j'ai fait cette remarque à Laurent, précisant qu'il pourrait réellement dire si je suis douée ou non qu'après m'avoir laissé mener une fellation comme je l'entendais et où je l'entendais, j'ai compris que la soirée serait à la hauteur de mes attentes ..

- Ne t'inquiète pas, tu vas amplement avoir l'occasion de me montrer de quoi tu es capable, et pas uniquement calfeutrée dans une chambre d'hôtel. Commence déjà par nous montrer que tu sais te caresser pour te faire jouir devant nous ...

J'avoue que la demande m'a un peu surprise. Vu ma position je m'attendais à autre chose ... Puis j'ai compris qu'il souhaitait prendre son temps et qu'il continuait de me tester. Se masturber devant quelqu'un n'est pas facile, en tout cas pas pour moi. Curieusement je ressens toujours une certaine gêne alors que je suis capable me m'offrir sans complexe dans un club échangiste. J'ai écarté les jambes et posé une main sous mon corps pour former un trépied stable, puis j'ai commencé à me caresser avec ma main libre.

- Bien. Déchaîne toi ma belle, montre nous de quoi tu es capable et active cette main.

Pendant que mes doigts passaient de mon clitoris à mon vagin, je pouvais entendre Laurent se déshabiller tandis que l'inconnu tournait lentement autour de moi. Je l'imaginais le sexe à la main sans en avoir la certitude, et je le sentais parfois s'arrêter sous mon nez. Mes gestes étaient énergiques et je savais qu'à cette vitesse, je ne tiendrais pas longtemps. J'avais déjà le souffle court lorsque j'ai senti Laurent monter sur le lit et s'installer derrière moi. Il ne m'a pas touché. L'un comme l'autre semblaient avoir trouvé leur position pour me mater, mais aucun d'eux ne me touchait. Laurent devait avoir une vue imprenable sur mes doigts qui se déchaînaient et sur mon cul offert. Le savoir avec sa queue raide juste derrière ma chatte à suffit à me faire entrer dans la zone de non retour ...

- Venez !
- Pardon ?
- Venez !
- (l'inconnu à mon oreille) Je suis sûr que tu peux te montrer plus convaincante et élargir ton vocabulaire.
- (à son oreille) Je ne sais pas de quoi tu m'imagines capable mais tu es loin du compte. Si ce soir Laurent en a envie je serais sa chienne bien docile pour peu qu'en retour je me fasse copieusement baiser.
- Tu peux me répéter ça à voix haute ? Je suis sûr que ça va intéresser Laurent.
- Laurent sait que je ne suis pas venue pour une simple partie de jambes en l'air ...
- Dans ce cas tu ne vois pas d'inconvénient à ce qu'il vérifie si ton petit cul est aussi accueillant que ta bouche pendant que tu me vides les couilles ?

Je n'en voyais aucun, et je savais pertinemment que cela se terminerait ainsi. Les mecs pensent toujours prendre l'initiative alors que bien souvent nous avons une bonne longueur d'avance sur la suite des événements. J'aime faire l'amour avec deux hommes en même temps, c'est une de mes configurations préférées et je la conseille à toutes femmes qui aiment le sexe pour le sexe. Ils m'ont baisé comme des dieux pendant une bonne demi-heure, comme si j'étais la dernière fille qu'ils toucheraient, la dernière volonté de deux condamnés à mort. Ils voulaient tout faire et débordaient d'imaginations pour me prendre dans tous les sens. Seul l'épuisement de leurs ressources les a arrêté.

Laurent a gentiment remercié mon inconnu pour qu'il s'éclipse et lorsqu'il a retiré mon bandeau j'ai su à son regard qu'il n'avait plus aucun doute sur mes prédispositions pour la soirée. Je n'ai aucun mérite à cela, j'ai tout simplement adoré la manière dont ils m'ont baisé, avec virilité, endurance, et une bonne dose de fantaisies.

Repus, j'ai commencé à me déshabiller dans l'idée de prendre une bonne douche, mais Laurent ne l'entendait pas de cette oreille. Il aimait l'idée que je conserve des traces de cette « mise en jambe ».

« Ca ne peut qu'être un plus pour la suite de la soirée et la chambre était réservée pour la nuit. Tu auras tout le loisir de te doucher avant de rentrer chez toi ».

Avec un grand sourire il a posé sa main sur la poignée de la porte d'entrée et j'ai compris que j'étais invitée à découvrir, telle que j'étais, la soirée qu'il m'avait concoctée.

Je n'étais qu'au début de mes surprises ...

Carole M.
(maboitecoquine@hotmail.com)