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Proposée le 15/05/2008 par Fred35300
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« Maître ! Maître, je n'en peux plus ! Je vous assure que je n'en peux plus... C'est trop ! C'est trop ! Vous ne pouvez pas me laisser comme ça... Je vous en supplie, oh, maître, mon maître, je vous en supplie ! Je ne vous ai jamais supplié, maître, vous le savez, vous vous souvenez, vous me connaissez. Mais là je le fais, pour vous, pour votre plaisir, le mien, je vous en supplie, faites quelque chose, pitié, ... »
La personne qui prononce d'un voix étranglée ces paroles entrecoupées de hoquets, de respirations, de gémissements, s'appelle Mélanie T. Elle a vingt-trois ans, mesure un mètre soixante huit pour cinquante sept kilos. Sa chevelure est brune à reflets auburn, épaisse, coupée à mi-longueur, ondulées d'anglaises naturelles qui se resserrent sous la pluie sans pour autant friser.
Elle s'adresse à un dénommé Gaspar Noctur. Ce dernier a vingt six ans, mesure un mètre soixante seize pour soixante dix kilos. Il a des cheveux noirs de jais, qu'il porte très courts, presque ras. Son visage est parfois qualifié de sémite alors que ses origines se révèlent être plutôt nordiques. Derrière de fines lunettes rectangulaires, ses yeux clairs se posent sur la jeune femme devant lui :
« Non, tu ne me supplies pas pour mon plaisir. Même si je me sers au passage... prononça-t-il d'une voix calme. Non, tu me supplies parce que tu n'en peux plus. Déjà. Car ça va durer encore longtemps, Mélanie. Nous avons toute la journée pour nous deux. Voire pour les autres, s'il y en a. »
Elle frémit, tant à la prononciation de son prénom car elle avait insisté pour qu'il l'appelle autrement lors de leurs rendez-vous, qu'à la perspective de la suite, de sa durée, de sa longueur.
Gaspar reporta ses yeux sur l'écran, plus loin au-dessus de Mélanie. Une rousse pulpeuse aux seins laiteux y avalait tant bien que mal deux gros glands, l'un très rouge, l'autre violacé, en geignant, tandis qu'elle s'escrimait à masturber deux autres sexes prêts à prendre le relais.
Il eût une pensée distraite pour son travail, délaissé, où personne ne vérifierait son absence. Il en était sûr, certain même, car ce n'était pas la première fois qu'il s'esquivait en douce pour vaquer à des occupations plus plaisantes. Il était archiviste dans une grande entreprise. Dans cet espace souterrain, isolé, il arrivait seul, travaillait seul, repartait seul. On lui confiait des tâches d'indexation ou de recherche par fax, par mail ou dans un casier au rez-de-chaussée qu'il visitait tous les matins. Il répondait de la même manière employée. La dernière fois que Gaspar avait rencontré en personne quelqu'un de l'entreprise sans qu'il ne le décide par lui-même remontait à plus d'un an. Il sourit, satisfait de sa situation.
Les premières giclées de sperme commençaient à éclabousser le visage de la rouquine. Intéressé, Gaspar se redressa pour faire courir son index droit le long du sillon fessier de Mélanie, en contournant l'anus, jusqu'à suivre le mou d'une lèvre gonflée vers le clitoris. Il l'étreignit une seconde avec délicatesse, l'agaça la seconde, le pinça la troisième. Enfin, il empoigna la fesse droite à pleine main pour la malaxer et la secouer selon son bon vouloir, ce qui secoua de violents spasmes de plaisir la pauvre Mélanie remplie et débordée à tout point de vue.
C'était le deuxième film pornographique qu'il regardaient d'affilé ce matin dans la cabine du sex-shop.