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Proposée le 23/07/2008 par Bolo_CxRousse
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Pandora et son époux ont décidés de faire une petite virée coquine au restaurant sans les enfants.
La perfide épouse en profite pour tester les aptitudes à la soumission de son mari.
Elle avait bel et bien l'intention de tester les possibilités de soumission de son conjoint. S'il avait menti sur sa libido tourmentée, il allait le payer doublement. Pour avoir menti et pour l'avoir trompée.
Ils arrivèrent devant l'entrée immodeste d'un hôtel-restaurant décoré pompeusement. Un voiturier prit leur voiture en charge en échange d'un jeton numéroté. Un homme en livrée par cette chaleur, les conduisit à travers le restaurant pour les guider jusqu'à une petite table en terrasse recouverte d'une longue nappe en coton blanc sur laquelle deux couverts à la française étaient dressés. Leur nom précédé de « Madame et Monsieur » était apposé sur un chevalet et bizarrement, cette vision fit frémir Pandora. Le majordome aida Madame à s'installer tandis qu'un garçon stylé posait son sac à main sur une petite desserte à côté de la table. Ils prirent les cartes qu'on leur tendait et Pandora remarqua que le personnel avait eu la délicatesse de lui proposer une carte muette, c'est à dire sans l'affichage des prix. Elle apprécia ce geste de courtoisie à sa juste valeur. Alors qu'ils choisissaient leurs plats, ils prirent un apéritif à base de vin liquoreux du midi de la France. Ils trinquèrent à leur mariage indéfectible. Pandora ferma les yeux un instant.
« Que fais-tu ma chérie ? » Lui demanda son époux.
« Je fais un vu. Je souhaite que les vingt ans à venir soient au moins aussi heureux que nos vingt ans passés dans la confiance mutuelle. »
Son mari sembla présenter une difficulté à avaler sa gorgée de vin. Il se contenta de faire un mouvement de paupières en signe d'assentiment. Pandora n'allait pas le lâcher aussi facilement. Elle lui dédia son plus radieux sourire, satisfaite de son petit effet.
« Je peux concevoir qu'après vingt ans de vie commune, une certaine routine s'installe dans notre couple, pour ne pas dire une certaine lassitude... »
« Je ne me suis pas encore lassé de toi, mon amour. Et toi ? » la coupa t'il malicieusement.
« Je t'aime au moins autant qu'au premier jour, mon chéri. Répondit-elle sincèrement. Tu sais encore me surprendre, comme tu me l'as prouvé hier soir ou ce matin alors que je ne fais aucun effort pour varier nos plaisirs ou te laisser voir de nouvelles facettes de ma personnalité. » Annonça t'elle perfidement.
Le poisson était ferré. Il suffisait de tirer sur le bon fil.
Tu as tord de dire cela, ma chérie. Tu m'as agréablement étonné dans la voiture, ce tantôt.
Et tu n'es pas encore arrivé au bout de tes surprises, grand benêt ! Pensa Pandora en feignant un sourire flatté. Elle avait remarqué que le restaurant était surmonté d'un hôtel et que la fameuse surprise annoncée dans la voiture devait certainement résider dans la clef d'une chambre que son mari demanderait discrètement au majordome. C'était cousu de fil blanc mais elle n'aurait raté la séance qui allait suivre sous aucun prétexte. Quand le chef de rang vint prendre leur commande, Pandora se déchaussa et posa sournoisement son pied nu sur l'entrejambe de son époux pendant qu'elle parlait. Quand ce fut son tour de s'exprimer, la perfide Pandora accentua la pression de son pied. L'effet escompté fut immédiat. Son visage s'empourpra et il commença à bredouiller en passant sa commande. Pandora commença à frotter vicieusement sa plante de pied contre les parties génitales de son voisin de table, quand ce fut à elle de choisi le vin. Elle ne témoigna d'aucun signe de trouble ni même d'émotion quand elle crocheta les couilles de son mari avec ses doigts de pieds. Celui-ci semblait réfréner des spasmes de douleur ou peut-être de plaisir. Qui sait ?
A peine le garçon avait-il fait demi-tour que le mari de Pandora porta sa main entre ses jambes pour retirer le pied de sa femme qui devait lui faire mal. Au lieu de retirer son pied, Pandora crocheta encore plus ses orteils autour des bourses de son époux. Elle s'adressa à lui avec un sourire qu'il ne lui connaissait pas.
« Souris-moi, mon chéri ! J'aime tant quand tu me souris ! » Lui demanda t'elle en serrant les dents à cause de l'effort que son pied produisait sur les couilles de son conjoint.
Il avança son visage de celui de sa femme, un rictus de douleur aux lèvres. Il prit la main droite de sa femme dans les siennes et penchant son visage au-dessus de la table, il déposa sur ses doigts graciles un tendre baiser empreint de sincérité.
« Je t'aime, mon amour ! » Se contenta t'il de déclarer quand il fixa son regard embué dans les yeux bleus et froids de sa femme.
Pandora faillit fondre de plaisir en découvrant ce regard éperdu de passion, mais elle se ressaisit aussitôt. Elle lâcha son emprise et délicatement, caressa l'entrejambe de son vis-à-vis avec la plante douce de son pied. Elle alternait le chaud et froid afin de ne pas trop brusquer le malheureux dans un premier temps.
« Quand le garçon reviendra nous apporter l'entrée, j'aimerais que tu te glisses sous la table en sa présence et que tu déposes un petit bisou sur le pied que je te tendrais. » Demanda t'elle sensuellement. « En seras-tu capable ? »
« Tu verras bien ma chérie ! » Répondit-il laconiquement.
« En vingt ans nous n'avons pas beaucoup variés nos ébats. J'ai décidé qu'à partir d'aujourd'hui je me comporterais en chienne lubrique avec toi quand nous serons dans l'intimité. Tu découvriras ainsi, une facette inexplorée de ma personnalité. J'espère que cette décision te fait plaisir, mon minou ? » Demanda t'elle, un sourire coquin aux lèvres.
« Elle me comble, Madame ! » Répondit-il d'une voix docte en laissant le double sens de cette phrase suivre son chemin.
« J'aime bien quand tu m'appelles Madame, dans ces circonstances là ! » S'exclama Pandora, prenant la balle au bond. « Appelles-moi Madame quand tu es excité ou que tu veux que je me comporte comme une truie libidineuse avec toi. Ne mâches pas tes mots, mon mignon ! Plus ce sera cru et plus je mouillerais l'assise de cette chaise contre laquelle ma fente de pute est en train de déverser des flots de mouille en ce moment ! Je veux t'entendre-me faire des propositions obscènes ! Personne ne peut nous comprendre ici, et de toutes façons, personne ne nous entend... »
« Je meurs d'envie de monter dans une chambre de l'hôtel avec toi, Madame ! » Dit-il passionnément.
« Pour y faire quoi ? Espèce de porc ! » Répondit vulgairement Pandora qui n'attendait que cela
« Je voudrais lécher ta vulve tout excitée et sucer ton clitoris turgescent en m'abreuvant des flots de mouille que tu déverseras dans ma bouche extatique. »
« C'est pas mal pour un début ! Mais ne brûles-tu pas également d'envie de fourrer ta langue au fond de mon rectum puis, de me labourer les intestins avec ta queue bien raide ? »
« Si, madame ! J'en meurs d'envie ! J'aimerais que tu t'assoies sur mon visage en écartant tes jolies fesses et que tu laisses ma langue s'occuper de ton petit trou. »
« J'irais aux toilettes après le repas et j'ai bien l'intention de ne pas utiliser le papier de l'hôtel ! Ta langue pourra ainsi glisser voluptueusement dans mon conduit poisseux et odorant. Je t'asphyxierais avec tous mes miasmes, mon petit et tu me demanderas grâce avant que je ne me lasse ! » Annonça t'elle prophétiquement.
Elle reposa son pied nu sur la verge de son mari, toujours en érection. Elle avait touché le point sensible, au sens stricte comme au figuré. Le garçon arriva avec les deux entrées. Pandora avait oublié sa demande incongrue, mais pas son époux qui fit choir sa serviette et se glissa sous la table pour baiser tendrement le pied de sa femme. Lorsqu'il remonta, le visage empourpré le garçon s'empara de la serviette et claqua des doigts pour qu'on lui en amène une autre. Il n'avait visiblement rien décelé de la scène qui venait de se dérouler sous la table. Elle dévisageait son mari pendant quelques instants, semblant réfléchir intensément. Il se contenta de baisser les yeux sur son assiette afin d'en contempler sans état d'âme, le contenu.
« Tu vois, mon petit mari. Je commence à penser que j'ai eu tord de t'écouter ce matin quand tu m'as demandé de prendre une douche. J'ai l'impression que nous allons le regretter l'un et l'autre. » Finit-elle par déclarer.
« Tu as peut-être raison, ma douce. »
« J'ai sûrement raison. » Rectifia t'elle. « Je commence à penser que tu n'es pas de bon conseil quand il s'agit de sexe entre nous. Je prendrais les initiatives à l'avenir, si tu n'y vois pas d'inconvénient... « Annonça t'elle du ton le plus détaché en faisant avancer un de ses pions.
Son mari ne sembla pas réagir à cette nouvelle attaque. Pandora ne voulait pas en rester là. Elle réitéra sa proposition.
« Ne penses-tu pas qu'il soit préférable que ce soit moi qui prenne les décisions quand il s'agit de notre vie de couple ? » Demanda t'elle pour enfoncer complètement le clou.
« Pourquoi pas, ma chérie. » Balbutia timidement Charles devant sa femme qui jubilait intérieurement.
« Tu ne sembles pas complètement convaincu. » Affirma t'elle pour entériner une bonne fois pour toutes ce sujet.
« Si, si, ma douce ! Je suis convaincu... »
« Alors, dis-le ! Dis-moi : Je veux que ça soit toi, Madame qui prenne les commandes quand nous baisons ensemble. Dis-le-moi en me regardant dans les yeux ! » Exigea t'elle, un rictus aux lèvres en écrasant les parties génitales de son mari avec la plante de son pied.
« Je... J'accepte que ce soit toi qui commande quand nous faisons l'amour... » Et d'ajouter : « Madame ! »
Pandora sourit en entendant le lapsus révélateur qu'avait fait son mari. Elle avait bien l'intention de le commander et pas seulement en matière de sexe... Elle était maintenant persuadée qu'elle pouvait soumettre son mari à tous ses caprices en un temps record. Il venait de lui passer une de ses autres idées saugrenues dont elle avait le secret.
« Donnes-moi ta serviette ! » Ordonna t'elle.
Il la lui tendit sans oser croiser son regard. Comme s'il était absorbé par la vue de son assiette. Pandora s'empara de la serviette. Elle vérifia que personne ne regardait dans sa direction. Elle porta le tissus chiffonné à son entrecuisse et épongea l'abondante production de liquide séminal qui sortait de son vagin.
« Tiens, mon grand ! C'est un avant goût de ce qui t'attend tout à l'heure. » Annonça-elle en lui tendant la serviette détrempée.
Son mari, de plus en plus honteux, prit la serviette qu'il porta à ses narines en marmonnant un vague merci.
« Il faut que tu remercies ton adorable femme mieux que ça si tu veux qu'elle ne se lasse pas trop vite de ce petit jeu ! » Annonça t'elle comme une mise en garde en plissant les yeux.
Son époux hésita un bref instant qui parut interminable à Pandora qui était pendue à ses lèvres. Il déglutit bruyamment.
« Merci ma chérie ! C'est vraiment gentil à toi. » Essaya t'il de prononcer sans trop balbutier mais sans la regarder pour autant.
« Mieux que ça, petit obsédé ! » Commanda Pandora qui prenait maintenant toute son assurance. « Montres-moi toute la déférence et toute la reconnaissance que tu portes à ta merveilleuse femme ! regarde-moi dans les yeux ! »
« Merci... Madame ! Je vous suis infiniment reconnaissant de ce que vous faites pour moi. » Réussit-il à formuler en peinant sur chaque mot.
« Le vouvoiement n'est pas pour me déplaire non plus ! » Ne manqua t'elle pas de remarquer. « Respire les effluves qui émanent de ma moule dégoulinante, espèce de porc ! Enivre-toi des fragrances capiteuses que ta femme adorée daigne t'abandonner en avant goût de ce qui t'attend tout à l'heure. » Déclama t'elle sur un ton de plus en plus vipérin.
Elle vit alors son époux, si digne d'habitude, s'abaisser à renifler profondément dans la serviette empesée. Il semblait entrer dans une sorte d'extase, les yeux mi-clos. Pandora ne voulait pas que la tension descende.
« Inhale les senteurs merveilleuses qui sourdent de cette serviette ! Communie avec elle jusqu'à la parfaite osmose. Appelle-la de tes vux pour que la femme que tu idolâtres ne change pas d'avis avant la fin du repas ! C'est moi et moi seule qui déciderais de ce que nous ferons après le repas ! Si je décide de rentrer immédiatement à la maison, tu me suivras sans discuter. Si je décide de monter dans une chambre de cet hôtel, tu m'attendras patiemment nu et à genoux au pied du lit pendant que je dégusterais un digestif au salon. Confirme-moi que cela se passera bien ainsi ! » Exigea t'elle.
« Je te suivrais où tu voudras, mon amour. » Certifia Charles timidement.
« Je crois que tu ne t'es pas adressé à moi à la bonne personne ! » Fustigea t'elle d'un ton sans appel.
« Je vous suivrais où bon vous semblera, Madame. » Corrigea t'il d'une voix presque lasse, comme s'il se sentait vaincu.
« N'as-tu jamais eu le sentiment de n'être qu'une pauvre merde en comparaison de ta sublime femme ? » Demanda t'elle à brûle pourpoint.
« Heu ! Non ! Je ne crois pas ! » Répondit-il sans lever les yeux de son assiette.
« Et bien ce sentiment ne va plus t'abandonner, désormais. Je saurais régulièrement te remettre à la seule place qui te convienne, c'est à dire à mes pieds ! » Augura t'elle fièrement. « Ou plutôt sous mes pieds ! » Corrigea t'elle.
« Je... Je ne m'en plaindrais pas... Puisque c'est la place que j'ai toujours rêvée de tenir... » Finit-il par dire en bégayant sous l'émotion.
Pandora ressentit une délicieuse onde de plaisir traverser son bas ventre ainsi qu'une intense satisfaction de constater que son homme avait finit par complètement céder sous sa pression. Elle savait que la partie n'était pas gagnée pour autant mais qu'elle avait effondré les remparts les plus importants. L'aveu spontané de son mari était déjà une victoire en soit. Elle posa délicatement le talon aiguille de sa mule sur le sexe érigé de son mari, prenant appui sur sa semelle, elle commença un lancinant mouvement de va et vient, enfonçant le talon dans les chairs sans toutefois générer une trop vive douleur puis, le retirant pour laisser à la verge le temps de se tendre encore plus.
« Par pitié, Madame ! Arrêtez ce manège infernal de votre pied sur mes parties sensibles. Je vais finir par jouir dans mon pantalon ! » Annonça t'il piteusement.
Pandora partit dans un grand éclat de rire qui fit se retourner tous les convives présents sur la terrasse. Elle se pencha vers son catéchumène et lui chuchota :
« Et si c'est ma volonté... Qui donc m'en empêchera ? »
« Personne, Madame ! » Répondit-il du tac au tac !
« Voilà qui me rassure. » Dit-elle en s'adossant à son siège et en étendant son deuxième pied chaussé sur l'entrecuisse de son vis-à-vis. « J'ai crut percevoir, ne serait-ce qu'un instant un vent d'insubordination... » Ajouta t'elle sans jamais se départir de son rôle d'épouse dominante.
Elle était maintenant persuadée que la ou les femmes que son époux invitaient dans ce restaurant étaient des dominatrices, professionnelles ou non. Elle se frottait les mains en songeant qu'aucune d'entre elles ne tiendrait la comparaison face à sa lubricité et à son imagination. Elle allait enfin pouvoir rattraper vingt longues années de frustration. Comme elle l'avait souhaité en portant un toast à l'apéritif, les vingt années à venir avaient toutes les chances de devenir exceptionnellement agréables pour elle.
« Ote-moi ma mule. » Se contenta t'elle d'ordonner en le fustigeant de son regard impérieux.
A peine se fut-il exécuté qu'elle lui ordonna de déposer de la mozzarella au fond de la chaussure. Il n'eut même pas une seconde d'hésitation. Elle était en train de le dominer complètement. Il perdait toutes notions de volonté et de raison car il ne vérifia même pas si quelqu'un regardait dans sa direction. Elle lui demanda d'enfiler la mule sur son pied avec précaution.
« L'autre, maintenant ! » Se contenta t'elle de commander sans qu'il soit nécessaire de lui expliquer le déroulement de l'opération.
Il porta respectueusement la mule à ses lèvres et l'embrassa avec une sorte de dévotion qui électrisa le bas ventre de Pandora. Il versa une bonne part de mozzarella au fond de la mule et la réajusta adroitement au pied adoré de sa femme. Ceci fait, Pandora regroupa ses pieds chaussés sous sa chaise et se contenta d'expliquer.
« Mmm ! Quel plaisir de sentir quelque chose d'humide s'insinuer entre mes délicieux orteils ! Tu ne peux pas imaginer le ravissement que je ressens en malaxant cette matière souple entre mes doigts de pieds. Je t'assure que c'est véritablement agréable de la sentir s'écraser contre ma semelle. Lui annonça t'elle sensuellement pour l'exciter encore plus. Dire que cette pâte est en train de s'imbiber des senteurs délicieusement épicées de mes charmants petits petons ! Qu'il serait dommage que je décide de rentrer directement à la maison ce soir ! » S'exclama t'elle cruellement.
« Par pitié... Madame ! Je n'en peux plus... » Essaya de prier faiblement son mari vaincu.
« Il ne tient qu'à toi d'être docile et respectueux durant ce repas... Je n'ai aucune raison de te refuser une faveur à partir du moment où je juge que tu l'as méritée... »
Elle laissa quelques secondes passer durant lesquelles elle put contempler les yeux implorant de son mari.
« Quoique ! » Laissa t'elle en suspension. « La décision m'appartient et elle n'appartient qu'à moi seule... » Ajouta t'elle pour exciter encore plus le pauvre Charles
« Vos désirs sont des ordres, maîtresse ! » Laissa t'il échapper.
« Et ma volonté fait loi. » S'entendit-elle prononcer.
Elle ressentait une immense satisfaction à entendre son mari s'adresser à elle en ces termes. Il avait enfin craché le morceau ! Pandora sentit comme une sorte de jubilation libératoire en entendant prononcer le mot maîtresse. Elle était fière d'avoir réussi à faire prononcer ce mot aux connotations sans équivoques dans la relative intimité d'un chic restaurant français. Elle aurait pensé qu'il aurait finit par céder dans la chambre, mais cela n'avait pas été nécessaire.
« Je m'excuse ! » Annonça t'il en se levant de table.
« Où vas-tu, ainsi ? »
« Je voudrais aller aux toilettes. » Se contenta t'il de répondre sobrement.
« Assieds-toi et demandes-moi humblement la permission. » Lança t'elle sèchement.
« Puis-je aller aux toilettes, s'il vous plait ? »
« S'il vous plait qui ? »
« S'il vous plait, Madame. » Répondit-il le ton que prendrais un enfant pris en faute.
« S'il vous plait qui ? » Répéta t'elle.
« S'il vous plait... Maîtresse ! » Bredouilla t'il les yeux baissés sur son assiette.
« Je veux entendre ta demande distinctement, esclave ! » Renchérit-elle en lui donnant le titre qui lui reviendrait désormais.
« M'autorisez-vous à aller aux toilettes, Maîtresse ? » Quémanda t'il d'un ton suppliant.
« Tout à l'heure esclave ! Quand j'y consentirais ! En attendant, ouvres ta braguette et branle-toi dans ta serviette déjà bien empesée. » Ordonna t'elle malicieusement, consciente que l'homme n'allait pas tarder à tâcher son pantalon tellement son état d'excitation semblait au firmament.
Il obéit devant le ton impérieux de sa femme, rouge de honte d'avoir à pratiquer cette besogne humiliante pratiquement en public. Pandora savait qu'après avoir jouit, sa tension allait tomber ainsi que son aptitude à la soumission. Elle savait qu'il fallait battre le fer pendant qu'il était chaud.
« Stop ! » S'écria t'elle sans toutefois ameuter la terrasse.
Son mari s'immobilisa complètement, les yeux fixés sur la main de sa femme qui venait de se soulever de quelques centimètres au-dessus de la table en appui sur son poignet. Elle reposa sa main et le mouvement de va-et-vient reprit jusqu'à ce que la main se soulève sans qu'un mot ne soit prononcé. Pandora s'amusa un instant avec ce petit jeu pervers puis, elle laissa son mari se soulager dans la serviette qu'il allait être délicat de laisser d'abandonner plus tard sur la table.
Alors qu'elle s'attendait à ce que son mari retrouve sa posture habituelle, Pandora eu la surprise de ne pas le voir se dresser sur sa chaise ni même oser lever les yeux vers elle. Quand le garçon arriva pour servir les plats de résistance, elle profita de la présence de cet étranger pour humilier un peu plus son époux infidèle mais devenu docile.
« Tu peux aller aux toilettes, maintenant. » Se contenta t'elle de recommander à son mari rouge de honte devant le garçon qui ne semblait pourtant pas réagir.
Il se leva de table, essuya sa bouche avec la serviette empesée de leurs fluides respectifs et salua sa femme d'une discrète courbette avant de prendre congé d'elle. Pandora n'aurait jamais imaginé qu'une telle scène puisse se produire un jour. Son mari au physique imposant, qu'elle avait toujours connu autoritaire et sûr de lui, semblait s'être métamorphosé en un être chétif sans volonté. Elle ne savait pas encore réellement comment elle le préférait. Le temps parlerait de lui-même...
Le reste du repas fut émaillé de diverses humiliations que son mari semblait subir sans réaction à part un rougissement révélateur de la honte qu'il éprouvait. Au moment des desserts comme à celui du café, Pandora s'exprima à la place de son époux devant le serveur impassible. Elle se choisit un dessert et opta pour un cappuccino alors qu'elle annonça que Monsieur ne prenait rien.
Le repas terminé, Pandora demanda à son mari d'enfourner discrètement la serviette empesée dans son sac à main. Elle ne voulait pas que la honte rejaillisse sur elle. Elle attendit un instant, adossée confortablement à son siège en contemplant les gestes insignifiants de son mari qui visiblement ne savait pas quoi faire de sa carcasse en attendant le bon vouloir de son épouse et maîtresse. Elle finit par annoncer malicieusement :
« J'ai bien envie de prendre un petit cognac au salon pour digérer ce festin. »
Le visage de son époux s'illumina d'un sourire radieux alors qu'elle se levait. Il se leva pratiquement en même temps qu'elle en signe de déférence puis il se rassit en attendant la note.
Pandora fit une apparition remarquée dans le salon où il s'avérait qu'elle était la seule femme de moins de cinquante ans et surtout la seule femme non accompagnée. Elle sourit en imaginant la tête que feraient ces gens guindés s'ils se doutaient de ce qu'elle allait faire dans quelques minutes. Elle s'installa confortablement dans un profond fauteuil de cuir en découvrant ses cuisses à la limite de sa motte épilée. Elle commanda un cognac et un cigarillo à un serveur obséquieux. Elle dégusta son cognac en échafaudant le plan de la séance qui allait suivre dans quelques instants. Elle avait fait une analyse assez fine du comportement et des aspirations de son petit mari. Il ne semblait pas vraiment apte à supporter la douleur et encore moins à la désirer. Son époux s'avérait faire partie de la catégorie des cérébraux, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il fallait absolument qu'elle s'organise de telle sorte qu'elle puisse lui faire subir des humiliations de plus en plus dégradantes en essayant de respecter ses limites. Sa fille avait raison : Il ne fallait surtout pas qu'elle nie les aspirations ou les craintes de son esclave. Sans ce minimum de considération, elle avait toutes les chances de perdre son autorité sur lui. Elle échafauda plusieurs plan en sirotant sa fine. L'idée de partir avec la voiture en le laissant en plan quelques heures à poil dans sa chambre l'effleura. Mais elle avait trop envie de jouir de son nouveau pouvoir sur lui pour risquer de le voir revenir en taxi à la maison de fort mauvaise humeur. Il avait sa carte de crédit dans la poche de sa veste. Elle écrasa le cigarillo qui s'était consumé dans le cendrier et monta, son verre vide à la main jusqu'à la chambre que lui avait indiquée le serveur sur demande express de son mari.
A suivre... (Dans l'intimité de la chambre d'hôtel.)