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Proposée le 9/07/2008 par Carole M
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Je me suis beaucoup dévoilée dans mes précédents récits, mais j'aurais peut-être dû commencer par le début et vous faire partager l'expérience qui a probablement fait de moi la vicieuse assumée que je suis maintenant : ma toute première fois. Il y a bien longtemps...
J'étais en vacances avec mes parents, dans un grand camping 4 étoiles du sud de la France, et sans parler de mon age l'idée d'avoir une relation sexuelle ne me préoccupait pas plus que cela. Même si je n'étais plus vierge au sens technique du terme, mes histoires d'amours se résumaient encore à de longs baisers mouillés et à des promenades main dans la main. Les seuls plaisirs charnels que je m'offrais de temps en temps étaient encore manuels et solitaires.
Mes vacances étaient toujours propices aux rencontres et je passais très peu de temps avec mes parents. Je les voyais surtout pendant les trois créneaux obligatoires : le petit déjeuner à 9H, le déjeuner à midi, et le dîner à 20H. Le reste du temps, contrairement à la rigueur imposée pendant les périodes scolaires, j'étais livrée à moi-même et j'en profitais largement. Ma journée type consistait à finir ma nuit sur la plage le matin, à batifoler avec une bande sur cette même plage l'après midi, et surtout à faire la fête toute la nuit, ce qui incluait généralement un passage dans la boite de nuit du camping, une nouvelle rencontre, et un finish à deux sur la plage.
Tout était bien réglé jusqu'au jour où j'ai rencontré un homme beaucoup plus âgé que moi.
Comme pour mes précédentes aventures nous nous sommes embrassés et tenus par la main, puis rapidement les choses ont pris une toute nouvelle tournure...
C'était en fin d'après midi. On revenait de la plage et fidèle à mes habitudes, j'ai emmené ma nouvelle conquête dans la salle télé du camping pour attendre tranquillement l'heure du repas. La salle était quasiment toujours déserte et j'avais repéré cet endroit pour pouvoir flirter discrètement. Je l'ai entraîné sur une banquette du fond et je me suis affalée pour l'inviter à venir m'embrasser. La suite me paraît maintenant inévitable sachant que mon amant frôlait la trentaine et que je ne portais qu'un maillot de bain deux pièces, mais je peux vous assurer que ce jour là, je ne l'ai pas vu venir. Il s'est allongé près de moi pour m'embrasser, et j'ai pris toute la mesure de la situation qu'en sentant sa main glisser dans mon maillot. C'est ici, en plein après-midi dans la salle télé d'un terrain de camping, qu'un homme m'a donné du plaisir pour la première fois. C'est aussi dans cette même salle que je me suis retrouvée pour la première fois à moitié nue dans un lieu public, le haut de mon maillot relevé au-dessus de mes seins, la culotte descendue sous les genoux.
Lorsqu'il m'a proposé d'aller nous restaurer dans sa caravane avant d'aller faire un tour dans les vignes, j'ai compris que le jour de mon dépucelage était arrivé. Curieusement, à aucun moment, il ne m'est venu l'idée de faire marche arrière, de stopper une relation qui commençait à me dépasser. Je me disais simplement, avec la peur de ne pas être à la hauteur, « bah voilà ... tu y es ma belle ».
Ma peur était renforcée par le fait qu'il voulait absolument que je mange alors que je n'avais pas faim.
« Pourquoi veut-il absolument que je mange une pomme ?»
Je n'ai jamais eu la réponse à cette question, mais sur le coup elle m'a plus préoccupée que l'idée que j'allais faire l'amour pour la première fois. J'étais assez bien renseignée sur les jeux de l'amour, par contre la nécessité absolue de prendre des forces avant de faire l'amour... ça m'inquiétait un peu.
Nous ne sommes pas resté longtemps dans sa caravane, et j'ai vite compris que je n'étais pas la seule femme de sa vie. Je m'en moquais d'ailleurs totalement. Je n'attendais rien de lui, si ce n'est le plaisir d'une aventure ...
Le terrain de camping était entouré de vignes, avec la mer à 500 mètres et de nombreux sentiers. L'un d'eux s'enfonçait dans les vignes pour mener à une vielle bâtisse abandonnée, avec son petit carré de terrain ombragé par un magnifique olivier. C'est sous cet arbre que j'ai découvert les vrais plaisirs charnels.
Il n'a jamais su que c'était ma première fois. Je crois même qu'il m'a perçu comme une sacrée vicieuse qui avait déjà pas mal d'heures de vol. Si bien que pendant les quatre jours de notre relation j'ai brûlé toutes les étapes le plus naturellement du monde. J'avais déjà une grande expérience théorique, entre autre grâce à quelques films X et à des revues comme « Union » ou « histoires vécues ». Je peux à ce titre remercier mon grand frère, même s'il ne l'a jamais su. Grâce à lui je m'étais façonnée une idée précise de ce qu'était une relation sexuelle.
Pour une première fois, le simple déshabillage peut être une épreuve, mais avec simplement des sandalettes, un maillot de bain, et un tee-shirt, je me suis retrouvée nue sous l'olivier avant d'avoir le temps de me poser des questions. Nous étions à peine sortis du sentier qu'il avait déjà défait le lacet de mon maillot. Le reste a suivi rapidement. Nous nous sommes allongés sur ma serviette de plage et j'ai naturellement répondu à ses caresses en le masturbant. Ma main glissait sur son sexe pendant que j'embrassais son cou, son torse, son ventre. J'essayais de masquer ma phase de découverte et surtout de trouver une position pour pouvoir observer son sexe de plus près.
Finalement j'ai à peine eu le temps de trouver la position idéale qu'une main s'est posée sur ma tête pour l'inciter à descendre encore plus bas. Mon comportement avait dû être interprété comme l'attente d'une invitation à la fellation. Sa main a délicatement entraîné ma tête jusqu'à son sexe, et à peine deux minutes après avoir vu mon premier homme nu, je me suis retrouvée avec son sexe dans la bouche. Cela peut sembler rapide, mais sur le moment tout a été très naturel.
A partir de ce moment là j'ai eu plus de temps pour découvrir le sexe de mon partenaire. Je me souviens avoir été très agréablement surprise par la chaleur et la douceur d'un sexe en érection, par sa mobilité aussi. Jamais je n'aurais cru que ce serait aussi agréable à caresser, à embrasser, à faire glisser dans sa bouche. Le prendre dans ma bouche ne me procurait pas d'excitation sexuelle, mais je trouvais que la sensation était tout simplement divine. Je l'ai masturbé, léché, sucé, pendant peut-être trois à quatre minutes avant de sentir, honteuse, que mon partenaire changeait de position et me guidait pour m'asseoir sur son visage.
Le 69... Quel délice ! Le doux plaisir d'une langue qui vient se frayer un passage intime. Une chaleur qui m'était jusqu'alors inconnue m'a immédiatement envahie. J'ai adoré ça et cela a dû beaucoup contribuer à mon goût prononcé pour les fellations. Tout comme le fait d'avoir joui avec un homme la première fois dans un lieu public, et d'avoir été surprise lors de ma première relation, par un homme qui promenait son chien, a dû contribuer à mon goût pour l'exhibition et les lieux extrêmes.
Je prenais tellement de plaisirs à ce premier cunnilingus que je n'ai pas voulu, ou pensé, à nous arrêter. Je me rappelle avoir été gourmande dans ma fellation et l'avoir sucé avec beaucoup d'entrain pour lui rendre au maximum le plaisir qu'il me procurait. C'est là une autre particularité de ma première expérience, la toute première éjaculation que j'ai connue a été dans ma bouche. Il est quasiment impossible de décrire ce que j'ai alors ressenti, mais il y avait de la surprise, de l'émotion, et du plaisir.
Cela peut aussi surprendre, mais à aucun moment j'ai imaginé recracher le sperme. Son cunnilingus était divin et j'étais sur le point d'avoir mon premier orgasme buccal. A ce moment précis il aurait pu me demander n'importe quoi, et j'étais loin de trouver sale ou ragoûtant le sperme qui me remplissait la bouche. J'ai pris beaucoup de plaisirs à l'avaler, à le sentir couler dans ma gorge. C'est plutôt l'idée de recracher le sperme qui m'aurait rebutée, et même si je conviens que le goût est particulier, personnellement depuis ce jour là je n'ai jamais boudé le plaisir de boire le sperme de mon amant.
Notre première fois s'est arrêtée là. Nous nous sommes un peu câliné et nous avons été prendre une douche. Je suis arrivée juste à l'heure pour le repas avec mes parents, radieuse.
La deuxième fois a eu lieu au même endroit, en début de soirée. C'est là que nous nous sommes fait surprendre par l'homme qui promenait son chien. A raconter, cette expérience est assez banale, nous avons tout simplement fait l'amour. A vivre, elle a été extraordinaire. En premier lieu il y a eu la découverte de la sensation unique que l'on ressent la première fois qu'un sexe en érection vous pénètre. J'ai trouvé cela délicieux... à des années lumière des sensations procurées par une masturbation. Ensuite il y a eu la découverte de toutes les subtilités liées à la position. Mon partenaire ne tenait pas en place et j'ai découvert en une fois un panel assez large de positions, avec la frustration de sentir le membre qui vous fait jouir en train de se retirer, et le plaisir de le sentir à nouveau vous remplir pleinement, dans une autre position, avec d'autres sensations.
Lorsqu'il m'a prise en levrette, j'ai cru que j'allais défaillir de plaisir. Je me suis sentie « animale » et totalement à sa merci. La position à quatre pattes, en lui tournant le dos pour lui présenter mon vagin, m'a procuré un plaisir vraiment différent et plus intense. Ce que j'ai ressenti a été suffisamment puissant pour que j'ose lui exprimer, à haute voix et de manière impérieuse, ma volonté de ne surtout pas le voir s'arrêter. J'ai cru un moment qu'il m'avait écouté et il a fait durer le plaisir, mais finalement il s'est tout de même arrêté pour venir s'allonger sur le dos à côté de moi, essoufflé et en sueur.
Nous nous sommes fait surprendre quelques minutes plus tard, alors que je commençais à prendre mes premières initiatives et que j'étais montée en amazone sur mon partenaire. Comment décrire ce que j'ai ressenti en croisant le regard de cet inconnu alors que pour la première fois de ma vie j'étais aux commandes de l'acte sexuel ? Le voir m'a stoppée net mais mon partenaire n'avait rien vu. Allongé avec les yeux vers le ciel, il m'a prise par les hanches pour me soulever et me redescendre sur son sexe. Ce simple mouvement d'aller-retour dans mon vagin alors que je fixais toujours notre inconnu, a à jamais changé ma vie sexuelle. J'ai recommencé une fois, cette fois en me relevant seule devant l'inconnu pour m'empaler seule sur le sexe de mon partenaire. Le plaisir obtenu a été d'une telle intensité que j'ai immédiatement su que j'adorerai à jamais le regard voyeur d'un homme pendant que je fais l'amour.
C'est uniquement à ce moment là que mon partenaire a compris qu'il se passait quelque chose. Il a regardé derrière lui pour découvrir l'inconnu, m'a regardé, puis m'a demandé de continuer. Je contrôlais tout. Je me relevais en creusant les reins et je m'empalais de nouveau pour prendre son sexe au plus profond de moi sans quitter des yeux mon inconnu. J'aurais aimé faire durer ce plaisir, mais j'ai joui comme jamais jusqu'alors, en deux temps trois mouvements, au sens propre comme au figuré. J'ai offert à cet homme mon premier orgasme digne de ce nom. L'histoire n'a pas été plus loin, et heureusement car à l'époque je n'étais définitivement pas prête. L'inconnu m'a sourit et il a tout simplement continué son chemin.
Je ne sais pas ce qu'aurait été ma vie sexuelle sans l'ensemble de ces événements pour ma toute première expérience. Sans compter que cela a contribué à mon image de vraie vicieuse, ce que je n'ai pas perçu sur le coup. Le fait est que mon partenaire s'est comporté en conséquence et m'a entraînée dans une relation sexuelle très débridée. C'était peut-être sa vraie nature, mais je pense plutôt qu'il s'est dit ne rien avoir à perdre à essayer d'obtenir de moi ce qu'il n'obtenait peut-être pas de sa femme. Quoi qu'il en soit sur le moment je n'avais pas conscience de son vice, et c'est devenu ma normalité. Je me souviens entre autre très bien de la manière dont il m'a accueillie le jour suivant. Je me suis collée contre lui et tandis que je l'embrassais à pleine bouche il a glissé une de ses mains dans mon maillot pour caresser mes fesses et tranquillement doigter mon illet. Il avait dû réfléchir à notre relation pendant la nuit, mais cette entrée en matière a été plus que surprenante pour moi. Je n'avais jamais exploré cette partie de mon intimité et la sensation a été des plus troublantes. On pouvait nous surprendre à tout moment et j'ai tout simplement aimé me sentir décadente.
C'est son indisponibilité qui nous a séparé. Il me retrouvait lorsqu'il arrivait à se libérer mais cela ne me suffisait plus. Plus il m'entraînait dans le vice, en me demandant par exemple de le rejoindre en mini jupe et sans culotte, moins notre relation épisodique me suffisait.
Lorsqu'il n'était pas là je ne pensais qu'au sexe. Je n'attendais plus d'être en sa compagnie pour me promener nue sous ma jupe, et mon excitation montait au quart de tour lorsqu'on me draguait tandis que l'air venait caresser mes petites lèvres nues.
J'ai finalement terminé mes vacances avec un autre homme, moins âgé mais totalement disponible et sexuellement tout aussi débridé. Je n'ai plus jamais eu d'amour platonique après cette aventure. La boîte de pandore avait été ouverte...
Carole M.
(maboitecoquine@hotmail.com)