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Proposée le 27/01/2007 par Bilitis
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Là ! je viens enfin de terminer ce fichu dossier. La rédaction de ce contrat m'a pris bien plus de temps que je ne l'aurais cru. Enfin, voilà, c'est terminé, je peux enfin rentrer, c'est pas trop tôt.
Je me lève de ce damné fauteuil qui a connu la chaleur de mes fesses tout l'après-midi et même en début de soirée. Ma jupe colle un peu, de même que ma petite culotte... Vivement une bonne douche. Aaah ! ça fait du bien de s'étirer un peu !... Eh, mais... qu'est ce que j'ai moi ? Je sens une douce chaleur là, dans mon entrejambe, ouh ! mais c'est que suis dans un drôle d'état ! D'où vient le fait que j'ai ainsi tout le corps en éveil ? Je devrais me sentir avachie après ce travail abrutissant. Eh bien non ! On dirait que mon corps cherche à prendre sa revanche d'avoir du demeurer là, assis, pratiquement immobile des heures durant. Je fais quelques pas pour me dégourdir les jambes. Ouais, ben ça ne me calme pas du tout ! Je ne vais tout de même pas m'exciter comme ça sans raison ! c'est stupide, je ne suis plus une gamine quand même !
J'enfile la veste de mon tailleur et me dirige vers la porte du bureau que tout le monde a déserté depuis au moins deux bonnes heures. Un peu impressionnée par le silence inhabituel qui règne en ces vastes locaux, je m'apprête à sortir lorsque je me dis qu'il ne serait pas superflu de faire d'abord un petit tour aux toilettes. Une trotte : elles sont à l'autre bout du vaste couloir qui dessert les bureaux.
Curieusement, la marche que j'entreprends agit comme un puissant excitant, chaque pas que je fais en avant fait monter mon excitation, et je me surprends à me cambrer, à m'exciter du frottement de mes seins à l'intérieur de mon chemisier, à gonfler mes poumons pour accentuer la sensation, à soulever mon bassin pour mieux libérer mon envie de sexe. Ouh ! mais oui, c'est de sexe que j'ai envie là, comme ça, tout à coup, sans aucun motif raisonnable ! Je sens mes pointes se durcir, mon entrejambe s'embrase là ! le sang me monte aux joues ! Mmh ! je crois que je vais m'offrir une bonne petite branlette dans les lavabos avant de rentrer ! ça s'impose, il y a urgence, il y a péril en ma demeure moite et ardente !
Déjà haletante, je pousse la porte des toilettes dames et manque pouffer de rire en me découvrant dans le miroir : une vraie chienne en chaleur, ma parole ! Je n'avais même pas réalisé que j'avais déjà commencé de déboutonner mon chemisier et que ma jupe était à ce point remontée sur mes fesses. Ho, ho ! Je suis mûre là, et le regard que je viens de lancer sur mon chemisier distendu n'a pas eu pour effet de me calmer, bien au contraire.
Je n'y tiens plus : je me déboutonne en hâte et me mets à distribuer à mes seins tout durcis le malaxage qu'ils réclament. Sans même prendre la peine de m'enfermer dans une des toilettes, je fais glisser la fermeture de ma jupe et m'apprête à la faire glisser jusqu'au sol lorsque j'ai un hoquet de surprise... La porte du local s'ouvre en grand pour laisser passer un grand gaillard en bleu de travail, un balai à la main. Mais d'où sort-il cet ahuri ?
Pour un peu, j'éclatais de rire en voyant ses yeux s'agrandir et sa mâchoire inférieure tomber d'un coup, comme les meilleurs Tex Avery'. À ceci prêt que je n'ai aucune envie de rire, et le spectacle de ce grand gaillard, vraisemblablement un des employés à l'entretien, un Polonais ou un Russe selon les apparences, hagard, les yeux écarquillés, comique en soi, ne me donne qu'une envie : celle de disparaître d'un coup de baguette magique.
La situation est plutôt cocasse et des plus embarrassante ! Que faire ?... Pendant de longues secondes, nous demeurons là, parfaitement immobiles, pas plus capable l'un que l'autre de décider du comportement à adopter.
L'élément déclenchant fut le regard, pourtant aussi fortuit que rapide que j'eus vers le bas de son corps. Apparemment, son sexe pensait plus vite que lui : le pantalon du gaillard offrait à la vue une bosse plus qu'impressionnante et dont la nature ne pouvait laisser planer le moindre doute.
Sans réfléchir, obéissant à une impulsion aussi impérieuse que soudaine, je m'approchais de l'homme, un beau et grand gaillard - il devait faire au moins 1m90 - bâti comme une armoire à glace, les traits plutôt rudes, mais réguliers et harmonieux. Un bel homme ! Ses beaux yeux d'un bleu pâle, presque transparents luisaient à présent d'une tout autre lueur que celle de l'étonnement. Irrésistiblement attirée par l'excroissance prometteuse qui déformait son bleu de travail, je fonçai droit de dessus et m'en emparais en un geste sans équivoque.
Je me mis aussitôt à masser le membre à travers l'étoffe rude de son vêtement. Dieu ! le beau gourdin. Je sentis le sang me monter aux joues : la taille de l'engin dépassait de très loin la normale, le gaillard devait posséder un phallus aux dimensions exceptionnelles ! Pressée de vérifier la chose, je m'agenouillais devant l'homme et, sans aucune pudeur, entrepris de dénuder le membre prisonnier.
Lorsque, libéré, le lourd phallus aux proportions gigantesques se dandina devant mes yeux effarés, je sentis que je mouillais sur le coup ! C'est que j'avais là, à n'en pas douter, un morceau de roi, ou plutôt, de reine ! Au regard enfiévré que je lui décernais, le bonhomme me répondit en éructant quelques mots dans un quelconque dialecte slave auquel je ne compris goutte. La belle affaire ! Nnous utiliserions donc un langage bien plus simple, universel celui-là !
M'emparant d'une main du membre érigé, malaxant de l'autre, à travers l'étoffe de son vêtement, les couilles du gaillard, j'engloutis ce que je pouvais de l'énorme bite. Je manquais de m'étouffer : l'entreprise confinait à l'impossible ! Je dus me contenter de distribuer à un gland qui tenait plus de la tortilla que du petit champignon des bois, le traitement vigoureux qu'il semblait réclamer. Il eut droit à une rafale de petits coups de langue pointus, et à un concert de léchouilles avec variations, crescendo, pianos et forte. Très vite, le colosse se mit à gémir, la tête en arrière, les yeux révulsés.
Après quelques instants de ce traitement vigoureux, je me relevais, l'attirais vers moi, et, après m'être prestement débarrassée de ma jupe et de ma culotte, déjà trempée ; me juchais d'un petit bond sur la vaste tablette de marbre qui enserrait la série des lavabos. Sans aucune pudeur, j'écartai résolument les cuisses. L'invite était des plus claires et le gaillard n'eut point besoin qu'on lui fît un petit dessin. Je crus défaillir lorsque l'engin monstrueux s'insinua en moi.
Heureusement pour moi, le gaillard devait avoir l'habitude d'y aller modérément vu la taille de son phallus, et il sut se montrer habile. Je me sentais labourée, remplie, au bord de l'asphyxie, j'avais l'impression qu'il remontait au plus profond de mes entrailles, qu'il investissait mes viscères, qu'il allait me ressortir par la bouche. Il me déchirait, j'en pleurais, c'était violent et... divin. Je me sentais comme une bête de sexe, comme une chienne en chaleur en train de se faire baiser comme une pute, et cela par un parfait inconnu.
C'était hallucinant. Je mouillais comme une bête, je jouissais avec une intensité inouïe. Je sentis que je filais, j'eus tout à coup une véritable frayeur à l'idée de ce qui se préparait : un méga, que dis-je, un giga orgasme. J'étais secouée par un tremblement incoercible ; je tressautais, empalée sur le chibre monstrueux de ce rustre sorti de je ne savais quel fantasme délirant...
J'étais fascinée par son air halluciné, il me pinçait les seins, un rien trop fort, mais ça m'excitait malgré tout, je sentis monter la vague de plaisir et les frissons qui l'annonçaient. Soudain, ce fut le déclenchement : je fus secouée par une série de spasmes très rapprochés et d'une rare intensité, je me mis à jouir comme une dingue. Je ne pus me retenir de hurler, j'explosais, je sautais d'une vague de plaisir à l'autre, j'avais l'impression de me démultiplier, de me liquéfier, de me perdre, de fondre, je crus que j'allais m'évanouir.
Le bonhomme accompagnait mes cris en poussant des grognements sauvages, dans le grave, on aurait dit une basse dans un orchestre. Lorsqu'il explosa dans mon vagin, lorsque je sentis sa liqueur chaude gicler au plus profond de moi, je me sentis catapultée vers un nouvel orgasme. J'avais rarement joui avec une telle intensité.
Lorsque je revins à moi, le gaillard était penché sur moi, l'air un peu affolé. Je fus émue par la tendresse inquiète que je lus au fond de son regard. Je lui accordais un long baiser de pure reconnaissance. Il m'adressa alors quelques mots auxquels je ne compris rien, mais il était évident qu'il ressortait ravi de cette rencontre aussi intéressante qu'inopinée. Après s'être rajusté en vitesse, il s'éclipsa.
Je me promis d'accorder désormais quelque attention au petit personnel de notre entreprise.
Octobre 2004.