L'histoire de Pandora. (Chapitre 11. Epilogue et confidences.)

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Proposée le 2/08/2008 par Bolo_CxRousse

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Pandora profite des tendances fétichistes de son époux pour le dominer sexuellement. Après trente longues années de mariage, elle réalise que son mari est le seul homme qu'elle aime et aimera. Leurs rapports sont bouleversés mais leur connivence et leur amour mutuel restent les mêmes.

Pandora relâcha la pression de son pied sur le pénis qui se redressa comme un ressort en direction du nombril de l'esclave. Elle se déplaça jusqu'à ce que ces deux pieds soient positionnés parallèlement sur la poitrine de son catéchumène. Elle s'accroupit alors pour s'approcher du visage de celui à qui elle allait s'adresser. Elle se racla la gorge et cracha dans la bouche qui s'était grand ouverte spontanément.

« Tu m'as déclaré, tout à l'heure que je suis à tes yeux la plus belle femme du monde. N'est-ce pas ? »
« Et même de l'univers. » Crut-il nécessaire d'ajouter.
« Trêve de balivernes, misérable rat fétide ! Tes comparaisons vaseuses avec les planètes et les galaxies m'exaspèrent ! Alors je te repose la question et j'attends de toi la plus totale sincérité. Tu n'as pas le droit de mentir à ta maîtresse. De toutes façons, tu n'en as pas le courage. Même s'il te semble que je pourrais ne pas être flattée par tes propos, je veux que tu me dises la vérité. Compris ? »
« Oui, Maîtresse adorée... Disons que je vous regarde avec des yeux différents maintenant que vous êtes ma reine. Mon esprit soumis ne peut imaginer plus belle et plus parfaite femme que la divinité qui me possède... »

Pandora attendit la suite qui ne vint pas. Son mari se défilait devant cette question embarrassante et cela l'agaçait au point qu'elle avait envie de lui marteler le visage à coups de talons. Elle se retint car elle préférait se réserver pour la suite.

« Avant d'être mon fidèle esclave, comment considérais-tu ton épouse ? »
« Je l'aime et la respecte profondément. Je l'ai toujours trouvée attrayante physiquement malgré notre âge et les deux enfants qu'elle m'a donnés. »
« Mais encore... Pourquoi ne t'ais-tu jamais que partiellement confié à elle ? Pourquoi avoir nié tes penchants masochistes avec force arguments en tentant presque de la ridiculiser ? »
« Je craignais qu'elle me prenne pour un détraqué et qu'elle se mette à avoir peur ou qu'elle se dégoûte de moi... C'est la personne que je chéris le plus au monde avec mes enfants ! »
« Alors pourquoi être allé chercher ailleurs les sensations dont tu avais besoin ? »
« Je crains de ne pas comprendre... » Balbutia t'il.
« Ne mens pas, espèce de porc lubrique ! » Lui cria t'elle en lui assénant une gifle magistrale qui lui dévissa presque la tête.
« Je... Je n'osais pas lui en parler et je ne supportais plus les années de frustration que je subissais depuis mon adolescence ! » S'exclama t'il d'une voix saccadée. « Je ne pouvais plus endurer les pressions continuelles qu'occasionne mon travail ! Toujours au top ! Jamais découragé ! Sans cesse subir le mépris poli de mes subordonnés ! Toujours donner des ordres, pas toujours justifiés ! Donner continuellement l'image inébranlable du gagnant ! Ne jamais pouvoir confier mes doutes ou mes découragements ! Je ne supportais plus cela ! » Avoua t'il en sanglotant, les yeux dans le vague.

Pandora regardait avec compassion le visage anéanti de son époux. Elle venait de réaliser combien cela avait dû nécessiter de concessions vis à vis de son entourage. Elle comprenait maintenant cet air maussade qu'il affichait en rentrant de son travail. Elle ressentait, pour la première fois de la pitié pour son époux qui devait être passé avec abnégation au travers de longues et douloureuses épreuves pour continuer à nourrir sa famille. Non seulement elle lui pardonnait ses écarts mais elle les comprenait. Elle savait qu'il n'avait jamais aimé ni même désiré ces femmes mais qu'il voulait seulement retrouver un semblant d'équilibre plus conforme à ce qu'il était réellement et qu'il avait toujours été obligé de dissimuler. Lentement, Pandora s'étendit de tout son long sur le corps de son époux. Elle prit son visage bouleversant entre ses mains et lécha tendrement les larmes qui coulaient sur ses joues. Le silence s'installa et demeura pendant une bonne heure. Ils étaient soudés l'un à l'autre comme ils le furent symboliquement dans leur vie. Quand Pandora se releva, elle tendit sa main à son mari avec un sourire tendre. Elle l'aida à se relever. Ils se contemplèrent dans les yeux l'un de l'autre comme au premier jour. Ils prirent leur douche ensemble, s'habillèrent et quittèrent l'hôtel sans échanger autre chose que des regards de connivence. Il semblait soulagé d'un poids qui avait pesé presque quarante ans sur ses épaules. Elle semblait libérée de ses fantasmes qu'elle pouvait vivre avec l'homme qu'elle aimait. Elle lui fit arrêter la voiture sur le chemin du retour et bascula leurs deux sièges en arrière. Elle ouvrit la braguette de son homme qui bandait déjà et s'empala sur sa queue sans préambule. Après qu'il eut jouit dans le vagin de sa femme, celle-ci se positionna de sorte qu'il puisse avaler son propre foutre mêlé à celui de son amante. Elle se pencha sur le sexe de son amoureux et le suça avec application pour le nettoyer de toute trace de jouissance. Ils repartirent en chantant à tue-tête des chansons du temps de leur jeunesse. Pandora s'était étendue entièrement nue sur le siège passager, elle se laissait masturber par les doigts de son mari pendant qu'elle le branlait de sa main gauche. Quand elle sentit le foutre bouillonner dans les bourses de son amant, elle se pencha simplement et avala tout le sperme qu'il lui envoya fond de la gorge. Elle se pencha vers le visage de son aimé et l'embrassa tendrement avec sa langue gluante de foutre. Pour la première fois Pandora appréciait sincèrement le jus de couilles de son mari. Elle se promettait bien de le faire juter le lendemain matin dans sa tasse de thé. Elle fit de nouveau ranger l'auto sur le bas côté et sortit du véhicule précipitamment. Elle fit signe à son mari de la suivre. Elle s'accroupit nue dans la lumière des phares et urina sur la chaussée. Son époux semblait subjugué par le spectacle qu'elle lui offrait impudiquement. Elle força un peu ses sphincters et expulsa alors un gros étron devant le regard médusé de son mari. Elle se releva pour se pencher érotiquement sur le capot de la voiture.

« A toi de jouer mon petit esclave d'amour ! » Se contenta t'elle de demander en souriant avant que la langue de son mari ne vienne amoureusement lécher sa fente poisseuse et son trou maculé d'excréments.

La route se poursuivit sans autre tentative de leur part. Ils arrivèrent à la maison alors qu'il faisait nuit noire. Les lumières du salon étaient éclairées et visiblement il y avait plusieurs personnes qui dansaient à l'intérieur. Charles éteignit les phares et laissa la voiture suivre son élan dans l'allée, moteur coupé. Les parents entrèrent ensemble dans le salon pour découvrir leur fils qui dansait avec Sandra l'amante de sa Delphine et sa fille qui suçait la queue d'Alexandra. Pandora se tourna vers son mari que rien ne semblait plus étonner. Il s'avança vers son fils et déposa un baiser sur son front. Il embrassa poliment la jeune Sandra, puis embrassa à son tour la transsexuelle pour finir par déposer un baiser sur la joue de sa fille. Il repartit en direction de la cuisine annonçant qu'il avait faim et demandant à la cantonade qui voulait un gros hamburger. Les jeunes répondirent tous en cœur, enthousiasmés par l'idée de se restaurer après tous ces exercices. Pandora était restée bras ballant au milieu du salon. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Elle finit par sortir de sa stupeur. Elle se précipita immédiatement dans la cuisine où son époux décongelait six hamburgers.
« Tu ne peux pas laisser faire ça sous notre toit, mon chéri ! » S'exclama t'elle scandalisée.
« Bof ! Pourquoi pas ? Ta fille est lesbienne et ton fils se cherche encore... Il faut bien que jeunesse se passe. » Répondit-il d'une voix blasée.
« Depuis combien de temps savais-tu cela ? »
« Depuis fort longtemps, ma bien-aimée. » Avoua t'il d'une voix paisible. Je ne suis malheureusement pas à la maison très fréquemment alors j'ai eu le temps d'observer les différences de comportement de mes enfants de semaine en semaines. Je soupçonne notre adorable fille chérie d'être encore plus sadique que toi... « Ajouta t'il en pinçant délicatement la joue de sa femme.
« Je ne suis pas sadique, mon chéri. J'aime dominer ! C'est tout ! De toutes façons, ce n'est pas le propos ! » Dit-elle avec des intonations qui trahissait son énervement. « Pourquoi ne m'en as-tu pas parlé auparavant ? »
« Pour la même raison, que tu as tenté de me le dissimuler, ma douce. » Répondit-il de sa voix presque suave.
« Comment pouvais-tu savoir que j'étais au courant ? Ca ne date que de ce matin ! »
« Je ne le savais pas, mais je me doutais que tu me cachais quelque chose que tu considères comme grave. Maintenant si tu ne l'as appris que ce matin, je comprends que tu n'ais pas eu le temps de m'en parler avant. » L'informa t'il avec un sourire de connivence.
« Tu me fais peur, mon chéri ! Le fait d'avoir une fille homosexuelle et sadique ainsi qu'un fils dégénéré qui couche avec une transsexuelle ne semble pas t'affecter... Je ne comprends pas... »
« Ils sont majeurs tous les deux. Nous avons rempli notre mission d'éducateurs. C'est maintenant eux qui vont décider de leur destin. Notre fille se lassera bien vite des autres femmes et l'attrait de la nouveauté s'étiolant, notre fils finira par choisir son camp. La seule crainte que je pourrais formuler s'il devenait homosexuel, c'est qu'il se mette à adopter un comportement efféminé. Mais je ne crois pas que ce soit dans sa nature. » Se contenta t'il de commenter avec un calme qui devenait communicatif.

Un instant de silence s'installa entre eux. De cette sorte de silences légers qui n'existent qu'entre des êtres en parfaite osmose et qui n'ont pas forcément la nécessité d'échanger des mots pour partager leurs idées.

« Tu viens de me donner une leçon de tolérance, mon amour. » Annonça Pandora pensivement. « Je n'aurais jamais imaginé en recevoir une de toi. »
« Une leçon en vaut bien une autre, ma douce. Tu m'as appris plus de choses sur moi en une après-midi que tous ces gens bien intentionnés qui ont tentés de le faire durant ces dix dernières années... »

Pandora ne répondit rien. Elle embrassa son mari avec passion.

« J'ai quelque chose à me faire pardonner mais je préférerais le faire dans un endroit plus tranquille. »
« Quelle qu'il soit, ce secret est déjà absolu ! » Lui dit-il en souriant de toutes ses dents.
« Ne me dis pas que tu savais ! » Demanda t'elle incrédule.
« Je l'ignore et je me demande bien si je veux vraiment le connaître. » La rassura t'il.
« J'ai besoin de te le dire pour qu'il n'y ait plus de secret entre nous. »
« Soit, ma tendre amie ! » Dit-il en imitant le prêtre qui officie dans leur église. « Vous viendrez vous confesser dans notre chambre dés ce soir et je vous garantis qu'il n'y aura ni pater ni ave à réciter... »

Elle rit de bon cœur en regardant son mari faire le pitre, la bouche en cul de poule.
Ils entrèrent dans le salon avec les hamburgers et des canettes de boissons fraîches. Le père de famille demanda courtoisement à la transsexuelle de se pousser de quelques centimètres afin qu'il puisse caser au moins une fesse sur le canapé. Pandora ôta ses mules et s'assit sur le tapis en tailleur. Elle prit bien soin que personne ne puisse découvrir sa motte rasée dans la manœuvre. Alexandra se révéla être une personne exquise et cultivée. Charles semblait boire ses paroles. Sandra et Delphine faisaient rire tout le monde avec leurs pitreries. Leurs enfants ne leur avaient jamais semblés si détendus.

Pandora commençait à ressentir sérieusement les effets lénifiants de cette journée tumultueuse. Elle baillait pratiquement de concert avec son mari qui ne semblait pourtant pas se lasser de la conversation de la jeune transsexuelle. Pandora se leva péniblement, éreintée par cette longue journée pleine de rebondissements. Elle adressa un petit clin d'œil complice à Sandra qui s'était aperçue qu'elle ne portait pas de dessous. Elle déclara à l'assemblée qu'elle allait se coucher et que si tout le monde voulait dormir ici, des matelas et des draps étaient disponibles dans la penderie du couloir des chambres mais qu'il fallait se dépêcher car elle avait l'intention de dormir. Les quatre jeunes sautèrent de joie et se précipitèrent dans les escaliers à la recherche du matelas le plus confortable et du drap le plus esthétique. Pandora et son mari montèrent dans leur chambre. Ils se lavèrent les dents en échangeant des sourires complices et ils se coulèrent l'un et l'autre dans leurs draps frais. Personne ne prit l'initiative d'éteindre la lumière. De nouveau ce silence léger s'instaurait entre eux. Pandora cherchait les mots justes pour expliquer son écart sans que son mari puisse mal interpréter ses propos. Elle tournait et retournait les phrases dans sa tête jusqu'au moment où son regard croisa celui de Charles. Il lui sourit et elle entendit :
« Ca n'est pas grave. Je te comprends ma chérie... Je t'aime. »
Mais ses lèvres n'avaient pas bougé.


PS : Pandora est maintenant une veuve sexagénaire qui n'a pas perdu de son sex-appeal. Elle s'est retirée depuis à Denvers dans le Colorado et coule des jours heureux en compagnie de taxi-boys qui lui coûtent une fortune. Le plus étrange est qu'elle n'a pas perdu la passion qu'elle éprouvait pour son époux. Pour preuve : Des photos de lui sont présentes dans toutes les pièces. J'ai eu le privilège de la rencontrer et je dois avouer que je n'ai jamais rencontrer une personne capable de manier les paradoxes aussi bien qu'elle.
Je n'ai pas connu Charles et je le regrette. Ce devait être un homme bien.
Cette histoire a été romancée par moi à partir de faits réels et avec le consentement de celle qui se surnomme Pandora.