Le petit chaperon rouge... réinventé!

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Proposée le 24/07/2008 par Melo_Malice

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Cet après-midi là, tu m'avais emmené dans un lieu que tu connaissais bien, mais moi pas. C'était dans une forêt je ne sais trop où. Tu nous avais fait arrêter dans une clairière... C'était un si bel endroit, c'était magique et merveilleux. J'aurais pu croire que j'étais dans un quelconque conte de fée, coupé du monde... Je m'attendais à voir sortir des bois le petit chaperon rouge et son grand méchant loup. Mais sans que je le sache, le grand méchant loup c'était toi.

Tu t'es allongé dans l'herbe et tu m'as invité à te rejoindre. Je sentais que tu mourrais d'envie de m'embrasser et que notre discussion , dans le processus du bon bavardage, se pervertissait. Elle devenait de plus en plus chaude et tu t'es rapproché de moi, un sourire de plaisir évident aux lèvres. Dans ta tête, tu croyais dominer la situation... Alors ta bouche commença à chercher la mienne...

Toutefois, tu n'as pas même pas eu le temps de poser tes lèvres sur moi que je me suis échappée à ton désir. J'ai traversé le pré en riant et je me suis réfugiée derrière un arbre, l'oeil pétillant d'espièglerie. Adossée à ma si futile cachette, je sentais ton pas qui s'approchait de plus en plus. Je fermai les yeux, frémissante de hâte! J'avais si envie de toi et je sentais que ton désir était encore plus puissant!

Tu étais là, devant moi, en conquérant que tu te sentais, « Oups ! » dis-je avec un ton légèrement narguant. Tu me toisa quelque peu avec ces yeux qui semblait me dire que j'étais tienne. Ces yeux-là me semblaient irrésistibles et je me sentis fondre, jusqu'au moment où tu me pris fermement dans tes bras et que tu m'embrassa avec une fougue que je ne te connaissais pas encore. Ce baiser me faisait sentir soumise, certes, mais ô combien femme et désirable... Presque chatte. Tes mains parcouraient mon corps passionnément. Je ressentais tes tremblements de désir à mon égard. C'était loin d'être doux comme étreinte mais j'adorais que tu me prennes ainsi. Je te serrai tellement fort que mes ongles pénétraient dans ta peau.

A bout de souffle je te repoussa brusquement, j'avais si chaud, tout haletante et aguichante, totalement sous ton emprise. C'était mon tour de trembler. Tu me serras fort contre l'arbre et contre toi. Je pouvais me sentir ton sexe au travers de tes pantalons et j'adorais cette sensation.

Tu commença à déboutonner fiévreusement ma robe chemisier (finalement, était-ce moi le petit chaperon rouge?). Trois boutons en bas et 4 en haut. Ta bouche glissa de la mienne jusqu'à l'interstice de mon cou et de mon épaule, tandis que ma jambe remontait sur ton corps chaleureux. Ta première main glissa le long de ma cuisse collée à toi et la deuxième empoigna ma hanche. Quant aux miennes, elles déboutonnèrent ton pantalon. Tu m'enlevas ma petite culotte que tu fis par la suite semblant de dévorer tel un grand méchant loup et, sans que je m'y attendes, tu m'as pénétrée vigoureusement, ce qui m'arracha un cri aigu de surprise et de plaisir... Mmm... Mon grand méchant loup à moi... Toujours adossé contre l'arbre, mes jambes remontèrent sur toi te permettant un meilleur ancrage. Nos cris étaient jouissifs l'un pour l'autre et nous passâmes l'après-midi dans la moiteur de la forêt à nous ébattre, nous embrasser.